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C’est le rêve de tous les collégiens et lycéens en ce dimanche où ils sont restés sous leurs couettes jusqu’à midi : Avoir son premier cours à 9H au lieu de 8H comme c’est le cas actuellement. «Une petite heure en plus, ce ne serait vraiment pas de refus» réagissaient quelques lycéens de Michelet ces derniers jours, d’autant que beaucoup de professeurs constatent qu’entre 8H et 9H, la moitié de la classe dort, à Michelet comme ailleurs. « Il y a eu des expériences en Angleterre et aux États-Unis qui ont montré que reculer d'au moins une heure ce démarrage avait amélioré la performance des élèves» indiquent des chronobiologistes, mais à la condition de ne pas se coucher tard, bien sûr.
Ce pourrait être une idée qui fait son chemin, Valérie Pécresse, président de la Région qui gére les lycées vient de proposer de lancer à la rentrée 2019, une expérimentation régionale pour faire commencer tous les cours des lycées à 9h :«Ce serait bon pour les apprentissages et la santé de nos 500 000 lycéens, et ça désaturera les transports à Paris et en banlieue parisienne» avait elle tweetée la semaine dernière. « J'y suis ouvert et elle sait qu'elle peut m'appeler pour cela» avait répondu le ministre de l'Education qui s'était dit «très ouvert» à l'idée d’une telle expérimentation. D’autant plus que selon une étude américaine, reculer les horaires quotidiens de rentrée scolaire des adolescents améliore leurs résultats et fait baisser l'absentéisme et les retards.
1969 : C’est cette année là, que commencèrent véritablement les troubles au lycée Michelet qui ont marqué la révolte ou le « Mai 68 des lyvcéens » des années 1969 à 1973. Elle commença à la fin de l’année 1969 avec des tracts déposés dans la salle des professeurs afin de rappeler « le sens et l’importance mondiale de la journée du 15 Novembre 1969 pour la lutte pour la paix au Vietnam » puis à cause du foyer socio-éducatif, avec des affiches « injurieuses » vis-à-vis du proviseur Chevalier, une AG dans la salle des fêtes puis une manif avec 150 lycéens qui scandaient « Chevalier démission » jusqu’à la Cour d’Honneur. Du coup, M .Chevalier décidait de fermer le lycée 24H avant le début des vacances de Noël Huit mois auparavant, le général de Gaulle avait démissionné après le résultat du référendum du 27 Avril 1969: 52,41% de Non et 47,39 de oui en France. A Vanves, le NON l’avait emporté aussi avec 7 639 voix (58,8%), 5 337 vanvéens (41,1%) seulement votants pour le OUI, avec une faible abstentions :16,4%.
1949 : l’église du monastère Saint Bathilde des sœurs Bénédictine est consacrée par Monseigneur Angelo Roncalli (sur la photo), futur pape Saint Jean XXIII, alors Nonce à Paris le 28 mai 1949. Il avait été appelé en urgence par la supérieure de sa communauté des bénédictines de Vanves, Sœur Fulbert, 93 ans, pour consacrer l'église du Christ-Rédempteur. Le futur Jean XXIII avait accepté de remplacer au pied levé le cardinal Emmanuel Suhard, archevêque de Paris, mourant. « Mon métier préféré, c'est d'être bouche-trous », répondait alors le diplomate, trop content de s'échapper d'une nonciature où il étouffait. Cette célébration fut suivie d’une après-midi de fête. De cette visite, l'église du prieuré Sainte-Bathilde conserve une plaque commémorative, les traces des doigts de Mgr Roncalli sur les croix de consécration apposées dans l'édifice, la chasuble de l'époque, conservée comme une précieuse relique, et des photos noir et blanc sous de grands cadres de verre.
Les communistes à Vanves sont à l’offensive actuellement à Vanves, comme ont pu s’en apercevoir les observateurs attentifs et avertis de la vie politique vanvéenne. Le plus grave serait d’avoir fait pression pour qu’un Point Relais de la Poste n’ouvre pas chez l’Intendant du Roy.
Notamment sur la fermeture du bureau de poste du Plateau et son remplacement par des Points Relais de la Poste : Malgré les explications de la municipalité et des responsables du groupe La Poste, notamment lors de la réunion publique du quartier du Plateau, et lors de réponse à plusieurs questions orales en conseil municipal, sur lesquels, il n’est pas besoin de revenir, le PC vanvéen continue à contester et à protester comme il l’a fait par la voix de Boris Amoroz (FG/PC) au dernier conseil municipal. Mais voilà, beaucoup d’habitants du Plateau se sont étonnés après l’annonce par la ville de l’ouverture de Point Relais postaux dans des commerces, et notamment chez l’Intendant du Roi sur le Plateau, que celui-ci se soit désisté, comme l’a regretté le maire lors de la réunion de quartier. Il y aurait une explication toute simple : Des militants, sympathisants, syndicalistes communistes auraient fait pression sur ce commerçant en le menaçant de ne plus venir acheter chez lui s’il ouvrait un point relais poste. Obligeant tant la ville que le Groupe La Poste à trouver une autre solution. Beaucoup espérent que Carrefour/Market accepterait de l’être. Mais tout dépend de son gérant bien sûr
Mais il n’y a pas que la poste, car ses militants ont surfé sur la vague des Gilets Jaunes en attisant la braise du mécontentement lycéens, comme Vanves a pu le vérifier avec ces manifestations – heureusement bon enfant, un peu potache – devant le lycée Michelet à la veille de la manifestation du 8 décembre et lors du «Mardi Noir » le 11 décembre dernier. Il y a eu des poubelles brûles devant l’entrée du lycée que les riverains avaient laissé dehors, lundi dernier, des jets d’œufs vers les forces de l’ordre, mais pas de voitures brûlées comme à Malakoff ou à Issy les Moulineaux. Le proviseur de Michelet a passé un difficile week end la semaine dernière, après avoir fermé son établissement vendredi, ré-ouvert Lundi, prenant de multiples précautions pour éviter toutes déprédations. Avec toujours derrière, des meneurs du mouvement des jeunes communistes, troskystes pour certains, bien formés por susciter le soulévement lycéen, en fournissant tracts et donnant des instructions.
Enfin, au Conseil municipal, Boris Amoroz a relayé la campagne du PC dans le département pour obtenir le financement de 50% du Pass Navigo des retraités, en présentant un vœu au Conseil municipal du 12 Décembre qui a été rejeté. «Ce vœu pourrait être soutenu. Mais chaque collectivité locale est libre de ses choix. Le lieu de débat et de décision n’est pas l’assemblée municipale mais le conseil départemental. Et la forme de votre démarche n’est pas appropriée» lui a répondu Patricia Kaazan, maire adjoint