Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ville de vanves - Page 33

  • FAIRE MIEUX AVEC MOINS EST LE CREDO DE VANVES POUR SON FUTUR BUDGET 2025

    « L’intelligence Artificielle (IA) est un sujet qu’on ne doit pas éluder à la mairie de Vanves, pour éviter les travers de la mise en œuvre de l’informatique à l’époque de son apparition et de son développement. Il faut éviter les erreurs du passé. Il y a beaucoup de sujets. Il faut de l’ordre et de la rigueur » a déclaré Bernard Gauducheau lors du Conseil municipal du 12 Février  à la suite d’une question du groupe écologiste  à un moment où se tenait un sommet de l’IA  à Paris. « Des groupes de travail réfléchissent sur ce sujet, sachant que certains (agents) l’utilisent. On ne sera pas en retard » a assuré le maire en conclusion d’un débat d’orientations budgétaires (DOB) pour l’année 2025 qui a fait l’objet d’échanges constructifs entre la municipalité et l’opposition après les interventions du maire et du premier adjoint aux finances

    Dans les grandes lignes de ce DOB 2025, Bernard Gauducheau n’a pas caché que les collectivités territoriales se trouvent confrontés à un contexte budgétaire de plus en plus contraint alors que des efforts financiers sont demandés aux collectivités par le gouvernement, notamment à travers le Projet de loi de finances 2025 (PLF 2025) , adopté le 6 février 2025, qui sollicite une contribution de 2,2 milliards de la part des communes qui devrait encore peser fortement sur les équilibres budgétaires locaux. Il a notamment fait allusion à ce dispositif de Lissage Conjoncturel (DILICO) des recettes fiscales des collectivités territoriales, mis en place en lieu et place d’un fonds de réserve centré sur les 450 collectivités les plus importantes, dont les critéres retenus - comme le revenu moyen par habitant et le potentiel financier par habitant - considérant la typologie des communes franciliennes, risque de peser de façon importante et disproportionnée sur les communes franciliennes. Et notamment les villes petites et moyennes comme Vanves qui disposent déjà de très faibles marges de manœuvre financière. « Ce qui nous conduit à être attentif et prudent » a-t-il insisté face à « une inconnue sur les recettes » du fait du retard de la PLF 2025, de l’augmentation des dépenses des flux d’énergies, de l’augmentation du point d’indice, de la baisse de la DGF (dotation Globale de fonctionnement) alors qu’elle devait compenser des charges transférées qui augmentent etc…Heureusement Vanves coopére avec GPSO, la MGP (Métropole du Grand Paris), et  la Région qui contribuent à l’amélioration du cadre de vie des vanvéens. « Sans eux, nous n’aurions pas les capacités à faire ce que l’on fait » a-t-il reconnu

    « Faire mieux avec moins est le credo face aux difficultés imposées par des acteurs extérieurs » selon Bertrand Voisine, 1er adjoint au maire aux finances qui a donné quelques chiffres : Le budget fonctionnement devrait s’élever à 49,9 M€ dont 26,7 M€ pour le personnel, et le budget investissement à 16,2 M€ dont la rénovation de l’école du Parc et la restauration des Glacières. Pierre Toulouse (EELV) a remarqué que le taux d’investissement par habitant (354 € par vanvéen) est l’un des plus faibles des Hauts de Seine, en appelant à un effort d’investisement plus important notamment en matière d’adaptation au changement climatique. Avec sa collégue Aurélie Zaluski, il s’est étonné de la baisse de recettes dû à la fermeture de deux créches : « Il faudrait plus investir dans la petite enfance que sur un nouveau directeur de la communication ! » a-t-elle souligné. Xavière Martin adjointe au maire chargée de la petite enfance a reconnu des difficultés de recrutement de professionnels de la petite enfance et l’augmentation du nombre de crèches privées

    Jean Cyril Le Goff ( Renaissance)  a constaté que « ses orientations budgétaires traduisent les engagements de votre programme » tout en relevant « une gestion de bon père de famille »  et en notant que la ville avait budgété des crédits pour une élection. «Référendum ou dissolution, on peut avoir 3 Tours. Prudemment, on a prévu un tour ! »

  • VANVES PARTIE INTEGRANTE D’UNE REGION PIONNIERE EN INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

    En participant au sommet de l’Intelligence Artificielle, Valérie Pécresse présidente de la Région Ile de France a eu l’occasion de rappeler que «L'Île-de-France est le premier hub d'IA en Europe avec des entreprises françaises en IA de premier ordre et un écosystème de recherche exceptionnel»

    Depuis 2018, elle s’appuie sur un écosystème exceptionnel, avec plus de la moitié des entreprises françaises en IA, une communauté scientifique de renommée mondiale et des pôles d’excellence comme Paris-Saclay, 41 % des experts français en IA, 42 laboratoires spécialisés et 110 startups innovantes  qui travaillent chaque jour à repousser les frontières de l’innovation. Le cluster Hi! PARIS, porté par l'Institut Polytechnique de Paris et HEC Paris, incarne cette synergie entre recherche, formation et entrepreneuriat, ainsi que des laboratoires de pointe, tels que l'Institut PRAIRIE, un centre de recherche en IA d'envergure internationale, qui réunit des experts et des projets innovants…soutenus par la Région qui, en même temps, cherche à mettre l'IA au service du quotidien des Franciliens, avec des applications concrètes, comme l’explique Valérie Pécresse :

    -Dans les transports : «l'IA va permettre d'informer les usagers en temps réel sur le trafic et le fonctionnement des infrastructures, pour personnaliser les déplacements en fonction de l'état du réseau et de la mobilité de chacun».

    -Dans l'administration, «nous avons déployé des solutions pour automatiser des démarches, simplifier les interactions avec les Franciliens et les entreprises, réduire les délais et les lourdeurs administratives au bénéfice de tous, y compris les agents de la région».

    -Dans l'éducation, qui est un levier essentiel de sa stratégie  «nous allons développer des algorithmes pour détecter les signes de décrochage scolaire. L'idée est simple : agir rapidement pour accompagner les élèves en difficulté». Ainsi la Région va créér le premier lycée dédié à l'IA en Europe, le lycée Paul Valéry à Paris (12e), en cours de réhabilitation qui doit devenir un pôle de référence dans le domaine de l'IA, en mettant l’accent sur les mathématiques et la physique, avec notamment un fablab et un incubateur d’entreprises, où «les jeunes apprendrons à maîtriser les outils technologiques tout en développant une réflexion éthique sur leurs usages».

    Elle a équipé 45 000 enseignants d'outils innovants, comme Spirit de Pearltrees ou Nolej, pour enrichir les manuels libres et créer des exercices interactifs et personnalisés pour chaque lycéen

  • LOI DU 11 FEVRIER 2005 : 20 ANS APRES VANVES, UNE VILLE ENGAGEE DANS L’ACCESSIBILITE ET L’INCLUSION

    Le 11 février 2005, une loi majeure pour l’inclusion des personnes en situation de handicap voyait le jour en France, marquant une avancée historique en instaurant le principe d’accessibilité :

    • L’accessibilité des établissements recevant du public (ERP) et des transports,
    • Le droit à la scolarisation en milieu ordinaire avec des dispositifs adaptés,
    • Une meilleure intégration professionnelle grâce à l’obligation d’emploi de 6 % de travailleurs handicapés dans les entreprises de plus de 20 salariés,
    • La reconnaissance des aidants, et l’amélioration de l’accès aux prestations sociales.

    « Malgré ces avancées, les retards sont notables, notamment en matière d’accessibilité. Beaucoup d’établissements et d’infrastructures publiques ont bénéficié de dérogations et d’Agendas d’Accessibilité Programmée (Ad’AP) pour reporter leur mise en conformité » constate Guillaume Benhamou, vanvéen vice président de l’Institut Motrice cérébrale et membre du bureau d’Hovia qui  intervient dans les domaines de la prévention et la protection de l’enfance et la famille, de l’accompagnement des personnes en situation de handicap et de l’accueil de personnes âgées dépendantes. Il siège aussi au Conseil de développement de la Métropole du Grand Paris en tant de personnalité qualifié, et au niveau local, a relancé la JCE GPSO, et fait parti du conseil de quartier du Centre Ancien-Saint Remy Le blog l’a sollicité pour avoir son avis sur l’application de cette initiée par Jacques Chirac alors président de la République, tout comme la loi du 30 Juin 1975 lorsqu’il était premier ministre de VGE

    Il rappelle «qu’une autre loi, voilà 50 ans, portait sur la reconnaissance en qualité de « personnes en situation de handicap ». Elle instaurait l'obligation d'emploi dans les entreprises de travailleurs reconnus en situation de handicap, en y installant un quota très faible et compliqué à mettre en œuvre ! Elle parlait assez peu de l'inclusion scolaire, si ce n'est uniquement pour dire qu'il fallait favoriser l'inclusion, et la permettre. Ce qui, vous l'avouerez, est relativement large ; suffisamment pour y laisser un flou dont les administrations, et l'école en premier lieu, s'est largement servi, pour y « limiter » l'inclusion des personnes en situation de handicap à l'époque et depuis. Ce que vient compléter ou corriger la loi de 2005, c'est d'installer la reconnaissance des personnes en situation de handicap comme citoyennes, et leur reconnaître le plein exercice de cette citoyenneté. Avec des moyens plus coercitifs, à l'endroit des entreprises et des écoles. Comme par exemple, l'obligation de scolarisation des enfants en situation de handicap dans leurs écoles de proximité » explique-t-il en revenant sur les actions mises en place à Vanves ces dernières années pour améliorer l’accessibilité et favoriser l’inclusion des personnes en situation de handicap. « Il est évident que la Vanvéenne Sophie Cluzel, Secrétaire d'État auprès du Premier ministre chargée des Personnes handicapées, a joué un rôle important, et a tenu une place de premier ordre tant par son expérience politique, que par ses expériences associatives précédentes » rappelle Guillaume Benhamou qui répond finalement  à la question qu’en est il à Vanves ? .

    Accessibilité des infrastructures : «La Ville a initié un programme de mise en conformité de ses bâtiments et espaces publics :

    • La rénovation de plusieurs équipements municipaux pour les rendre accessibles, comme l’Hôtel de Ville et certains équipements sportifs,
    • L’amélioration progressive des trottoirs et passages piétons, avec l’abaissement des bordures et l’installation de bandes podotactiles,
    • L’adaptation des transports en commun, notamment avec des bus accessibles et des arrêts aménagés.

    On peut noter également de réels progrès sur l'accessibilité du cadre bâti. Et en particulier des commerçants, qui font tous les jours tout leur possible pour rendre leurs commerces accessibles aux personnes en situation de handicap, et en particulier pour les personnes en situation de handicap se déplaçant en fauteuils roulants électriques ou manuels. Néanmoins, je peux déplorer la non-accessibilité de la gare Transilien Vanves-Malakoff. Ce qui contraint les personnes à mobilité réduite, âgées, en situation de handicap en fauteuil roulant et les autres, à faire un trajet bien plus complexe. D'autant que trop peu de gares RER C sont accessibles, et que les retards ou rames ne permettent pas non plus de se rendre à bon port en toute indépendance de transport. Je formule le souhait que ces difficultés n'aient plus cours lors de l'installation de la ligne 15 du métro par la RATP ! » 

    Éducation et scolarisation : « Les écoles de Vanves ont bénéficié d’aménagements pour accueillir les élèves en situation de handicap. L’augmentation du nombre d’AESH (Accompagnants d’Élèves en Situation de Handicap) permet un meilleur accompagnement des enfants ayant des besoins spécifiques. De plus, des dispositifs comme les ULIS (Unités Localisées pour l’Inclusion Scolaire) favorisent l’apprentissage en milieu ordinaire» souligne-t-il en revenant sur les AESH.

    « C'est une une réelle avancée, sous la réserve que ces derniers soient réellement formés aux spécificités de chacun de ces enfants, afin de ne pas mettre ces enfants dans une difficulté plus grande, et afin qu'ils puissent avoir un réel échange avec ces AESH, afin de progresser dans leurs cursus scolaires et universitaires. Il faut continuer les efforts de formation de ces AESH, car, on peut noter un manque de formation important de ces professionnels qui se retrouvent livrés par eux-mêmes et sans outils pour faire face à leurs propres questionnements. Ceci reste un point essentiel à régler par de la formation dispensée par des professionnels des secteurs médicaux et para-médicaux aux AESH, sur comment intervenir en milieu scolaire et/ou professionnel !Tout comme je crois que garantir le financement de ces postes d'AESH pour chaque enfant est un des enjeux fondamentaux à mener dans les mois et années à venir pour permettre une inclusion active. Ce sur quoi je sais être très investie Claire Guichard, la suppléante de Gabriel Attal, notamment  lorsqu’elle a siégé à l’Assemblée Nationale entre 2022 et 2024 avant la dissolution ».

    Emploi et inclusion sociale : «Chaque année, Vanves participe à des initiatives pour favoriser l’emploi des personnes en situation de handicap, en lien avec des entreprises locales et des structures comme Cap Emploi.  J'avais par exemple sensibilisé le Challenger Club à la politique RSE et au handicap le 23 mai 2022 ». 

    Culture et loisirs : une ouverture progressive : «Vanves propose une offre culturelle et sportive inclusive : L’accessibilité renforcée du Théâtre de Vanves, qui accueille régulièrement des événements adaptés, tels une fois par mois des séances Ciné-Relax au tarif unique de 3€ en partenariat avec l'association APAJH et l'association Culture Relax. Des activités sportives accessibles grâce aux équipements municipaux. Des événements de sensibilisation, comme la Semaine du Handicap, qui met en lumière les initiatives locales ».

    Des progrès, mais encore du chemin à parcourir : Si Vanves a réalisé des avancées significatives (je peux souligner de réels efforts d'accessibilité, y compris dans des bâtiments sous gestion communale comme l'église St Rémy qui dispose maintenant de deux portes latérales automatiques), plusieurs défis restent à relever :

    • L’accessibilité de petits commerces, souvent situés dans des bâtiments anciens difficiles à aménager,
    • Le logement adapté, encore trop limité malgré des efforts pour favoriser l’habitat inclusif,
    • L’accès aux soins, avec un besoin accru de professionnels formés aux spécificités du handicap.
    • L’accès à la piscine municipale, qui ne dispose pas à ma connaissance de chaise de mise à l'eau,
    • il manque de fléchage sur le carrefour Marcheron pour faciliter l'accès aux trottoirs et commerces durant les travaux,
    • les arbres décorant les bords de route ont des racines qui poussent souvent durant plusieurs années et déforment leurs abords, à tel point qu'ils deviennent impraticables, comme à proximité du Parc des expositions rue du 4 Septembre,
    • les travaux de réfection gaz, eau, électricité, internet et autres réseaux sont souvent pas du tout annoncés à l'avance, et bloquent les trottoirs, et représentent un danger pour les personnes à mobilité réduite qui sont alors contraintes d'emprunter la chaussée, et plein d'autres situations...»

    Une inclusion qui passe aussi par la mobilisation citoyenne : « L’inclusion ne repose pas uniquement sur des aménagements physiques.  Il s’agit aussi d’un changement de mentalité et d’une implication collective.  À Vanves, plusieurs associations œuvrent pour une meilleure intégration des personnes en situation de handicap, et chacun peut y contribuer à son échelle ».

    «Alors, 20 ans après la loi de 2005, des progrès indéniables sont à souligner, mais l’accessibilité et l’inclusion restent un travail de longue haleine. Vanves continue de s’adapter pour offrir à chacun, quelle que soit sa situation, une place pleine et entière dans la Cité. Il en va de notre responsabilité individuelle et collective » conclut-il.