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ville de vanves - Page 928

  • LES PROJETS IMMOBILIERS DANS VANVES FONT COULER BEAUCOUP D’ENCRES ET DE SALIVES… AINSI QUE DES RECOURS

    Depuis que le maire de Vanves est décidé à prendre le taureau par les cornes, les délinquants de tout poil et les individus qui rendent la vie infernale aux vanvéens par leurs incivilités ont intérêt à se méfier. Ainsi que les auteurs professionnels de recours judiciaires  contre des projets de constructions pour se faire de l’argent sur le dos des villes et des  propriétaires comme il l’a expliqué lors de  la réunion publique du quartier Saint Remy-Centre Ancien de lundi soir à l’hôtel de ville, à la veille de la première pierre de la résidence Niwa, mardi matin  

    Et il a pris l’exemple de ce pavillon du 21 rue René Coche qui « fait couler beaucoup d’encres et de salives » acquis par le promoteur Novim Promotion pour y édifier un immeuble de 21 logements (R+3 et R+4). Il s’agit d’un immeuble au gabarit léger. « Des personnes se sont inquiétés de la disparition de ce pavillon. D’autres ont subis le même sort. Il y a une réalité et personne ne s’en est ému ! Peut être y a-t-il une autre motivation que protéger un pavillon qui n’a bénéficié d’aucune protection. Je ne cache pas que cette construction puisse contrarier quelques voisins qui n’osent pas le dire. En tous les cas, tout est fait pour laisser penser que ce pavillon est classé. Et cette construction  va modifier le paysage dont ils ont l’habitude » a constaté Bernard Gauducheau  dans un premier temps. « On est partit du principe qu’on avait un tissu dense. On a réussit à faire valider un PLU qui est plus restrictif que d’autres en petite couronne parce que notre ville est déjà très dense. 3 à 4 étages semblent raisonnables pour maintenir un certain cadre de vie urbain. On a réussit à garder un contrôle dans le cadre de nos régles actuelles du PLU » a-t-il indiqué dans un second temps. Enfin, il n’a pas caché que « les propriétaires de ce pavillon le vivent très mal, alors qu’ils ont pris en compte les riverains avec un projet qui impacte le moins possible le voisinage » a-t-il ajouté. Une  habitante de la rue Victor Basch  s’est inquiétée de certains projets dans ce secteur de Vanves : « Ce secteur est resté calme ses dernières années. Il y a eu un peu plus de souplesses qui a provoqué des mouvements ! » a-t-il fait constater en citant le promoteur First Logement qui a un projet de  construction de  40 logements qui fait l’objet d’un recours contentieux sûrement par le même procédurier qui a suscité l’ire du maire.   

    En dehors de la sécurité et de la navette municipale avec les travaux de la ville et de GPSO, cette réunion a été consacré principalement aux projets immobiliers prévus dans ce quartier : Immobilière 3 F qui gère les 100 logements de cet immeuble remarquable en brique le long de la rue Larmatine entre Sadi Carnot et Victor Hugo, a  prévu  sur une place disponible devant cet édifice,  38 logements dans 3 petits bâtiments en quinconce aux deux extrémités et au milieu de ce terrain en jouant sur les différences de niveau.  Legendre Immobilier avec son immeuble de 34 logements  face à la mairie à l’emplacement des deux bâtiments occupés par le conservatoire jusqu’à l’été 2015 : Le promoteur avec l’architecte après la présentation au Conseil Municipal de Juin et une concertation avec les riverains, a amélioré la façade avec beaucoup de végétalisation sur le toit et sur les grandes terrasses, qui est le troisièmé élément avec la pierre et le verre de cet édifice, et bien sûr les accès parkings. La commune  prévoit sur  500 m2 au rez-de-chaussée d’aménager une extension de la bibliothèque municipale. Enfin, le Groupe Arcueil doit construire un immeuble de 36 logements sur 3 niveaux (R+4) à l’emplacement du pavillon (sur la photo) face au projet Legendre Immobilier et à l’hôtel de ville, à l’architecture contemporaine, avec toiture végétalisée mais pas de commerces au rez de chaussée.  

  • RETOUR SUR UN GRAND RASSEMBLEMENT PRES DE VANVES QUI A SUSCITE LA CURIOSITE

    Quelques vanvéens, et pas des moindres, ont participés au grand rassemblement d’Emmanuel Macron Samedi dernier dans ce hall 6 du parc des Expositions qui devrait être détruit pour laisser place à deux hôtels dans le cadre de sa remodernisation. Beaucoup ont fait la comparaison avec le rassemblement de la Belle alliance populaire qui s’était tenu le samedi précédent en réunissant péniblement 3000 personnes dans une ambiance crépusculaire. Rien de tel samedi dernier avec 12 000 à 15 000 personnes, et énormément de jeunes. Semblable à un certain meeting de Jacques Chirac qui s’était déroulé là dans ce hall durant la campagne de 1995 où les observateurs avaient constaté une forte présence de jeunes autour de ce candidat qui avait renversé la vapeur. Ce meeting avait marqué un tournant comme ce grand rassemblement d’En Marche Le Blog a sollicité deux témoins engagés pour avoir une réaction, Julien Segura qui anime le comité local d’En Marché à Vanves, et  Antonio Dos Santos, secrétaire de la section PS de Vanves 

    JULIEN SEGURA : « un véritable tour de force politique »

    « Ce grand rassemblement du 10 décembre ne se limite pas aux 15000 personnes présentes à la porte de Versailles, ni à la capacité d’Emmanuel Macron de rassembler des personnalités de tous bords : c’est un véritable tour de force politique, une volonté de replacer le bon sens au centre de l’action publique et de faire une campagne positive et respectueuse.

    Emmanuel Macron, en proposant une vision moderne des 35 heures, se pose en candidat du travail. Là ou d’autres ne parlent que de suppressions de postes, le fondateur de notre mouvement En Marche évoque sa volonté de libérer les forces vives de la nation, de les former, et de favoriser la mobilité et la prise d’initiative. Oui, nous nous accomplissons par le travail car il permet d’échapper au déterminisme social, parce qu’il émancipe. Il faut aussi protéger, et le bouclier social permettra de faire que les travailleurs gagnent mieux tout en favorisant la formation et la mobilité pour préserver les Français d’une trop longue période de chômage ou d’une situation professionnelle problématique. De plus, l’assurance chômage universelle est nécessaire pour garantir la justice sociale et la liberté de nos concitoyens. Le bon sens doit primer : il faut plus de liberté pour nos concitoyens et pour les entreprises.L’échec est un droit, n’en faisons pas une fatalité.En outre, le service public doit se moderniser et se recentrer sur sa mission première, et pour cela il faut compter bien évidemment sur les fonctionnaires que nous devons libérer et encourager ; ainsi une fonction publique moderneémergera. Libérer et protéger, voilà l’essence du projet d’Emmanuel Macron sur le thème du travail.

    Le CICE (Le Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi)sera transformé en allègement de charges et le salaire net sera augmenté grâce à une baisse des cotisations salariales. Cette dernière sera possible par le biais d’une hausse de la CSG, et une taxation plus élevée des revenus du capital et des retraites les plus aisées sera nécessaire. L’augmentation du pouvoir d’achat est l’une des priorités de notre projet pour la France et les Français. En matière de sécurité, le recrutement de 10 000 policiers et gendarmes est nécessaire lors de la prochaine mandature. Autres nécessités évoquées par Emmanuel Macron, le retour de la police de proximité et le rétablissement des renseignements généraux. Ces propositions sont des conditions sine qua non à la réussite de notre politique sécuritaire.En ce qui concerne l’éducation, et Emmanuel Macron l’évoquera plus en détails lors d’un prochain rassemblement, la priorité c’est l’apprentissage du Français car c’est le liant de la nation. Sujet cher à Gérard Collomb, maire de Lyon et premier soutien d’Emmanuel Macron, la décentralisation est au cœur de notre projet. Lyon et sa métropole, c’est la décentralisation qui marche. Outre favoriser la création et l’autonomie des métropoles (dont celle de Lyon est le plus bel exemple) il faut envisager la fin des départements sur ces territoires métropolitains. Une décentralisation réussie permettra un renouveau économique certain et une simplification tant pour l’administration que pour les usagers. Ce sont les élus locaux qui connaissent le mieux les enjeux économiques, administratifs et humains car ils sont ancrés sur le terrain, et Gérard Collomb en est le meilleur ambassadeur (sans évoquer la totalité de son incroyable bilan, signalons que depuis qu’il en est devenu maire en 2001 la ville de Lyon est passée du 25ème au 10ème rang européen au niveau économique).

    La vision d’Emmanuel Macron s’inscrit dans la construction européenne dont il est partisan d’un traité refondateur. L’Europe c’est la paix, l’Europe c’est la coopération, l’Europe c’est le partage, l’Europe c’est l’avenir. Entendre cette voix d’espérance au milieu du brouhaha populiste et eurosceptique, soutenir ce candidat face à ceux du repli, de l’excès, du passé et du passif, c’est avant tout une profonde fierté. Cette campagne nous la ferons avec un esprit de respect et de justice, et cette campagne nous la gagnerons. 

    ANTONIO DOS SANTOS  : « J’écoute et j’observe ! »

    « Pour l’instant, je ne suis rien d’autre qu’un militant socialiste et secrétaire de section…C’est déjà beaucoup pour quelqu’un qui croit qu’une société de progrés doit s’appuyer sur le social et l’économie, pour rester humaine dans un monde en mouvement. C’est vrai que certaines propositions entendues du candidat Emmanuel Macron  sont séduisantes, parfois même surprenantes de radicalisme et de bon sens,et  sentent bon les réformes utiles et une dynamique en marche. Au final, ce qui m’importe c’est la France, la vie des français, le progrès et la justice, une Europe protectrice à l’échelle du Monde. Alors j’écoute, j’observe, je réfléchis , j’attends nos débats et résultats des primaires de Janvier prochain ».

  • QUESTION ORALE AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : LA NAVETTE MUNICIPALE PAYANTE ?

    Le groupe PS a interrogé le maire au conseil municipal sur l’annonce lors des réunions publiques de quartier comme hier soir à la mairie pour le centre ancien-Saint Remy, que « la Navette municipale de Vanves, actuellement gratuite, deviendra payante à partir du 1er janvier 2017 ». Occasion de s’étonner « qu’elle soit faîte en réunion publique avant même que la délibération prévoyant cette modification ait été débattue et votée au conseil de territoire GPSO (qui s’est déroulé Jeudi dernier) et sans avoir préalablement informé, notamment en commission municipale, les élus de la ville de ce projet de changement qui relève du champ de compétence de notre EPT GPSO ».  Et « qu’une étude réalisée par les services de GPSO a mis en évidence que la gratuité de la navette de Vanves, du TUVIM à Issy les Moulineaux et du SUBB à Boulogne-Billancourt ne permet pas d'obtenir de contribution de la part du STIF. Pour pouvoir bénéficier de cette redevance de la part du STIF ces lignes doivent appliquer la tarification du STIF (ticket bus + ou accès par les abonnements en vigueur Navigo, Imagine R, Améthyste) » a indiqué Jean Cyril Le Goff (PS) en demandant  « quelles mesures d'accompagnement GPSO et la Ville de Vanves compteraient mettre en place (par exemple pour informer les collégiens et lycéens Vanvéens du dispositif Imagine R cofinancé par le CRIF, pour recenser les Séniors utilisateurs de la Navette éligibles à la carte Améthyste, etc.) ? » et « ce qui motive cette volonté de mise en place de la tarification francilienne au 1er janvier 2017 à la Navette de Vanves, alors que la gratuité perdurerait pour le TUVIM d'Issy les Moulineaux et le SUBB de Boulogne-Billancourt ? » 

    Françoise Saimpert maire adjointe qui siège au conseil territorial de GPSO a donné les trois raisons qui ont pu motiver ce choix : Une contrepartie à l’amélioration notable de la qualité de service tout d’abord. « Un véhicule électrique a été mis en service le 24 août 2015 permettant de réduire de 95% les émissions de gaz à effet de serre et les nuisances sonores. Le confort a bord du véhicule est nettement amélioré par la souplesse de conduite que permet la motorisation électrique. Naturellement, le véhicule est totalement accessible pour les personnes à mobilité réduite, tout comme l’ensemble des arrêts de bus. 3 arrêts restent à aménager au 1er semestre 2017.L’ensemble de l’information-voyageurs a également été repensée et modernisée. Parallèlement, les services de GPSO ont totalement repensé les conditions d’exploitation de la navette pourgagner en efficacité, en ponctualité et en performance économique » a-t-elle indiquée.

    « Ensuite une nécessité d’uniformiser la tarification des lignes composant le réseau de transport de GPSO : « Historiquement, seuls 3 services urbains du territoire appliquent la gratuité : la Navette de Vanves, le TUVIM à Issy-les-Moulineaux et le SUBB à Boulogne-Billancourt. Par souci d’équité de traitement, il a été convenu par le bureau communautaire d’appliquer les mêmes règles sur l’ensemble du territoire de GPSO pour réduire les écarts structurels. L’application de la tarification au 01er janvier 2017 a été prévue dès l’été 2015 pour la Navette et le TUVIM qui sera exploité avec des véhicules électriques à cette date. Le test des véhicules est d’ailleurs en cours. Boulogne-Billancourt et Issy-les-Moulineaux ont sollicité un report de la tarification sur le SUBB et le TUVIM au 01/01/2018 dans le cadre de la préparation de la fusion des deux communes. Mais afin d’absorber le surcoût dû aux véhicules électriques à Issy-les-Moulineaux, la Ville a choisi d’apporter une contribution à GPSO de l’ordre de 390 000€ pour l’année 2017. La ville de Boulogne Billancourt n’a pas encore été dotée de véhicules électriques.Pour l’année 2017, le STIF contribuera à hauteur de 30 258€ au coût d’exploitation de la navette ce qui représente une couverture du déficit à hauteur de 14% » a-t-elle expliquée.

    «Enfin, elle a  un impact limité sur les usagers :  « les services de GPSO ont mené un travail très fin d’enquête exhaustive sur le comportement des voyageurs. En 2015, environ 260 voyages sont effectués chaque jour de semaine à bord de la navette soit un accroissement de 10% entre l’ancienne et la nouvelle offre de transport :33% d’entre eux sont des élèves et des étudiants, 23% sont des actifs,38% sont des retraités, 7% sont sans emploi. 25% des voyageurs disposent d’un abonnement régional (Navigo, carte Imagine R…) : pour cette catégorie d’usagers, le passage à la tarification sera indolore. 57% des voyages sont effectués par des personnes qui disposent pour leurs autres trajets de tickets T+ : il conviendra que chaque voyageur composte un ticket, comme pour tout autre voyage sur une ligne régulière.  5% des voyageurs ne possèdent pas de titres de transport. Pour eux, l’impact sera en apparence plus important. Un accompagnement spécifique pourra être apporté à ces utilisateurs pour leur proposer le meilleur tarif pour voyager (abonnement Navigo remboursé à 50% par l’employeur pour les salariés, abonnement Imagine R pour les élèves avec une prise en charge très significative par la Région Ile-de-France, forfait solidarité transport pour les personnes sans emploi, carte Améthyste pour les personnes âgées, sous conditions de ressources, et avec une participation conséquente du Département des Hauts-de-Seine). 13% des voyageurs n’ont pas répondu à la question sur la possession de titre de transport » a-t-elle indiqué en précisant  « qu’afin de gérer cette transition, GPSO et la Ville ont mis en place un plan de communication d’ampleur : un article dans le Vanves Info de décembre, une présentation au cours des 3 réunions publiques d’automne, des affichages spécifiques à bord de la navette, un stand commun RATP/GPSO qui se tiendra au marché de Vanves autant que nécessaire. La première rencontre se tiendra le jeudi 15 décembre. D’un point de vue formel, vous regrettez que le sujet n’ait pas été abordé lors des commissions municipales. Comme vous le soulignez, le projet relève du champ de compétence de notre EPT GPSO. Il était donc tout naturel que le dossier soit traité au sein de la commission traitant notamment de la mobilité.La communication a ensuite été anticipée pour s’adapter au mieux au calendrier institutionnel du STIF et de GPSO qui doivent délibérer de manière concordante sur cette affaire. Ainsi nous avons placé ce thème à toutes nos réunions publiques de quartier pour prévenir les usagers le plus en amont possible ».