Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ville de vanves - Page 1057

  • VANVES ENTERRE L’UN DES SIENS : JEAN GUITTON EX-ELU ET CITOYEN D’HONNEUR

    Sa famille, ses amis, ont accompagné hier après-midi à sa dernière demeure, au cimetière de Vanves, Jean Guitton,  membre du parti communiste pendant de nombreuses années, et Vanvéen de longue date. Il avait été conseiller municipal de Vanves de 1953 à 1959, puis réélu conseiller municipal en 1995 durant le mandat de Guy Janvier, maire de Vanves (1995-2001). Jean Guitton avait été fait  citoyen d'honneur de la ville de Vanves en 2003 par Bernard Gauducheau.

    Il avait entre autre connu la déportation en Allemagne, après avir été arrêté en Juillet 1944 alors qu’il s’était engagé dans la Résistance comme le rappelle Claudine Charfe en reprenant ses propose dans l'Humanité en mars 2002, au sujet des dédommagements promis par l'OIM : « J'ai été arrêté à Argentan, dans l'Orne, au cours d'une rafle, le 23 juillet 1944, avec cinq autres jeunes dont mon frère réfractaire au STO. La ferme fut encerclée par les soldats allemands accompagnés de chiens. La mitraillette sous le nez, ils nous demandèrent aimablement de les suivre. Nous avons, entre autres choses, passé l'hiver 44-45 à travailler dehors, par tous les temps, près de Duisburg sur les bords du Rhin, à construire une gare de triage, porter et installer les rails... avec presque rien à manger. Nous n'avons eu aucune indemnisation ». Guy Janvier l’avait fait entré dans son équipe en Juin 1995 et lui avait confié la délégation du Conseil de quartier du Parc. « Je me souviens qu’il avait animé le groupe de travail sur la rénovation du parc Frédéric Pic après la terrible tempête de 1999. Il aimé beaucoup venir dans les écoles pour parler des arbres » témoigne Guy Janvier

  • TEMOIGNAGE POIGNANT D’ESTHER SENOT AU COLLEGE SAINT EX DE VANVES POUR LES RENCOTRES DE LA MEMOIRE

    « En ce moment, j’ai l’impression de me retrouver dans l’ambiance que j’ai connu et vécu en 1939/40. Soyez vigilant et essayer de protéger cette démocratie, même si elle est un peu bancale ! ». Esther Senot, rescapée des camps, a ainsi conclu son témoignage poignant devant 3 classes de 3éme du Collège Saint Exupery lors de ses « rencontres de la mémoire » organisée par Monique Abecassis présidente de la Licra Vanves. Une initiative qu’elle poursuit depuis 20 ans grâce à la complicité de la professeur d’histoire et le feu de la principale de ce collège. Un peu dissipé au début, ses jeunes ont été happés par le film, un peu dur pour des jeunes de cet âge, sur la montée du nazisme, ses exactions et sa chute, et surtout ce témoignage très vivant d’Esther Senot qui a tout raconté de son arrivée de sa Pologne natale dans le quartier de Belleville à l’âge de 11 ans en 1939, la rafle de Juillet 1942 à laquelle elle a, seule, échappée pour errer pendant un an à travers la France, avec des gestes de solidarité formidable, son arrestation en été 1943, Drancy puis les camps avec 106 autres jeunes dont elle a été la seule survivante en 1945. « On n’a pas été reçu en fanfare. On était les oubliésde l’histoire ! Dans ce camp, je n’avais qu’un but : survivre. Et puis là plus rien ! On s’est alors tû pendant 30 ans » racontait elle en reconnaissant que les premiers temps furent très difficiles. Sa revanche dans la vie : Un mari, 3 enfants, 6 petits enfants, 6 arrières petits enfants. « J’ai essayé de reconstruire ma vie avec un mari formidable. Mais lorsqu’on a été dans un camp comme Auschwitz, c’est comme si on n’en était jamais ressorti » témoigne t-elle ? Peut être est-ce une raison pour laquelle, à plus de 80 ans, elle parcourt la France pour témoigner devant ses jeunes

  • UN HOTEL MAMA SHELTER A COTE DE VANVES

    Lire la suite