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région ile de france - Page 85

  • VANVES AU FIL DU QUOTIDIEN : C’EST VRAIMENT NOEL !

    C’est vraiment Noël ! On a eu notre village de Noêl, la neige de surcroît qui est bien tombée donnant vraiment cette impression de fête, ce côté magique des flocons qui blanchit nos rues, avec cette atmosphére ouattée qui s’installe.Il fallait ajouter  la créche, vivante de surcroît, avec ce beau spectacle offert par les jeunes des paroisses de Vanves samedi en fin d’après midi à Saint Remy, et ses chants de Noël… pour être déjà dans l’atmosphére. Cette semaine qui a débuté sous un air de Noël se poursuivra avec le lancement de « Voisins Solidaires », puis les messes de Noël mais aucune à minuit comme le veut la tradition, à 22H30 à Saint  Remy, et à 23H chez les Bénédictines, pour les plus prés dela tradition.

     

    LES MESSES DE NOEL

    Le 24 décembre : 18H30 à St Remy (familles), 20H à Saint François (avec créche vuivante en veillée), 22H30 à Saint Remy ; le 25 Décembre : A 10H à Saint François et à 11H15 à Saint Remy

    Chez les Bénédictines de Vanves : Le 24  à17h30 : 1° vêpres de la Solennité de Noël ; à 21h45 : Vigiles de Noël  et à 23h : Messe de la Nuit – Le 25  à 8h : Laudes de Noël ; à 10h30 : Messe de Noël et à 17h30 : 2° Vêpres de Noël

     

     

    NOEL DES VOISINS SOLIDAIRES ET OPERATION GRAND FROID

    Comme nous l’indiquions voilà quelques jours, à la suite du Conseil Municipal, la municipalité lance officiellement à 19h ce soir, à l’hôtel de ville, le « Noël des voisins ». Pour promouvoir tout au long de l’année la convivialité liée à la Fête des Voisins, la Ville de Vanves, en accord avec les instances de la participation locale concernées, a adhéré au programme « Voisins solidaires », dont le but est de mobiliser les habitants en leur proposant de développer au quotidien les solidarités de proximité et les bonnes pratiques de voisinage. Pour Noël, le principe en est simple : il s’agit de proposer à son/ses voisin(s) de partager un moment de fête et de convivialité. Décorer son hall d’immeuble, offrir un cadeau à son voisin, lancer un concours du plus beau sapin...

    Mais ce n’est pas tout, car l’initiateur de la fête des Voisins a lancé l’hiver solidaire avec « l’opération Grand Froid » : Lorsque les températures chutent, ce sont souvent les personnes âgées et plus vulnérables qui sont le plus touchées. En complément du dispositif de veille sanitaire, Voisins Solidaires propose des actions simples : sortir faire les courses, acheter des médicaments, promener le chien, prendre des nouvelles régulièrement, veiller à ce que leur systéme de chauffage fonctionne correctement, déblayer les entrées enneigées de leur pavillon, assurer le remùplacement des bouteilles de gaz etc… 

    « Les services sociaux font un travail remarquable au quotidien. Mais il est indispensable de mobiliser aussi les habitants pour renforcer le lien social. Il fait créer la dynamique, donner un  cadre, valoriser les actions existantes pour développer les solidarités de voisinage » déclare Atanase arifan, fondateur de laz fête des Voisins qui sera présente ce soir à la réunion organisée par  Bernard Gauducheau et son adjointe Françoise Saimpert. Il a d’ailleurs mis à disposition auprés des mairies et ds bailleurs partenaire ou en téléchargement gratuitement sur le site www.voisinssolidaires.fr un kit « Grand Froid ».

     

    TERRAIN SYNTHETIQUE : VERS UNE AIDE DE LA REGION

    Une des actions lancée par la Région à l’occasion du vote de son budget 2011 devrait intéressser notre commune. Il s’agit du Plan terrain synthétique à l’image du Plan Piscine, notamùment à l’occasion du projet de terrain synthétique sur le terrain annexe de football dont les travaux devraient commencer au printemps 2011. La Région a décidé de mettre en place un dispositif nouveau pour réaliser ces terrains de grands jeux ou ces plaines de jeux en inscrivant 2000 € sur son budget. L’explication est simple : Le nombre de licenciés de football recensés a augmenté de 8% entre 2001 et 2008 en Ile de France. Face à cette croissance, et parce que des progrés environnementaux ont été accomplis en matière de surface de jeux synthétiques, de nombreuses collectivités locales comme Vanves étudie la possibilité de créer un terrain ou une plaine de jeux synthétique ou la transformation de terrains existants, ceci dans un contexte foncier complexe, ciomme c’est le cas à Vanves

  • VANVES SOUS LA RIGUEUR D’UN HIVER PRECOCE QUI SUSCITE DES QUESTIONS

    C’est un véritable marronnier, dans le terme journalistique, qui revient chaque année au même titre que l’immobilier, les retraites, les feuilles mortees qui font glisser et déraper nos trains de banlieue (dans le JDD et le Parisien de ses de’rnières semaines) dés que le thermométre descend en dessous de zéro pour atteindre cette semaine – 9 aujourd’hui ou demain dans notre commune et la région, comme ce fut le cas au début de cette année. Mais ce ne sont pas encore les 25 cm de neige et les -15,3 degrés enregistrés à Orléans, les -16,8° en Eure-et-Loir, la région Centre ayant pulvérisé ses deux jours de nombreux records, qui remettront en cause le réchauffement climatique, selon un expert de Météo France. En tous les cas, neige et gel suscitent des questions lorsque le maire de Vanves rencontre ses administrés.

     

    Rappelez-vous les terribles hiver de 1985, 1986 et 1987…  annoncé par de petites rigueurs en 1984. Vanves Infos avait relaté particulièrement en Février 1987 les « intempéries hivernales » avec des photos de Vanves croulant sous la Neige. Certains se souviennent de ce banquet des aînés qui se déroulaient alors dans l’un des restaurants du Parc des expositions où arrivés sous un ciel plus ou moins clément, les cars repartirent difficilement dans les rues enneigées de nos communes.  Nos parents ou grands- pourraient  nous rappeler le terrible trio de 1940-41-42 durant la seconde guerre mondiale suivis par les grands froids de Février 1956, de décembre 1962 et de Janvier-Février 1963.

    Vanves comme toute la Région parisienne a connu ses jours et ses nuits les plus froide comme durant les hivers 1985-86-87, où la température était même descendu jusqu’à moins 16° en plein centre de Paris (quartier du Marais). Mais ce n’était pas le record enregistré le 10 Décembre 1879 avec – 23,9°.  Ce qui est très rare car le caractère océanique du climat francilien se traduit par des hivers frais (des étés modérés et des pluies médiocres) de plus en plus perturbé par la densité de l’urbanisation. Du coup l’hiver est devenu plus doux, le brouillard et les brumes ont plus ou moins disparu (100 jours par dans les années 20, une douzaine actuellement),  les pluies sont moins fréquentes et le soleil brille plus longtemps comme l’ont constaté des spécialistes de la climatologie qui se sont intéressés plus particulièrement à l’Ile de France.

     

    Les écarts de température entre le Grand Paris (Paris et son agglomération) et la région Ile de France (Grande Couronne) varient de 4° C à 6 C° en hiver. Et ses 2°C d’écart se vérifient si vous montez sur le plateau du Petit Clamart à Béclére par exemple. Et c’est particulièrement visible en hiver, car cet écart peut être de 14°C entre un quartier très dense du Grand Paris et une vallée verdoyante et peu habité des Yvelines. Et notamment pour les températures nocturnes : les points les plus chauds sont le 9éme arrondissement de Paris (1°C à 1,5°C en plus) en hiver et les quartiers centraux situés à quelques distances de la Seine, généralement sans espaces verts et à forte densité de bâtiments.

     

    De même et sûrement entre le Plateau et le quartier du parc F .Pic ou du PMS André Roche, car les espaces verts font sentir leurs influences sur plusieurs centaines de métres. Il suffit de se promener dans la rue JB Potin lorsque les premiers gels se sont sentir. Tous les véhicules au dessus de la porte d’entrée du parc entre les HLM sur pilotis et les cours de tennis sont blancs le matin, pas ceux qui se trouvent en dessous. Sauf évidemment en cas de grands froids où ils sont tous logés à la même enseigne.  D’ailleurs durant les journées de grand froid et de neige, dans cette rue comme d’autres, qui ne sont pas encore sous le régime du stationnement payant, nous assistons à un phénoméne curieux : Des places disponibles à des heures où ce n’est généralement pas le cas. A croire  que certains ont quand même garé leur véhicule dans leur parking.

     

    Alors que nous commencons depuis quelques jours à subir le gel et ses conséquences, les jours de gel ont diminué en Ile de France : 54 au début du XXéme siécle, plus d’une vingtaine actuellement avec des variations importantes entre les quartiers du Grand Paris (14 à Montsouris, 4 à la Tour Saint Jacques) et des villes comme Trappes (58) et Melun (63). Sans parler du vent dont la densification augmente les effets, comme peuvent quelquefois le constater les habitants du Plateau.

    Enfin, malgré l'apparent paradoxe, cette vague de froid précoce « ne remet pas en cause le réchauffement climatique » nous expliquent les experts de Météo France. Depuis la fin du 19e siècle, la température moyenne de la France s'est élevée d'un degré. « Là où vous rencontriez des hivers à -20 degrés, aujourd'hui ça fait -19. Ce n'est pas parce qu'on parle de réchauffement climatique que d'un seul coup on va avoir des températures positives tout l'hiver et 40 degrés tout l'été ».

     

    L’actualité météorologique a suscité des questions lors de la dernière réunion de quartier publique de cet automne 2010 hier soir à l’école Larmeroux pour les Hauts de Vanves : « Lorsqu’il y a de la neige, je fais le trottoir, et cela depuis 60 ans monsieur le maire », ce qui suscita quelques sourires dans l’assistance. « Ne pourrait on pas avoir du sel ou du sable ? » Daniel Barois, maire adjoint, a alors répondu un peu strictement en « pére la rigueur : « Chaque habitant est tenu de dégager et de balayer la neige devant sa porte ». Du coup Bernard Gauducheau a essayé de rattraper le coup : « L’idée est de responsabiliser les citoyens. Mais nous aidons bien sûr les vanvéens qui ne le peuvent pas lorsque c’est possible ». Et un participant a rebondit sur cette question en indiquant que rue Jean Bleuzen, au début de l’année, des dizaines de personnes ont chûtés devant les siéges d’Hachette, de France 3 Paris Ile de France. « Pourquoi ces sociétés ne font pas leur travail dans ce cas ? » - « En ville c’est compliqué. On a du mal avec les entreprises et les services. Nous dégageons devant les écoles, les créches, en priorité… Mais la neige tombe partout. Il faut partir du principe qu’on n’est pas une assurance risque. Et nous faisons de l’information vis-à-vis des sociétés, des services etc... » a répondu le maire en laissant la parole au représentant de GPSO dont le sang bouillait, parait il : « On met du sel, comme ce fut le cas en Décembre dernier et en Janvier. Mais à -18° cela ne sert rien, car il faut repasser 4H après. Les voies principales sont faîtes en priorité, ainsi que certains trottoirs qui donnent accés à des services publics, ou alors à des services de transports en commun comme l’îlot du métro ou la gare ! ». Du coup le maire fait appel à l’indulgence. Un autre participant parle du sable plutôt que du sel qui est rejeté dans les eaux et pollue. « le sable est moins eficace que le sel. En encore, comme je vous l’ai dit. A -18°, il fait repasser ! ».   

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : POLEMIQUE SUR LES VOIES SUR BERGES

    Il est indéniable, au travers de l’actualité que le Blog Vanves Au Quotidien ne peut ignorer l’incidence des décisions régionales sur Vanves et la vie quotidienne de ses habitants. Il en est ainsi des voies sur Berges qui suscitent la polémique depuis que la Ville de Paris a lancé un projet de reconquête. Une réunion est prévue ce soir à 19H aux Docks sur Seine quai d’Austerlitz

     

    Le projet de reconquête des berges de seine lancé par Bertrand Delanoë est au cœur d’une nouvelle polémique et la gauche et la droite régionale, entre la Ville de Paris et deux départements détenus pas la droite. C’est peut être la raison pour laquelle le maire de Paris organise une réunion publique métropolitaine ce soir à 19H aux Docks en Seine, quai d’Austerlitz parce que « ce projet dépasse le cadre strictement parisien » et que « cette concertation élargie au-delà des exigences du code de l’urbanisme est ouverte aux franciliens et tous les amoureux de Paris » annonce Bertrand Delanoë dans un communiqué : « Le projet a ainsi été discuté avec les élus locaux de la métropole les plus concernés, et le maire de Paris a souhaité en faire l’initiative parisienne présentée dans le cadre de l’appel à initiatives métropolitaines lancé en Avril dernier par Paris Métropole » ajoute t-il rejetant leurs affirmations.

    Cette annonce répond à l’offensive lancée jeudi dernier par  des élus UMP dont Valérie Pécresse, Patrick Devedjian, Chantal Jouanno et Jean-François Lamour qui ont accusé jeudi le maire Delanoë ne pas se concerter avec les élus franciliens sur son projet de piétonisation des voies sur berge. Dans un communiqué commun intitulé « Delanoë n'a pas le monopole des voies sur berges », ils ont dénoncé ce projet cher au maire socialiste de la capitale d'aménager les quais bas de Paris, en les piétonnisant sur un tronçon et en limitant la circulation sur d'autres. « Les voies sur berges sont des axes structurants d'intérêt régional. Ils concernent la région IDF dans son ensemble et pas seulement Paris intra-muros ». Ils estiment que « Bertrand Delanoë a élaboré son projet sans tenir compte des préoccupations et des besoins des Franciliens » et affirment que « le conseil général des Hauts-de-Seine n'a officiellement été informé du projet que le 15 octobre par un simple courrier dépourvu de toute étude d'impact » et que « le conseil général des Yvelines n'a jamais été contacté par la mairie de Paris ». Pour eux, limiter la circulation des voies sur berges provoquera « plus de bouchons, dans une ville qui est déjà la plus embouteillée d'Europe, et donc plus de pollution ». Pierre Mansat adjoint PCF chargé de Paris Métropole et élu chargé de mener justement cette concertation avec les élus franciliens a démenti en expliquant « qu’on a lancé un travail de concertation au niveau régional depuis deux mois, leur attaque est infondée.J'ai commencé par une concertation avec le conseil général du Val-de-Marne, puis de la Seine-et-Marne et récemment j'ai présenté le projet à une assemblée des maires des Hauts-de-Seine », a-t-il ajouté, citant une lettre du président de l'association des maires du 92 « qui dit approuver le projet rive-droite mais pas celui rive gauche ».