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ville de vanves - Page 1064

  • VANVES AU CŒUR DU DEBAT SUR LA FUSION HAUTS DE SEINE-YVELINES

    Isabelle Debré participera ce matin à une séance historique du Conseil départemental des Hauts de Seine. Il engagera le processus de fusion des deux départements des Hauts de Seine et des Yvelines en créant un étabissement public de coopération Interdépartemental annoncé lors des Vœux conjoints de Patrick Devedjian et Pierre Bédier (sur la photo lors des Voeux) , respectivement présidents des CD 92 et 78 aux Haras de Jardy auxquels étaient présents quelques élus vanvéens

    Les avis sont partagés sur cette initiative tout au moins entre la droite et la gauche, même s’il est difficile de connaitre l’opinion des élus de la majorité, puisque les seuls à s’être exprimé sur le sujet sont Piierre bédier -« La question de la fusion n’est pas tabou loin s’en faut ! » et surtout Patrick Devedjian : «Il nous appartient de démontrer, ce que nous allons faire, que ce rapprochement va susciter des économies importantes à un moment où justement l’Etat réduit considérablement les dotations et les ressources des collectivités locales » expliquait il lors de la matinale d’une grande radio cette semaine en donnant des exemples : « Nous allons fusionner nos deux SEM, après nos services d’archéologies, et bientôt nos services de voiries... ». Les deux CD ont engagé un travail peu spectaculaire mais essentiel, consistant à rapprocher tous leurs systèmes de gestions d’informations afin que leurs administrations utilisent des outils communs qui faciliteront leur coopération et la recherche d’économies faciles…. Tous les deux parlaient de financer un projet d’établissement d’accueil pour les personnes atteintes d’un handicap psychique qui manquait dans l’ouest parisien

    Cet établissement public serait présidé par P.Devedjian avec un vice président, Pierre Bédier, 12 membres dans le bureau (6 pour le 92, 6 pour le 78) , un conseil d’administration composé de tous les CD du 92 et du 78 qui ne percevraient aucune indemnité et se réuniraient à Velizy. « Nous espérons pouvoir faire un point démontrant son utilité d’ici deux ans» expliquait Patrick Devedjhian. Mais voilà, pour l’opposition comme pour beaucoup d’observateurs c’est une machine de guerre contre la MGP dont il ne veut pas depuis le début et de défendre le département contre toute tentative de disparition. Comme le lui fait remarquer l’un de ses opposants : « Pour défendre les Hauts de Seine, il le fait disparaître, c’est incroyable ! Je ne suis pas un fervent défenseur du découpage de 1962, mais ces départements existent, ont des compétences, un rôle dans le social qui est essentiel, dans les collèges qui est capital » constatait Gabriel Massou président du groupe FG/PC/citoyen au CD92

    « On vient de regrouper les régions pour faire d’immense ensemble. Il faut quand même une collectivité intermédiaire compte tenu de l’éloignement de la région par rapport au citoyen. C’est l’occasion ensuite de faire des économies, importantes. On offre un cadeau à l’Etat en faisant cela puisqu’il n’y aura plus qu’une préfecture au lieu de deux. Nous avons déjà commencé à regrouper un certain nombre de services. Plein de synergies peuvent se faire, et c’est ce que nous faisons, et qui nous fera gagner de l’argent » expliquait Patrivck Devedjian en ajoutant : «Si on supprime les départements, qui va conduire la politique sociale sur le terrain, si ce n’est les départements. Cela pourrait être la CAF qui gère 75 Milliards sur l‘ensemble du territoire, qui doublonne les départements, qui sont une instance où on fonctionne par cooptation, les dernières élections remonte à 1983. Entre les départements et les CAF, il y a une collectivité qui est ancré dans la démocratie et l’histoire de la République, et l’autre pour qui c’est moins évident»

  • FETE DE LA CHANDELEUR ET DE LA VIE CONSACREE A VANVES CHEZ LES PERES JESUITES

    « Vanves est une « terre sainte » ! Les communautés religieuses y sont nombreuses : le Bénédictines, les Jésuites, les soeurs de saint Joseph de l'Apparition, les Xavières ». A l’occasion de la Chandeleur mardi soir, leurs représentants avaient organisé une nouvelle soirée sur la vie consacrée autour de crêpes et d’un verre de cidre, chez les péres Jésuites de la rue Marcheron dans leur communauté Pedro Arrupe. Occasion pour de nombreux vanvéens de découvrir cette communauté présente à Vanves depuis 1921.

    Ces Jésuites avaient créé l’action Populaire en 1903 pour rapprocher l’église des milieux populaires et ouvriers où ils distribuaient des petites brochures, afin d’affirmer l’engagement chrétien dans le social. Ils avaient suscité la création de conférences pour contrer un fort courant anti clérical dans les milieux médicaux (conférence Laennec dans le but d’aider les internes à être des médecinschrétiens), d’ingénieurs de l’Ecole Centrale (à l’origine du MCC), des jeunes (Conférence Olivaint) comme les conférences Saint Vincent de Paul créé par Frédéric Ozanam pour contrer dans le monde universitaire cet anti-cléricalisme forcené dans les années 1830. Ils se sont installés en 1921 sur un bout du terrain actuel qui appartenait à un pharmacien sur lequel ils ont construit un premier bâtiment dont il ne reste plus que la façade actuellement, et qu’ils ont agrandis en achetant un pavillon voisin en 1923 et un autre terrain contigu sur lequel ils ont construit un troisième bâtiment en T dit Perret (l’architecte) abritant avec une immense  bibliothèque et une chapelle qu’ils ont occupés jusqu’en 1983… où s’est posée la question de son devenir. Ils l’ont complètement transformé avec la création d’un EPHAD d’un côté pour les prêtres retraités, et dans la partie plus ancienne rénové, ils ont installés leurs archives à la place de la bibliothèque que viennent consulter des chercheurs,  et ils accueillent toujours des jeunes étudiants jésuistes venant de toutes les provinces de la compagnie  et qui suivent des cours au centre de Sévres où l’une des Xavières de Vanves est professeur de théologie, avec cette chapelle au sous sol, entièrement rénovées en 1994. Les vitraux en béton et les verres colorés  ont été remplacés par  des murs de lumiéres crées par François Chappuis , des tableaux de Maurice Denis, peintre chrétien qui a fait parti du groupe Nimbus, et 2 crucifix en bronze de Jean Marie Tezé

    Sœur Pascale des bénédictines n’a pas manqué de faire un parallèle en expliquant que sa congrégation a été fondée en 1921 lorsque les Jésuites se sont installés à Vanves, avant de choisir comme eux dans notre ville pour tout d’abord  se regrouper dans un bâtiment construit par l’architecte Perret qui ne leur a pas plu (et occupé aujourd’hui par Les Xavières) puis ce prieuré en briques de Vaugirard construit pas Don Bello et inauguré par Mgr Roncalli (futur Jean XXIII) en 1948.  Il est devenu un point de ralliement de ses sœurs qui ont essaimé en Asie et à Madagascar. Curieusement ce sont les sœurs de cette île qui ont sauvé le prieuré de Vanves en expliquant qu’il n’était pas possible de le fermer car il était devenu trop grand et trop lourd à gérer pour si peu de soeurs. « On a cherché des partenaires et on a trouvé Simon de Cyréne. Je leur ai dit « on s’est mutuellement redonner la vie ». Car ce fut pour ces sœurs l’occasion d’une refondation.  Quant aux Xavières, l’une d’entre elle a expliqué qu’elles avaient été fondée par une femme et un jésuite avec pour régle « chercher et trouver Dieu en toute chose ». Ainsi elles vivent en communaité mais travaillent parmi nous tous. Ainsi, tous ces témoignages ont montré finalement que leurs origines, leur histoire sont très imbriquées, en partageant une même foi vécu dans une communauté pour apprendre au fi des jours à devenir fréres et sœurs. « Chaque jour, la Parole de Dieu et la liturgie des heures les nourrissent pour demeurer des « veilleurs » à l’affût du royaume ».  

  • BILAN MITIGE D’UNE OEUVRE PARTICIPATIVE D’UNE ARTISTE DE VANVES A SOLUTIONS COP21

    Rappelez-vous, c’était voilà deux mois, la COP 21 avec tous ces événements qui l’accompagnaient comme « Solutions COP21» au Grand Palais à laquelle une vanvéenne a participé, Véronique Le Mouël  avec ses 9 isoloirs tricolores  dans lesquels les visiteurs prenaient le temps de réfléchir, écrire, dessiner … sur un bulletin qu’ils mettaient dans une urne. Après avoir répondu à une question simple : « qu’est-ce que je fais pour lutter contre l’effet de serre  dans ma maison, dans mon travail, dans mon quartier, dans mes déplacements, dans mes loisirs, dans l’imaginaire ». Cette œuvre participative était, de surcroit bien située au centre, dans un espace de dialogue, entre l’entrée et une grande scéne – « J’ai eu la chance d’avoir cette place là qui m’étonne encore mais témoignait de l’intérêt des organisateurs pour qu’il y ait cette interaction avec le public » -  Malheureusement à cause de l’Etat d’urgence suite aux attentats, la fréquentation a été moindre que prévue,  les écoles-colléges et lyces ne s’étant pas déplacés.

    Véronique Le Mouël a eu le temps de dépouiller tous ces bulletins depuis, étonnée que les gens prennent du temps pour répondre  et réfléchir. 700 bulletins ont été remplis en 7 jours, soit une centaine par jour dépouillé en présence du public, et affichés. « En fonction des thématiques, nous avons eu  des choses plus ou moins intéressantes : Avec « dans ma maison », on retrouve des éco-gestes que l’on connait, que les gens s’approprient plus ou moins. Certains ont fait des listings assez détaillés de tout ce qu’ils font. Et on s’aperçoit qu‘il y a beaucoup de gestes à faire dans le quotidien dans sa maison, comme mieux isoler, réguler la température, installer sur son  toit des panneaux solaires, récolter l’eau de pluie et faire des gouttières, avec même le dessin d’un système. Il y avait des choses plus intéressantes et imaginatives ou des engagements plus originaux, dans son travail, dans son quartier et un peu dans son loisirs, assez classique dans mes déplacements avec la marche à pied, les transports en commun, mais aussi étonnantes et surprenantes lorsqu’on lit des gens hésitent à prendre à l’avion pour aller voir leur proche à l’autre bout de la terre, parce que c’est consommer du CO2. Pas mal de gens s’engage dans les associations ou sur le plan professionnel  pour agir dans leur quartier ou dans leur travail, avec des propositions de taxes pour lutter contre des abus, des systèmes de compostages, développer le bio carburant, la voiture à hydrogéne,   multiplier les bibliothéques. Dans mon imaginaire, là on trouve des choses intéressantes sur le développement durable qui invitent à une vision complétement « fleur bleue » de l’avenir de la planéte, avec parfois l’idée de se concentrer sur une sujet : sauver des manchots en antarticque, inventrer la machine à aspirer la pollution, construire autrement et différemment... Un enfant a même écrit « pourvu qu’il y ait encore de la neige ! ». Preuve que même les enfants sont conscient de ce changement climatique et que le monde qu’il connait aujourd’hui est en train vraiment de changer »  raconte t-elle en étant consciente que « dans l’enceinte du Grand Palais, nous avions un public un peu concerné, mais pas plus que cela »

    A ses yeux, c’est toujours une aventure d’aller à la rencontre du public et de l’inviter à témoigner,  à participer à une œuvre. « J’étais agréablement surprise puisque ce que j’attendais de ce temps de rencontre, c’était que l’installation leur donne envie de prendre le temps de réfléchir à ce sujet tous les jours. J’en  retiens deux choses : le public a des choses à dire, des idées,  des propositions, et fait des choses. Par contre, personne ne s’est vraiment intéressé à cette installation et sur ce que le public proposait. J’en suis sidéré ! Et je ne le comprends pas !  Je suis profondément déçu du manque d’intérêt des entreprises qui étaient présentes, des politiques qui sont venus faire un tour come F.Hollande et Thierry Mandon ». Mais il n’y a pas quelqu’un qui est venu la voir pour donner une suite à ce travail ! Qu’à cela ne tiennne, elle a décidé de le faire elle-même, dans un autre contexte, en exposant, en valorisant certaines choses dans ce qui a été proposé et écris : « Je voudrais afficher   dans un lieu culturel pour garder la dimension artistique du projet et dire que le développement durable par une action artistique laisse une possibilité d’expression du public qui est riche,  qui est à prolonger et à valoriser. Ainsi la  prochaine étape pourrait être une exposition où on va présenter d’une manière très esthétique mais aussi très informative, le résultat de cette inter-action avec le public au Grand Palais. Et monter des ateliers créatifs pour mettre en œuvre des idées, et permettre aux gens d’aller plus loin. Il faut que  la société civile s’approprie et fasse des choses exprimées par le public pour inciter à faire cela dans son quartier, chez soi ou dans ma commune…. »