Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

métropole du grand paris (mgp) - Page 14

  • ELECTIONS DEPARTEMENTALES A VANVES : GUY JANVIER (PS) UN SORTANT QUI NE VEUT PAS ETRE SORTI

    « Je suis le conseiller général sortant, dans l’opposition, où j’y joue mon rôle. Nous avons fait un certain nombre de propositions qui ont été acté, notamment avec l’Economie sociale et solidaire (ESS), dans un département qui est le plus riche et le plus inégalitaire de France » expliquait Guy Janvier lors de l’Entrevue Citoyenne organisée par la JCE GPSO le 4 Mars dernier – « Il faudrait que de telles initiatives se multiplient en amont d’un scrutin électoral » - qui se représente  avec Yannick Geoffroy (PS) candidate, ex-maire adjointe de P.Kaltenbach (entre 202-2008) qui vient « de ce quartier de Clamart  (de la Plaine) souvent décrié à Clamart »  et des deux remplaçants : Remi Carton étudiant de 22 ans en histoire à la Sorbonne et Marie Anne Boyer, conseillére municipale (PS)  de Clamart. Les jeunes qui animent cette JCEL (Jeune Chambre Economique locale)ont interrogé tous les candidats sur le projet de Métropole du Grand Paris (MGP) : « Nous pensons qu’il faut réduire le mille feuille administratif. Le département devrait disparaître au profit de la MGP » a expliqué Guy Janvier  en reconnaisant que « rien n’est ficelé », en  demandant que « les transports en comun soient développés au niveau métropolitain », et en défendant la péréquation « qui est nécessaire pour réduire les inégalités territoriales ». Mais comme le reconnaissait, récemment,  Jean Paul Huchon, président de la Région Ile de France qui était venu le soutenir en 2011 : « On élit des gens pour fermer la lumière ».

     

    En tous les cas, le sortant n’a pas envie d’être sorti. Et Guy Janvier s’est démmené comme un diable depuis des mois pour constituer ce tandem avec ses remplaçants, et mener cette campagne électorale qui a débutée très tôt, dés sa désignation le 3 Décembre 2014, avec des visites en pied d’immeubles et du porte à porte notamment à Vanves, avec Remi Carton, avant le trève des confisseurs. Hier soir, il était à Clamart dans le quartier du Pavé Blanc pour une réunion publique avec la ministre de la ville. Demain, il rencontrera tous les commerçants avec ces co-listiers. Son programme, qu’il a fait distribué,  est résumé dans un petit « 4 pages » bien agencé » avec au centre,  le résumé des 75 initiatives du PS pour le département des socialistes altoséquais avec quelques focus sur le théme « Réussir un département qui agit pour répondre à vos besoins »  avec,  en première page, les propositions pour Clamart  -  « l’aménagement de la gare de Clamart qui est flou et précipité »  et  « la démolitioon du quartier 3 F avec ses 700 logements qui viennent d’être complétement rénovés (30 M€ d etravaux) et 2700 demandeurs de logements sociaux à Clamart » -  et en dernière page,  Vanves. Avec le bilan de « l’action efficace de Guy Janvier pour la ville » : 2,8 M€ de subventions, 15 M€ pour la rénovation du collége St Exupery, 1,6 M€ pour conserver les services sociaux départementaux  à Vanves.  

     

    Il reconnaissait, le 4 Mars dernier, « qu’il y a beaucoup de concordances, dans notre programme, avec les partenaires de gauche : le plan vélo, la sanctuarisation de la forêt de Clamart, la création d’un Pass culturel 92, le non cumul des mandats… » en insistant sur la solidarité qui a été son cheval de bataille pendant ses eux mandats de conseiller général  avec quelques chiffres : Le Conseil général consacre 59% de ses dépenses à la solidarité contre 64 à 65% pour les autres départements. Le programme d’insertion et de retour à l’emploi a baissé de 13 à 10 M€ entre 2014 et 2015. L’aide aux collégiens a été divisé par 2 entre 2013/14 (1,7 M€) et 2014/15 (5639 000 M€). « Le choix qui est devant nous en mars est simple : Est-ce que nous continuons avec un département uinégalitaire, dépensier et assoupi, ou est-ce que nous construisons un département solidaire, responsable et dynamique ? » s’interrogent les candidats socialistes dans leur professon de foi. « Ces élections vont être difficile » reconaissait Guy Janvier. « Il faut faire de la pédagogie, expliquer ce que l’on veut faire ».     

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : POLEMIQUE ENTRE LA DROITE ET LA GAUCHE REGIONALE SUR LES MAIRES RECONSTRUCTEURS

    Le débat sur le logement donc a pris une nouvelle tournure en ce début d’année en Ile de France avec d’une part, le débat au Parlement sur la Métropole du Grand Paris – Tout le monde n’y comprend plus rien – où les maires se battent pour garder compétence sur le PLU,  les permis de construire et leurs offices municipaux d’HLM, tout au moins au niveau des territoires qui remplaceront les intercos du genre GPSO,   et d’autre part la querelle provoqué par ses nouveaux maires (UMP et UDI) élus en mars derniers qui ont arrêtés certains projets immobiliers au grand dam de l’exécutif régional (PS-EELV-FedG/PC).

    Elle vient de prendre une autre tournure avec le lancement du club des 70 maires reconstructeurs (dont 50 nouveaux) qui veulent montrer « le vrai visage des maires UMP et centristes »… « loin de la frilosité qu’on leur prête en matière de construction de logement » prêt  « à reconstruire des villes qui ont une âme, des lieux de vie conviviaux,  avec de la mixité sociale (logements sociaux en accession)  et fonctionnelle (bureaux/logements), des constructions de grande qualité environnementale, en préservant et en développant les zones pavillonnaires qui font partie de l’identité francilienne ». S’ils ont annulés 4600 logements sur les 33 000 en cours dans l’ensemble des municipalités (du club)  après leur élection, ces maires sont prêt à en construire 23 700 soit une augmentation de 19 100 logements supplémentaires par rapport aux précédents projets : « Alors qu'on ne vienne pas nous dire que nous  ne voulons pas construire! » expliquent ils. Mais ils le feront à leurs conditions : « En finir avec les grands ensembles »,  « favoriser les façades avec balcons », « préserver les espaces verts », « faire du beau logement social », « diffus dans les quartiers »…

    Mais voilà, Jean Paul Huchon (PS) avec sa majorité PS-EELV-FdeG/PC,  ne l’entend pas ainsi : « Cette mascarade des maires reconstructeurs, c’est du foutage de gueule » a-t-il tonné ses derniers jours, avec Emmanuelle Cosse (EELV), sa vice présidente chargée du Logement mais aussi Secrétaire Nationale d’EELV qui a expliqué « qu’en Ile de France, on est au delà de l’exaspération face à des maires qui ont bloqué des projets de construction de logements  sociaux mais aussi en accession. L’égoisme a beaux jours devant lui lorsque l’on voit ce qui se passe au parlement avec la MGP, où l’on n’y comprend plus rien » a t-elle ajouté en visant le PLU qui restera entre les mains des maires. « Si on  continue à penser que la future métropole ne sera porté que par les maires, on n’ira pas loin. C’est inadmissible d’en être arrivé là ! » tempêtait elle. JP Huchon regrettait que l’on n’ait pas retenu l’idée d’un STIF du logement, c'est-à-dire une haute autorité  dépendant de la Région et non de la MGP : « On est dans une situation paradoxale depuis les élections municipales, car les maires hostiles à tout cela, ont pris le pouvoir ! ». 

    Il a d’ailleurs signé un communiqué de presse commun avec les 4 Présidents de conseils généraux  de gauche et 12 parlementaires /maires PS et Front de gauche/PC  où tout ce beau monde les accuse  « d’adopter les postures les plus hypocrites à l’approche des élections » : « Reconstruire, on n'en demandait pas tant. Construire aurait été déjà suffisant. Déconstruire, cela sonne visiblement plus près de la réalité puisque ces 70 maires ont commencé par annuler la construction de 4 600 logements. Non, l’entre-soi et l’égoïsme territorial n’a jamais fait reculer la crise du logement. Le quotidien est difficile pour les milliers de Franciliens qui sont confrontés à la crise du logement en IDF. Alors que la Fondation Abbé Pierre publie le 3 février  son rapport annuel sur l’état du mal-logement en France, la droite francilienne rivalise d'hypocrisie pour faire oublier combien, par calcul électoraliste, elle a fait fi de l'intérêt général. Ce n’est pas notre conception » expliquaient ils. Et il s’en est pris de nouveau aux maires qui ne construisent pas au Conseil Régional qui se réunit depuis hier. Il a annoncé qu'il demandera d’inscrire un objectif de solidarité régional au CHRR (comité Régional de l’Habitat et de l’Hébergement) qui doit se réunir le 17 Février prochain,  en se référant  au  Président de la République « qui a  appelé à un renforcement des sanctions prévues pour les communes récalcitrantes dans le cadre de la loi SRU » comme c’est le cas dans le Val de Marne où le préfet a décidé d’appliquer les pénalités maximum

    Cette polémique  prend un relief particulier tout prés de Vanves,  à Clamart  - qui forme un nouveau canton où se présentent le ticket Berger/Debré (UMP) contre le ticket Janvier/Geoffroy (PS) - où les socialistes menés par Philippe Kaltenbach (PS), ex-maire, ont organisé une réunion publique vendredi dernier et font signer une pétition « Touche pas à mon logement ! » : « Depuis l’élection de M .Berger et d’une majorité UMP, des changements inquiétants sur le Haut Clamart sont annoncés : Destruction de 700 logements sociaux de la cité 3F, destruction du bâtiment R27 de Clamart, Vente de logements sociaux à la Plaine et  Trivaux, Modification à la baisse et retards pour la reconstruction des écoles et équipements sportifs Trivaux Garenne…. ». Ce qui n’a pas l’air de perturber Jean Didier Berger (UMP) qui expliquait lors du lancement de ce club des Maires reconstructeurs : « Nous avons choisi à Clamart de passer d’un urbanisme subi à un urbanisme choisi » expliquait il en étant prêt à transformer des bureaux en logements ou à les détruire pour édifier de nouveaux immeubles de logements, le long de la RN 906 sur le Plateau, et aménageant des quartiers mixte sur le plan social (sociaux et en accession) et sur le plan fonctionnel (logements/Bureaux). « On peut bâtir avec des projets sur des endroits choisis ! » ajoutait. Il  est vrai qu’il a de qui tenir, avec Philippe Pemezec qui a développé dans son centre ville du Plessis,  « une architecture douce » à la « Spoerry » (l’architecte provençal, père de port grimaud), et qui s’en est toujours pris à cette « école d’Athénes »prôné par beaucoup d'architectes (qui ont construit ces grands ensembles que l'ont détruit aujourd'hui dans le cadre du renouvellement urbain).

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : Régionalistes confortés et métroplitains rassurés par le Premier muinistre Valls

    Le maire de Vanves comme ses 1271 collégues a sûrement fait une visite au salon de la Métropole du Grand Paris et de l’Ile de France organisé par l’AMIF (Association des Maires d’Ile de France) qui renouvelait ses instances dirigeantes, et notamment élisait son président : Stepane Beaudet, maire de Courcouronnes (91) succéde ainsi à Michel Teulet maire de Gagny (93) , mais reste dans le giron de l’UMP.

    Ces assises et ce salon intervenaient après les déclarations du Premier ministre sur le devenir de la Métropole du Grand Paris et de ses projets de transports dont Grand Paris Express (GPE). Et il est intéressant de noter que le groupe UDI du Conseil régional dont fait parti Bernard Gauducheau a dénoncé les effets d’annonces de Manuel Valls sur les financements du Nouveau Grand Paris (Grand Paris Express et amélioration des transports au quotidien)  avec cette recettes de 140 M€ qui sera inscrit dans le projet de loi de finances (PLF) 2015 et surtout financée par de nouvelles ressources fiscales, c'est-à-dire la hausse de la TSE  (Taxe Spéciale d’Equipement) et de la TSB (Taxe sur les Bureaux). « Après la promesse du milliard, la suspension sine die de l’écotaxe, la suppression  de la taxe régionale (de séjour)  de 2 € en Ile de France, il est à craindre que cette mesure ne soit encore qu’un effet d’annonce » réagissaient les élus régionaux UDI dans un communiqué de presse. 

    Il est intéressant de noter dans cette nouvelle étape vers la constitution de la  Métropole du Grand Paris (MGP) avec ses grands projets sur les transports et le logement, que Manuel Valls a joué les régionalistes contre les métropolitains  « Nous avons l’esprit plus libre après les annonces de Manuel Valls. Il a conforté la Région en tant que chef de file en matière de transports, de logement et de développement économique qui sont au cœur de la stratégie adoptée pour la Région capitale.  Et c’est évident avec le logement où nous avons quelque chose de très fort avec cette co-politique menée par l’Etat et la Région » réagissaient quelques élus socialistes régionaux en faisant allusion  notamment à la création  du CRHH (Comité Régional de l’Habitat et de l’hébergement) co-présidé par le Président et le préfet de Région. Ainsi  les régionalistes ont été conforté par le premier Ministre avec ses annonces : Le volet transport du CPER (Contrat de Plan Etat-Région) de 1,4 milliards,  l’affectation dans le cadre du PLF 2015 de 140 M€ de recettes nouvelles pour le plan de Mobilisation (transports au quotidien), la constitution d’un seul EPF (Etablissement Public Foncier) pour la région Ile de France, alors que les départements des Hauts de Seine et des Yvelines en ont un chacun…

    Mais les métropolitains ont été aussi été  rassurés puisque Manuel Valls a affirmé partager « la volonté (des élus) de doter les territoires (de la MGP)  du produit d'une ressource fiscale dynamique » en  précisant que « la réflexion autour de la CFE (cotisation foncière des entreprises) devait être éclairée par des simulations précises ». Tout en rappelant la nécessité de faire de la fiscalité un outil de rééquilibrage des inégalités au sein de la MGP car ses habitants « ne comprendraient pas (...) que l'objectif d'harmonisation fiscale et de solidarité soit mis de côté ». Une réponse à la proposition de gouvernance faite la semaine dernière par le Conseil des Elus et qui sera soumis maintenant au Parlement.