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sdrif - Page 6

  • VANVES VICTIME DES NOUVEAUX CRITERES DE LA REGION POUR SES SUBVENTIONS ?

    A l’occasion de l’inauguration de l’îlot Cabourg samedi dernier, il y a eu quelques petits couacs inévitables. Tout d’abord, le représentant de l’inspecteur d’Académie a été oublié, alors qu’il espérait prendre la parole puisque l’éducation nationale était concernée avec ses deux écoles. Ensuite, le représentant de Jean Paul Huchon, président de la Région, Benoît Marquaille, challenger socialiste de Philippe Pelezec au Plessis Robinson où est installé la fédération PS 92, a donné quelques informations intéressantes sur les nouveaux critéres à remplir pour bénéficier des subventions de la Région, comme ce fut pour cette opération d’aménagement. Une initiative qui commence à faire des vagues à droite…occultées jusqu’à présent par les primaires citoyennes.

     

    La délibération sur les aides régionales votés par le conseil régional les 29 et 30 Septembre dernier « afin de mieux lutter contre les inégalités sociales, territoriales et environnementales » a été préparée par un groupe de travail qui a été constitué très vite au lendemain des élections régionales de Mars 2010, sous la pression de certains groupes, FdeG/PC et FdeG/Alternatifs. Ces derniers n’ont cessé de déposer des amendements lors des commissions permanentes proposant de refuser systématiquement les demandes de subventions aux communes ne respectant pas la loi SRU. Ce qui a suscité, à chaque fois, de vifs débats entre la majorité et l’opposition régionale. C’est ainsi toute la politique des contrats régionaux et des aides régionales qui est remis en cause et concerne l’ensemble des 1281 Maires franciliens dont celui de Vanves. Même si son taux de logements sociaux est de 23,5%, la région pourra toujours lui chercher des noises.

     

    Ainsi la Région veut « faire plus pour ceux qui ont moins et plus pour ceux qui font bien ». L’objectif est d’aider davantage les communes qui connaissent des difficultés financières et sociales ainsi que les maires bâtisseurs qui participent à la solidarité territoriale en construisant du logement social. 4 critères ont été définis pour l’ensemble de ses subventions qui représentent 200 M€ par an, et concernent les 1281 communes et 112 intercommunalités franciliennes. Le plus important concerne l’action de la commune en matière de logement social : Notre  Région est la première à mettre en place un système de bonus-malus en fonction de l’action de la commune en matière de production de logement social et de respect de la loi SRU : A 20% de logements sociaux, elle aura droit à un bonus de 10% ; à un taux inférieur mais en réalisant ses objectifs triennaux, ce qui est le cas de 177 communes,  elle aura le droit à un bonus de 5%. En revanche un malus de 10% sera appliqué aux communes qui font l’objet d’un constat de carence préfectorale. Une vingtaine ont été identifiées en IDF et particulièrement visées, dont Neuilly (92), Saint Maur des Fossés (94), Le Vésinet (78), Biévres (91).

     

    Les autres critères doivent tout d’abord permettre aux 30% des communes franciliennes les moins favorisées de bénéficier  d’un bonus de 10%. « La richesse de la commune sera appréciée en fonction  de son potentiel financier et de son IDH2, un indice prenant en considération la santé, le niveau d’éducation et le revenu des ménages ». Ensuite, la Région exigera que les collectivités franciliennes qu’elles présentent des projets exemplaires en matière environnementale pour bénéficier d’une bonification de 5%, en cohérence avec sa stratégie menée dans le cadre du plan climat et de la conversion écologique et sociale, et qu’elles respectent les objectifs du SDRIF (Schéma Directeur régional).

    L’opposition UMP/NC a tout de suite réagit : Elle  a demandé à Jean-Paul Huchon, « le report » du nouveau dispositif de modulation des aides aux communes, doutant de sa « légalité » et de sa « régularité ».  Roger Karoutchi Sénateur et président de la Commission des Finances du Conseil Régional n’a pas hésité à insister sur « le côté subjectif de bien des critères retenus, qui soumettent les communes à un certain arbitraire… Cette ségrégation me paraît donc choquante, alors qu’il existe déjà bien des dispositifs nationaux ou régionaux de péréquation ». Valérie  Pécresse chef de file de l'opposition UMP à la Région Ile-de-France a interpellé le préfet Daniel Canepa en jugeant « que ce dispositif portait atteinte à plusieurs principes fondamentaux de notre droit », énumèrait dans un courrier de « fortes et importantes réserves qui mettent en cause des principes aussi essentiels que la libre administration des collectivités territoriales et l'intérêt général des Franciliens ».

     

    Christian Dupuy qui préside aux destinées de l’Ofice HLM des Hauts de Seine (OPH92) et qui est un fin juriste expliquait qu’il y a deux cas de figure : « Soit ce sont les domaines de compétences légales de la Région, et une telle mesure serait parfaitement illégale. Puisque la Région doit financer, par exemple, la formation professionnelle, les lycées. S’ajouterait à cela également un motif d’inconstitutionnalité puisque dans l’exercice de ses compétences obligatoires, la Région imposerait aux collectivités communales, une politique quelle qu’elle soit. Cela reviendrait à faire exercer par une collectivité, une tutelle sur une autre. Soit c’est dans le domaine de ses compétences facultatives, là où la Région intervient parce qu’elle le veut bien pour encourager tel ou tel projet, et elle fait ce qu’elle veut. Encore que politiquement, cela me parait dénoter une singulière conception de la démocratie que de vouloir trier les bonnes et les mauvaises communes, là aussi, en  exerçant une sorte de tutelle indirecte sur le contenu des politiques locales de la part de la Région. Dans tous les cas de figure,  c’est politiquement et moralement inacceptable, et dans certains cas, c’est carrément illégal, voire anticonstitutionnel ».  

  • LES RENDEZ-VOUS D’UNE SEMAINE ECOURTEE PAR L’ASCENSION QUI A DEJA COMMENCE A VANVES

    Les vanvéens ont déjà entamés leur week-end de l’Ascension. Samedi l’équipe première de handball assurait sa montée en Nat. 3 et l’équipe première de Tennis le lendemain faisait de même en assurant sa montée en Nat.2. Un clin d’œil à Maxime Texeira qui avait participé voilà quelques années à sa montée en Nat.1 et faisait parler de lui en rencontrant Mercedi dernier Federer à Roland Garros. Enfin le PMS André Roche accueillait Le Parcours Moteur Francilien samedi avec 400 handicapés et le championnat départemental d’athlétisme Benjamins/Minimes le lendemain. Un week-end très sportif sous un soleil de plomb.
    Pas grand-chose cette semaine à Vanves écourtée par un week-end de 4 jours pour ceux qui font le « pont » et s’éloigneront de notre ville.  Sauf en Ile de France avec des assises régionales du Logement à la Cité Internationale Universitaire Mardi, et l’examen à l’Assemblée Nationale, le même jour, de la proposition de loi visant à faciliter la mise en chantier des projets des collectivités locales d’IDF (SDRIF) avec le ministre du Grand Paris Maurice Leroy.  

  • LE MAIRE DE VANVES SIEGE A LA COMMISSION AD HOC REGIONAL SUR LES TRANSPORTS FRANCILIENS ET TRAITE LES VERTS D’AUTISTES

    A l’occasion du Conseil Régional de ses deux derniers jours, il a été beaucoup question du Grand Paris avec la création de la Commission Ad Hoc chargé du suivi et de la mise en œuvre du protocole Etat Région où Bernard Gauducheau  a été désigné pour siégé au titre du NC et l’adhésion de la Région au GIP AIGP (Atelier International du Grand Paris) sur lequel ce dernier est intervenu en ramenant les origines du Grand Paris à une vision très centriste de l’histoire de sa genése. Il n’a pas manqué de rappeler que la première conférence métropolitaine qui est à l’origine du débat sur le Grand Paris et de la création de Paris Métropole s’est tenue dans sa mairie (centriste), que les ministres chargés du Grand Paris sont tous centristes (Christian Blanc puis Michel  Mercier et Maurice Leroy maintenant) et que le Président du Conseil de Surveillance de la SGP est centriste. Simpliste comme un centriste !  Ben voyons !

     

    « Ce protocole n‘est pas une fin, mais un commencement, et le chemin vers la concrétisation de ces engagements reste à parcourir. Pour les engagements soient tenus, il faudra sans cesse se rappeler au souvenir du gouvernement. Il ne s’agit pas seulement de suivre ou  de contrôler la mise en œuvre du protocole. Il s’agit de l’orienter et de peser dans les choix qui seront faits. Nous savons que plusieurs points du protocole méritent encore du travail ». Jean Paul Huchon, président de la Région Ile de France a ainsi donné la feuille de route de la Commission Ad hoc chargée du suivi du protocole entre l’Etat et la Région relatif aux transports publics en IDF dont la création a été votée à l’unanimité par le conseil régional jeudi dernier. ll n’a pas caché le chemin à parcourir pour faire respecter les engagements de chacun avec, pour première étape,  le règlement de la question du SDRIF 2008  par le Sénat et bientôt l’Assemblée Nationale qui va permettre d’entamer le chantier de sa révision d’ici 2013, avec la mise en place des CDT (Contrat de Développement Territorial). Les autres étapes concernent le tracé définitif et les gares, les financements (TIPP Grenelle, réforme de la redevance pour création de bureau, relévement du Versement Transports par les entreprises) avec la négociation sur un avenant au CPER (Contrat de Plan Etat Région), la maîtrise d’ouvrage…

     

    Les Verts ont rappelé leur opposition sur le fonds et la forme, « mais nous participerons avec toute notre vigilance », tout en constatant que SDRIF et tracé avec les gares sont déjà hors sujet. D’où l’urgence de remettre rapidement dans le coup les élus et d’engager les travaux de cette commission. Tout comme leur réticence sur cet AIGP pour des raisons juridiques vis-à-vis du SDRIF de 2008, expliquant que le vote du Sénat a changé la donne. Trop compliqué pour les franciliens dont les maires n’attendaient qu’une chose : pouvoir réviser leur PLU comme à Vanves en toute sécurité.

     

    D’ailleurs le maire de Vanves n’a pas raté les Verts les accusant de rater le train le train du Grand Paris qui leur passe devant. « Ils courent après, vivant assez mal d’être dépassé par les événements, car le train roule plus vite qu’eux » at-il expliqué en ajoutant : « Notre responsabilité d’élu est d’être au rendez-vous d’un aménagement du Grand Paris avec une vision d’avenir, lancé et voulu par le président de la République. Comment sur un tel sujet, laissez passer le train de l’histoire. Il y va de l’intérêt de notre région » a-t-il déclaré en les traitant d’autiste lorsqu’ils demandent d’attendre encore un peu.