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ville de vanves - Page 370

  • LES ATELIERS GRAPHIQUES DE VANVES ONT TRAVERSE LA CRISE PANDEMIQUE TANT BIEN QUE MAL

    Au fil des jours, à quelques jours d’un anniversaire dont on se serait bien passé, avec l’entrée en vigueur du premier confinement le 17 Mars 2020, le Blog de Vanves rencontre des responsables associatifs, socio-économiques vanvéens, pour savoir comment ils ont traversé cette crise pandémique. C’est le cas avec les Ateliers d’Expression avec ses 20 ateliers qui accueillent, en temps normal, 250 adhérents selon un rythme hebdomadaire, auxquels s’ajoutent 35 adhérents qui viennent pour des stages qui ont lieu souvent le samedi, à la journée ou à la demi-journée, et entre 20 et 30 anfants qui suivent les ateliers du Mercredi et participent aux stages pendant les vacances scolaires (pendant une semaine)..   

    «Depuis le 15 Mars 2020, on a fermé comme tout le monde, et on n’a pas réouvert de l’année 2019/2020 c’est-à-dire jusqu’à fin Juin 2020,  pratiquement toute l’année l’année scolaire. Nous avons mis nos animateurs qui, pour la moitié, sont salariés (8), en chômage partiel. Les adhérents se sont retrouvés comme les autres, confinés jusqu’en Mai. On aurait pu ré-ouvrir mais cela n’avait plus de sens. On a pris le parti de ne rien faire. On a proposé un remboursement du dernier trimestre aux adhérents qui, pour la plus grande majorité, ont refusé, et ont fait don de ce 3E trimestre à l’association. Ce qui nous a permis financièrement de tenir le coup, d‘autant plus que si les salaires étaient pris en charge par l’Etat, les honoraires versés aux autres animateurs, n’étaient pas payés, puisque pas facturés. Ce gain d’argent nous a permis de le re-basculer,  vers les animateurs qui n’étaient pas salariés, n’étaient pas payé, et qui, pour certains, n’avaient pas droit aux aides de l’Etat, se retrouvant dans des situations finacièress parfois précaires. On les a aidés, en faisant don de 2 mois de rémunérations. En l’expliquant bien sûr aux adhérents qui avaient dons de leur 3e trimestre» témoigne Françoise Schneegans, sa présidente

    «Ce premier confinement est tombé durant une période où nous organisons notre Journée Ports Ouvertes. Plutôt que de ne rien faire, on a proposé aux adhérents de nous envoyer des photos des réalisations qu’ils avaient pu faire avant le confinement, et de celles qu’ils avaient pu réaliser pendant le confinement chez eux. On a organisé une exposition virtuelle par internet, via facebook, et une newsletters. Et nous avons fait, en sorte, d’être relayé par la mairie et son service communication. Les adhérents ont joué le jeu, d’autant plus qu’on avait fait en sorte qu’ils soient en contact avec chacun de leur animateur. Certains ont mis en place des ateliers via internet, whapsat etc… avec un partage des oeuvres via des photos,  et puis d’autres ont gardé un contact téléphonique lorsqu’ils étaient moins à l’aise à l’outil Internet» ajoute-t-elle.

    A Suivre avec une rentrée et une nouvelle saison pleine de surprise…

  • A VANVES COMME AILLEURS, LES AMAP TIRENT LA SONNETTE D’ALARME

    Les Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (AMAP) ont prouvé leur utilité lors des derniers confinements. Elles ont apporté des solutions locales d’approvisionnement de denrées alimentaires de qualité, tout en garantissant une continuité de débouchés économiques pour les paysans, dans le respect des règles sanitaires. A ce jour, plus de 100 000 foyers s’approvisionnent en AMAP en France, en partenariat avec 5 000 fermes dont trois à Vanves (Le Panier Vanvéen, les Radis en éventail, les Paniers de l’échange).

    «Aujourd’hui les livraisons en AMAP sont menacées par le maintien du couvre-feu à 18h. Même si les paysans utilisent leur dérogation pour motif de déplacement professionnel, les adhérents des AMAP, eux (tous bénévoles et pour la plupart actifs) ne peuvent se rendre dans les lieux de distribution qu’aux heures autorisées (entre 6h et 18h). Cette situation oblige les paysans à partir en début d’après-midi pour pouvoir livrer dans les temps. Ces ajustements étaient déjà difficiles en janvier, ils seront impossibles de mars à octobre. La saison maraîchère commence avec quasiment un mois d’avance cette année, et les mises bas chez les éleveurs laitiers sont en cours. Avec un tel métier, les journées de travail durent en moyenne 10h. Ces rythmes sont incompatibles avec l’organisation des livraisons avant le couvre-feu. Sans dérogations au couvre-feu pour les distributions en AMAP, les paysans seront dans l’obligation de travailler tous les jours de la semaine, sans jour de repos possible et ce, pendant 9 mois » décrit le mouvement des AMAP

    Il considére que «cette situation est intenable dans la durée et met en péril le modèle. Au mois de janvier, nous avions déjà interpellés les pouvoir publics sur l’épuisement des bénévoles et paysans en AMAP. Nous n’avions pas obtenu de solutions. Aujourd’hui c’est l’épuisement professionnel et le burn-out qui attendent les paysans en AMAP, pourtant insérés dans un modèle économique, social et environnemental vertueux. Nous nous souvenons de l’appel de l’ancien Ministre de l’Agriculture le 24 mars 2020 pour venir en aide aux agriculteurs en difficulté lors du 1er confinement. Lorsque ce secteur manquait de bras, le ministre de l’agriculture se battait et s’était organisé pour faire «vivre la grande armée de l’agriculture». Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Que compte faire le gouvernement et l’ensemble des pouvoirs publics, pour soutenir ce modèle aujourd’hui plébiscité par les citoyens et les porteurs de projets en agriculture ? » ajoute-t-il. «Lors des deux confinements les pouvoirs publics ont reconnu que les livraisons en AMAP et les circuits de distribution alimentaire sans intermédiaire étaient des activités de première nécessité. Nous demandons que les déplacements pour motifs de distribution alimentaire en AMAP et en circuit-courts, soient autorisés pendant le couvre-feu. Les activités de distribution alimentaire en AMAP et en circuit-court peuvent-être considérées comme une mission d’intérêt général pour les amapiens (qui sont, nous le rappelons, avant tout des bénévoles associatifs)».

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    BENEDICTINES : Soeur Marie-Madeleine Caseau (sur la photo) a été réélue Mére Prieure du monastère de Vanves par le chapitre de la communauté la semaine derniére et installée officiellement lors d’une messe de bénédictions, dimanche dernier. "Prions pour elle et sa mission. Et soyons dans la joie du service de notre Seigneur!" témoignaient les soeurs bénédictines

    PIC DE POLLUTION : Vanves est touché comme une large partie de l’Ile de France par un pic de pollution de pollution aux particules fines depuis hier «en raison des conditions météorologiques qui empêchent la dispersion des polluants émis localement» explique Airparif. La circulation différenciée est mis mis en vigueur ce mercredi. Les véhicules dotés des vignettes Crit’Air 3, 4 et 5 ne sont pas autorisés dans le Grand Paris de 5h30 à minuit. L’Agence régionale de santé (ARS) conseille aux personnes fragiles, femmes enceintes, personnes de plus de 65 ans, de ne pas pratiquer d’activités physiques. D’autant plus que ces pics de pollution sont soupconnés d’aggraver l’épidémie Covid-19 tant dans le nombre de nouvelles contaminations que d’hospitalisations de cas Convid-19. «Les particules fines sont associés à des rebonds épidémiques de maladies respiratoires transmissibles et notamment du Covid-19 » estime François Flahaut professeur de santé publique. En raison de leur taille, elles pénétrant dans les poumons et dans le sang. Une étude est en cours à l’OMS (Organisation Mondiale de la  Santé)

    STRATEGIE : «J'avoue avoir du mal à expliquer ! » selon Gabriel Attal qui a concèdé une incohérence dans la stratégie du gouvernement contre le Covid-19. Ce qui n’empêche le porte parole du gouvernement de la défendre. Mais il a concédé une incohérence dans la lutte contre le Covid dans le Parisien en relmarquant à propos des musées : «J'avoue avoir du mal à expliquer qu'on puisse aller dans un Sephora mais pas dans un musée. Mais il y a nécessairement, dans la gestion d'une telle épidémie, une part d'incohérence quand il faut limiter les interactions et les flux de personnes». Cette petite phrase n'a rien d'anodin puisqu'elle évoque le débat, qui fait toujours rage, sur les lieux culturels jugés «non-essentiels», Il n'en demeure pas moins que les choses ne sont pas prêtes d'évoluer. Et les acteurs du milieu culturels vont rester paralysés. Il semble au moins, cette fois, comprendre leur désarroi.

    VACCINATIONS : Les Français âgés de 65 à 75 ans, atteints de comorbidités, peuvent désormais avoir accès au vaccin AstraZeneca. Une bonne nouvelle pour les médecins généralistes qui vont pouvoir l’injecter à leurs patients, rapportait ces jours-ci  France 2 en donnant la parole au très médiatique medecin généraliste de Vanves, le docteur Xavier Pothet qui  peut maintenant comme ses collégues vanvéens leur inoculer le vaccin. Et ses créneaux de réservation sont déjà pleins jusqu’à 22 h, comme il l’expliquait : «Je dirais que cette tranche d’âge, c’étaient les oubliés de la vaccination. Nous, ça nous posait un gros problème moral, éthique. Je ne vous cache pas que j’ai commencé à vacciner la semaine dernière» témoignait le médecin pour qui cette décision permet d’accélérer la vaccination. Et contrairement à certains articles qui font état de réticences, les intéressés sont majoritairement enthousiastes.