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ville de vanves - Page 40

  • BUDGET 2025 : VANVES COMME LA REGION DEVRA SE SERRER LA CEINTURE EN 2025

    Vanves comme la Région va devoir se serrer la ceinture, car  le projet de loi de finances 2025 prévoit un effort de 5 milliards d’euros pour les collectivités afin de ramener le déficit à 5% du PIB, avec un prélèvement de 3 milliards d’euros sur les recettes des 450 plus grandes collectivités. Vanves n’en fait pas partie, mais son budget qui est en cours de préparation, doit être compliqué à finaliser, car bien sûr, elle sera touchée. En tous les cas, Bernard Gauducheau qui siége au conseil régional, en a eu un avant goût, mardi lors du débat d’orientation budgétaire, des efforts à fournir.  D’autant plus que la ponction de l’Etat devrait être de  3 ,9 M€ pour GPSO qui répartira sûrement cette charge sur ses 8 communes dont Vanves

    «L'État nous prive de manière brutale et arbitraire de 100 M€ de recettes de TVA en 2024 et de 220 M€ de confiscations de recettes en 2025, soit une baisse  inédite de 5% des recettes de la région», a déclaré Valérie Pécresse, présidente de la Région.  Une baisse qui se répercutera chaque année jusqu’à la fin du mandat. Résultat : 760 M€ d’économies en 2025 à trouver pour anticiper 3 ans de pertes de recettes. «Un coup de rabot aveugle et injuste alors que la région a maîtrisé sa dette  et «diminué ses dépenses de fonctionnement» (déménagement, fermeture de 15 structures para-régionales, suppression de 450 postes au siège). «La Région sera ainsi la première collectivité contributrice à l’effort national, c’est-à-dire de 12 %». Le gouvernement va «contraindre» la région à des réductions de budget en 2025, qui vont se répercuter notamment sur le logement, la formation professionnelle et l’enseignement supérieur.

    Première victime : la traditionnelle cérémonie des vœux qui ne sera pas organisée en 2025. Valérie Pécresse justifiant cette décision par la volonté de vouloir «faire la chasse à toutes les économies». Cette décision a été prise il y a quelques semaines, au moment de la préparation du budget.

    Seconde victime : Les projets en cofinancement Etat-Région sont tous suspendus, à l’exception des projets de transports qui sont cofinancés avec les départements.

    Troisième victime : plusieurs projets dans les domaines de l’enseignement supérieur, la recherche et la culture sont suspendus. Une «année blanche»  pour les projets d'énergie renouvelables (environ 30 M€), les subventions au logement (74  M€) à l’exception des subventions de rénovation urbaine de l’ANRU, et les commandes de formations professionnelles (89 M€). «Ces investissements redémarreront naturellement si des recettes supplémentaires seront votées» a-t-elle indiquée

    Par contre l’exécutif régional a fait des choix clairs en sanctuarisant les investissements dans plusieurs domaines : Tout d’abord les transports avec la révolution de la billettique qui verra l’entrée en vigueur au 1er (2,50 €) janvier 2025 du tarif unique et du tarif «liberté+», qui renforceront la cohésion territoriale.  Ensuite, les lycées pour lesquels la région consacre un budget sans précédent de 1,7 milliard d’euros pour financer un vaste plan d’urgence pour les lycées avec la création de nouvelles places, la construction de lycées supplémentaires, ainsi que la poursuite du chantier de rénovation, qui a permis de diviser par 3 le nombre de lycées vétustes. Enfin, le pouvoir d’achat des familles avec le maintien de plusieurs aides directes ( gel des tarifs de restauration scolaire, gratuité des manuels scolaires,..), la sécurité des citoyens qui reste une priorité régionale avec la poursuite du bouclier de sécurité couvrant 90% des Franciliens et l’appui aux polices municipales dans l’équipement de vidéoprotection. La Région doublera les effectifs des brigades de sécurité dans les lycées et les transports.

    A l’occasion du DOB, Valérie Pécresse a annoncé la création d’un fonds d’urgence pour préserver les projets en péril du fait de la confiscation des recettes de la Région par l’Etat, fonds qui sera à hauteur des recettes supplémentaires qui seraient obtenues ultérieurement de la part du gouvernement

  • VANVES DANS LE CREUX DE l’OREILLE

     LES VILLES OU IL FERAIT BON DE S’INSTALLER

    Le Figaro vient de publier son palmarès des villes des Hauts-de-Seine où il ferait bon s'installer en comparant la qualité de vie des 36 communes du département : Vanves figure à la 21e place. «Depuis le Covid, nombre de Parisiens hésitent de moins en moins à quitter Paris et à franchir le Périphérique pour s’installer en province, en grande couronne ou tout près de de la capitale. Un phénomène qui profite notamment au département des Hauts-de-Seine où les ménages viennent nombreux en quête de davantage d’espace, d’un immobilier globalement moins cher tout en ayant à portée de main des commerces, des restaurants etc… ».  Chaque commune a été classée par rapport aux autres, sur un total de 40 critères variés concernant les transports, la sécurité, l’environnement, les commerces, les loisirs, la santé… Courbevoie arrive en tête. Jugée « idéale pour une vie de famille », Bois-Colombes lui emboîte le pas où certains viennent chercher un petit air de campagne tout près de la capitale avec en prime un fort sentiment de sécurité. Puteaux figure sur la troisième marche grâce surtout à ses commerces. A l’autre bout, on trouve Marne-la-Coquette. Mais, comparaison n’est pas raison, et il semble difficile de juger sur le même plan ce village de 1 750 habitants avec les communes qui trustent les premières places du classement. Hormis le village qui a toujours attiré les stars, on retrouve également en queue de classement Villeneuve-la-Garenne, Le Plessis-Robinson et Châtillon. 

    RENAISSANCE : LA LISTE ATTAL OBTIENT 93% DES VOIX

    La liste conduite par Gabriel Attal, qui était la seule à se présenter, a obtenu 93,18% des voix lors du vote qui est intervenu le week-end dernier. Il s’agissait d’élire 150 membres du Conseil national dont 4 Vanvéens avec le député de Vanves, pour ce Parlement du parti, qui se réunira le 8 décembre pour introniser Gabriel Atral comme nouveau secrétaire général. L’ex-Premier ministre  succèdera à Stéphane Séjourné, élu à ce poste en 2022, lors de la transformation de La République en marche en Renaissance, et qui a récemment été nommé commissaire européen. En juillet, après les élections législatives, Gabriel Attal s'est déjà fait élire à la présidence du groupe macroniste à l'Assemblée, rebaptisé Ensemble pour la République (EPR). Élisabeth Borne s’était déclarée mi-août candidate au poste de secrétaire générale, avant de renoncer fin octobre. Elle figure sur la liste de Gabriel Attal et occupera la fonction de présidente du Conseil national. «L'idée c'est de donner au CN un peu plus de poids à la stratégie électorale. Élisabeth Borne va tout faire pour que ce soit le cas», explique un ancien ministre. Une grande majorité des cadres du parti jugeaient sa candidature vouée à l'échec face à la popularité interne de Gabriel Attal, qui a promis aux militants de «rebâtir un parti d'idées, de terrain et de victoires»

  • BERNARD GAUDUCHEAU A PROPOS DES RIXES ENTRE BANDES : « Vanves n’est pas du tout le Bronx des années 60 ! »

    Le Site d’Actu.92  est revenu sur les rixes qui se sont déroulés, avant les vacances de la toussaint devant des établissements scolaires de Clamart, de Malakoff et devant le LEP Dardenne  dans notre commune - « Vanves entre violences et loi du silence, les bandes de jeunes dans le collimateur des pouvoirs publics » - où il est indiqué que le 29 octobre, cinq jeunes issus de Vanves et de Malakoff ont été interpellés.

    «Ces rivalités entre différentes communes de Paris ne sont pas nouvelles. Selon la cellule bande de la Préfecture de Police de Paris , chargée d’identifier ces groupes souvent très jeunes, les tensions entre Vanves et les communes voisines auraient été portées à leurs connaissances « dès 2020 ». « Il s’agit d’une rivalité de communes, sans groupe identifié et constitué, reposant sur un sentiment d’appartenance à une circonscription et non à un quartier ou secteur défini », détaille une source policière. Ces bandes évoluent dans une zone limitée, où l’on trouve le 14ᵉ arrondissement de Paris, mais aussi de Châtillon, Clamart et Issy lesMoulineaux. « Les points de ralliements de ces violences sont souvent autour des établissements scolaires. Ces derniers temps, on constate que le phénomène touche des jeunes de plus en plus jeunes » analyse Bernard Gauducheau, maire de Vanves » selon Atcu.Hauts de Seine qui indique que « La cellule bande a ainsi identifié 7 épisodes de rixes entre 2020 et 2024, soit à peine deux par an»

    Pour ce qui est des causes de ces actes, le flou règne, selon Actu.92 qui a interrogé le maire de Vanves : « Il est très difficile d’identifier le pourquoi de ces violences, car la loi du silence règne, tant chez les auteurs que chez les victimes. On a par exemple des parents à qui on dit de porter plainte, mais ils ne veulent pas », et en conclut : «Insultes, trafic de stupéfiants ou histoires de filles… Les hypothèses sont multiples, mais ne deviennent jamais des certitudes ».

    Pour pallier ce phénomène, des mesures ont été mises en place au fil des années par la municipalité, selon Actu 92 qui cite des groupes d’éducateurs qui assurent une vigilance permanente dans les zones sensibles, des médiateurs entre Mai et Octobre qui circulent à des horaires tardifs sur des lieux où l’on sait qu’il y a des rassemblements de bandes.

    Depuis fin Octobre, un groupe local de traitement de la délinquance (GLTD)  a été mis en place par le parquet de Nanterre. « Ce dernier, temporaire, a pour but de réunir tous les acteurs, allant des municipalités en passant par la police et les acteurs éducatifs : « Nous avons par exemple été mis en lien avec la Protection judiciaire de la jeunesse et les services pénitentiaires, car certains des jeunes impliqués sont déjà connus de la justice. L’enjeu de ce groupe, c’est de pouvoir intervenir le plus en amont possible» a indiqué Bernard Gauducheau à Actu 92 en soulignant que « les récents évènements ne doivent pas créer tant d’inquiétudes : Sur les 30 000 habitants de la commune, il y a une douzaine d’individus à risque. Ce n’est pas du tout le Bronx des années 60 ! ».