Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ville de vanves - Page 467

  • ETONNANT CHANTIER A VANVES DANS UN CABINET DENTAIRE DE LA RUE MARCHERON, MAIS PAS TANT QUE CELA !

    Actuellement, la plupart des chantiers du BTP (Bâtiments/Travaux Publics) sont suspendus jusqu’à nouvel ordre. Pour une raison simple : « Nous n’avons pas envie d’envoyer nos salariés à l’abattoir» explique  Jean-Luc Tuffier, président de la Fédération française du bâtiment (FFB) pour le Grand Paris.  Comme ses collégues, il juge très difficile de de redémarrer à court terme les innombrables chantiers arrêtés à cause de l’épidémie de Covid-19. Ainsi tous les chantiers immobiliers de la ville de Vanves sont arrêtés par exemple, prés de la gare SNCF Vanves-Malakoff, de  l’hôtel de ville, au Clos Montholon, ainsi que celui du Grand Paris Express, notamment la future gare Fort d’Issy.Vanves/Clamart….

    Ils mettent en avant le manque de masques car les professionnels ont du mal à en trouver, alors qu’ils remuent beaucoup de terres, de poussières, et qu’il faut protéger leurs ouvrier. Le deuxiéme est une inquiétude au regard de la responsabilité qu’ils encourent sur le plan civil et pénal dans la mesure où ils craignent d’être accusé par leurs collaborateurs et leurs employés de ne pas assurer leur protection maximale. La distanciation peut être difficile dans certaines situations. Et cela concerne tant les grosses entreprises de BTP que les petites, et notamment les plombiers, électriciens, serruriers, peintres,  dont la plupart ont mis au chômage partiel leurs employés, ou simplement parce ce que leurs clients ne souhaitent qu’ils viennent assurer les chantiers dans ce contexte d’épidémie,  et se bornent aux interventions urgentes, le petit chef d’entreprise prenant lui-même sa caisse à outil pour intervenir comme en témoigne les dirigeants des Chambres consulaires (CCI et Chambre des Métiers). Et pourtant ! Rien n’interdit de maintenir des chantiers, à leurs risques et périls, et certains les prennent,  comme les artisans qui rénovent un appartement, en l’absence de ses occupants, d’un cabinet dentaire, en dehors des urgences.

    Et pourtant quelle ne fut pas la surprise des habitants de la rue Raymond Marcheron de voir le 23 Mars  des ouvriers sans casques, sans masques  intervenir dans un cabinet dentaire. Les riverains confinés dans leurs appartements ont été choqués, car « ils  toussaient sur les habitants et occupaient l’espace public en obligent les vélos/voitures à se détourner,  avec 2 à 3 camions stationnés où ils transportaient de gros débris devant les passants qui se croisaient sur un espace réduit à moins de 20 cm, ne respectant pas les distances de sécurité »  témoignait une riverain qui s’interrogeait : «Est-il normal que ce chantier ne respecte pas la règlementation en terme de sécurité sur le droit du travail ? Est-il normal que ce chantier ne respecte pas la règlementation en terme de sécurité sur le droit du travail ?» Après quelques appels à la mairie, un conciliateur s’est déplacé sans obtenir quoique ce soit  

    «Pour faire suite à votre message du 23 mars relatif aux nuisances générées par les travaux en cours à l’intérieur du cabinet dentaire sis 50, rue Raymond Marcheron, je vous informe qu’il s’agit d’un chantier privé qui ne requiert pas d’autorisation spécifique d’occupation du domaine public. Par ailleurs, les directives gouvernementales prescrivant un principe de confinement pour les personnes dont l’activité peut être assurée par télétravail, ont été précisées par l’arrêté préfectoral du 24 mars 2020 . Celui-ci n’interdit pas formellement les activités liées au bâtiment et à la construction dès lors qu’elles « sont  organisées dans le respect des mesures d’hygiène et de distanciation sociale » (art. 7) » a répondu le maire de Vanves en ajoutant : « Dans ce contexte, j’ai demandé à la Police Municipale de contrôler à nouveau ce chantier en veillant, d’une part, à ce que le stationnement des camions de chantier ne constitue pas une gêne pour le cheminement des piétons et, d’autre part, à rappeler aux ouvriers le respect des « gestes barrières ».

  • MARCHE DE VANVES FERME MAIS PEUT ETRE RE-OUVERT BIENTOT SOUS CONDITIONS STRICTES ?

    De nombreux vanvéens ont été déçu de voir fermer les marchés, mais le maire a respecté les directives du premier Ministre comme il l’a indiqué. D’ailleurs, même s’il avait demandé une dérogation, le préfet des Hauts de Seine, aurait refusé, car il n’en accordait aucune jusqu’à aujourd’hui. «Il considère en effet que nous sommes en train d’entrer au cœur de la vague qui touche l’Ile-de-France et qu’il n’est pas souhaitable d’assouplir les règles dans l’immédiat» indiquait un des maires altoséquanais à ses administrés.

    Pourtant la fermeture des marchés alimentaires, sans possibilité dérogatoire dans les villes où l’offre de commerces était jugée «suffisante» par les services préfectoraux, a provoqué une bronca chez les élus locaux franciliens qui rappelaient  que les marchés représentent 40% de l’alimentation en Ile de France  et que ne pas leur permettre de rester ouverts constituait une distorsion de concurrence par rapport à la grande distribution autorisée à garder ses magasins ouverts.  Des marchés qui offrent les mêmes garanties sanitaires, «voire des garanties supérieures en évitant notamment aux clients de toucher les produits et en les empêchant de se croiser» comme ont pu le constater les vanvéens qui ont ou faire leurs courses au marché le 21 Mars dernier.

    La mobilisation a porté ses fruits, car plusieurs maires ont saisi Présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, qui est intervenue auprès du Préfet de Région qui a accepté de revoir la position de l’Etat et a laissé entendre qu’il pourrait y avoir davantage de dérogations dans les jours suivants. Ainsi que l’Association des Maires Ile de France (AMIF) qui s’est mobilisé . «La mobilisation collective a eu gain de cause. L’exception annoncée par le Premier Ministre a désormais été précisée au sein d’un protocole d’accord pour prendre un arrêté dérogatoire qui doit permettre de maintenir la tenue du marché dans des conditions sanitaires optimales. Les refus de dérogations qui nous ont été transmis doivent donc nécessairement être réinterrogés à l’aune de ces nouveaux éléments par les préfets de départements. Nous avons obtenu la mise en place d’une doctrine régionale sur cet enjeu et nous nous en réjouissons.   L’élaboration par le Gouvernement d’un protocole sanitaire qui repose sur un cahier des charges précis permettra de faciliter les dérogations dans le cadre de règles très strictes. L’objectif étant d’apporter aux marchés ouverts ou fermés, une sécurisation maximale des personnes, et de lutter contre la propagation du virus Covid-19» indiquait leprésident de l’AMIF, Stephane Beaudet (LR) la semaine dernière .

    IL faut avoir que parmi ces commerçants, en général, beaucoup ne travaillent que sur les marchés. ET certains d’entre eux souffrent énormément de cette crise sanitaire comme les poissonniers. Tout simplement parce que les bateaux ne vont plus en mer, car ils n’ont plus leur clientèle habituelle, les restaurants qui sont fermées, et ils ne sont pas certain d’avoir les transporteurs. «Si on va pêcher, que le poisson est frais, mais si on n’a pas de camions pour les transporter, cela ne sert à rien, on perd notre temps» expliquait l’un d’entre eux au président de la CCI Paris Ile de France

  • CHRONIQUES D’UN VANVES EN ETAT D’URGENCE ET EN CONFINEMENT

    Alors que le maire de Vanves demandait à chaque vanvéen de « limiter ses sorties » sur sa derniére intervention diffusé sur le site de la mairie et Facebook, samedi après-midi, par exemple, certains vanvéens ont voulu profiter du temps ensoleillé et printaniers prés de chez eux.

    Résultats vu sur le plateau en fin d’après-mdi des familles avec poussettes se promenaient, des joggeurs un peu partout, en dehors des vanvéens qui faisaient leurs courses à Carrefour Market où il y avait une longue file d’attente (sur la photo). Pourtant jusqu’à présent, les vanvéens, contrairement à ce qui se déroule ailleurs dans certains quartiers, respectaient les consignes. Sur 600 véhicules et piétons contrôles, 38 verbalisées seulement, indiquait le maire de Vanves.