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ville de vanves - Page 1279

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    COUPE DU MONDE : UNE CERTAINE LEGERETE DE L’ETRE APRES LA VICTOIRE

    « Il fait beau ! C’est la fête de la musique ! Et on a gagné ! » s’exclamait hier matin, un commerçant de Vanves, après la victoire des français contre les Suisses (5-2). Il y avait comme  une légéreté de l’être qui flottait et qui faisait du bien. « Un tel score en Coupe du Monde remonte dans les années 50 » confiait un spécialiste. 1958 exactement contre parait il l’Urugay. Tous les cafés qui diffusait le match, vendredi soir, ont fait le plein, avec quelquefois, des vanvéens peintulurés aux couleurs tricolores comme aux Platanes qui avaient installés deux écrans. Il y avait même, parmi tous ces vanvéens qui regardaient ce match tout en dinant ou en prenant un verre de bière, un huluberlu, Front de Gauche de surcroît, qui boycotte la Coupe du Monde : « Je ne regarde pas les matchs sauf à travers les yeux et les commentaires des gens. A cause du contexte social au Brésil où des gens vivent dans des bidonvilles alors que l’on a dépensé des milliards pour de stades qui ne serviront à rien par la suite ! »

    MICHELET : UN MAGNIFIQUE OUVRAGE POUR SES 150 ANS D’INDEPENDANCE

    Le livre pour le 150éme anniversaire du Lycée Michelet est paru sous forme d’abécédaire richement illustré. Jocelyne Grandiau, professeur et agrégée de lettres classiques qui s’y est donné cœur et âme, le dédicaçait hier en fin de matinée dans le Parloir du lycée, pour ceux qui venaient le chercher et l’avaient acheté le 17 Mai dernier lors de la célébration de cet anniversaire. 260 pages passionnantes, richement illustrées passent en revue 150 ans d’indépendance. Chaque chapitre est  ouvert par une belle photographie d’un lieu emblématique en pleine page pour chaque lettre – comme cette photo du portail avec Lycée Michelet au dessus, en bas de la rue Jullien (à Issy) - en partant de la citation d’un ancien éléve – « Nous avons tous gardé une certaine nostalgie du temps passé en ce lieu d’art, d’histoire, de passation de connaissances, mais aussi et surtout de camaraderies fraternelle qui nous relie au-delà du temps, sans notion d’âge, ni de condition sociale. C’est cette intemporalité qui donne de la grandeur à cette famille » (Patrick Fourmiller) -  et en terminant le chapitre sur des travaux d’élèves permettant d’avoir leur regard sur leur établissement. C’est vraiment un travail lié au patrimoine et qui l’enrichisse, avec des entrées spécifiques à Michelet, en prenant un angle michélitien, avec quelques petits trésors comme cette photo du projet du futur parc ouvert au public (p.78) en 1999... qui ne verra jamais le jour.

    POLITIQUE : GUY JANVIER A LA MANOEUVRE AU PS

    La section PS de Vanves pourrait bien passer au travers de la crise que traverse le parti socialiste au niveau national avec une perte de 10% de ses militants. Guy Janvier, conseiller général PS de Vanves est à la manœuvre. Il devrait organiser ses prochains jours une réunion publique sur la création d’un SEL qu’il a lancé voilà quelques temps dans un souci de solidarité de proximité et de voisinage. Il réorganise et relance son association crée en 2001, Vanves Citoyenne, dont Antonio Dos Santos devrait prendre la présidence, si ce n’est déjà fait.  Enfin, il pourrait bien prendre (finalement) la succession de Martine Gourriet à la tête du groupe PS au Conseil Général des Hauts de Seine, à la Rentrée, ce qui lui donnerait une autre stature.  

  • LA METROPOLE DU GRAND PARIS EN CRISE : LE MAIRE DE VANVES AUX PREMIERES LOGES

    Le maire de Vanves a été aux premières loges, cette semaine,  des débats sur l’implication des maires franciliens dans la construction de la future métropole du Grand Paris. Il a même été le porte parole du groupe UDI  dans le débat organisé jeudi après midi au conseil régional sur la réforme territoriale et ses implications en Ile de France. Il s’est même retrouvé au centre d’un échange assez virulent lors d’une suspension de séance au Conseil syndical de Paris Métropole entre jusqu’au boutistes qui vont demander, par voie d’amendement à l’assemblée nationale, la suppression de la Métropole du Grand Paris lors de l’examen de la première loi sur le nouveau découpage des régions et le report des élections régionbales et cantonales à Décembre 2015, et les historiques pour siéger au sein de la Mission de Préfiguration qui doit la mettre en place.

    Ainsile Conseil Syndical de Paris Métropole n’a pas été glorieux mardi dernier en décidant de reporter par 57 voix contre 50  son entrée dans la mission de préfiguration de la MGP (Métropole du Grand Paris). A cause d’une réponse écrite du premier Ministre arrivée tardivement, à la veille (à 19H) de la réunion qui a faillie être reportée : « Comme pour les AG d’étudiants, ils ont voté sur le vote ! » constatait l’un des participants après 4H de débat interrompu par une suspension de séance. La déception de Daniel Guiraud (PS) son président se lisait sur son visage lors de la conférence de presse où il a résumé la situation : « Paris Métropole a voté une résolution à l’unanimité voilà un mois demandant la relecture de l’article 12 de la loi MAPAM pour doter les territoires d’un statut « sui generis ». Une délégation a rencontrée le premier Ministre qui a confirmé la modification de l’article 12  dans le sens que l’on souhaitait, c'est-à-dire d’une plus grande efficacité  et qu’un amendement gouvernemental serait déposé à l’occasion de l’examen du second texte sur la réforme territoriale à l’automne. Il a confirmé cet engagement par un courrier que nous avons reçu lundi à 19H. Nous avons eu un débat durant cette réunion qui s’est conclu par un vote indicatif : Reporter la décision afin d’obtenir des clarifications ». Le Bureau de Paris Métropole devrait se réunir mardi matin pour rédiger le courrier  qui sera envoyé au Premier Ministre dans lequel il lui fera part de ce qui a été entendu durant cette réunion. Outre le statut sui generis des territoires, car les élus souhaitent préserver les acquis de l’intercommunalité qui a été une réussite pour certains territoires (GPSO, Plaine Commune etc…),  leurs interrogations portant sur la nature des ressources financières et fiscales des territoires. « L’idée est de demander un report pour éclairer les conditions de mises en œuvre d’une métropole que l’on veut ! » expliquait Bernard Gauducheau.

    Il a d’ailleurs été beaucoup question de réforme territoriale lors de cette session du  conseil régional qui s’est terminée hier où le groupe UDI était au premier plan. Pendant le débat sur les conséquences de la réforme territoriale en Ile de France, Bernard Gauducheau était le porte parole de son groupe : « Il y a une grande convergence sur la nécessité de remettre en question nos institutions pour les adapter aux nécessités d’aujourd’hui. Ce qui nous arrête, c’est la méthode qui n’est pas à la hauteur des enjeux. Ne nous précipitons pas. Prenons le temps de la faire. Or ce débat se déroule dans la désorganisation la plus totale. En Ile de France, son périmètre reste inchangé, pour l’instant ! Pour les compétences qui seront renforcées (colléges, routes, tourisme etc…) en aura-t-elle la capacité financiére ? » s’est il interrogé en expliquant que c’est la raison pour laquelle le groupe UDI a proposé une commission ad hoc, proposition qui a été débattue hier, et acceptée par une grande majorité de groupes.   « Avec le projet de loi de réforme territoriale présenté le 18 juin en conseil des ministres, qui va bouleverser profondément notre organisation territoriale, et l’entrée en vigueur de la MGP à compter du 1er janvier 2016, il est fondamental que la région anticipe et prépare son avenir. L’impact de la réorganisation des compétences sur les moyens humains, budgétaires, et matériels du conseil régional, sur ses organismes associés et sur les collectivités et associations bénéficiaires des subventions régionales seront les principales pistes de travail. Elle devra également identifier les impacts de la réorganisation des compétences de la région pour l’établissement des budgets régionaux  dès 2015 » indiquait le groupe UDI dans un communiqué. Bernard Gauducheau a même demandé à JP Huchon s’il allait convoquer la Conférence Régionale de l’Action publique, prévu par la loi sur les métropoles,  qui pourrait être une solution pour apporter les éclaircissements demandées et nécessaires, puisqu’elle réunit l’ensembler des acteurs publics de la Région

  • LE 18 JUIN A VANVES : UNE CEREMONIE DU COEUR

    Le 18 Juin est un peu la journée des gaullistes pour l’anniversaire de l’appel du Général de Gaulle, célébré  notamment au Mont Valérien dans les Hauts de Seine. François Hollande était présent mercredi après midi, pour la première fois depuis son élection, mais pas Isabelle Debré, Sénateur des Hauts de Seine. Elle a privilégié Vanves où se déroule depuis quelques années, deux cérémonies ce jour là : L’officielle en fin d’après midi devant le monument aux morts, avec porte drapeaux, associations d’anciens combattants, municipalité, élus et militants Ump, UDI et PS, citoyens vanvéens  : lecture de l’appel du 18 Juin par Isabelle Debré, discours du maire qui rappelle toujours les faits historiques pour les replacer dans le contexte d’aujourd’hui : « Le discours du 18 juin doit nous inspirer au-delà de son contexte historique. Aujourd'hui, la France ne se bat plus contre un envahisseur, les armes ne sont plus seulement faites de plomb mais elles sont économiques, technologiques ou encore financières.« La flamme de la Résistance ne doit pas s'éteindre ». Ces mots résonnent en moi comme l'impérieuse nécessité de réussir à sortir de la crise économique. A nouveau, nous sommes au pied d'un mur jugé infranchissable. Nous devons faire appel au génie français pour que notre pays retrouve son courage, son enthousiasme et sa foi en l'avenir.74 ans après, l'Appel du Général de Gaulle a encore un sens. Soyons courageux dans nos décisions pour que la France reste une nation confiante, respectée et rayonnante » a déclaré Bernard Gauducheau. Une croix de Lorraine tricolore était ensuite déposée par le Maire et sa 1ére adjointe suivi de la sonnerie aux morts, de la minute de silence, de la Marseillaise et du Chant Partisans

    La seconde est plutôt la « cérémonie du cœur » selon la sénateur où se retrouvent principalement les gaullistes, des vieux grognards qui se font de plus en plus rares aux plus jeunes, avec maintenant des centristes pour cause de majorité et nécessité de montrer une certaine cohésion (quelquefois de façade) alors qu’ils n’ont pas toujours été là. Au square Marceau, devant la façade de l’école élementaire, la cérémonie est simple avec un mot de la Présidente de l’UMP 10éme circonscription avec dépôt d’un bouquet de fleurs par des jeunes. Isabelle Debré a évoqué l’Europe, justement, généralement chasse gardée des centristes, « qui n’était pas encore dans les gènes du discours que nous célébrons aujourd’hui » Mais « L’homme du 18 juin avait bien compris, en invitant à Colombey les deux Eglises, en 1958, le chancelier Adenauer, le dirigeant d’un pays qu’il avait pourtant combattu de toutes ses forces aussi bien durant la guerre de 14/18 que de celle de 39/45, que seule la réconciliation entre l’Allemagne et la France pouvait conduire à la création d’une Europe fraternelle et puissante. Il avait aussi voulu, par ce geste, marquer que la création de la communauté économique du charbon et de l’acier dans les années 50 ne suffirait pas à atteindre cet objectif. Courageusement, il voulait donc introduire la politique dans le destin de l’Europe » a-t-elle déclaré devant la plaque. «  Les temps que nous vivons sont certes loin de la débâcle, mais ce sont des temps mauvais pour la France et pour l’Europe.Comme le général de Gaulle le 18 juin 40, nous devons savoir dire Non au défaitisme, non au tenants d’un passé révolu, non à l’abandon des valeurs auxquelles nous sommes attachés. Oui la France n’est pas seul, le génie français peut encore accomplir de beaux exploit,  un jour le redressement viendra au sein de l’Europe mais en ne comptant que sur nos seuls efforts.Notre nation a toutes les raisons de croire en elle-même, comme elle a su le faire à chaque fois dans le passé. Le découragement, le renoncement doivent être bannis de nos pensées. Le courage, la volonté, la fermeté sur l’essentiel sont seuls acceptables ».