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réforme des retraites - Page 5

  • UN HISTORIEN DE VANVES ET SOCIAL DONNE QUELQUES PISTES POUR UNE REFORME DES RETRAITES

    Beaucoup ne savent pas, d’autres l’ont oublié, mais un vanvéen a écrit en 2008 un petit livre sur les retraites tout à fait d’actualité à quelques jours de la dernière manif contre le projet de réforme du gouvernement : « Vive la retraite ! Passé, présent et avenir d’une conquête sociale majeure ». Et pourtant tout le monde le connaît. Il s’agit de René Sedes, auteur de nombreux autres livres comme « Ceux du 13 », mais aussi « 20 siécles de combats pour la dignuité » sur l’histoire de l’intégration professinnelle des travailleurs handicapés, « Quand les Auberges de Jeunesse couvraient toutes les routes », toujours en autoédition. 

     

    « Depuis plus de quinze ans, notre systéme de retraite par répartition subit des atteintes qui mettent son existence en jeu. A partir des prétextes les plus divers : progression continue de l’espérance de vie, exemples-des-autres-pays-européens, contraintes économiques… » explique t-il en considérant qu’en réalité, derrière les discours de convenance, ce qui est en cause, ce sont les conquêtes sociales de la Libération qui visaient à l’établissement d’une société de citoyens solidaires et non pas un conglomérat d’individus mis en concurrence. « La loi de la République et non pas la loi du plus fort ». A travers 138 pages, il  parle des retraités – « La retraite n’est pas une nouvelle vie, c’est une phase nouvelle de la vie » - et de leurs conditions de vie,  retrace l’histoire de cette conquête qui a été « plus longue qu’on ne l’imagine », démonte les mécanismes d’une démolition programmée,  en éclairant le débat sur retraite par répartition – constitution d’un pot commun – et retraite par capitalisatin qui n’est autre chose qu’une « tirelire individuelle » confié à son banquier ou à son assureur. « La répartition principe d’égalité, de solidarité interprofessionnelle et intergénérationnelle est un facteur de paix sociale. A l’inverse, la capitalisation porte en ellle-même (même si elle se déguise en « épargne personnelle ») des ferments d’inégalité et elle est de nature à exacerber les tensions sociales ».   

    Il ouvre quelques pistes en vue d’une véritable réforme : « construire un systéme de retraite qui ne soit ni rabrougri, ni ratiociné (exactement le contraire de ce que l’on offre aujourd’hui) mais qui assure dignité et sécurité à celles et ceux qui y ont droit après une vie de travail ». Prendre en compte la pénabilité réelle du travail, « par une réduction significative du temps de cotisation », et les salariés entrés tardivement dans le monde du travail du fait d’études de plus en plus longues mais aussi à ceux touchés par de longues périodes de chomage et de précarité. Fixer comme plancher l’équivalent du Smic pour les salariés ayant cotisé le nombre de trimestres requis. A l’inverse, pour mettre un terme à des dérives scandaleuses, fixer un plafond de 5000 € mensuels, réactualisé comme les autres retraites. Remettre à un niveau convenable les pensions de reversion. Procéder à la suppression progressive des prélévements qui se sont accumulées au fil des ans (CSG, CRDS et Cotisation SS) mettant ainsi un terme aux notionsde « retraite brute » et de « retraite nette »… « Cet ensemble de mesures, nettoyant enfin le statut des retraités de l’ensemble des scories de toute sorte accumulées depuis des décennies en raison de politiques à courtes vie, rendrait à ceuxc-ci la place qui leur revient de droit dans la société, c'est-à-dire des citoyens de plein exercice et non pas des assistés caricaturés en voyageurs et croisiéristes, sans cesse d’être accusés d’être une charge pour l’Etat et l’une des principales causes du déficit public » 

  • VANVES APRES LES RETRAITES, LES CANTONALES EN LIGNE DE MIRE

    Après la séquence de la réforme des retraites dont la contestation s’est répercutée jusqu’à Vanves avec tentative de blocage de l’entrée de Michelet, manifestation de lycéens vanvéens devant le Sénat, voiture brulée devant le LEP Dardenne et arrestation d’un jeune qui n’avait rien d’un lycéen, une réunion du Mouvement Européen sur les Retraites  en Europe la semaine dernière, Vanves a retrouvé un peu de calme à l’occasion des vacances scolaires  et bientôt du week-end de la Toussaint. Beaucoup seront partis de notre commune, notamment parmi nos élus. Notamment, le maire qui sera à Hanoï avec JP Huchon pour la Région dans le cadre d’accords passés entre ses deux régions capitales, après avoir partagé un déjeuner de chantier vendredi avec les ouvriers de l’entreprise de BTP qui a menée et terminée le gros œuvre de Cabourg.  D’ailleurs cette parenthése pour ce dernier trimestre de l’année 2010 sera le bienvenue.

    Occasion de faire le point sur la situation politique à cinq mois des cantonales sachant qu’il y a plusieurs candidats : Deux officiels, Bernard Gauducheau, maire NC et Guy Janvier conseiller général sortant PS.  un candidat potentiel avec le « Monsieur X » de cette élection, qui n’est autre autre que Jean Louis Thoumieux. Il se présente l’étiquette de l’ex-premier ministre Villepin après avoir mené d’autres combats aux marges de la droite depuis maintenant prés de 30 ans. Beaucoup se souviennent de la liste Vanves 2000 en 1983 qui l’avaient lors de la mandature suivante (1989-95) à devenir Maire adjoint chargé de la culture dans l’équipe de Gérard Orillard. Mais voilà le décés de ce dernier le fit disparaître de l’équipe menée par Didier Morin. Enfin, il reste l’inconu avec les Verts sachant que beaucoup de choses dépendent des négociations Europe Ecologie/Verts – PS sur les législatives et que Lucile Schmid est bien décidé à défendre ses nouvelles couleurs en mars prochain.

     

    A 5 MOIS DES CANTONALES : GAUDUCHEAU EN HAUSSE, JANVIER EN PANNE  

     

    La campagne est bien partie pour l’un. Serait elle mal engagée pour l’autre ?  Le candidat centriste, Bernard Gauducheau, qui a reçu l’investiture de l’UMP 92 est déjà en campagne depuis la Rentrée, recevant régulièrement des vanvéens à l’hôtel de ville pour les écouter et échanger. Il a passé la journée de lancement de l’opération « commerce de proximité » début Octobre à visiter les 120 commerçants participant puis les a reçu avec les 21 vanvéens gagnants du concours organisé à cette ocasion, à la mairie, une semaine après. Il devrait de nouveau les réunir le 22 Novembre à la Mairie pour leur parler sécurité dans le cadre de la campagne de sensibilisation lancée au printemps dernier et menée par la Préfecture, la Chambre de Commerce et la Chambre des Métiers des Hauts de Seine.   Il multiplie les occasions de féliciter les vanvéens méritant, de soutenir par de petits mots les vanvéens souffrant ou ayant traversé une épreuve, d’inaugurer les réalisations qui ont bénéficié de subventions du Conseil Général ou régional ou de GPSO comme bientôt la place du Maréchal Lercler ( 6 Novembre à 17H) qui sert de terminus au 58 qui a retrouvé ses mauvaises d’habitudes d’antan en restant en double file rue V.Hugo lorsqu’ils sont de 2 à 3 attendre un nouveau départ, ou la piste d’athlétisme refaite et le nouveau parquet du gymnase André Roche (27 Novembre), sans compter sa participation à  tous les manifestations organisés par les associations…

     

    Et pendant ce temps là, Guy Janvier, conseiller général sortant, multiplie les réunions en interne pour préparer sa campagne et sa réunion « compte rendu mandat de mandat » avec sa directrice de campagne et son équipe…au lieu de développer les contacts avec les vanvéens, les visites de terrain ou d’appartements, ce qui désespérent certains socialistes de la section. Il est bien présent aux manifestations des associations et forces vives vanvéennes, réunions de quartier… mais souvent il part avant la fin. « Aurait il enclencher la machine à perdre ? » se questionnent certains vanvéens de gauche se rappelant les erreurs de la dernière campagne municipale. Pourtant le PS dans l’ensemble du département sent un vent porteur, a tel point qu’il travaille à un programme d’alternance avec les nouveaux candidats et les sortants : « Il s’agit d’un programme de gestion du département pour gérer le département autrement qu’il n’est géré actuellement avec d’autres priorités. Nous partons d’un fait : la gauche était majoritaire au soir des régionales, donc ces électeurs qui ont voté à gauche existent et ils peuvent revoter à gauche aux cantonales. Il fauit donc leur redonnner envie de revoter dans ce sens et de se rassembler derrière des propositions d’une nouvelle ppolitique dans les Hauts de Seine » expliquait voilà peu sa collége Michéle Canet, présidente du groupe PS au Conseil Général.

     

    Et c’est là toute la question pour Guy Janvier  s’il veut sauver son siége face à Bernard Gauducheau car certains, à l’extérieur de notre ville, sont persuadés des chances de ce dernier comme son collégue du Plessis Robinson, secrétaire départemental de l’UMP 92  qui citait Vanves parmi les cantons gagnables dans Première Heure, journal par Fax des Hauts de seine, grâce à « Bernard Gauducheau qui est maintenant bien implanté dans sa ville et devrait l’emporter aisément ». Mais voilà, c’est plutôt parmi les proches militants du PS que certains ont des doutes sur Guy Janvier, d’où peut être cette impression  qu’il donne, d’être en panne.

  • APRES LE VOTE DE LA REFORME DES RETRAITES, TROIS QUESTIONS A LA SENATEUR DE VANVES

    La lassitude était perceptible sur tous les bancs, vendredi dernier, tout au long des débats. Certains orateurs de l'opposition, hébétés de fatigue, peinaient parfois à trouver leurs mots. «Nous n'avons jamais perdu notre temps à entendre les uns et les autres s'exprimer», avait déclaré sur un ton apaisant le président du groupe UMP, Gérard Longuet, après 150 h de débat – sans compter 30 h de travaux pour la commission des affaires sociales,  prés de 1000 amendements examinés, dont quelques uns ont été rédigés et défendus par Isabelle Debré, dont plus du tiers des 131 amendements provenaient de l’opposition sénatoriale, permettant 18 évolutions majeures selon le ministre Eric Woerth. I.Debré est notamment à l’origine de l’extension aux militaires non officiers le bénéfice d’un départ à la retraite anticipé lorsqu’ils parents d’un enfant atteint d’une invalidité qui a été voté à l’unanimité.

     

    Isabelle Debré  au coeur du débat et des décisionnaires.  

     

    Vanves Au Quotidien - Jamais vous n’aviez participé à un tel débat au Sénat depuis votre élection en 2004 ?

    Isabelle Debré : « C’est un des débats les plus longs de la Véme République, ce qui prouve que l’enjeu était important. L’ambiance était assez chaude. Mais la majorité présidentielle a été très soudée , la gauche a fait de l’obstruction, sur le groupe CRC (socialistes). Mais c’est la démocratie. On ne peut pas dire qu’il y a eu un déni de démocratie, surtout après 140 H de débat,  bien au contraire. J’insiste sur le fait que le vote unique n’empêche pas la présentation de tous les amendements qui onty tous été présenté et examiné.

    VAQ - Quels ont été les temps forts de ses 15 jours de débat ?

    I.D. : « Ce débat a surtout été très long. Le rapporteur a fait preuve de calme, d’ine résistance physique hors norme car on ne peut pas le remplacer, ni le relayer. Les ministres sont restés calmes, sereins, faisant preuve, de pédagogie. Et mes colléguex de la mazjorité présidentielle ont dû apprendre à se taire parce que nous avions envie de ruer dans les brancards. Et c’est à l’honneur du sénat d’avoir des débats très longs, siégeant jour et nuit, pensant 140 à 150 h, avec des nuits jusqu’à 4H du matin et même le samedi. On ne peut pas parler de déni de démocratie

    VAQ - Qu’allez-vous faire aujourd’hui à la CMP ?

    I.D. : « Nous sommes 3 sénateurs de la MP, le rapporteur général, Alain Vassel, le rapporteur de la loi Dominique Leclerc et moi même en tant que Vice Présidente de la Commission des Affaires sociales qui alons apporter quelques modifications. Nous savons déjà sur quels points nous voudrions bouger que je ne peux pas vous les dévoiler encore. J’ai fait remonté quelques préoccupations à mon rapport. J’ai déjà eu l’occasion de participer à 2 ou 3 CMP dont la Modernisation et l’Epargne Salariale comme rapporteur qui est toujurs titulaire de la CMP. Mais une CMP de cette importabnce qui engage notre avenir est passionnant, car on est au coerur du débat et des décisionnaires.