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région ile de france - Page 74

  • VANVES ET LA REGION ILE DE FRANCE : SON MAIRE ENTRE EN SESSION BUDGETAIRE MERCREDI POUR 3 JOURS COMME LES MOINES A LA RETRAITE

    C’est comme rentrer en retraite pour les élus régionaux,  car le  Conseil Régional entame sa session budgétaire Mercredi à 9H30 pour une durée de 3 jours, sans l’épée de damoclés des Verts sur son vote Vendredi prochain, mais avec des séances de nuit jusqu'à 1H et peut être 2H du matin. Certains parmi les plus éloignés ont pris une chambre à l'hôtel. D'autres leur mal en patience, surtout dans l'opposition. Le maire de Vanves a prévu d'apporter du courrier et du travail à faire durant ses longues séances, pas toujours intéressantes où cela pinaille sur des amendements, quelques millions d'euros à ajouter là, à enlever ici. Heureusement les alliés écologiques de JP Huchon  n’en sont plus à déclencher le feu nucléaire en faisant du pass navigo unique une condition de leur vote du budget 2012 après l’accord passé le 3 Décembre dernier dont il a été beaucoup question la semaine dernière.  Où sinon, cela aurait sûrement rallonger la séance  jusqu'à la fin du week-end. Bernard Gauducheau devrait intervenir notamment sur le budget aménagement du territoire avec la révision du SDRIF et le dossier du Grand Paris qu'il suit plus particulièrement, et pour défe^ndre quelques amendements de son groupe centriste (ARES).

     

    Le budget 2012 de la Région devrait  s’élever à 4,748,19 M€ si l’on rajoute la charge de la dette (0,49 milliards) en hausse de 2,5% sur le budget 2011 ( soit + 115, 77 M€ ). Compte tenu du montant des recettes permanentes (3 915,56 M€),  l’emprunt nécessaire à l’équilibre s’éléverait autour de 832,63 M€, soit une baisse de 74,5 M€ par rapport à 2011 (-8,2%). « Toutefois au vu des prévisions de dépenses pour 2011, le montant de l’emprunt à mobiliser effectivement en 2011 devrait être en hausse significative par rapport à 2010 (625 M€) si les ressources permanentes de l’exercice se révèleraient inférieures » indiquait on du côté de l’Exécutif  qui a décidé d’accroître son effort de financement sur deux priorités fortes au vu des contraintes financières et de la conjoncture :

     

    Tout d’abord le développement des transports en commun   de 5,4% avec 833 M€ et surtout une augmentation de 25% des crédits de paiement, « signe incontestable que nos engagements se traduisent en réalisations » selon l’Exécutif  et la révision du PDU IDF à l’occasion duquel la Région a l’intention d’intégrer des innovations en matière de mobilité, de nouveaux véhicules, de nouveaux usages et pratiques de déplacements. Ensuite l’action  en faveur des lycées dont le budget augmente de 8,5% avec 426,26 M€ et des crédits de paiement de 257,3 M€ pour le lancement du pluriannuel d’investissement et de rénovation  ainsi qu’un plan ambitieux de rénovation thermique des bâtiments conforme au plan climat. Sachant qu’actuellement une trentaine de gros chantiers de rénovation sont en cours dans les 8 départements franciliens pour un montant total de 630 M€ et qui devraient atteindre le nombre de 50 en 2012, avec le démarrage par exemple de la rénovation du lycée en cité mixte Lakanal à Sceaux et du lycée Buffon à Paris. Mais rien pour le lycée Michelet !    

     

    Ses deux secteurs sont les seuls en augmentation avec les services généraux avec 64,24 M€  soit +33%,  le chapitre culture, sports et loisirs avec 85,40 M€ soit +15%. Tous les autres sont en baisse : - 6,2% pour l’aménagement du territoire (400,89 M€), - 16% sur l’action économique (159,94 M€), -7% pour l’environnement (152,02 M€), -2% pour la formation professionnelle (38,90 M€), seuls le secteur Santé et action social restant au même niveau (77,19 M€). Enfin les dépenses de fonctionnement s’élèveront à 2 716, 55 M€ (+3%)  incluant 178,68 M€ pour le fonctionnement de l’institution régionale (égale au montant 2011), 194,3 M€ (+16,8%) de charge des intérêts et frais financiers de la dette.

    Ainsi les proportions respectives des dépenses d’investissement et de fonctionnement s’établiraient en 2012 entre 42,8% et 57,2% (contre 43,1% et 56,9% en 2011). « Cette évolution est très largement due aux transferts de compétence résultant de la loi du 13 Août 2004, et à des décisions prises par le Conseil régional dans et hors champ des compétences transférées. L’exécutif régional évalue à 303 M€ pour 2012 les dépenses projetées non compensées « liées à la Décentralisation » de sorte que la « charge de la dette non compensée » depuis 2006, pourrait atteindre en cumulé, 1,412 milliard »

     

    Valérie Pécresse, chef de file de la Majorité présidentielle  a déjà commencé à accuser « Jean-Paul Huchon d’être prêt à sacrifier la sécurité, l’environnement et l’enseignement privé …pour conserver sa majoritéIl pensait avoir définitivement acquis les voix des Verts pour son budget en payant le prix fort : un Pass Navigo à tarif unique à plus de 550 M€ par an, sur le dos de l’emploi francilien et au détriment de la modernisation des RER. A l’occasion de cette session budgétaire,  Jean-Paul Huchon sera  obligé de composer avec les nouveaux caprices de ses alliés » accusait elle la semaine dernière après la commission « citoyenneté, politique de la ville et sécurité» où « les Verts ont demandé  la suppression de l’ensemble des crédits destinés à la construction ou la rénovation des commissariats et des gendarmeries. Au total, 7 M€ de moins pour assurer la sécurité des Franciliens ! ».

     

    UMP et NC vont monter au créneau contre ce budget « qui est dangereux pour l’avenir » à leurs yeux. « Alors que la majorité régionale de gauche nous promettait l’orthodoxie budgétaire en 2012, en limitant le recours à l’emprunt, force est de constater que, derrière les effets d’annonce, la réalité des chiffres est là » expliquera le sénateur Roger Karoutchi en relèvant que « la Région s’endettera massivement à un niveau sensiblement équivalent à celui des années précédentes avec un emprunt de plus de 850 M€.  La Région ne peut plus et ne doit plus se permettre ses dérapages. Elle doit impérativement recentrer son action sur les 3 fondamentaux que sont les transports, les lycées, l’apprentissage et l’activité économique, sous peine de quoi, elle se liera les mains et hypothéquera un peu plus l’avenir, à un moment où des efforts d’investissements importants doivent être effectués, notamment dans le secteur des transports » 

  • LORSQUE LE MAIRE DE VANVES CRITIQUE LA TRANSITION ENERGETIQUE A LA MODE FRANCILIENNNE A L’INSU DE SON PLEIN GRE

    GPSO organise à partir d’aujourd’hui « Energies en fêtes »  sur le théme de l’Eco-construction au Palais des Sports d’Issy les Moulineaux  qui esra inauguré en fin d’après midi à 17H30 par PC Baguet, son président, André Santini, député Maire et Bernad Gauducheau maire de Vanves, chargé de ce secteur comme Vice Président au développement durable et à l’environnement de GPSO. Les temps forts sont surtout prévus samedi des ateliers pratiques sur l’économie d’eau (11h), découverte sur les éco-matériaux ( 14H), des rencontres avec les foyers témoins (à 11H et à 15H), des projections sur les enjeux du développement durable (à 12H « l’eau une resssource, un défi », et à 17H « les énergies du changement ») et de nombreux stands pour expérimenter et découvrir. Cette manifestation intervient juste au lendemain de la création de la SEM « Energie Posit’if » par la Région, nouvel opérateur énergétique public et première concrétisation du Plan Régional pour le Climat voté en Juin dernier, dédié à la valorisation du potentiel énegétique de notre région, sur laquelle curieusement, Bernard Gauducheau, parlant au nom du groupe NC, s’est montré réservé.      

     

    La SEM Energies Posit’if a pour objectif de diminuer la vulnérabilité énergétique des franciliens puisque l’IDF est dépendante aujourd'hui à 98% des énergies non renouvelables (fossiles et fissiles). Et la vulnérabilité financière puisque 2 logements sur 3 ont été construits avant les premières réglementations thermiques et que 330 000 ménages franciliens (7%) sont en  situation de précarité énergétique (7%). « En regard de l’augmentation des prix de l’énergie, il est urgent d’agir, en complément des dispositifs existants et pour faciliter les initiatives des collectivités franciliennes et leurs partenaires pour mettre en oeuvre la transition énergétique » expliquait-on à la Région en précisant « qu’elle permettra de répondre à deux objectifs majeurs : amorcer la rénovation énergétique des bâtiments actuellement délaissés, en particulier le logement collectif (copropriétés et petits balleurs sociaux) et le parc de bâtiment des collectivités territoriales, soutenir le développement des énergies renouvelables (EnR) en IDF » dans deux domaines notamment : La production de chaleur (géothermie, méthanisation, biomasse) et la production d’électricité verte (cogénération biomasse, éolien…).

     

    Selon les estimations de la Région, la SEM Energies POSIT’IF devrait permettre la rénovation de 140 000 m2 de logements collectifs rénovés au niveau « Facteur 4 » au travers de 50  à 90 opérations (en fonction de la taille des copropriétés), soit environ 2500 logements rénovés. Elle pourrait participer au capital de 6 à 8 projets structurants de production d’énergies renouvelables : biomasse-méthanisation, combustion et cogénération, éolien, géothermie… Mais voilà, du côté du Nouveau Centre, Bernard Gauducheau dans un exercice obligé d’opposition régionale, a expliqué lors du débat général qu’il ajouterait « une note plus réservée aux louanges des différents groupes de la Majorité régionale » qui se félicitait de respecter un engagement de campagne. « On ne peut regretter de voir se créer un organisme de plus alors que la crise nous invite à faire mieux avec moins. A multiplier les dispositifs, on ne sait plus à quel saint se vouer » a-t-il expliqué en constatant que « beaucoup d’initiatives sont prises par les 1300 communes franciliennes dans ce domaine (Agenda 21, thermographie aérienne…). En créant cette SEM, vous semblez rassembler les efforts et fédérer les initiatives. Mais quels seront les critéres pour les projets présentés et soutenus » a-t-il demandé. Mais en son fonds intérieur, il ne pouvait que reconnaitre en tant que Vice Président de GPSO  chargé notamment de ce secteur de l’énergie que c’était une bonne idée. Il a simplement demandé, et défendu un amendement, pour que les groupes de l’Opposition (UMP et NC) soient représentés au Conseil de surveillance de cette SEM.

  • VANVES, GPSO, REGION ILE DE FRANCE PRETS A AFFRONTER L’HIVER ET LA NEIGE

    Les vanvéens sont rassurés comme les habitants de GPSO (Grand Paris Seine Ouest) et les franciliens,  les services de cette communauté d’agglomération dont fait partie notre commune, et ceux de  l'Etat seront, cet hiver, « mieux préparés » à affronter les chutes de  neige qui avaient causé une belle pagaille en décembre 2010 dans la Région Capitale. Vanves  Infos comme l’ensemble des revues municipales des 6 autres communes ont consacrés au moins une page pour expliquer comment elle sont prêtes à affronter l’hiver. L’Etat par l’intermédiaire de sa Secrétaire générale de la zone de défense et de sécurité de Paris a présenté au début de la semaine le nouveau plan neiger et verglas de l’Ile de France (PNVIF) 2011-12

     

    Malgré la douceur qui a régné jusqu’à ces derniers jours, bien tard en cette saison, avec le retour du froid, revient à l’esprit  l’épisode neigeux des 8  et 9  décembre 2010  qui avait marqué tellement les esprits que toutes les revues municipales des 7 villes de GPSO  ont consacré une page à la prévention mise en place pour cet hiver 2011/12. Les responsables de notre communauté d’agglomération (CA) avaient tiré les leçons de ce fort épisode neigeux qui avait vu plusieurs centaines d’agents sans distinction d’appartenance à pied d’œuvre pour désengorger les axes embouteillés ou qui risquaient de l’être. Plus de 2200 tonnes de sel en vrac et 172 tonnes de sel en sac avaient été répandues sur les voies et les trottoirs des 7 communes grâce à 17 saleuses et 6 chargeurs, 30 épandeurs. 5 lames avaient été mobilisées pour dégager les voies. Ce qui n’avait pas empêché que les services techniques soient confrontés à une efficacité du sel limité face aux épaisses couches de glace formé par la neige compactée.

     

    Ainsi GPSO est capable de mobiliser jusqu’à 400 personnes sur le terrain en impliquant son personnel et ceux de ces partenaires-cioncessionnaires en concertation avec les trois direction de proximité responsable de l’espace public et de la propreté, en cas de phase neigeuse. La CA a signé  un nouveau contrat avec Météo France afin de disposer de données plus précise, afin d’nstituer une vigilance météoroogique, consultées une à plusieurs fois par jour en période sensible. Le parc de saleuses sous contrat de location a été renouvelé, avec l’achat de 2 lames supplémentaires. Comme pour le département, elle a établie une hiérarchie des voies à traiter en urgence et en priorité  (principales, empruntées par les bus, en pente, aux abords des gares et des équipements publics, jusqu’à certaines qui ne le seront pas.  Les dépots de sel ont été developpés et optimisés avec une réserve supplémentaire et un stock tampon dédié et disponible en cas de violente vague de froid au port de Rouen

     

    En Ile de France,  le nouveau Plan neige et verglas  (PNVIF) 2011-2012 a été activé le 15 novembre dernier jusqu’au 15 mars, au niveau 1 (vigilance). Il peut à tout moment monter en puissance, au niveau 2 (veille renforcée) puis 3 (activation du PC zonal de circulation), en cas de crise. Il a même été amélioré  grâce à un centre de commandement unique police-gendarmerie. Il prévoit le « pré-positionnement » de forces de l'ordre et de moyens de dépannage « au plus près de 78 points noirs du réseau structurant francilien (800 km) et d'une vingtaine de points noirs du réseau secondaire identifiés à la suite des graves perturbations de décembre 2010 (routes en pente, des carrefours difficiles, etc…. ».  Il prévoit la mise en place « en amont et en aval de ces points noirs »  par les communes, de centres d'hébergements pour les usagers de la route qui seraient bloqués par les intempéries.

     

    Enfin, il prévoit « un grand axe de contournement de la zone IDF » pour les poids lourds et « des mesures de restrictions de circulation progressives », qui concerneront d'abord les poids-lourds articulés dont beaucoup se sont mis l'hiver dernier « en porte-feuille » à cause de la neige, puis  « les poids lourds porteurs ». Il faut noter qu’Aéroports de Paris (ADP) et les compagnies aériennes ont apportés des améliorations à l’organisation du transport aérien en cas de neige intene, autour de 3 axes : Amélioration du dégrivage des avions et du déneigement des pistes, doublement des stocks de glycol, ADP ayant développé des outils informatiques pour suivre en temps réel l’état de ces stocks, renforcement du parc d’engins de déneigement avc l’achat de 70 nouvelles machiners répartis sur Roissy et Orly. Et surtout renforcement de l’information des passagers