Le Blog Vanves
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Le 5 Janvier
2026
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Le 5 Janvier
2026
Une chute des températures et des flocons en plaines, y compris à Vanves, Paris et dans sa région, sont annoncés pour la fin de semaine. Les prévisionnistes de la Chaîne Météo annonçaient une dégradation avec au programme : des températures glaciales assorties de pluie et de neige en plaines. En cause, un épisode dit de goutte froide, soit «une dépression en altitude accompagnée d’air froid» provenant d’Allemagne et qui devrait se rapprocher de la France et de notre région dès aujourd’hui. Avec la bise, les températures ressenties s’établiront entre 1°C et 5°C., et il est prévu de la pluie-neige au sol.
Occasion de rappeler ces périodes de froids intenses qui ont marqué notre ville, dans son passé alors que la douceur des derniers hivers, le débat sur l’effet de serre, le réchauffement de la planète…ont fait oublier à tous que nous avons de vrais… et terribles hiver notamment en 1985-1986-1987. Ce trio avait été annoncé par de petites rigueurs en 1984. 1985/1086 avait enregistré jusqu’à -16°, avec en plus de la neige. Certains vanvéens se souviennent de trottoirs ou rues complétement gelées, impraticables Vanves Infos avait relaté particulièrement en Février 1987 les « intempéries hivernales » avec des photos de Vanves croulant sous la Neige. Certains se souviennent de ce banquet des aînés qui se déroulaient alors dans l’un des restaurants du Parc des expositions où arrivés sous un ciel plus ou moins clément, les cars repartirent difficilement dans les rues enneigées de Vanves. Enfin, nos parents ou grands- pourraient nous rappeler le terrible trio de 1940-41-42 durant le second conflit mondial suivis par les grands froids de Février 1956, de décembre 1962 et de Janvier-Février 1963.
Mais de tels épisodes de froids intenses deviennent rares et se sont raccourcis : les jours de gel ont diminué : 54 au début du XXéme siécle, plus d’une vingtaine actuellement avec des variations importantes entre les quartiers du Grand Paris (14 à Montsouris, 4 à la Tour Saint Jacques) et des villes comme Trappes (58) et Melun (63). Sans parler du vent dont la densification augmente les effets, comme peuvent quelquefois le constater les habitants du Plateau.
Les écarts de température entre le Grand Paris (Paris et son agglomération) et la région Ile de France (Grande Couronne) varient de 4° C à 6 C° en hiver. Et ses 2°C d’écart se vérifient si vous montez sur le plateau de Clamart à Béclére, ou du Plessis Roobinson dans la zone d’activité par exemple. De même et sûrement entre le Plateau et le quartier du parc F .Pic ou du PMS André Roche, car les espaces verts font sentir leurs influences sur plusieurs centaines de mètres. Il suffit de se promener dans la rue JB Potin lorsque les premiers gels se sont sentir. Tous les véhicules au dessus de la porte d’entrée du parc entre les HLM sur pilotis et les cours de tennis sont blancs le matin, pas ceux qui se trouvent en dessous. Sauf évidemment en cas de grands froids où ils sont tous logés à la même enseigne.
Incroyable week-end que vivent les vanvéens qui pourraient leur faire dire que « la terre ne tourne pas bien rond » comme nos aînés, avec ce spectaculaire redoux après la neige et le froid de ces deux derniers jours où les vanvéens avaient ressorti les doudounes, les chaussures fourrées et les appareils à raclette alors que la neige tombait sur Paris et l’Île-de-France. Le ciel est resté voilé ce samedi, alors que les températures sont passés de 2 ° le matin, avec ce petit vent froid qu’ont ressenti, par exemple, les clients du marché du samedi matin, à 11° L’après-midi. Elles atteindront de 14 à 15° aujourd’hui avec quelques gouttes de pluie qui tomberont par moment.
Dans l’histoire météorologique de Vanves (et de la région parisienne), fin Novembre et début décembre sont toujours marqué par ce petit coup de froid mais plus rarement avec autant de neige qui annonce l’arrivée de l’Hiver à un mois de Noël. Il faut remonter à fin Novembre 2010 pour retrouver d'importantes chutes de neige ou même le 14 novembre 1887 où il était tombé 23 cm comme en 1919.
Ils rappellent comme Jeudi et Vendredi dernier, les terribles hiver de 1985, 1986 et 1987… annoncé par de petites rigueurs en 1984. Certains se souviennent de ce banquet des aînés qui se déroulaient alors dans l’un des restaurants du Parc des expositions où arrivés sous un ciel plus ou moins clément, les cars repartirent difficilement dans les rues enneigées de nos communes. Nos parents ou grands- pourraient nous rappeler le terrible trio de 1940-41-42 durant la seconde guerre mondiale suivis par les grands froids de Février 1956, de décembre 1962 et de Janvier-Février 1963. Plus proche de nous, beaucoup se souviennent de ce village des terroirs (qui revient à la mi-décembre 2024) sous la neige en 2009 et en 2010
Vanves comme toute la Région parisienne a connu ses jours et ses nuits les plus froide comme durant les hivers 1985-86-87, où la température était même descendue jusqu’à moins 16° en plein centre de Paris. Mais ce n’était pas le record enregistré le 10 Décembre 1879 avec - 23,9°. Ce qui est très rare car le caractère océanique du climat francilien se traduit par des hivers frais (des étés modérés et des pluies médiocres) de plus en plus perturbé par la densité de l’urbanisation. Du coup l’hiver est devenu plus doux, le brouillard et les brumes ont plus ou moins disparu (100 jours par dans les années 20, une douzaine actuellement), les pluies sont moins fréquentes et le soleil brille plus longtemps comme l’ont constaté des spécialistes de la climatologie qui se sont intéressés plus particulièrement à l’Ile de France.
Les écarts de température entre le Grand Paris (Paris et son agglomération) et la région Ile de France (Grande Couronne) varient de 4° C à 6 C° en hiver. Et ses 2°C d’écart se vérifient si vous montez sur le plateau du Petit Clamart à Béclère par exemple. Et c’est particulièrement visible en hiver, car cet écart peut être de 14°C entre un quartier très dense du Grand Paris et une vallée verdoyante et peu habité des Yvelines. Et notamment pour les températures nocturnes : les points les plus chauds sont le 9éme arrondissement de Paris (1°C à 1,5°C en plus) en hiver et les quartiers centraux situés à quelques distances de la Seine, généralement sans espaces verts et à forte densité de bâtiments.
De même et sûrement entre le Plateau et le quartier du parc F .Pic ou du PMS André Roche, car les espaces verts font sentir leurs influences sur plusieurs centaines de méètres. Il suffit de se promener dans la rue JB Potin lorsque les premiers gels se sont sentir. Tous les véhicules au dessus de la porte d’entrée du parc entre les HLM sur pilotis et les cours de tennis sont blancs le matin, pas ceux qui se trouvent en dessous. Sauf évidemment en cas de grands froids où ils sont tous logés à la même enseigne. D’ailleurs durant les journées de grand froid et de neige, dans cette rue comme d’autres, qui ne sont pas encore sous le régime du stationnement payant, nous assistons à un phénomène curieux : Des places disponibles à des heures où ce n’est généralement pas le cas. A croire que certains ont quand même garé leur véhicule dans leur parking. Sans parler des rues impraticables dés qu’il neige comme Victor Hugo le long du lycée Michelet, interdite de circulation, ou Antoine Fratacci pour les bus dont le service est généralement arrêté
Alors que nous avons subi les premiers le gel et ses conséquences, les jours de gel ont diminué en Ile de France : 54 au début du XXéme siècle, plus d’une vingtaine actuellement avec des variations importantes entre les quartiers du Grand Paris (14 à Montsouris, 4 à la Tour Saint Jacques) et des villes comme Trappes (58) et Melun (63). Sans parler du vent dont la densification augmente les effets, comme peuvent quelquefois le constater les habitants du Plateau.
Enfin, malgré l'apparent paradoxe, cette vague de froid précoce « ne remet pas en cause le réchauffement climatique » nous expliquent les experts de Météo France. Depuis la fin du 19e siècle, la température moyenne de la France s'est élevée d'un degré. « Là où vous rencontriez des hivers à -20 degrés, aujourd'hui ça fait -19. Ce n'est pas parce qu'on parle de réchauffement climatique que d'un seul coup on va avoir des températures positives tout l'hiver et 40 degrés tout l'été ».