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région ile de france - Page 74

  • LES PRESIDENTIELLES A VANVES ET EN ILE DE FRANCE : LA POLLUTION DE L’AIR SUSCITE LA POLEMIQUE

    Depuis quelques jours les vanvéens comme les franciliens se sont aperçus des pics de pollution atteints en Ile de France grâce notamment aux panneaux d’informations du Périph qui invitent les automobilistes à réduire leur vitesse de 20 km/h, ou aux bulletins d’AirParif sur France 3 Paris Ile de France et  son site Internet.  Le « seuil d'alerte » pour ces particules (dites PM10), émises notamment par les véhicules, certaines industries et la combustion de déchets verts aurait été atteint hier. Depuis début Mars, le seuil d’alerte, niveau au-delà duquel une exposition de courte durée présente un risque pour la santé de l'ensemble de la population, a été dépassé trois fois dans le Grand Paris. Selon la Mairie de Paris, le nombre de jours de pollution atmosphérique a dépassé les seuils d’alerte dans le Grand Paris,  2 jours sur 5 depuis le début de l’année. Ainsi sous un très beau soleil se cache la pollution qui suscite la polémique.

     

    « La vague de froid est terminée et la pollution reste inquiétante. L’arrivée des beaux jours semble même aggraver le phénoméne » constatait la Mairie de Paris dans un communiqué. « Face à cette situation, le gouvernement parle mais n’agit pas. L’Etat demande aux collectivités d’engager des études de zones interdites aux véhicules (ZAPA), lance la révision des plans régionaux pour la qualité de l’air et de protection de l’atmosphére…Et le Préfet de police (dans un communiqué) recommande aux automobilistes de veiller à essayer de réduire leur vitesse si c’est possible, et aux enfants et personnes âgées de privilégier les activités calmes et éviter l’activité physique. Le Préfet de police n’a baissé la vitesse limite qu’un seul jour sur les 22 de dépassement des seuils depuis début 2012 » ajoute Bertrand Delanoë (PS) dans son comuniqué, relayé par Eva Joly, candidate EELV aux élections présdentielles :  « Plutôt que d'agir, le gouvernement préfère demander aux personnes fragiles de se protéger. Pire, il prévoit des dérogations aux objectifs de lutte contre la pollution et laisse les organismes en charge de la mesure de la pollution en situation d'asphyxie financière. Si le gouvernement voulait casser le thermomètre pour cacher la pollution, il ne s'y prendrait pas autrement ». 

     

    Ainsi Bertrand Delanoë, maire de Paris dés Vendredi dernier, Eva Joly candidate EELV aux Présidentielles, hier matin lorsqu’elle s’est rendu au parc André Citröen, où le ballon d’AirParif diffuse en temps réel les indices de la qualité de l’air,  ont dénoncé l’inaction du gouvernement devant le drame sanitaire qu’est la pollution de Paris. « Alors que l'Ile-de-France et de nombreuses autres agglomérations traversent un nouvel épisode de pollution de l'air, il est temps de dénoncer l'inaction du gouvernement devant ce drame sanitaire » indiquait l’ex-juge, en proposant, avec le maire de Paris  « une liste de mesures concrétes faciles à mettre en œuvre par l’Etat » : Obliger les poids lourds en transit à contourner le centre de la métropole, imposer une baisse des vitesses de 20 km/h sur les grands axes dès lors que les seuils sont dépassés et même baisser la vitesse limite du boulevard périphérique à 70 km/h. « L’argument de la perte du temps par les automobilistes  -  à peine quelques minutes perdues – est totalement dérisoire au regard de l’enjeu de santé publique » selon la Mairie de Paris.  « Il faut surtout préparer l'avenir en dotant la France d'une Agence de l'air et en supprimant progressivement tous les avantages dont bénéficie le diesel, gros émetteur de particules dangereuses pour la santé. Cela commence par la prise en compte dans le bonus-malus automobile de toutes les émissions polluantes »ajoutait Eva Joly relayé par Denis Baupin, adjoint au Maire EELV de Paris en charge de l’environnement : « Au-delà des actions d'urgence en période de pics, il convient que les pouvoirs publics prennent enfin conscience que la fuite en avant dans la dieselisation du parc (automobile) est un non-sens sanitaire ! ».

  • VANVES ET LE GRAND PARIS DANS UN DEBAT QUI SE PRESIDENTIALISE ET METROPOLISE

    Le Grand Paris devrait vite revenir sur le devant de la scéne malgré ou peut être grâce à la campagne présidentielle qui a pris ses derniers jours un ton très vif. Plusieurs initiatives ont été lancée ses derniers temps qui font débat et sur lessquels ont réagis les maires concernés dont celui de Vanves.

     

    Ainsi le président de la Région et le Maire de Paris ont publié dans Le Monde, une tribune plaidant en faveur de la création d’une autorité organisatrice du logement qui réunirait la Région, Paris, les départements, les intercommunalités, aux côtés des acteurs de la profession et de l'Etat,  en lien avec Paris Métropole, syndicat mixte d'études regroupant 196 collectivités dont 143 communes, 7 départements, la région IDF et des communautés d'agglomération : « Nous voulons établir dans un délai de deux ans un plan de l'habitat qui fixe pour les années à venir les objectifs globaux et leurs déclinaisons territoriales en matière de construction de logements, de développement du parc de logements sociaux, d'actions en faveur des populations défavorisées, de lutte contre l'habitat insalubre » détaillent-ils en expliquant que cette autorité  serait doté d’une compétence générale de programmation sur l’ensemble de son territoire, avec la capacité de financer, mettre en œuvre des projets structurants,  de se substituer aux collectivités locales défaillantes avec droit d’intervention…. Evidemment, du côté des maires, cela tangue, et surtout de l’AMIF (Associaton des Maires d’Ile de France).

     

    Quant au maire de Paris, il veut aller vite sur le Grand Paris en consacrant le 2éme semestre 2012, après les présidentielles et les législatives à un grand débat citoyen sur la question métropolitaine, car son objectif est de faire évoluer ce syndicat mixte  d’études de Paris Métropole en une confédération métropolitaine. Elle  réunirait Ville de Paris-région Ile de France-départements-communes franciliens, intégrant ainsi tous les niveaux de collectivités, et aurait compétence dans le développement durable, la lutte contre l’effet de serre, le logement. « On ne crée pas une instance qui priverait les collectivités locales de leurs compétences » prévient Pierre Mansat, adjoint au maire de Paris qui parle d’un systéme à deux niveaux : Une assemblée générale  ou formation plénière (avec les 200 élus actuels de Paris Métropole) avec attribution de voix à chaque membre en fonction de leur poids démographique. Et une instance exécutive sorte de  G30 ou 40 regroupant ville de Paris-Région Ile de France  et grosses communautés urbaines comme GPSO, soit 30 à 40 élus … Avec la création d’une autorité métropolitaine du logement, d’un Conseil de développement économique et durable, d’une agence métropolitaine du Climat , d‘un SAMU social d’échelle métropolitaine, d’un fonds d’investissement métropolitain…

     

    Là aussi, certains maires ne sont pas d’accord comme Philippe Laurent (NC), maire de Sceaux qui pense malgré tout qu’il faut franchir une nouvelle étape, « en ne manquant pas la fenêtre de tir de l’après présidentielle, car c’est sans doute là que tout va se jouer ! ». Il propose d’aller plus loin : « Paris Métropole doit évoluer, vite, vers une communauté urbaine qui donne aux maires toute leur place et dote la métropole d’un pouvoir clair et légitime ». Et d’expliquer que « dans toutes les agglomérations de France, ce qui marche, c’est la colaboration entre les maires, le schéma de la communauté urbaine par exemple, dans lequel chaque commune est prise en considération et où se dégage un fait majoritaire. Il n’y a pas d’autre moyen de construire durablement ensemble ». Ainsi il préfére que l’on s’achemine « vers une forme de communauté urbaines avec un  vrai patron qui soit légitimé par les maires de l’agglomération eux même et qui prenne véritablement en main la politique d’investissement en matière de transport, d’aménagement du territoire et de logement plus que jamais indispensanle au territoire métropolitain ».

     

    Bernard Gauducheau (NC), maire de Vanves a aussi donné son avis récemment  dans la Gazette des Communes sur la nouvelle gouvernance de la Métropole parisienne : «  Je pense que le seul scénario à l’heure actuelle qui pourra faire émerger une solution durable passera par une phase de concertation avec une date butoir pour une réelle mise en œuvre d’une transformation de notre système administratif. Certains élus franciliens ont des positions très tranchées, voire radicales, sur ce sujet. Je pense que le consensus aura de meilleures chances de faire aboutir un scénario crédible dans les années à venir. Pas de nouvelle couche administrative pour Paris Métropole » explique t-il en ajoutant : « Le syndicat Paris Métropole pourrait être au cœur de cette réforme et servir d’outil consultatif pour qu’un nouveau fonctionnement de la métropole parisienne soit mis en œuvre à l’horizon 2014. Mais ce syndicat ne doit pas devenir une nouvelle couche du millefeuille administratif comme cela risque d’être le cas suite aux annonces de Bertrand Delanoë, maire de Paris le 6 février 2012, proposées sans en discuter avec les élus de Paris Métropole. Si cet organe venait à être doté de compétences propres alors il rentrerait en concurrence avec les autres collectivités et Paris renforcerait son hégémonie par une décision prise sans concertation ».

     

    En tous les cas,  le groupe centriste du Conseil Régional baptisé ARES auquel appartient Bernard Gauducheau,  qui n’en manque pas une, a  interrogé Jean Paul Huchon lors de sa derniére réunion du 16 Février, pour savoir « si la Région n’était pas en train d’être mise à l’écart du processus de métropolisation » en citant le projet de fermeture des voies sur berges (à Paris)  et la communication du maire de Paris sur la gouvernance de Paris Métropole « où la Région est rayée de son cadre d’analyse, la renvoyant aux seuls transports ». Piqué au vif, JP Huchon a répondu qu’il « ne croit pas que la Région soit absente. On le voit avec le SDRIF. Personne ne remet en cause ses capacités ! ». Et de citer le Plan de Déplacements urbains régional, la propositon d’une autorité régionale du logements etc…

  • VANVES ET LE SALON DE L’AGRICULTURE : A LA DECOUVERTE DES RICHESSES DU TERRITOIRE FRANCILIEN

    Après avoir rappelé le riche passé agricole et viticole surtout de Vanves, Vanves Au Quotidien revient sur le salon de l’agriculture qui a ouvert ses portes hier, et où la région Ile de France est très présente avec 22 exposants qui présentent leurs produits « Saveurs Paris Ile de France » avec des macarons, de la menthe poivrée, des bières franciliennes, des charcuteries, des fromages, des douceurs au coquelicot… Une occasion de découvrir les richesses du terroitr francilien et de les goûter à deux pas de Vanves.  

     

    Souvenez-vous, l’édition 2011 du salon avait donné l’occasion de lancer la marque des produits alimentaires franciliens « Saveurs Ile de France » avec 25 entreprises. Un an après, 75 ont rejoint la démarche et plus de 250 produits aux couleurs de la marque. Ainsi la vente des productions horticoles et pépinières se réalise à 57% dans un rayon de 200 km (de Paris) et à 38,5 km dans un rayon de 10 km. La notion de proximité est par conséquent très forte, puisque la vente directe aux particuliers représente 24,7% des ventes. D’après une étude, il apparait que les consommateurs franciliens, déjà très attachés à la provenance de leurs produits alimentaires, sont très positifs à l’idée de pouvoir identifier la provenance de leurs achats de plantes par exemple. A l’heure où la natiralité fait son grand retour dans les assiettes, les produits frais, sainsn, dont on est sûr de la provenance, ont la côte auprès des consommateurs. Les professionnekls de l’alimentaire en Ile de France l’ont bien compris et parmi eux, les agriculyeurs et les artisans rivalisent d’ingéniosité et de savoir-faire pour proposer des produits toujours plus adaptés à ce que recherche le consommateur francilien.

     

    Le CERVIA (centre Régional de Valorisation et d’Innovation Agricole et Alimentaire ) d’ Ile de France qui s’emploie à fédérer les acteurs clés de l’agroalimentaire francilien et lancé la marque « saveurs Ile de France » a suscité la création d’une filière Blé-Farine-Pain grâce à 3 grands meuniers régionaux (Les Moulins Bourgeois, Les Moulins de Brasseuil et les Moulins Fouché) qui sont unis dans une même démarche du « champ à l’assiette » avec les baguettes marquées « Saveurs Paris Ile de France » depuis fin 2011. Cet organisme a agrées les premiers maraîchers et arboriculteurs ainsi que les agriculteurs du Bio avec leur groupement et leur association Fermes Bio, présents chez Naturealia, réseau de 52 pooints de ventes à Paris et en Petite Couronne. Il met en avant les deux AOP Francilens des Bries de Meaux et de Melun, les artisans charcutiers qui produisent les fameux jambon et saucisson de Paris  modialement connu pour son rôle pharedans la composition du csandwich « Jambon-Beurre » ou « saucisson à l’ail »…

     

    Plusieurs animations sont prévus dans l’espace Ile de France du salon de l’agriculture : Lundi et mardi, l’Ecole de boucherie de Paris fera déguster l’agneau francilien. Samedi 3 Mars, un chef restaurateur de seine etr Marne, André Leletty proposera ses recettes originales et raffinées, les apprentis du CFA Rabelais de Dugny exerceront du 29 F2vrier au 2 Mars leur talent de Chef en devenir, les vignerons franciliens feront goûter aux visiteurs les différents crûs des vignes franciliennes le Dimanche 5 Mars