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ville de vanves - Page 623

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : QUESTIONS D’ACTUALITE SUR DES TERRAINS EN FRICHES

    A l’occasion du Conseil Municipal du 20 Février dernier, deux questions d’actualité ont été posé par le groupe socialiste « Vanves à Gauche » sur de devenir de deux terrains

    Tout d’abord sur le terrain à l’angle de la rue Henri Martin et l’avenue Victor Hugo par Valérie Mathey (PS) :  «Lors du Conseil municipal du 13 décembre 2017 une délibération d’expropriation de la propriétaire du terrain sis 28 rue Henri Martin était votée ; la ville ayant en effet pour projet d’aménager une zone technique de stockage de matériels et de stationnement de véhicules nécessaires à l’activité des services municipaux sur ce terrain laissé à l’abandon depuis de très nombreuses annéesCette délibération indiquait que le public serait consulté par la mise à disposition d’un registre sur lequel serait consignée toute observation au dossier de présentation du projet. Ces registres et dossiers n’ayant semble-t-il pas encore été mis à disposition du public, nous souhaiterions savoir quand et où ils le seront ? » a-t-elle demandé.

    « En effet, le Maire a  souhaité  engager une procédure d’expropriation afin d’aménager une zone technique de stockage sur ce terrain à l’abandon. Cette proposition validée par le Conseil Municipal est intervenue après étude de plusieurs solutions permettant à la Ville de pallier au désintérêt total du propriétaire de la parcelle et de remédier à  l’état d’abandon manifeste générateur de nuisances en matière d’hygiène et de salubrité, signalées  de façon continue par les riverains» a répondu Pascal Vertanessian, maire adjoint à l’urbanisme. «Lors du vote du Conseil Municipal, la Commune ne disposait pas encore de l’estimation de France Domaine, nécessaire pour constituer le dossier d’expropriation. Or, il est apparu que cette estimation parvenue le 1er février dernier est particulièrement élevée.  Les services de l’Etat ont ainsi estimé  le terrain à 1 000 0000 € sur la base d’une surface de plancher constructible de 570 m2. A cela se sont ajoutées d’autres complications sur le plan humain et social avec la présence d’un occupant sur le terrain vivant dans des conditions extrêmement précaires et que la Commune a dû prendre en charge. Cette personne a pu bénéficier d’un logement communal et a quitté la parcelle ainsi que son habitat précaire. Dans l’immédiat compte tenu du coût élevé que représenterait l’acquisition même forcée du terrain la Commune entend gérer simplement les priorités et notamment celles qui concernent  l’hygiène et la sécurité des lieux. Les immondices, objets encombrants à l’état  de déchet, les constructions précaires, les épaves automobiles, ont ainsi été retirés par la Commune et la parcelle a été sécurisée.  Il faut savoir par ailleurs que la propriétaire demeure aux Etats-Unis et ne se préoccupe absolument pas de ce bien immobilier qu’elle détient  à Vanves. Cette situation  contraint la Commune à intervenir seule au titre des pouvoirs de police du Maire ».

    Le seconde question posée par Anne Laure Mondon (PS), concernait le 30 de la rue Diderot : «En 2015 vous aviez fait le choix d’acquérir, pour la somme non négligeable de 2 M€, le bâtiment situé 30 rue Diderot dans la perspective d’y aménager un nouvel équipement sportif. Nous souhaiterions savoir où en sont vos projets concernant ce terrain ? Prévoyez-vous toujours d’y créer, à terme, un équipement sportif ? Envisagez-vous d’y créer un autre équipement municipal ? Ou ce terrain constitue-t-il dorénavant pour la Ville une nouvelle réserve foncière susceptible d’être vendue ultérieurement ? » a-t-elle demandée. «La Commune a effectivement fait l’acquisition d’une parcelle bâtie 30 rue Diderot dans l’objectif d’y aménager un équipement sportif. Ce souhait qui a motivé l’acquisition de ce bien n’a pas changé  et l’objectif initial reste le même. La politique d’équipement d’une commune ne se décide pas au gré des opportunités mais sur le long terme avec des indicateurs que sont l’existence ou non de réserves foncières, les besoins locaux, la croissance de la population, le prix du marché immobilier, les possibilités financières de la Ville… » a répondu Maxime Gagliardi maire adjoint chargé des sports.  « En l’espèce le bien acquis rue Diderot est destiné à s’inscrire dans la perspective d’une politique d’équipement dont le terme est à échéance de plus de 10 ans. Cet immeuble constituait en 2015 une réelle opportunité compte tenu de sa rareté et de son prix qui était hors frais de 1 890 000 €. La même acquisition aujourd’hui  coûterait à la Commune au minimum 10 % de plus ».

  • LES RENDEZ-VOUS D’UNE SEMAINE TRES AGRICOLE A VANVES

    Pas d’événements particuliers cette première semaine de vacances à Vanves, sauf le salon de l’Agriculture à la porte de Versailles où la Région Ile de France tient un stand  de 350 m² dans le Hall 3 (allée F) avec le Village de l'ÎDF, tenu par le Centre régional de valorisation et d'innovation agricole et alimentaire (Cervia) : Un marché où une vingtaine de producteurs et artisans franciliens présenteront des produits du terroir rassemblés sous la marque «Produit en ÎDF» : macarons, yaourts, miel, bières artisanales… et même du bon pain cuit sur place à partir des céréales et blés franciliens. Une cuisine ouverte où des professionnels des métiers de bouche et des maîtres restaurateurs dévoileront les coulisses de leurs fourneaux et leurs tours les plus secrets. Les visiteurs pourront rencontrer des agriculteurs et des éleveurs, en particulier ceux des marques «Nos bovins d’ÎDF» et «L’agneau des bergers d’ÎDF», filières d’éleveurs responsables, attachés au bien-être animal, à l’environnement et héritiers d’une longue tradition d’élevage.

    Lundi 25 Novembre

    A  19H à L’hôtel Mercure de Vanves :  L’association « Demain la terre » organise une conférence de presse de présentation des nouveaux développement de sacharte qui incite les aghriculteursde ce réseau à s’engager vers un mode de culture sans pesticide de synthése et sans réseau de pesticide détaché dans le produit final.

    Jeudi 28 Février

    A 9H au Parc des Expositions de la porte de Versailles (dans le hall 1) : La région ile de France  organise les Assises de l’alimentation francilienne avec tous les acteurs de l’alimentation,  producteurs, transformateurs, restaurateurs collectifs, grossistes, artisans, commerçants, sociologues, collectivités et surtout consommateurs…. L’objectif est de permettre aux élus régionaux de se prononcer d’ici 2020 sur une politique régionale partagée, dédiée à l’alimentation.

  • GRAND DEBAT NATIONAL A VANVES : DES IDEES POUR RE-NATURER LA VILLE

    Dommage que deux réunions organisées dans le cadre du grand débat national se soient déroulées le même jour, jeudi soir,  à Vanves, alors que plus rien ne sera organisé d’ici le 15 Mars, terme de la première phase de cette initiative gouvernementale avec les cahiers de doléances ouverts dans les mairies jusqu’à vendredi dernier, comme ce fut le cas à Vanves

    La réunion la plus intéressante, n’en est pas moins restée le débat organisé par les écologistes vanvéens : «Logement ou qualité de la vie en ville ». Une cinquantaine de personnes étaient présents à l’école Gambetta dont deux maires adjoints (Pascal Vertanessian et Sandrine Bourg). «On est saisi par de nombreux vanvéens sur de nombreux projets sur lesquels on nous a demandé de nous prononcer. Ils s’inquiétent des multiples chantiers qui fleurissent depuis quelque temps aux quatre coins de la ville. Des pavillons ou des maisonsde villes se transforment petit à petit en immeubles d’habitation souvent au détriment des jardins qui donnent un peu d’air à notre ville classée la 11éme villre de France pour la plus forte densité.  Nous en avons discuté entre nous. Notamment sur le projet Woodeum. Nous n’avons pas pris de décision. Nous avons souhaité élargir le débat, avant d’en prendre une. On a positionné ce sujet dans le cadre du Grand débat » a expliqué Pierre Toulouse

    Il a donné la parole à Daniel Breuillet, ex-maire d’Arcueil et vice président de la MGP (Métropole du Grand Paris) qui a parlé de l’appel à projet « Inventons la MGP » avec ces avantages  et ces inconvénients : il a reconnu le manque de concertation  sur le travail des équipes lauréates du fait de son organisation qui doit rester confidentielle, jusqu’à la présentation du projet, et la limite de l’exercice car la population est tenu à l’écart.  Il a très bien expliqué l’enjeu pour la métropole : « Verte ou invivable », dépassant en cela le débat vanvéen sur les réalisations immobilières : « Cette nature est une ardente nécessité ! La métropole a donc besoin de nature. C’est possible en déminéralisant la ville en recréant parcs et jardins . Si on dit construire 75 000 logements par an, on doit s’imposer de planter 10 000 arbres par an. On ne peut plus vivre sans aménager des espaces verts en façades, sur les toitures » a-t-il expliqué

    Des groupes de travail ont alors été constitué qui ont planché pendant une demi-heure pour faire des propositions, notamment sur Vanves : Construire des logements vraiment sociaux et des hébergements d’urgence, favoriser l’installation d’une librairie, couvrir le périph en végétalisant. Certains ont émis le souhait d’un espace numérique pour débattre avec la mairie. Deux autres thémes plus généraux ont été abordés, tout à fait d’actualité pour Vanves.  Tout d’abord la végétalisation : Inciter les habitants à fleurir leur trottoir, autour des arbres en distribuant des graines, ne pas couper les arbres à tort et à travers, remettre des arbres dans les cours d’écoles, dans le cimetière, végétaliser les grandes terrasses d’immeubles et batiments administratifs, optimiser le verdissement des cours d’immeuble, des balcons, inciter et développer les potagers urbains, encourager les jardins partagés en pied d’immeuble, sanctuariser les arbres qui poussent en pleine terre.

    Ensuite l’urbanisme (et la réglementation) : Imposer un espace d’au moins 1m de plein terre devant chaque immeuble, et  un pourcentage  minimum, par exemple 10%, d’espaces verts dans les permis de construire. Lorsqu’on démolit un pavillon avec jardin, obliger le promoteur à garder des espaces de pleine terr, tourner les jardins des immeubles vers la rue, donner un avantage fiscal au construction nouvelles ou anciennes qui favorisent le verdissement, préempter ou classer les belles villas, construire des maisons sur pilotis en laissant de la terre en dessous, rehausser les habitations, en bois de préférence, dans le but éventuel de location (valorisation du bien et revenus supplémentaires )… Changer le béton des cours d’école par un revêtement perméable, enterrer les espaces de stationnement et mettre en surface des espaces verts, faire en sorte qu’il y ait des parcs à moins 500m à pied ou à 5mn des transports en commun, augmenter les pistes cyclables