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ville de vanves - Page 515

  • VANVES DOUBLEMENT PRESENTE A LA CONFERENCE NATIONAL DU HANDICAP A L’ELYSEE GRACE A SOPHIE CLUZEL ET GUILLAULME BENHAMOU

    Au début de la semaine, le blog annonçait que  deux vanvéens assisteraient à la conférence nationale du handicap mardi dernier à l’Elysée : Sophie Cluzel en tant que secrétaire d’Etat aux personnes handicapées qui a ouvert cette conférence par un discours qui a été relayé sur les réseaux sociaux à Vanves, notamment par Antoinette Girondo, animatrice du Conseil de Quartier du Plateau. Et Guillaume Benhamou  (sur la photo avec constance Jego, une amie) qui est membre du Conseil National Consultatif des personnes Handicapées où il a été nommé depuis le début de l’année comme personnalité qualifiée

     «J’ai eu la chance d’échanger rapidement avec le président Macron. Je l’ai remercié pour son travail, ne cherchant pas à réclamer quelque chose comme beaucoup l’ont fait, « Le handicap c’est l‘affaire de tous ! » m’a-t-il dit ! j’ai répondu :« Je pense que c’est l’affaire de chacun ! » - « La différence est importante » m’a t-ilrépondu » témoigne Guillaume Benhamou qui gardera à jamais en mémoire, cette matinée passée à l’Elysée, mardi dernier, où il a cotoyé une dizaine de ministres, 400 responsables associatifs, chefs d'entreprises, citoyens, élus, directeurs d'école, dont Sophie Cluze, secrétaire d’Etat aux personnes handicapées : A ses yeux, «Elle a annoncée des avancées significatives,dont le forfait soins pour les enfants en situation d’handicap, une meilleure prise en charge etc… ». Des mesures qui n’apparaissaient pas spectaculaire mais importantes pour ses personnes en situation d’handicap et leurs proches. «C’est simplement la mise en oeuvre de mesures de bons sens et la sanctuarisation par la loi de ces mesures comme l’autorisation donnée aux auxiliaires de vie d’exercer certaines fonctions. Et bien sûr Claude Chirac invitée parce que son pére a permis de renforcer la loi de 1975, en  1987 et en 2002, qui parle pour la première fois d’autonomie, de l’emploi de la personne handicapé, sachant qu’il reste beaucoup à faire ! ».

    Bien évidement, il a découvert ce palais de l’Elysée - « magnifique, avec cette grande salle des fêtes, impressionnante, les plafonds à coffrage Empire. Il est l’expression même des ors de la République - accessible aux personnes en situation de handicap – « un effort particulier avait été fait, puisqu’avait été installé une petit moquette dans la cour d’honneur pour nous permettre de circuler sur les gravillons. Une attention délicate » - et put déguster les mets offert par la République, mettant en valeur les mets français à ces hôtes d’un jour, «servi ce jour là par le « café Joyeux » qui fait travailler des personnes vivants avec un handicap mental. C’était particulièrement touchant ! » fait-il remarquer

  • VANVES ET LES MUNICIPALES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE : Les candidats interpellés par le collectif citoyens fraternels 92 sur la lutte contre la pauvreté et le mal logement

    Les candidats  aux élections municipales de Vanves ont été sollicités par plusieurs associations afin de connaître leurs positions et leurs engagements sur la construction à Vanves par l’association des riverains de la rue Marcheron qui demande un moratoire, sur le quartier du Plateau par l’association Agir sur le Plateau, et dernièrement par Citoyens Fraternels 92, collectif de 20 associations de solidarité concernant différents aspects de la lutte contre la pauvreté qui relèvent du pouvoir du maire, en particulier sur les difficultés en matière de logements et de l’accès aux droits des populations en grande difficulté à Vanves, avec cette question «Les populations modestes ont-elles  encore une place dans notre ville de Vanves ? »

    «Le coût en croissance exponentielle des logements ainsi que celui des loyers dans le parc privé, combiné au nombre insuffisant de logements sociaux, dont la durée d’attente d’attribution, toujours plus longue, 5 ans en moyenne, contraignent les ménages fragiles, notamment les jeunes, et/ou les personnes isolées, à s’exiler loin de leur lieu de travail. Ils doivent laisser la place aux seuls ménages aisés, ce qui génère une régression de la mixité sociale à laquelle nous sommes attachés. Est-il inéluctable et opportun que des personnels indispensables à la vie de notre ville (santé, éducation, enfance, auxiliaires de vie, agents administratifs….) ne puissent plus se loger à Vanves ?» demandent les représentants de ce collectif à Vanves en citant quelques chiffres (2018) : 3000 logements sociaux à Vanves (23,6% du parc de logements privés et sociaux , 1 300 demandes de logements sociaux , en attente, chiffre en augmentation d’année en année,  200 logements sociaux attribués en 2018, et en posant la question : «Quelles sont vos propositions afin de remédier à cette situation et faciliter l’accès au logement social contribuant ainsi à la dite mixité ?

    Afin de développer le parc social, il est nécessaire, à leurs yeux, de prendre des mesures concrètes telles que : Augmenter le pourcentage de 23,6%, qui n’a pas bougé depuis 2010, à 25% minimum selon la loi SRU, et même au-delà d’ici 2026 afin d’accueillir et de maintenir à Vanves des ménages vanvéens. Revisiter le PLUS qui doit être renouvelé en 2021, pour rendre obligatoire à Vanves, la construction de logements sociaux à hauteur de 25% dans tout programme immobilier significatif, sur tout le territoire, et non certaines zones et agrir au niveau du PLH notamment pour l’offre d’hébergement et ainsi, éviter les expulsions. Faire valoir le droit de préemption renforcée du maire sur la vente de logements anciens pour créer de nouveaux logements sociaux, réquisitionner les logements vacants depuis plus de 3 ans. Favoriser et communiquer sur les dispositifs d’intermédiation locative de type Solibail et les organismes qui créent et développent des logements «passerelle»

    Enfin, il propose de revisiter le règlement intérieur du CCAS, de supprimer la condition de durée de présence à Vanves pour l’obstention de l’aide alimentaire, respecter le droit à domiciliation pour des personnes hébergées à Vanves et dont les enfants sont scolarisés dans la ville, de réaliser un solide diagnostic sur l’ensemble de la population qui permette de définir les orientations et de fixer les priorités du CCAS, de rééquilibrer le budget CCAS entre les pôles Solidarité et Seniors ?

  • UN DEBAT D’ORIENTATION BUDGETAIRE TRES POLITIQUE ET POLEMIQUE A LA VEILLE DES MUNICIPALES A VANVES

    «Ce débat d’orientation budgétaire (DOB) s’inscrit dans un contexte particulier. Il pose les jalons du budget primitif  (BP) qui doit permettre de continuer ce que l’on a fait !» a indiqué Bernard Gaudicheau (UDI) dans une déclaration liminaire lors du Conseil Municipal du 6 Février 2020. IL a indiqué qu’en matière d’investissement, après avoir privilégié les équipements sportifs avec notamment le PMS A.Roche, la priorité sera donnée aux équipements culturels, avec la médiathéque, scolaires avec la rénovation et l’extension de l’école du Parc (sur la photo), couplé avec l’installation du centre technique municipal dans le vaste sous-sol de la piscine au niveau du terrain de football J.Saccard. «La ville se prépare à engager un programme d’équipement pour les trois prochaines années tout en maintenant la qualité de service» ajoutait son adjoint aux finances  en notant le renforcement de la police municipale (avec 8 agents), un soutien aux organismes soutenant la petite enfance, de gros travaux à Larmeroux, et l’amélioration de l’accessibilité des bâtiments municipaux

    Tout en faisant remarquer que «toutes les opérations d’équipements réalisés, qui traduisent la justesse de nos choix, ont été votés» selon le maire de Vanves, alors qu’il faisait remarquer avec Bertrand Voisine (LR),  que les communes n’ont pas été aidées par l’Etat avec la suppression de la taxe d’habitation, le poids de la péréquation, une DGF qui a longtemps été gelée – «Les collectivités locales ont payé le prix fort depuis 7 ans pour participer à la réduction du déficit » - ce qui n’a pas empêché Vanves de ne pas augmenter les impôts, avec un produit fiscal qui a augmenté de 2,2 M€ grâce notamment l’installation au Palais Sud du parc des expositions du Paris Convention Center qui a rapporté 700 000 € de produit fiscal (+10%). «La commune est donc dans une situation financiére parfaite » s’est il félicité en faisant remarquer que la ville a réalisé un effort d’investissement de 40 M€ depuis 2014. Tous ceux qui connaissent Vanves depuis 2001, constatent les progrés accomplis» a conclut le maire sortant

    Alors qu’habituellement la position de l’opposition est exprimée par Anne Laure Mondon (PS) qui s’est borné à quelques remarques, c’est Jean Cyril Le Goff (LREM) qui a donné son avis en soulignant pour commencer que même si «notre commune se situe  la moyenne satisfaisante  des collectivités  de sa strate en matière de gestion financière (20 000  100 000 habitants)  en 2018  Vanves a fait moins bien que la moyenne des communes situées dans sa strate (de 20 000 à  100 000  habitants), pour les  dépenses de fonctionnement (qui sont stables à Vanves alors l’évolution de la strate baisse de -0,9 %), pour sa masse salariale (+2.7% à Vanves alors qu’elle baisse de -0,6% pour les communes de sa strate).  Il est à souligner que malgré le transfert de compétences et du personnel associés à GPSO,  Vanves a conservé une masse salariale identique qui est 10 points au-dessus des communes de sa strate.  En effet,  à Vanves les dépense de personnels représentent 2/3 des dépenses réelles de fonctionnement alors qu’elles  représentent environ la moitié des dépenses réelles de fonctionnement  (entre  48 et 54 %) dans la majorité des collectivités de sa state».  Il a noté que «l’épargne brute des communes de sa strate  est en hausse (+8,5%) mais en baisse à Vanves (-3.6%) », que «le désendettement est dû à l’utilisation du produit de la vente des terrains Briand  (qui a rapporté  16,2 M€ dont  11,9 M€  dédiées au désendettement liée à l’opération Cabourg) et non  à la  baisse des frais de gestion», et une forte hausse de 7,9 %, des investissements dans les équipements pour la moyenne des communes de sa strate

    Il a rappelé que «l’Etat est au côté des collectivités locales» comme le Président Macron l’a réaffirmé en novembre dernier au congrès des maires de France : «l’Etat compensera à l’euro près la perte des recettes engendrées par la suppression de la Taxe d’Habitation» a-t-il indiqué en notant que 55% des contribuables Vanvéens ne paieront plus du tout la TH, et qu’un gel de taux sera  appliqué pendant 3 ans pour ceux qui continueront à la payer jusqu’à la suppression complète en 2023 ». Il a fait remarquer une stabilisation de la péréquation  à 208 000 € au titre du  FPIC pour Vanves en  2020, tout en rappelant que «la finalité de la péréquation est d’atténuer les disparités de ressources et de charges entre les collectivités locales par une redistribution des ressources en fonction d’indicateurs physiques et financiers. Les inégalités de répartition des bases sont en effet telles que, sauf à laisser certaines collectivités hors de toute possibilité de développement local, la péréquation doit impérativement accompagner l’accroissement des compétences locales. L’enjeu de la péréquation consiste ainsi à soutenir les collectivités structurellement défavorisées sans interférer dans des choix qui relèvent de leur libre administration….Alors que notre responsabilité d’élus devrait nous pousser à nous inscrire dans le sens de l’Histoire, celui de la construction de la MGP, et que nous nous mesurons chaque jour le bénéfice pour Vanves d’appartenir à un territoire aussi dynamique que GPSO,  nous nous félicitons de contribuer à la solidarité territoriale ».

    Ce qui ne l’a pas empêché de s’interroger sur le choix qui est le vôtre de faire voter ce budget quelques jours avant les élections municipales, « d’autant plus que dans ce budget,  vous prévoyez un solde à financer de 9,8 M€ par l’emprunt : réengagement sur 20 ans à 3%  Avec la reprise de plus de 40% d’endettement juste sur 2020 : 19M€ versus 11,2M€ ».  Boris Amoroz(FG/PC) a constaté que «ces investissements sont plutôt des rénovations lourdes», que «la revente de terrains permet de tenir l’endettement – les joyaux de famille avait il dit en 2019 – et que la ville ne respectait la loi SRU préférent payer une amende de 600 000 € que construire des logements sociaux »