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jean paul huchon - Page 16

  • CONSEIL REGIONAL : LE MAIRE DE VANVES ELU A LA C.P.

    A peine élu, et déjà absent. Cet après midi, le siége de Bernard Gauducheau (NC) dans l’hémicycle était vide lorsque Jean Paul Huchon a annoncé le nom des 56 membres de la Commission Permanente du Conseil Régional, que tout le monde dénomme « C.P. »  dont il fait parti, à la 56éme place. Sûrement pour cause de prise d’arme à Issy les Moulineaux, avec André Santini. Alors que tous ses collègues dont Marc Lipinski (Verts), qui n’est ni Vice Président, ni membre de la CP,  ont été présent jusqu’au milieu de l’après midi.  

    Il est,  avec Laurent Lafon, maire de Vincennes, l’un des deux élu du NC à être présent aux côtés de 16 UMP pour représenter l’opposition face à la majorité de gauche constitué de 18 PS, 13 EE, 5 FG, 1 MRC et 1 PRG dans cette C.P. . C’est là que tout se décide pour la Région, au niveau budgétaire et financier, car elle vote finalement l’application concrète des décisions prises lors des grands débats du Conseil Régional, comme les décrets d’applications après le vote d’une loi par le Parlement. C’est là que se voit et se vit vraiment les consensus et les clivages au sein de cette assemblée et au sein des différents partis à droite et à gauche. Elle se réunit pratiquement tous les mois.

    Heureusement, Bernard Gauducheau était tout de même présent ce matin pour l’élection de Jean Paul Huchon par 139 voix, (au lieu de 142), 70 ayant voté Blancs ou Nuls (3 de plus). Il a pu écouter le discours inaugural de Jean Paul Huchon  qui a déclaré être très fier du renouvellement de cette assemblée, de sa jeunesse, de sa diversité » et s’est engagé à tout faire « pour respecter les droits de l’opposition » et veiller « à ce qu’ils soient pleinement respectés par tous »…« Nous allons vivre une aventure extraordinaire avec une région de plein exercice »… 

  • VANVES EN CAMPAGNE : LES TETES DE LISTES FACE AU GRAND PARIS !

    Nous continuons le dossier consacré au projet du Grand Paris en vous présentant le projet Pécresse remis en selle par le président de la République, les réactions et propositions des autres têtes de listes qui prennent appui sur ce théme pour faire entendre leur différence, sachant que PS-PC-Verts qui ont gouverné la Région entre 2004 et 2010 ont procédé à la révision du Schéma Directeur de notre Région (SDRIF) et défendent ses préconisations face au projet du Grand Paris de la majorité présidentielle. Comme l’expliquait récemment Philippe Kaltenbach, tête de liste PS dans les Hauts de Seine : « Notre objectif est un développement équilibré de l’Ile de France comme le prévoit le SDRIF avec plus de logements à l’ouest, et plus d’emplois à l’Est. 2 visions, 2 logiques s’affrontent entre le Grand Paris et le SDRIF. Avec les élections, le débat sera tranché par les citoyens ».

     

    LE PLAN PECRESSE POUR LE GRAND PARIS

    Valérie Pécresse (UMP)  est finalement la seule à défendre le projet de loi du Grand Paris face aux autres. Elle présentait son plan pour le Grand Paris voulu par Nicolas Sarkozy : « Le Grand Paris est au cœur de notre projet. Il est un projet visionnaire et nécessaire que n’a pas eu Jean Paul Huchon depuis 12 ans. Ce n’est pas un hasard si la gauche concentre ses attaques contre le Grand Paris, en critiquant notamment le Grand Huit » a-t-elle expliqué en le présentant :  c'est « un million d'emplois à créer en dix ans partout en IDF, une toile d'araignée des transports banlieue-banlieue  - avec 22 projets - reliée à un métro automatique en forme de double boucle, 11 territoires stratégiques répartis partout en IdF, afin de rééquilibrer le développement économique régional en faveur de l'Est, 7 grands pôles universitaires, la préservation des espaces naturels et agricoles contre l'étalement urbain, surmonter la barrière artificielle du périphérique pour offrir à chaque Francilien la même qualité de vie et les mêmes opportunités ».

     

    TOUS CONTRE LE GRAND PARIS DU PS AU NPA

     

    AU PS : Jean Paul Huchon (PS) qualifie le projet de loi « d’autoritaire et napoléonien », « d’attentat à la démocratie », « de retour sur les acquis de la décentralisation », en dénonçant « son coût exorbitant » et son « financement hasardeux ». « Malin, le Jean-Paul. Sauf que son refus du Grand Paris semble aussi dicté par sa peur de ne plus être le chef. Le grand huit doit être gérée par une Société du Grand Paris créée ad hoc, dont la présidence semble promise à André Santini, tête de liste UMP-NC dans le 92 » constate un observateur averti de la politique en Ile de France. Mais voilà, ses co-listiers, ont  un avis moins tranché justement sur le grand « Huit » projet de métro automatique « Ce projet peut être intéressant à condition que son objectif prioritaire soit le désenclavement des territoires abandonnés et que son financement et sa gouvernance soit revus »indiquait Anne Hidalgo tête de liste PS à Paris. .

    CHEZ LES VERTS : Cécile Duflot (Europe Ecologie) le présente comme « un combat d’arrière garde », « un truc des années 70 » en disant de Christian Blanc qu’il éprouve «la nostalgie de l’époque où il avait des sous-pulls et des vestes cintrées». Dans son collimateur : Le Grand Huit. « Ce projet est fondé sur une vision économique dépassée, qui n’a pas pris la mesure des changements environnementaux. Il relie les pôles d’emploi entre eux sans penser les trajets domicile-travail ».  

    AU FRONT DE GAUCHE : « Ce qui frappe, c'est le contraste saisissant entre les grands mots du président de la République et la réalité de ses projets pour la région. D'un côté, les grands principes, de l'autre une réalité brutale: le seul projet concret de Nicolas Sarkozy, c'est le Grand Huit, ce métro « Classe affaire », conçu pour les hommes d'affaires et les actionnaires du CAC 40 » explique Pierre Laurent, sa tête de liste. « Son Grand Paris, c'est le Paris des grands et le mépris des petits » fait-il valoir, estimant que les Franciliens « souhaitent qu'on s'attaque enfin aux inégalités qui gangrènent notre territoire ». Le Front de gauche veut « faire de l'égalité le moteur du développement de notre région. Il est donc nécessaire de sortir de cette logique de développement des « pôles » et « essentiel de rééquilibrer notre territoire afin qu'il soit à taille humaine » conclut-il, se prononçant pour une « métropole solidaire, écologique et citoyenne ».

    AU MODEM : Alain Dolium pense que ce projet « tel qu’imposé par le gouvernement affectera durablement les finances de la Région sans pour autant améliorer la qualité de vie des franciliens » et qu’il vaut mieux affecter les milliards prévus au développement économique et aux transports.

    CHEZ LES EXTREMES :

    Olivier Besancenot (NPA) pense « qu’il faut mener ce débat qui touche à de véritables choix de société », mais qui « reléve pour le moment d’un avenir lointain ou de l’utopie ». Pour lui « asseoir le statut de ville monde de Paris », » c’est faire de Paris et sa Région un jardin pour les firmes transnationales »

    Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, leader de Debout la République, dénonce l’absurdité du Grand Paris tout comme Christine Arnautu (FN).

  • VANVES EN CAMPAGNE : ENFIN, ON DEBAT DU GRAND PARIS !

     

    Il a fallu du temps pour que le Grand Paris devienne un théme de la campagne régionale, notamment grâce à l’annonce d’une taxe supplémentaire pour financer le « Grand Huit » qui a été démenti très vite par le gouvernement, puis l’interview dans la revue  « l’Architecture aujourd’hui » du président de la République, et la carte de route donné par Nicolas Sarkozy lorsqu’il a reçu Valérie Pécresse et ses têtes de listes à l’Elysée pour une re-mobilisation sur le projet du Grand Paris.

    Au moins cela a un mérite, car les électeurs auront à trancher finalement entre deux visions de l’IDF : Celle de la majorité régionale défendue à travers le SDRIF. Celle de la majorité présidentielle avec le Grand Paris.

     

    Le devenir de la métropole parisienne 

     

    s’invite dans la campagne  

     

    Elle s’est faite en plusieurs étapes : Anne Hidalgo, chef de file PS à Paris pour les régionales déplorait le 18 Février dernier  que le Grand Paris soit absent la campagne : « La question de Paris métropole, Paris ville-monde est très largement absente du débat des régionales. On ne peut penser l'avenir de la région sans s'interroger sur la métropole et présenter les options qui sont les nôtres ». Elle était relayée par  l’architecte  Jean Nouvel qui  faisait part de sa « stupéfaction » : « où est passé le Grand Paris dans cette campagne électorale ? C'est hallucinant quand même, on nous promet des changements dans les années qui vont venir, comment se fait-il que ces deux mots (Grand Paris) soient bannis, on peut avoir des inquiétudes ». Ils n’ont pas été déçus car la polémique qui s’est développée la dernière semaine de Mars sur la création d’une taxe supplémentaire pour financer le métro automatique du Grand Paris, dit le « Grand Huit », a relancée le débat tant attendu.

     

    Une taxe pour financer le Grand Huit !

    Envisagée par les services des ministères de l’Ecologie et de l’Economie, elle viendrait s’ajouter à l’actuelle taxe versée au Conseil régional  (taxe complémentaire à la taxe locale d'équipement). Elle serait assise sur la valeur de la surface des nouvelles constructions en IDF, à raison de 550 euros du mètre carré. Elle serait acquittée pour les constructions, reconstructions ou agrandissements de bâtiments de toutes natures, des maisons individuelles aux immeubles de bureaux. Le taux de la taxe serait généralement de 3% mais pourrait aller jusqu'à 15% pour certaines opérations d'intérêt national (OIN). Sur la base des volumes de construction de 2007, son rendement serait d'au moins 81 ME, mais il pourrait atteindre 150 ME annuels grâce aux OIN, soit 3 milliards d'euros sur 20 ans, à rapporter aux 21 à 25 milliards d'euros de coût estimé pour la double boucle de métro. La nouvelle taxe mettrait à contribution l'ensemble des territoires franciliens même ceux qui ne seront pas desservis par le projet de métro automatique. La taxe pourrait être créée à l'automne dans le cadre de la refonte nationale des taxes locales d'urbanisme en vue de la mise en oeuvre du Grenelle 2.

    Marie-Pierre de la Gontrie, porte-parole de JP Huchon (PS) a demandé au gouvernement et à la tête de liste UMP de dire « la vérité aux électeurs : Soit le gouvernement étudie bien cette taxe et la dissimule pour des raisons électoralistes (...) Soit ce projet de taxe n'existe pas, et le financement par l'Etat du métro automatique de Christian Blanc, d'au moins 25 milliards d'euros, est toujours aussi mystérieux » a constaté la porte-parole pour qui « cette taxe n'a été évoquée ni lors du débat parlementaire sur la création de la société du grand Paris, ni lors de cette campagne par Valérie Pécresse ». Anne Hidalgo (PS) a dénoncé « un nouvel impôt gouvernemental » pour le Grand Paris dans un communiqué : « le Grand Paris de Nicolas Sarkozy équivaut ni plus ni moins à la création d'une nouvelle taxe affectée à la Société du Grand Paris… qui serait à la charge des entreprises désireuses de construire un bâtiment ou à la charge des particuliers souhaitant agrandir leur maison. Je ne peux que m'étonner de ce bonneteau fiscal: d'un côté, le gouvernement supprime la taxe professionnelle et de l'autre, s'empresse de créer une taxe particulièrement injuste afin de financer un projet de transport flou, déjà dépassé et qui ne répond pas aux attentes des Franciliens ».   Le gouvernement a démenti dés le 25 Février dernier ses informations : « le projet de loi relatif au Grand Paris, examiné en avril au Sénat, ne comporte pas de mesures financières pour financer le réseau de métro automatique » précisait on au cabinet de JL Borloo en ajoutant que « plusieurs options ont été ouvertes, dans le cadre du rapport sur les schémas de financement des transports collectifs en IDF, établi par Gilles Carrez « et que « le gouvernement n'a pris aucune position sur ces propositions ».

     

    Le président : « Oublier les clivages droite-gauche ! »

    Nicolas Sarkozy dans une longue interview parue le 2 Mars dans la célèbre revue fondée par Le Corbusier « L’architecture d’aujourd’hui » a cherché manifestement  à déminer le terrain tout d’abord en invitant à « oublier les clivages droite-gauche pour construire le Grand Paris qui ne se limite pas au projet de métro en rocade ». A ses yeux, « nous pouvons imaginer un Grand Paris plus fraternel, si nous parvenons à rendre à chaque habitant sa fierté d'appartenir à la fois à un quartier où il fait bon vivre, et à une grande métropole mondiale ». Pour construire la « capitale durable, post-Kyoto » qu'il souhaite, avec un « agencement réussi et harmonieux entre des espaces privés et des espaces publics », il faut notamment « prendre la question des banlieues à bras-le-corps. Il faut les intégrer comme jadis Paris a intégré les faubourgs, il faut distribuer les richesses ». Selon lui, « personne ne peut contester le fait que le développement du Grand Paris doit concerner l'ensemble des populations et des territoires ». Ensuite en reconnaissant le rôle du Syndicat Mixte Paris Métropole comme structure de gouvernance provisoire un Grand Paris car il « pourrait figurer une future assemblée métropolitaine. Car il faudra bien, à terme, aboutir à une entité métropolitaine, comme c’est le cas du Grand Londres ou de New York ». Enfin en assurant que l’atelier International du Grand Paris sera chargé d’élaborer les projets avec architectes et urbanismes notamment des 10 équipes qui ont planchés l’année dernière sur le Grand Par(i).

     

    Huchon : « Le fait du prince ! »

    Des propos qui ont immédiatement fait réagir le Maire de Paris, Bertrand Delanoë, regrettant que le chef de l’Etat choisisse de s’exprimer sur ce thème « à deux semaines du 1er tour des élections régionales et au moment où l’Elysée convoque les têtes de listes franciliennes de l’UMP pour recadrer leur campagne ». Dans un communiqué, il dénonçait « l’immixtion » de Nicolas Sarkozy dans la campagne électorale et « l’instrumentalisation de la question majeure du Grand Paris » De son côté, Jean-Paul Huchon indiquait que Nicolas Sarkozy « ne répond pas à la question essentielle du projet de métro automatique de Christian Blanc, alors même que les services du gouvernement étudieraient les modalités d’une taxe supplémentaire et injuste pour les Franciliens ». Il a dénoncé aussi la reprise en main autoritaire du [Grand Paris] « par des instances non élues (Société du Grand Paris et Atelier International du Grand Paris) » en parlant du « fait du prince ». Bertrand Delanoë a renchéri : « Il est souhaitable qu’un vrai partenariat puisse s’établir entre tous les acteurs concernés, Etat, Paris, Région et toutes les collectivités ». Le Maire de Paris a clamé que « nul ne peut accepter que la métropole parisienne échappe à la légitimité de ses élus locaux et devienne la seule en Europe à être gouvernée par l’Etat central ».

     

    Parler du Grand Paris

    A l’occasion du petit déjeuner à l’Elysée, mardi dernier,  dont tout le monde a parlé, Nicolas Sarkozy les a exhorté à faire campagne sur le Grand Paris  comme ils ont commencé à le faire en tenant une conférence de presse sur la péniche l’Equité, QG de campagne, tout de suite après, où les journalistes les ont plutôt interrogé sur le petit déjeuner, mais sans succés. « C’est un symbole d’ouverture, car ce projet n’est ni de droite, ni de gauche. Sa réussite sera possible que si tout le monde travaille la main dans la main. Le Président a donné des preuves ! » a tenté d’expliquer Frédéric Lefebvre à propos du Grand Paris.

     

    A SUIVRE :

    Demain, les propositions et réactions des têtes de listes en Ile de france