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pms andré roche - Page 15

  • STADE DE VANVES : DES RIVERAINS MECONTANTS ET DES STADISTES INQUIETS

    Depuis l’application de l’Etat d’urgence à Vanves, la vie des riverains du PMS A.Roche dans le secteur de son entrée principale, rues du Docteur Arnaud, Gresset et Mansard, est redevenu un enfer. Avant à chaque orage, ils étaient inondés par les eaux descendant de Clamart, de Châtillon et de Malakoff. Grâce à d’importants travaux d’assainissements couplés l’aménagement d’un réservoir sous le terrain synthétique de football dans le PMS A.Roche, avec une requalifcation de ces rues ce n’est plus qu’un mauvais souvenir. Mais depuis le 14 Novembre, ils sont envahis de nouveau, non par l’eau, mais une noria de véhicules de stadistes qui ne peuvent plus se garer dans le PMS et même rue JB Potin en empruntant cette entrée secondaire. Le week-end et certaines soirées de la semaine, impossible de se garer, les véhicules étant stationnés n’importe où, en infraction bien sûr.

    Certains stadistes ou visiteurs ont eu quelques explications orageuses avec des riverains qui en ont assez d’être envahis, défendant tant bien que mal leur « bâteau » à l’entrée de leur pavillon, et la tranquillité de leur quartier. Sans parler de l’entrée du PMS : Sans que l’accès soit véritablement bloqué, un véhicule de secours du SAMU ou de la BSPP aurait du mal à passer en cas d’incendie ou de malaise grave, à certaines heures de la semaine et du week-end, justement au moment où il y a une forte affluence. Plusieurs responsables de sections présents sur ce PMS commencent à s’inquiéter du fait qu’il n’y ait plus qu’un seul accès, car si celui-ci était bloqué pour une raison ou une autre et qu’il faille évacuer le PMS de toute urgence, par où passeraient tous ceux qui sont à l’intérieur. Seraient-ils pris au piége ? Alors qu’à côté, tous les accès du parc F.Pic sont ouverts.
    La ré-ouverure de la porte JB Potin permettrait de calmer les esprits de ceux qui craignent pour leurs enfants, moins 30% de fréquentation à l’école de tennis, et des riverains de la porte principale d’accès du PMSrue du docteur Arnaud. D’autant plus que le service des Sports dispose de gardiens pour assurer la sécurité des deux accès s’ils sont tous mobilisés. « C’est le seul équipement sportif où je vois cela ! A l’extérieur où l’on joue, les gardiens sont bien à leur poste, et ne le quittent pas comme à Vanves, car ils doivent se déplacer pour ouvrir là un vestiaire, là un local, laissant sans surveillance l’accès, même si c’est un court instant. Dans d’autres communes, ils donnent le chef du vestiaire à l’entraineur ou au capitaine de l’équipe contre leur carte d’identité » explique un dirigeant sportif. Il est fort possible que la question de la sécurité et de l’accès du PMS soit abordée lors de l'assemblée générale du Stade de Vanves vendredi prochain

  • LES TERRAINS EN GREEN SET DU STADE DE VANVES REFAIT PAR DES CADORS

    A l’occasion de la journée Portes Ouvertes du Stade de Vanves, les stadistes ont pu découvrir que les terrains en green set du PMS André Roche  étaient en pleine rénovation. Un chantier attendu par la section Tennis, car de tels terrains s’usent rapidement lorsqu’ils sont énormément utilisés comme c’est le cas. La précédente rénovation avait été réalisée voilà une quinzaine d’années, et quelques interventions avaient été effectuées depuis pour des remises en état partielles. Mais ils s’abîmaient à cause des racines des arbres avoisinants qui provoquaient des trous ou des cavités.  « On ne pouvait pas jouer correctement à cause des rebonds » indiquait Michéle Rigaud, présidente de la Section Tennis.

    La ville a pu,  plus rapidement que prévu, débloquer un  budget pour cette rénovation qui s’est déroulée en plusieurs phases : ponçage, goudronnage, couches de peintures,   avec 48h de séchage, traçage des lignes, puis des poteaux et des filets,  réalisées par des cadors dans leur métier, qui ont étonné plus d’un stadiste de cette section qui les ont regardé faire. Ils  ont dû fermer les grilles d’accès à ces terrains, avec serrures codées pour éviter que les jeunes footballeurs  (du dimanche) ne viennent saccager ce travail bien fait avec leurs chaussures à crampons…pour récupérer leur  (précieux) ballon. La chaleur et la pluie ont retardé de 10 jours la fin du chantier. « Ils sont maintenant bicolores, verts et bleus, pour marquer l’espace  de jeu, et légèrement bombés pour éviter que l’eau stagne » fait remarquer Michéle Rigaud.    

  • LES SERVALS DE VANVES : L’HISTOIRE D’UNE PASSION PAR LE RUGBYNISTERE

    Si le dimanche c’est jour de foot à Vanves, le samedi c’est jour de rugby depuis plus d’un an maintenant grâce aux Servals de Vanves créé par 4 frères, ex-lycéens de Michelet,  dont le blog relate les exploits régulièrement grâce à l’un de ses trois fondateurs Laurent Cazenave-Lacroutz.  Un article voilà plus de deux mois relatait « la superbe histoire de la création des Servals de Vanves, entre obstacles et satisfactions ». Il était paru sur un site dénommé  LeRugbynistere.fr qui est « le site de Rugby indépendant No 1, créé par deux passionnés d'Ovalie ». ... avec ses chroniques, ses prononstics, son blog où il  invite occasionnellement ou régulièrement, ses coups de coeur à s'exprimer à travers leur chronique.

    L'équipe de Vanves ne vous dit sûrement rien, pourtant, l'histoire des Servals – du nom du félin de la savane africaine – vaut la peine d'être contée. À l'origine du projet, trois frères, dont Laurent Cazenave-Lacroutz, qui souhaitait jouer au rugby sans avoir à subir le rythme d'une équipe s'entraînant plusieurs fois par semaine. Lui vient alors l'idée de créer un club avec ses frangins pour pratiquer un rugby axé sur le jeu et accessible à tous. Bref, un rugby basé sur le plaisir, le partage et les fameuses valeurs © du ballon ovale. Ce sera finalement du rugby à 7, plus ludique que le 15, qui fait surtout la part belle au jeu de mouvements tout en restant accessible aux débutants : « la ville de Vanves (92) a été séduite par notre projet et nous a généreusement laissé utiliser leur terrain synthétique de... foot. Mais quand on aime jouer, on joue même s'il n'y a pas de poteaux. Le terrain trouvé, il fallait faire venir des joueurs partageant notre vision du rugby et souhaitant jouer à 7. Nous avons prospecté dans le lycée de notre ville, lycée où j'avais notamment pu côtoyer des joueurs comme Hugo Bonneval et Nicolas Garrault (avec qui je jouais en équipe de jeunes à Clamart). On a débuté comme ça et on s'est lancé, un peu dans l'inconnu » explique Laurent Cazenave Lacroutz. 

    Les premiers entraînements, en septembre 2013, rassemblent une vingtaine de joueurs, de 15 à 40 ans. On y trouve des lycéens comme des élèves de classes préparatoires, des universitaires... « Nos entraînements étaient fondés sur trois piliers : un maximum de jeu libre (1h-1h10 de jeu sur 1h45), des exercices que chacun pouvait proposer et mettre en place (tout le monde pouvait être l'entraîneur d'un jour) et une bière (ou un coca pour les plus jeunes) et un goûter à la fin des entraînements, occasion de se connaître et de partager comme en minimes ou en cadets ». Sauf que, comme dans n'importe quelle équipe, l'hiver fait baisser drastiquement le nombre de joueurs. Viennent les premiers obstacles, sans compter sur des footballeurs peu désireux de partager leur terrain. Heureusement, au printemps, des matchs sont organisés, à 7 comme à 15. « On a vraiment apprécié malgré de belles branlées. L'immense satisfaction que je retire de cette première année est d'avoir pu faire découvrir le rugby à de nombreux débutants et le sentiment d'avoir contribué à la découverte de ce magnifique sport auprès d'un public qui n'aurait jamais fait le premier pas. »

    L’APPORT SURPRENANT DE RUGBYNISTERE

    Le problème des Servals, c'est le faible nombre d'équipes pratiquant le 7. Pour la saison 2014-2015, direction le championnat FFSE qui présente plusieurs avantages, du niveau à la localisation des clubs (en Île de France) en passant par le nombre de joueurs sur la feuille de match (15 minimum) et la licence peu onéreuse. Mais comment trouver des joueurs ? Laurent explique : « Le Rugbynistère nous a alors été d'une grande aide. Fan du site, j'avais pu voir qu'une  « communauté rugby » avait été créée dessus avec la possibilité de mettre en ligne la page de son club. J'ai décidé de remplir la fiche du club et à partir de là, j'ai commencé à recevoir pas mal de mails de joueurs arrivés récemment sur Paris, qui voulaient reprendre le rugby sans les inconvénients d'un club habituel. Grâce au Rugbynistère, nousavons ainsi enregistré l'arrivée d'une dizaine de joueurs supplémentaires et ça continue encore ! »

    Aujourd'hui, le club compte une quarantaine d'inscrits (24 ans de moyenne d'âge) qui profitent de la devise du club, « Ad majorem Ludi Gloriam », comprenez « Pour la plus grande gloire du jeu » et s'est même trouvé sponsors et mécènes. La mairie de Vanves envisage également de faire construire des poteaux de rugby lors de la rénovation d'un des terrains de foot de la commune. Laurent peut conclure sereinement : « Partis de rien, nous sommes désormais quasiment un vrai club à force de détermination mais aussi grâce à de petits coups de pouce du destin dont l'aide du Rugbynistère. À titre personnel cela me permet également de réaliser un petit rêve : celui de jouer des matchs avec mes trois frères de 24, 20 et 16 ans. »