En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Daniel Barois était originaire d’une famille vanvéenne qui s’était installé à Vanves dans les années cinquante, dont la mére, décédée quinze jours avant, a été adjointe du maire A .Roche, et le père a présidé le Comité Local de la Légion étrangére. Il s’était marié avec Michèle, enseignante au lycée Michelet, fille de Denise Lecomte, ex-adjointe au maire aux affaires sociales de Gérard Orillard. Ils avaient eu trois enfants et cinq petites enfants. Il avait rejoint l’équipe de B.Gauducheau lorsqu’il avait conquis la mairie en 2001, comme maire adjoint (Etat Civil, Elections) et avait préside longtemps le Conseil de Quartier du Centre Ancien. C’était un gaulliste, homme de confiance d’Isabelle Debré qui l’a énormément aidé à animer la section et à tenir la permanence UMP de la rue Louis Blanc (sur la photo)
Beaucoup de ses militants, de ses élus, de ses amis et proches étaient présents Samedi dernier, à l’église Saint Remy pour rendre hommage à cet homme qui a marqué tous ceux qui l’ont cotoyé. « Une personne extraordinaire qui laissera à jamais son emprunte en nos cœur et celle de notre ville » a témoigne justement l’un de ses jeunes militants Arthur Achejian. « Très peinée... Daniel était une très belle personne. Toutes mes pensées à sa famille et à ses proches » a réagit Anne Laure Mondon (PS) notamment sur les réseaux sociaux. « Serviable », « un homme à l’investissement inconditionnel » et aux « immenses qualité humaine » sont des expressions qui sont revenues dans le témoignage deses enfants et de proches pendant une cérémonie marquée par ces chants Gospel, et la lecture par Isabelle Debré d’un poème « Les pas sur le sable » d’Ademar Barros, maire et gouverneur de Sao Paulo.
Pierre Bettane était un pied noir, qui a dû quitter l’Algérie à cause de la guerre. Son oncle avat été tué devant lui, ce qui l’avait profondément marqué, bien après le 19 Mars. C’est pourquoi, il avait toujours refusé de célébrer la fin de ce conflit ce jour-là. Il avait été profondément meurtri par les propos du président E.Macron pendant la campagne des présidentielles, même si Guy janvier avait essayé de lui expliquer. L’ex-maire de Vanves appréciait cet homme un peu bourru, plein d’humour et de gentillesse qui a tenu pendant longtemps le pressing de la place du Val aujourd’hui remplacé par Vanv’En Poupe. Il s’asseyait souvent sur le banc de la place pour discuter avec les habitués (comme sur la photo à gauche avec un voisin et G.Attal)
Pour le blog de Vanves au Quotidien, l’homme de l’année à Vanves est son jeune député, Gabriel Attal (LRM) élu en Juin dernier à l’âge de 28 ans dans la 10 éme circonscription des Hauts de Seine (Vanves-Issy) détenue par André Santini depuis le découpage de 1988. Avec ses collégues d’en Marche, ils ont renvoyé aux oubliettes le « vieux monde » politique, les uns vouant aux gémonies tous ceux qui ont voté pour lui parce qu’ils n’ont pas soutenu le jeune poulain du député sortant, les autres ayant pris leur partie en tentant de le draguer en vue des prochaines municipales
Gabriel Attal n’en a que faire. Il poursuit sa route et finalement ne s’en tire pas trop mal au bout de six mois. Il est même devenu porte parole de La République En Marche, marque de confiance de Christophe Castagner. D’ailleurs il a l’habitude des plateaux TV et des stations de radio, l’Elysée l’ayant fait monté plusieurs fois au créneau pour défendre le président et désarmorcer par exemple, les propos dévastateurs d’Emmanuel Macronn sur l’audiovisuel « la honte de la République » devant les membres de la commission Culture et Education de l’Assemblée Nationale dont il fait partie. « Le Président de la République nous a demandé de travailler à une réforme profonde de l’audiovisuel public. J’ai mis en place un groupe de travail avec des collègues députés. Nous ferons des propositions au Gouvernement au mois de mars » a-t-il récemment annoncé. Beaucoup de journalistes de la presse écrite rapporte ses propos dans leurs articles : « Nous ne menons pas une politique de petits ruisseaux, mais d’économies structurelle pour transformer le pays » expliquait -il à la Rentrée 2017 alors qu’il venait de se fracturer la main gauche lors d’un accident de scooter
Il est un député « Whip » c’est-à-dire chargé de veiller à ce que les élus votent en fonction des consignes du parti dans sa commission. Il n’a pas d’état d’âmes comme certains de ses collégues, six mois après leur arrivée au palais Bourbon : « Ce qui nous unit, c’est le projet Macron » tonne t-il. Il fait parti de la dizaine de jeunes députés qui défendent sans état d’âme la politique menée par Emmanuel Macron et Edouard Philippe mobilisable dans la minute et d’une loyauté sans faille, très proche de Castagner parce qu’il parle le même langage, avec Sacha Houlié (Vienne), Paul Person (Paris), Pascal Séjourné conseiller politique d’Emmanuel Macron. « Ils sont poussés par l’audace de la jeunesse, l’énergie. Ils ont un côté start-uper de la Nation. Mais ils agacent aussi beaucoup ! » note un observateur de la vie parlementaire
Nommé rapporteur de la loi sur les universités il a vécu vraiment sa première expérience de député impliqué dans un débat, animant les auditions de la commission, puis participant de bout en bout au débat dans l’hémicycle. Très riche à ses dires. Tout le monde se souviendra longtemps de sa superbe réponse à une députée insoumise demandant le renvoi en commission du Plan Étudiants : «On n'est pas dans Astérix Mission Cléopâtre, vous ne construisez pas des universités en six mois ». Mais pas de trève à Noël, car il s’est attelé à la rédaction de sa première lettre de député que ses électeurs de la 10éme circonscription recevront à l’occasion de la nouvelle année. « Quand on est député, on n'a pas le droit de se plaindre. S’engager en politique c’est accepter certaines contraintes. C’est aussi n’avoir qu’un objectif : agir !» expliquait il sur un plateau TV.