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ville de vanves - Page 456

  • CAMPAGNE DE DEPISTAGE EN ILE DE FRANCE ET PEUT ETRE A VANVES

    Les communes franciliennes commencent à envisager à mettre en place des centres de dépistage pour faire face à la remontée des contaminations et palier l'engorgement des laboratoires d'analyses médicales, comme à Paris. Un centre de dépistage avait installé sur un parking du parc des expositions côté Vanves pendant le confinement réservé aux professionnels de santé qui pouvaient se faire dépister dans un laboratoire de Vanves. Peut être profitera-t-elle de l’une des unités mobiles de dépistage lancée par la Région Mercredi dernier pendant toute la durée du mois de Septembre

    « L’Etat prône un dépistage massif mais n’est pas assez moteur. La France est en retard et va trop lentement à mettre en place des structures nécessaires en particulier dans les zones rouges, comme à Paris et en Ile de France » observait on à la Région Ile de France qui a ouvert la possibilité aux entreprises et collectivités franciliennes de commander des tests sérologiques homologués et à prix négocié sur sa centrale d'achat, où sont référencés différents fournisseurs répondant au cahier des charges, comme elle l'a fait pour les masques de protection ou encore pour les dispositifs de protection individuels :  59 000 tests ont été gratuitement mis à disposition par la Région, à 137 communes de tous les départements franciliens et 47 établissements de santé et Ehpad, réservées aux professionnels de santé : médecins, infirmiers, pharmaciens, sages femmes, dentistes, masseurs-kinépédicures-podologues, ergothérapeutes, psychomotriciens, orthophonistes, orthoptistes, puis progressivement élargies à tous les professionnels de santé ainsi qu’aux publics fragiles ou en contact avec des personnes à risque.

    Lors de cette Rentrée 2020,  elle vient de mettre en place d’une opération de dépistage mobile du Covid19 à destination des Franciliens afin de s’engager aux côtés des pouvoirs publics et participer directement au renforcement des moyens de dépistage sur le territoire francilien avec deux objectifs : rendre les tests de dépistage accessibles au plus grand nombre de Franciliens - notamment aux usagers des transports en commun - et réduire le temps d’attente pour se faire dépister en augmentant l’offre de tests gratuits et sans rendez-vous Ainsi avec «MobilTest » jusqu’à la fin du mois de septembre, deux premiers camions #MobilTest opérés par la société Loxamed et intégralement financés par la Région sillonneront les communes d’Île-de-France afin de proposer des tests de dépistage du Covid-19 aux Franciliens. Deux types de tests, complémentaires et référencés au niveau national, sont proposés avec des tests virologiques de type RT-PCR et des tests sérologiques rapides de type TROD (tests rapides d’orientation diagnostique) achetés par la Région. Ils sont réalisés par des professionnels de santé habilités à cet effet, en lien avec des laboratoires agréés et dans le plus strict respect des préconisations édictées par les autorités sanitaires afin de garantir une prise en charge sécurisée et de qualité. 

    Les deux unités mobiles de diagnostic et de dépistage peuvent réaliser chacune 200 tests par jour, l’équivalent de la capacité d’un laboratoire parisien. Elles sont accessibles six jours par semaine, du lundi au samedi, gratuitement et sans rendez-vous préalable. Déjà plus de 100 villes franciliennes sont candidates pour accueillir ces unités mobiles dont peut être Vanves

  • RETOUR SUR UNE RENTREE A VANVES BIZARRE OU PRESQUE NORMALE

    «Une rentrée des classes, c’est fait de petits riens. La boule au ventre la veille au soir teintée d’excitation à l’idée de retrouver ses copains en espérant être dans la même classe qu’eux. La nostalgie des vacances et des couchers tardifs. Ces souvenirs parlent à tout le monde. Ils ont rythmé nos fins d’étés durant une bonne partie de nos vies. Cette année, la rentrée a forcément un goût particulier. Mais elle doit rester ce moment fort et inoubliable qui marque chaque enfant» a écrit Gabrial Attal, le benjamin-porte parole du gouvernement, le jour de la Rentrée, mardi dernier.

    Les rues de Vanves étaient envahie à leur sortie de cette première matinée ou journée de classes par des petits groupes de jeunes collégiens, par exemple, heureux de se retrouver après ses vacances et presque six mois sans école ou presque, avec ce confinement, dans un contexte plus normal. « Ca fait longtemps qu’on attendait cela » confiait l’un d’eux.  Mercredi, une mére de famille racontait que sa fille qui venait de rentrer à la maternelle Lemel lui a fait un caprice de jour là parce qu’elle voulait aller à l’école et pas chez sa nourrice.  «Le protocole est moins lourd qu'en juin. Cela semble moins impressionnant pour les enfants, même si les enseignants et les parents ont des masques, il y a un peu plus de liberté» confiait une autre mére de famille.  «On est vraiment content que les enfants retournent à l'école. On ne va pas les empêcher d'y aller même s'il y a cette maladie avec nous» ajouait un enseignant, alors qu’un collègue reconnaissait que «ça n'a pas été facile de s'adresser aux petits avec le masque sur le visage tout au long de la journée, ça gâche la spontanéité».

    Les familles avaient besoin de cela comme l’expliquaient certains spécialistes ces jours-ci : « Il a manqué, durant ces mois sans école- six mois, pour ceux qui n’y sont pas revenus à la reprise en Juin – aux enfants comme aux adultes, un rythme de vie plus global qui dépasse le champ strictement scolaire. Rythme du travai, mais aussi rythme de socialisation, rythme du sommeil et même rythme des repas : c’est toute la société qui, sans école, s’st retrouve en apensanteur. Toute la société aussi, qui a réalisé le travail immense accompli par les enseignants auprès des jeunes génération et qui va bien au-delà de la seule instruction » expliquait la sociologue Marie Duni-Bellat dans les colonnes du Monde en début de semaine qui ajooutait : «On parle de «rythmes scolaires» comme s’il s’agissait d’une question technique. Mais quand l’institution scolaire ne régle plus la vie des familles de manière contraignantes et uniforme, c’est la vie de tous – y compris des personnes qui n’ont pas d’enfants, qui se trouve bouleversé» 

    De leur côté, les autorités publiques se voulaient rassurant comme le porte parole du gouvernement : « Depuis le début des vacances, l'État et l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale sont mobilisés. Un protocole sanitaire strict a été édicté. Il n’a qu’un objectif : garantir à tous les enfants un environnement qui leur permettra d’être protégés face au virus et d'étudier en toute sérénité. Cette sécurité est le prérequis nécessaire pour leur permettre de vivre une année scolaire la plus normale possible….Si notre priorité absolue est de protéger tous les enfants du risque sanitaire, nous gardons aussi comme boussole le rôle premier de l’école : celui de permettre aux enfants d’apprendre dans les meilleures conditions et de réduire les inégalités, qui se sont d'autant plus creusées durant le confinement » assurait G.Attal.

    «Je sais pouvoir compter sur la responsabilité de tous, petits et grands, pour respecter les gestes barrières et le port du masque dès 11 ans»  confiait le maire de Vanves qui a fait la tournée des écoles et a assisté à l’accueil des 6e au lycée Michelet avec Florence Provendier, député de la 10e circonscription (Vanves/Issy les Moulieaux). Un lycée qui accueille 2400 élèves dont 620 en collége, 1300 dans le lycée (500 ren seconde)  et  500 en classes prépa, ainsi que  200 professeurs au total qui étaient tous présents cette semaine, puisque la Rentrée a été échelonnée selon les classes et les niveaux. L’événement de la Rentrée a été l’équipement de tous les éléves de 2e en ordinateur par la Région qui seront distribués le 28 Septembre, le lycée ne passant pas au livre numérique, d’autant plus que les manuels scolaires classiques ont été achetés l’année dernière «que le lycée souhaite les amortir sur 3 ans » et que tous les professeurs ne sont pas prés à cette révolution   Enfin, l’accueil s’est échelonné durant toute la première journée de mardi pour les 500 collégiens de Saint Exupery, avec un accueil spécifique pour les 6e le matin suivi d’un rallye découverte l’aprés-midi.

  • VANVES SOLIDAIRE DU LIBAN ET DE BEYROUTH APRES L’EXPLOSION DU 4 AOUT

    Pratiquement, tout le mois d’Août aura été marqué par la mobilisation de la communauté libanaise vivant en France, dans notre région et à Vanves pour venir en aide à Beyrouth marqué par cette explosion survenu le 4 Août. Ville dans laquelle s’est de nouveau rendu Emmanuel Macron, hier.  Un Comité Solidarité Vanves Liban s’est organisé à Vanves sous l’égide de la mairie qui a a organisé dés le début, des collectes devant les commerces alimentaires de la ville (Intermarché, Carrefour Market, Carrefour Express, Franprix), tenant une permance à l’espace Tuileries du Plateau, en lien avec GPSO qui a envoyé notamment des masques.  Mais d’autres initiatives ont été prises par ailleurs, notamment par d’autres vanvéens, en lien avec l’église maronite par exemple et la ville d’Issy les Moulineaux  

    Tous se souviennent, parmi cette communauté libanaise ce qu’il faisait ce jour là en fin d’après midi, voilà un mois,  lorsqu’ils ont appris, cette explosion, en voiture par France Info, par WhatsApp, effondré, avec des larmes d’inquiétudes pour leurs proches, cherchant à savoir difficilement  s’ils ont été touchés via les portables, les réseaux sociaux. Depuis « on sent un grand désespoir des familles là bas. Beaucoup de jeunes veulent quitter le pays pour rejoindre la France » témoigne Patricia Kaazan qui avec son époux Charles, s’était installé en France à la fin de la guerre civile (1975-1990) pour faire des études, comme les 200 à 250 libanais de Vanves (300 000 en France) . «C’est autre chose que nos proches vivent là, après la guerre civile. Depuis cette époque, pas un jour ne s’est passée sans que des événements mettent le pays sur les charbons ardents. Ils ne se déroulent pas chez nous, mais chez nos voisins, la Syrie par exemple qui nous a envoyé 1 million de réfugiés, sans infrastructures pour les accueillir, avec un impact important, sans parler des coupures d’électricité, d’eau, des attentats et des assassinats, et depuis Septembre 2019, ces manifestations dans la rue contre le gouvernement incapable de faire revenir ce pays à une centaine normalité, avec cerise sur le gâteau, la dévalorisation de la livre libanaise, les répercussions du Covid-19 et cette explosion » explique t-elle. « Ils n’ont plus d’espoir. Mais si une étincelle s’allume dans leurs yeux, c’est lorsqu’ils sentent qu’ils ne sont pas seuls. Et vous ne pouvez pas imaginer le retentissement qu’a eu la première visite de Macron, deux jours après l’explosion, car il leur a donné le sentiment qu’ils n’étaient pas seul ! ».

    Tout comme cette solidarité développée par la communauté libanaise en France qui a pris des aspects multiples comme à Vanves. «Un conseil Libanais de France, apolitique et a-religieux s’est constitué voilà un an  qui travaille avec des associations libanaises sur place pour envoyer directement des aides financières » indique Patricia Kaazan qui en fait partie. «Depuis l’explosion, on leur envoie beaucoup de médicaments en attendant de voir l’évolution de la situation. On participe à la mise en place à Issy les Moulineaux de la collecte de dons et de denrée sous l’égide de l’église maronite , Monseigneur Nasser Gemayel, Evêque de l'Éparchie de Notre-Dame-du-Liban de Paris des Maronites de France, ayant fait un appel pour susciter la solidarité ».