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guy janvier - Page 10

  • CANTONALES A VANVES : GUY JANVIER (PS) ATTAQUE PAR LE LOGEMENT

    C’est son combat emblématique de tous les jours. Il suffit de l’entendre ou de lire ses écrits, de le voir se battre avec certaines familles expulsées ou en difficultés de Vanves pour le comprendre.

     

    Guy Janvier, conseiller général sortant,  a commencé à décliner son programme par ce théme cette semaine : « Aucun des présidents UMP qui se sont succédés à sa tête, ni Charles Pasqua, ni Nicolas Sarkozy, ni Patrick Devedjian, soutenus pour des derniers  par le maire de Vanves, Bernard Gauducheau, n’ont pris les mesures nécessaires pour remédier à cette situation intolérable », déplore t-il dans son premier communiqué de campagne. « Résultat : de nombreuses personnes sont inéluctablement chassées des villes et en particulier de Vanves. Les jeunes peuvent difficilement s’y installer. Pire, certaines familles avec de jeunes enfants vivent dans des logements insalubres, parfois à 5 ou 6 dans 20 m2. Au total, le département compte 25 000 logements insalubres et 100 000 personnes en attente de logement social, dont 1 000 à Vanves ». Tout en constatabt que les appartements dans le privé se vendent à des prix très élevé (6000 € le m2) ou se louent de 500 à 600 € par mois dans les constructions neuves.  

    Dans un tract qu’il distribue ces jours-ci, il décline ses propositions tant pour le département que pour Vanves : création de 5 000 logements sociaux par an dans le département contre moins de 2 000 par an aujourd’hui et d’une aide financière aux ménages alto-séquanais qui consacrent plus de 30 % de leurs ressources à leur logement. Encadrement des loyers du secteur privé afin qu’ils soient abordables, en luttant contre la spéculation immobilière et en se portant caution pour les propriétaires.Réduction de l’habitat insalubre. Instauration d’une aide aux propriétaires et aux locataires pour diminuer leurs charges en réalisant des économies d’énergie et d’eau tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serr.Mise en place d’un grand plan départemental pour le logement des étudiants et jeunes travailleurs.

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES AVEC DES CANTONALES EN TOILE DE FONDS

    Le conseil municipal de Mercredi soir s’est déroulé avec pour toile de fonds les cantonales. Preuve s’il en était besoin avec la question orale du PS sur la sécurité après l’incendie de voîture dans le parking Papillon. Et la réponse en deux temps de Laurent Lacomére, vite rattrapé par le maire lors du débat des Orientations Budgétaires lorsqu’il lui a demandé d’attendre la fin du conseil réservé aux questions orales, alors que l’envie lui brûlait d’en découdre. Sans parler de la mise au point de Gérard Laubier sur les subventions, « assez brute de béton » pour expliquer que Guy Janvier n’y est pour rien.

    Mais au début de cette réunion, le maire a rendu hommage à Gérard Bost, président du CIV, à la suite de sa disparition le 29 Janvier dernier. « Il avait pris le relais d’Henri Louis Barolet. Il avait institué un climat convivial au sein du club entre passionnés de photos et d’images ». Propos suivis non d’une minute de silence mais des applaudissements. Le conseiller général s’est associé à cet hommage « à un homme affable et quelqu’un de très engagé dans la vie associative ».

     

    I –  ORIENTATIONS BUDGETAIRES :

    UN EXCERCICE THEORIQUE

     

    « 2011 consitue une étape dans les engagements de l’équipe municipale » a déclaré d’emblée Bernard Gauducheau en faisant part des interrogations et des incertitudes provoquées par le contexte extérieur et intérieur qui a touché les collectivités locales : stabilisation des dotations de l’Etat, péréquation demandée aux communes dites riches dont fait partie Vanves, réforme de la taxe professionnelle…Il a reconnu que 2010 avait été marqué par le rythme d’investissement dont 61% ont été réalisé, avec un effort d’équipement de 9,2 M€, une épargne nette de 2,1M€. Bertrand Voisine, maire adjoint chargé des Finances a indiqué que la ville a réussie à maîtriser ses dépenses de fonctionement grâce aux transferts de compétence à GPSO, avec les espaces verts et le stationnement (-3,6%), à la limitation des dépenses de personnel (767 € par Vanvéens au lieu de 822 € par altoséquanais et 667 € par français).

    Il a parlé d’une année charnière pour Cabourg en 2011, dont 70% des dépenses d’équipements ont déjà été engagées. Il a défini 4 priorités pour 2011 dont l’achévement de Cabourg pour lequel sera consacré 5,1 M€, le maintien de l’épargne positive, la stabilisation des taux d’imposition pour la deuxiéme année, alors que la ville aura des charges plus lourdes, le développement de la qualité des services dans plusieurs secteurs : programme pluri annuel d’économie d’énergie, aménagement d’une réserve d’eau sous le terrain annexe de football pour récupérer les eaux de pluie et de la piscine pour l’arrosage ou le nettoyage, aménagement d’un terrain synthétique, enfouissement des réseaux électriques, aménagement de nouveaux lieux de rencontres (pavillon Pic et local au 55 rue J.Jaurés). Il a conclu cet exposé par un mot sur l’équilibre du budget 2011 qui prévoit 33,7 M€ en fonctionnement et 20,9 M€ en investissement.

     

    « Ce débat reste un exercice théorique. On est sur un certain nombre d’hypothése notamment sur les recettes de GPSO et les dotations de l’Etat. Je ne partage pas votre satisfecit. Sans parler des difficultés provoquées par m’Etat et le gouvernement qui asphyxientles collectivités locales comme l’ont constaté les élus quels que soient leur couleur politique » a déclaré Guy Janvier (PS) en relevant plusieurs points : Il a réfuté l’idée que la maîtrise des dépenses de personnel s’effectue sans diminution de la qualité de service en prenant l’exemple de la propreté  - « qui n’est pas à la hauteur de ce que nous dépensons » - la jeunesse  - « où il n’y a aucune dépense prévue, ni politique d’ailleurs » - la sécurité « qui se dégrade (vol de chantier, incendie de voiture) » – et il en a profité pour rappeler qu’il vote toutes les subventions du Conseil Général à Vanves, « contrairement à ce que j’entends parfois, qui permettent de préserver l’équilibre de notre budget ». Il a expliqué que l’on ne peut pas être satisfait que les taux des taxes d’habitation et fonciére soient supérieure la première de 4, la seconde de 7 points à la moyenne départementale, alors que les services se dégradent. Il a terminé en demandant une nouvelle fois, ce que la ville veut faire des terrains de l’ex-DDE et de la Sécurité Sociale rue Aristide Briand.

    Pierre Toulouse (EELV) a considéré que le document est agréable à lire : « Je suis bien incapable de dire si les services se dégradent. Mais il y a un mystére sur la façon de maintenir cet équilibre (budgétaire) et l’épargne nette, alors que l’Etat se décharge sur les communes de certaines dépenses lourdes ». Des propos qui ont pu apparaître assez « keep cool » de la part d’un opposant Vert, peut être à cause de la veste et du nœud papillon inhabituel que ce haut gradé de l’Equipement du Conseil Général portait ce soir là. Il a même constaté une ouverture avec des dépenses d’économie d’énergie concernant les bâtiments, malgré les problèmes de la maternelle Marceau, avec la réserve d’eausous le futur terrain synthétique du PMS André Roche (terrain de foot annexe)…Ce qui ne l’a pas empêché de s’interroger sur la destination des crédits réservés aux acquisitions foncières, et de ne pas être choqué par le fait que les propriétaires paient des impôts lourds. Lucile Schmid s’est interrogée sur le moyen de faire d’autres investissements, en souhaitant que « notre ville «  mérite « une autre stratégie ».

     

    A SUIVRE : DEBATS ET REPONSES

     

  • POLEMIQUES ENTRE CANDIDATS AUX CANTONALES : LE LOGEMENT AU CENTRE DES DEBATS A VANVES COMME A LA REGION

    Après l’épisode de l’incendie de voiture dans un parking du Plateau qui a mis le feu aux poudres entre les deux principaux challengers de cette élection cantonale à Vanves, les sujets de discorde ne manquent pas. Il suffit de prendre la difficile question du logement en Ile de France dont Guy Janvier (PS) a fait le théme du premier article d’une série qu’il déclinera tout au long de ses prochaines semaine pour présenter son programme sur son blog.  Une de ses préoccupations majeurs considérant que la municipalité n’en fait pas assez aors qu’elle a un taux de logements social de 23,5%. Il sera au cœur des débats qui s’ouvrent au conseil régional ce matin auxquels assistera Bernard Gauducheau  (NC) dont le groupe a lancé un appel aux maires franciliens pour protester contre les nouvelles conditions mises en place par la Région pour bénéficier de ces aides à la pierre, et sa décision de ne plus subventionner le logement socal intermédiaire. Appel qu’il a signé avec 32 maires.   

     

     « Alors que le gouvernement se désengage de la politique du logement avec un budget en baisse de 2,6% et le prélévement de 245 ME sur les bailleurs sociaux en 2011 » constatent JP Huchon et sa vice présidente verte,  Emmanuelle Cosse (Logement), « la Région consacre 271 ME au logement en 2011, c’est à dire plus que l’Etat dans son aide à la pierre en Iledde France (240 ME) ». Ce sera l’occasion de relancer la proposition de créer une autorité organisatrice du logement comme l’a fait Jean Paul Huchon en parlant d’un SLIF à l’image du STIF pour les transports. « Nous en discutons au sein de Paris Métropole, comme sur la solidarité entre les communes riches et pauvres, car il faudrait dans ce domaine que la gouvernance change, car en la matière, il y a des dizaines d’(interlocuteurs, des bailleurs sociaux, des intercommunalités, des communes, des dépatements » explique t-il en rappelant « qu’en 2004, les Régions avaient demandé la compétence logement au premier ministre JP Raffarin qui ne l’a pas mis dans la loi, alors que les élus ont fini par entrer dans le STIF. Beaucoup d’autorités morales et politiques préconisent cette autorité de régulation qui permettrait de résoudre la question des financements inextricables surtout lorsqu’en 2014, seront supprimés les financements  croisés ». Il explique « qu’elle pourrait rassembler les financements, être une instance de dialogue avec les bailleurs sociaux, avoir des pouvoirs propres (application de la loi SRU…) » en rappelant que cette proposition avait été lancé pendant les régionales de 2004 par André Santini, tête de liste UDF à l’époque.

     

    3 PRIORITES FRANCILIENNES

    3 priorités ont été fixées  par la Région : Tout d’abord développer massivement la construction de logements sociaux  (PLUS) et très sociaux (PLAI) alors de 65% des ménages franciliens y sont éligibles et que l’Etat aide surtout des PLS (logements sociaux intermédiaires). Les financements de la Région seront soumis à condition : Ainsi dans les communes comportant moins de 20% de logements sociaux, tout programme PLUS devra compter un taux minimum de 20% de PLAI, porté à 30% dans les communes faisant l’objet d’un constat de carence. Pour le PLS, le soutien de la Région sera réservé aux communes dotées de plus de 40% de logements sociaux afin de créer de la mixité sociale.  Elle mettra des conditions d’accès plus contraignants à ces financements afin de pousser les promoteurs  à construire  25% de grands logements dans les programmes PLS et PLAI, et 25% dans les programmes PLUS, et prévoir 5% de logements adaptés aux handicapés. La région incitera les opérateurs du logement social à renforcer leurs engagements environnementaux pour leur permettre d’atteindre les objectifs du Grenelle de l’Environnement à l’horizon 2020 (Bâtiments à énergies positives). Enfin, deux autres priorités concernent la lutte contre la précarité énergétique en lançant un plan de réhabilitation thermique des logements, avec une aide à la réhabilitation des foyers de travailleurs immigrés ; et le soutien aux copropriétés privées dégradées ou en difficulté avec une aide pour lutter contre le saturnisme.

     

    UN APPEL DES MAIRES NC

    Les débats risquent d’être vifs  car plusieurs groupes ont affutés leurs armes : EELV a annoncé qu’il défendra un bouquet de mesures ambitieuses à destination des habitants les plus en difficultés d’IDF : « Il n’y a pas de fatalité au mal-logement, depuis des années la situation s’aggrave et les responsables politiques concluent qu’on ne peut rien faire. Il y a au contraire des solutions concrètes et immédiates possibles pour peu qu’on fasse preuve de courage politique » prévient le célébre  Augustin Legrand, élu régional EELV.  Le Nouveau Centre où siége Bernard Gauducheau a lancé « appel aux maires franciliens » afin de dénoncer la nouvelle  politique régionale du logement, ce qui a aboutit à une lettre ouverte a président de la Région Capitale, signé par 32 Maires dont ceui de Vanves. Ils contestent la critérisation des aides régionales et le « choix idéologique  et  aberrant  de  ne  plus aider le logement social intermédiaire » en expliquant que « les  premières victimes de la critérisation, ce  seront  les  classes  moyennes,  aux  revenus insuffisants pour se loger à  Paris  et  d’une  manière  générale en Ile de France », où les niveaux des  loyers des logements privés ont considérablement augmenté en dix ans. « Le  logement social intermédiaire joue donc un rôle clé pour la mixité sociale,  évite  la  juxtaposition  de  zones « privilégiées » et de poche de  « pauvreté.  Avec la disparition des aides au logement social intermédiaire,  c’est  toute  cette mixité sociale, à travers la possibilité d’un parcours  résidentiel pour les Franciliens, qui est attaquée » explique Laurent Lafin, président du groupe NC et maire de Vincennes qui est à l’initiative de cet appel  en demandant solennellement  avec ses 32 collégues à  Jean-Paul  Huchon  de  « reconsidérer ces  mesures  »  et  en  y  associant les élus municipaux qui sont les premiers  acteurs du logement en Ile-de-France.

     

    LE PS DENONCE LES HAUTSDE SEINE

    Enfin, le groupe PS du Conseil Régional s’en est pris à l’UMP qui  « détruit du logement social dans les Hauts-de-Seine, le département le plus riche de France, où la situation du logement est particulièrement préoccupante » en prenant l’exemple de la Résidence Universitaire d’Antony (RUA) qui « est emblématique de la conception du logement social proposée par la droite francilienne : la fermeture et la destruction partielle de cet ensemble locatif prive les étudiants franciliens de plus de 2 000 logements sociaux. A ce jour, aucune proposition sérieuse n’a été faite par les élus locaux UMP pour compenser cette destruction et reconstituer l’offre locative sur place. Cette destruction illégitime est d’autant plus scandaleuse qu’elle a lieu dans un département ou un tiers des villes concernées par la loi SRU accusent de lourds retards en matière de logement social » a rappellé Benoît Marquaille, conseiller régional et challenger de Philippe Pemezec au Plessis Robinson. Pour Guillaume Balas, président du Groupe socialiste, « avec 65% des ménages franciliens éligibles au logement social et très social, il est évident que la résolution du problème du logement passe par l’augmentation de l’offre locative à critères sociaux. Or l’Etat se dérobe à ses responsabilités. Au point qu’il n’est plus le premier financeur d’aide à la pierre en ÎDF, place désormais occupée par la Région, une collectivité dont le logement ne fait pas partie des compétences obligatoires ».