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guy janvier - Page 2

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    REACTION AU DECES DE GUY JANVIER

    «En tant que maire, il était très gentil, peut-être trop gentil» expliquait une ancienne élue. «C’est un choc, je suis sidérée» poursuivait-elle. De telles réactions se sont multipliées depuis le début de la semaine après l’annonce de la disparition puis du décés  de Guy janvier ( sur la photo avec JP Huchon et P.Buchet ) sur les réseaux sociaux, dans les médias, BFM TV Paris IDF ayant fait même un direct devant l’hôtel de ville  en enquête auprés de ses voisins «qui décrivent l’homme comme quelqu’un d’accueillant et à l’écoute, tout en insistant sur le fait qu’ils n’avaient pas remarqué de changement particulier dans l’attitude de l’ancien édile»

    « Quelle tristesse cette curieuse disparition d'un ex-voisin, d'un ami, et d'un ancien bon maire de Vanves ! » réagissait Guy de Monchy. « Un Homme Bien  ! Un exemple ! Nous le pleurons »  ajoutait Josette Sala. «Quelle tristesse , Guy était un homme de conviction, d’engagement , très à l’écoute des citoyens , vigilant sur les préoccupations sociales. Aimant le débat et la réflexion politique tournée vers l’action et le concret. Fidèle à ses convictions sociales démocrates avec une éthique et une intégrité sans faille. Nous avons connu et mené de nombreuses campagnes gagnées et perdues…mais toujours avec l’idée que l’on pouvait espérer et travailler pour le meilleur. Mes pensées à Line et toute sa famille en ce très triste moment » tweettait Nicolas Chaigneau qui a été un compagnon de route  «Quel choc! Quelle tristesse! Guy était un homme de conviction, d'engagement, intègre! Il a tant fait pour Vanves quand il était maire, toujours à l'écoute des citoyens et très vigilant sur les préoccupations sociales! » ajoutait Jacqueline Fernand Détrie

    LE COMMERCE DE RETOUR LOUIS BLANC

    La rue Louis Blanc se réa-animerait-elle au niveau commercial. Après l’annonce de l’arrivée d’une fromagerie à l’emplacement de l’ex-bar à vin, le magasin de produits italiens pourrait déménager en face dans les locaux de l’IRIS qui a déménagé dans les locaux de l’avenue V.Hugo – espace Giner – qu’il partage depuis fin Décembre avec le PHARE. Enfin, un troisiéme barbier est annoncée dans cette rue du Centre Ancien-Saint Remy qui en compte déjà deux, placec du Val (Maréchal de Lattre de Tassigny) et avenue Antoine Fratacci 

    CRISE IMMOBILIERE

    Si la crise immobilière une saignée parmi les effectifs d’un notaire à Vanves, elle touche aussi certains projets immobiliers abandonnés ou suspendus : Ainsi place du Val ( De Lattre de Tassigny), le panneau annonçant la construction d’une résidence par OGIC à l’emplacement des bâtiments de la pharmacie et du cabinet Chrétien (qui a déménagé à Montrouge) a disparu à l’automne dernier. Le projet du Carré Saint Remy aurait été abandonné et le dossier repris par un promoteur-gestionnaire d’immeuble vanvéen. Du côté de la rue Aristide Briand, Bouygues immobilier aurait suspendu la commercialisation de son projet d'immeuble remplaçant 2 maisons avec jardin.

  • INQUIETANTE DISPARITION DE GUY JANVIER ANCIEN MAIRE DE VANVES

    Hier en milieu de journée, le site du Parisien faisait état de l’inquiétante disparition de Guy Janvier, l’ancien maire PS de Vanves.  «Âgé de 75 ans, l’ancien maire socialiste (1995-2001) et conseiller général des Hauts-de-Seine (2004-2015), a quitté son domicile de Vanves le 10 janvier vers 23 heures, à vélo et en pyjama. C’est sa belle-fille qui a signalé sa disparition à la police dès le lendemain. Un signalement pour disparition inquiétante qui laisse craindre le pire » car « il n’a plus donné signe de vie depuis le mercredi 10 janvier….Les caméras de vidéoprotection de la ville de Vanves le perdent au niveau de la porte de la Plaine, quand il arrive sur le territoire parisien ». Bernard Gauducheau qui l’avait batttu aux municipales de 2001 suit de près l’évolution de l’enquête, en lien avec la famille de son prédécesseur. « Il ne participait plus à la vie locale mais il m’arrivait de le croiser. Même si c’était mon adversaire politique, nous avons toujours eu des relations respectueuses » expliquait il au Parisien. Cette information a suscité un certain émoi hier en fin d'aprés-midi parmi des compagnons de route aux municipales, au PS, parmi les vanvéens qui le connaissaient, tous espérant qu'on le retrouve sain et sauf. 

    Tous les vanvéens se souviennent qu’il avait été maire, un certain 18 Juin 1995 grâce  à une voix contre Didier  Morin, maire sortant (RPR). Durant son mandat il avait réalisé une grande opération d’aménagement à l’emplacement de l’ex-fourrière, et du hangar où la ville stockait son matériel, avec un  MacDonald, un hôtel, des habitations et le Centre Albert Gazier, baptisé ainsi pour rendre hommage à un ancien ministre du Front Populaire qui a vécu à Vanves.  Il a réaménagé tout d’abord la place Kennedy, la rue Jean Jaurés sur le Plateau, la rue Guy Mocquet entre l’hôtel de ville et le monument aux morts. Il a  baptisé le square de la mairie du nom de François Mitterrand en présence de Robert Badinter sous une pluie diluvienne et lancé l’extension du square de la rue de Verdun. Il a surtout développé la démocratie locale en créant ses Conseils de quartiers, des commissions extra municipales ou des groupes de travail, notamment sur le réaménagement du parc F.Pic après la tempête de 1999,  en organisant systématiquement des réunions publiques pour présenter les projets municipaux, habitude reprise par son successeur, en ouvrant une tribune de l’opposition dans le journal municipal. Il a lancé le jumelage avec Ballymoney, installé le Centre Technique Municipal rue de Solférino, déménagé le secrétariat du Stade de Vanves au Parc Municipal des Sports afin d’attribuer le pavillon qu’il occupait à l’école de musique qui avait besoin de s’agrandir.  

    Enfin son objectif a toujours été d’impulser « une cohésion sociale afin de ne laisser personne au bord du chemin » dans notre commune avec des ratées et des réussites qui sont à inscrites dans son palmarès : La petite enfance avec le relais Assistantes Maternelles, la créche familiale, mais aussi les Petit’s Canailles, Elfi le jardin d’enfants,  les jeunes avec l’espace Solidarité, le Point Info Jeunesse, et un  espace Jeunes Santé, mais aussi l’informatisation des écoles et une charte de la Restauration  Scolaire dont le contrat a été totalement révisé,  les familles avec l’antenne « Famille et Solidarité »,  les personnes âgées avec Label Senior pour les personnes aérées où il a continué l’action engagée par son prédécesseur, les handicapés en signant une charte Ville-Handicap etc….Ainsi les priorités de la ville sous sa mandature étaient claires : « une ville plus solidaire, une ville soucieuse de son identité et une ville respectueuse de toutes ses composantes sociales ou économiques ». Il s’est retrouvé conseiller municipal d’opposition en 2001 et a ensuite été élu conseiller général des Hauts-de-Seine en 2004 où il a effectué deux mandats, jusqu’en 2015 où il est alors battu par le tandem UMP Jean-Didier Berger et Isabelle Debré. En 2012, Guy Janvier avait publié « Itinéraire d’un socialiste en Sarkozie », dont l’avant-propos est signé Robert Badinter.

    Parallélement Guy Janvier a fait toute sa carrière administrative au ministère des Affaires sociales, où il est entre en 1985. Il y ait resté jusqu’en 2016. Énarque, il a notamment été le collaborateur de Martine Aubry, au ministère de l’Emploi et de la Solidarité, chargé des dossiers famille, enfance et action sociale (1997-1998). Puis en 2000, après la démission du délégué interministériel à la famille, le gouvernement charge Guy Janvier d’assurer l’intérim. Il est alors membre du Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées et membre de l’Observatoire national de la sécurité des établissements scolaires et d’enseignement supérieur.

    Durant sa retraite, il a crée avec son épouse le prix de la citoyenneté emis au festival de Cannes à l’un des films en compétition  et surtout il oeuvrait au sein du réseau Européen de lutte contre la Pauvreté (EAPN) où il s’est battu pour un revenu minimum et un droit à l’alimentation

  • LES ANNIVERSAIRES A VANVES EN 2024 (Suite et fin) : L’EPOQUE CONTEMPORAINE

    Comme d’habitude, en ce début d’année, le blog se penche sur les anniversaires qui vont marquer cette année 2024, en terminant par l’époque contemporaine

    Voilà 50 ans, en 1974 : Création du biblio club, première réalisation d’une politique du livre et de la lecture en direction des enfants : En moins de 4 ans, 560 enfants étaient inscrits, et pouvaient utiliser un fonds de 2000 livres. 10 ans plus tard, ils étaient 1550 disposant de 7150 livres. Le Foyer Danton était ouvert avec son restaurant pour les aînés vanvéens dans la salle au rez-de-chaussée qui accueille maintenant les associations.

    Voilà 40 ans en 1984 : L’opération de rénovation du Plateau prenait fin. Si la première ZAC a été achevé en 1978, la seconde le fut en 1984 non sans mal, avec un déficit de11 M€ à cause de la crise immobilière qui a faillit mettre en cause la bonne fin de cette opération qui a demandé 25 ans pour aboutir. Un rond point était aménagé au carrefour de l’Insurrection pour éviter de trop nombreux accidents. La section de la LICRA qui était créée en 1984,tenait sa première réunion avec JP Bloch qui avait dédicacé son livre « jusqu’au dernier jour ». Pierre Bousquet était nommé à la Rentrée 1984 proviseur du lycée Michelet qui a mené à bien la longue rénovation des bâtiments entrepris par la Région avec la création de la cour des pyramides. La police municipale était créée avec un seul agent municipal, sous la direction de Marcel Gaumard, délégué Sécurité auprès du maire. Saint François lançait la construction de son église actuelle dessiné par l’architecte vanvéen, Alain Lamy.

    Voilà 30 ans, en 1994 : Les travaux de rénovation de la Maison de retraites (Ehpad) Larmeroux prenaient fin après 3 ans de chantiers pour transformer les dortoirs en 41 chambres avec sanitaire lavabo-douche, un second ascenseur, réfection des cuisines et accessibilités. D'ailleurs de nouveaux travaux doivent être en cours puisque le conseil départemental des Hauts de Seine  a voté une subvention de 134 306 € à la fin de l’année dernière 

    Voilà 20 ans, 2004 a été l’année du fameux prologue Paris Nice avec l’arrivée Bd du Lycée, avec un passage rue Larmeroux, de la République en plein cœur du Centre Ancien. Guy Janvier (PS) était élu conseiller général des Hauts de Seine, battant de 94 voix (35,38%) Bernard Gauchucheau (34,79%) alors maire de Vanves. Isabelle Debré était élue sénateur, devenant le second Sénateur de Vanves, le premier, René Plazanet, maire de Vanves entre 1947 et 1965,  ayant été sénateur de la Seine entre 1952 et 1959. Le projet de l’îlot Cabourg dans son aspect actuel était vraiment lancé lors d’un conseil municipal en décembre 2004  après une réunion publique au printemps où le maire avait coupé l’herbe sous le pied de l’opposition municipale qui s’apprêtait à demander l’organisation d’un référendum local, en annonçant que la ville souhaitait conserver la maitrise foncière totale de cette opération, avec maintien du pavillon du commissariat, abandon des logements (5000 m2), et l’ extension du tribunal d’instance qui était très critiqués

    Voilà 10 ans ; Gabriel Attal était élu conseiller municipal, grâce au retrait d’Antonio Dos Santos qui avait conduit la liste PS aux élections municipales. L’orgue restauré de l’église Saint Remy, était inauguré et bénit par Mgr Daucourt l’évêque du diocèse des Hauts de Seine. Ainsi que l’hôtel Ibis Budget du groupe Accor, rue Jean Bleuzen