La première réunion de la cellule d'accueil vanvéenne présidée par le Maire de Vanves Bernard Gauducheau s’est tenue Lundi dernier comme il l’a annoncé dans un communiqué, entre les réunions avec le ministre de l’intérieur Samedi dernier et avec le préfet des Hauts de Seine hier après midi qui considérait que cette « réunion est le symbole de la mobilisation des élus. Maurice Cazeneuve avait d’ailleurs indiqué que les préfets de départements font remonter les possibilités d’accueil, visitent les lieux, s’assurent de leur salubrité » et « doivent apporter des réponses aux maires » qui « se sont tous engagés » dans les Hauts de Seine comme à Vanves. « Tout le monde se mobilise et prend conscience que tout se construit actuellement avec une part d’imprévisible, car tout ne peut pas être prévue, ses réfugiés arrivant de zones en guerre » expliquait hier Yann Jounot, préfet des Hauts de Seine
La plupart des communes ont créé une cellule d'accueil comme à Vanves qui réunit l’ensemble des acteurs concernés par la prise en charge globale des réfugiés pouvant arriver à Vanves. « Elus, responsables de services administratifs et d’associations auront pour mission de mettre en place les conditions d’accueil des migrants tant en matière d’hébergement que d’accompagnement social (santé, apprentissage de la langue, aides financières, écoles, emploi…) et de coordonner toutes les initiatives publiques ou privées » indique Bernard Gauducheau dans ce communiqué en ajoutant que « la municipalité a également décidé la mise à disposition immédiate des autorités de l’Etat, d’un logement d’urgence pouvant accueillir une famille de 8 personnes. Celui-ci est dès à présent aménagé pour permettre l’hébergement des réfugiés ».
Occasion de rappeler que « la Ville de Vanves est soucieuse d’agir concrètement pour prendre sa part dans la mise en place du plan d’aide aux réfugiés décidé par le gouvernement. Attachée aux valeurs de solidarité et d’entraide et fidèle à la tradition d’accueil de la France, elle entend mobiliser toutes les ressources et les énergies pour remplir, dans la mesure de ses moyens, ce qu’elle considère comme un devoir d’humanité ». Elle le fait avec ses moyens limités par rapport à des villes comme Boulogne qui va mettre à disposition un ex-foyer de la Poste, Villeneuve La Garenne une cité de l’enfance après remise en état… 500 places pourraient être ainsi disponibles dans le département grâce aux communes, sachant qu’une grande partie de l’accompagnement des familles se fera à travers les associations. Et la Croix Rouge dans les Hauts de Seine est fortement mobilisée
Evidemment dans son communiqué, le maire de Vanves a indiqué que, « face à l’arrivée massive de migrants en France, l’accueil doit être organisé, en liaison avec toutes les entités publiques concernées, par l’Etat lequel doit être conscient des difficultés financières majeures des collectivités aujourd’hui. En tout état de cause, l’efficacité de la mobilisation des élus locaux pour accueillir dignement et de façon pérenne les réfugiés, dépendra des crédits alloués aux commune par le gouvernement. Face à ce défi auquel est confrontée la France, les collectivités ne peuvent agir seules. Elles doivent pouvoir compter sur le soutien financier de l’Etat ».
Depuis, samedi, il doit être rassuré à plus d’un titre : Tout d’abord, l’Etat a prévu de verser 1000 € par logement aux communes qui en mettront à disposition de l’Etat. Ensuite Le préfet des Hauts de Seine comme celui de la Région ont précisé « qu’il n’y aura aucune concurrence entre les réfugiés et les bénéficiaires de l’hébergement d’urgence ». Enfin que « le rôle de la préfecture est d’être en charge de l’accueil des migrants , de les garder dans ces centres d’orientations, avant de partir ailleurs sur le territoire, tant qu’ils ne sont pas en mesure d’aller ailleurs,de trouver un logement et retrouver une vraie vie. »