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gpso - Page 51

  • VANVES DANS LE CREUX DE l’OREILLE

    ARMENIE : Nouvelle pierre dans le jardin d’André Santini, Gabriel Attal député LREM de la 10éme circonscription, s’est envolé pour l’Arménie mercredi, ce qui explique son absence au Conseil Municipal d’hier soir. Le président de la République l’a invité à l’accompagner pour cette visite à Erevan, où il doit participer au sommet de la Francophonie, à un hommage national à Charles Aznavour, et poursuivre ce déplacement en Azerbadjian.  «Espérons que le maire d’Issy les Moulineaux ne va pas arrêter le jumelage Issy-Etchmeadzine parce que notre député accompagne le président en Arménie comme il vient de le faire avec le projet d’école hôteliére Ferrandi. Mais il est vrai qu’il en a après les chambres consulaires qui avaient montés une liste aux Sénatorales dans les années 1990 qui l’avait empêché de siéger dans la haute assemblée. Pas contre les arméniens qui lui raménent des voix aux élections» persifle un fin observateur de la politique isséenne. «Par contre, il a menacé les associations qui inviteraient le député LREM à leurs manifestations de leur couper les vivres» 

    SQUARE :  Le nouveau SQUARE (Service Qualifié pour l'Accueil et l'Animation des REtraités), installé dans les locaux de l’ancien club Murillo a été inauguré Lundi en fin d’après midi en présence de très nombreux seniors, plus d’une centaine. Ainsi, à l’occasion de  la Semaine Bleue, la municipalité de Vanves a inauguré les travaux de réaménagement de cet équipement qui a été entièrement rénové et modernisé cet été (isolation, ravalement et accessibilité des locaux) 

    DEPOTS SAUVAGES : Face à la montée des incivilités sur l’espace public, GPSO poursuit la chasse aux dépôts sauvages en dehors des jours de collectes d’encombrants : 148 personnes ont été verbalisées sur le territoire depuis le début de l’année pour de type d’incivilité, soit 882 depuis 2015

    BORNES AUTO-LIB : Inutilisées depuis le départ des véhicules du groupe Bolloré, les bornes électriques d’Auto’lib vont de nouveau servir à recharger les véhicules électriques des particuliers. Mais voilà, ce ne sera qu’à Paris pour l’instant. Moyennant un abonnement de 10 € par mois, les utilisateurs auront un accès illimité à la recharge électrique, à compter du 1er Décembre 2018. Un marquage au sol permettra de distinguer les places allouées à la recharge électrique et celles dédiées au stationnement –gratuit depuis 2015– des véhicules électriques.

     

  • VANVES, GPSO ET LE FIASCOLIB’

    Alors que le Syndicat mixte Autolib' Vélib' Métropole se réunit de nouveau, cet après-midi, pour décider de la voie à suivre concernant Vélib’, pour Autolib’, c’est réglé puisqu’il avait décidé le 21 juin dernier, de résilier le service Autolib', présent sur plus de 100 communes en Ile-de-France. L'arrêt définitif devrait intervenir le 31 juillet et les 6 stations de Vanves fermer, si ce n’est déjà fait. Les représentants de GPSO s’étaient  sont abstenus lors du vote du 21 juin 2018 au Syndicat Mixte. « La fermeture d'Autolib est un mauvais signal. Au moment où de nouvelles habitudes de vie s'installent, Vélib’ est bloqué, Autolib’ s'arrête, sans parler des grèves de la SNCF. Les gens reprennent leurs voitures » constataient alors Pierre Christophe Baguet, président de GPSO .

    «Cette décision fait suite à l'annonce, par le groupe Bolloré, de 293 millions d'€ de pertes cumulées dont l'entreprise s'est engagée à n'assumer que 60 M€. En effet, conformément au contrat signé avec le Syndicat mixte Autolib' Vélib', dont la quasi-totalité des collectivités membres - les 8 communes de Grand Paris Seine Ouest compris - n'ont jamais eu connaissance, le groupe Bolloré a demandé aux collectivités d'Ile-de-France de prendre en charge les 233 millions d'€ restant, lissés sur 5 ans... ! La ville de Paris porte une lourde responsabilité dans cet échec puisque qu’elle détient 55% des voix au sein du syndicat (chaque collectivité ou établissement public possédant un nombre de voix égal au nombre de stations déployées sur son territoire). Piloté par Catherine Baratti-Elbaz, présidente du syndicat Autolib’ et maire du 12e arrondissement de Paris, la gestion du dossier Autolib’ s’est faite sans concertation et dans la plus grande opacité. Après l’annulation par la justice du contrat de mobilier urbain avec JCDecaux, la décision de fermer les berges retoquée par le tribunal administratif ou encore les dysfonctionnements du service Vélib’… les dossiers pilotés par la ville de Paris confinent au fiasco général ! A l’heure du Grand Paris, ce système de gouvernance unilatérale et opaque n’est plus possible. La ville de Paris ne peut plus piloter seule des dossiers qui ont des incidences directes sur ses communes limitrophes» expliquait on à GPSO.

    Dans ces conditions, Pierre-Christophe Baguet, Maire de Boulogne et Président GPSO et Grégoire de la Roncière, Maire de Sèvres et vice-Président de GPSO en charge notamment des transports et de la mobilité avaient saisi, au nom des 8 villes du territoire tout d’abord Anne Hidalgo, Maire de Paris : « La Ville de Paris disposant de la majorité absolue des voix au Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole a (…) contrôlé l’exécution de la procédure de délégation de service public. C’est pourquoi nous souhaiterions que la Ville de Paris s’engage à assumer la totalité des charges financières consécutives à cette éventuelle résiliation.» Ensuite Catherine Barrati-Elbaz, Présidente du Syndicat mixte Autolib’ Vélib’ : « (…) nous vous demandons communication immédiate de l’intégralité des pièces couvrant cette procédure (contrats et avenants, rapport d’audit, conclusion du comité de conciliation notamment). L’analyse de ces documents sera en effet de nature à éclairer le vote des représentants de Grand Paris Seine Ouest au Syndicat. » Enfin, la Chambre Régionale des Comptes d’Ile-de-France : « Nous souhaitons vous alerter pour qu’un bilan des raisons qui ont conduit à cette regrettable conclusion pour le premier service d’auto partage électrique au monde soit dressé. »

  • VANVES, GPSO ET LE GRAND PARIS : DEVEDJIAN S’EN PREND VIOLEMENT A l’INTERCO

    A un moment de l’année où les Interco dénommées maintenant EPT (Etablissement Public Territorial) comme GPSO tiennent leur conseil territorial avant les vacances, Patrick Devedjian, président du Conseil départemental des Hauts de Seine a signé un bloc notes au vitriol dans le journal l’Opinion voilà plus d’une semaine. Il considére que «L'intercommunalité n'a pas d'avenir» mais «l’interdépartementalité si !»  8 jours avant sa conférence de presse avec Pierre Bédier pour faire le point jeudi matin sur l’état d’avancement du rapprochement des Yvelines et des Hauts de Seine. Il faut bien prêcher pour sa paroisse à un moment où les départements franciliens sont menacés de disparition par une réforme institutionnelle du Grand Paris qui tarde à venir   

    S’il reconnait que «L’organisation des intercommunalités a, faute de fusion des communes, joué un rôle positif en milieu rural en permettant des synergies utiles. En revanche, la systématisation de l’intercommunalité en milieu urbain a confiné à l’absurde, car les communes ont presque toutes une taille qui leur permet d’exercer pleinement leurs compétences. En 2017, l’Etat a poursuivi le développement de son usine à gaz en se focalisant sur la petite couronne parisienne. Il a détruit d’un trait de plume les anciennes intercommunalités établies, malgré tout dans le consensus des élus, pour organiser un nouveau découpage autoritaire qu’il a appelé Etablissement public territorial (EPT). Paris qui avait fusionné avec son département, se voit doté d’un EPT unique sur le périmètre de la ville. Les trois départements de la Petite couronne, limitrophes de Paris, se sont vus imposer 11 EPT. Paris a un EPT pour 2,2 millions d’habitants, les Hauts-de-Seine ont quatre EPT pour 1,6 million d’habitants. Pourquoi ? Nul ne le sait» s’interroge-t-ilen s’en prenant violemment à «ces EPT, dont la gouvernance est exercée collectivement par des maires de tendances politiques différentes, qui ne sont guère d’accord que pour ne rien faire. La situation est d’autant plus critique que les financements de ces EPT sont devenus aléatoires. En outre la loi NOTRe prévoit que les prochaines élections des EPT auront lieu au suffrage universel direct. On peut donc imaginer les conflits inévitables entre les communes et cette structure de plus en plus hétéroclite» explique t-il. 

    «Il n’est pas de semaine sans que le concours Lépine de l’organisation territoriale ne produise de nouvelles propositions, ajoutant à la confusion et à l’incompréhension générale. Il suffit pourtant d’en revenir aux fondamentaux : renforcer ce qui fonctionne en facilitant les fusions et élaguer les rejets faibles et sans avenir. La loi sur les communes nouvelles de 2015 est de ce point de vue un instrument qui a déjà produit des résultats spectaculaires et qu’il convient d’encourager. Là est le chemin !» selon le président Devedjian qui conclut en reprenant son antiéme : «Dans ce chaos, les départements sont restés un îlot de stabilité et de professionnalisme, réduisant leurs dépenses et assurant sur le terrain l’efficience de la politique sociale du pays. Il faut les autoriser à fusionner, ce que plusieurs souhaitent faire, comme la loi le leur permet, mais qui provoque l’inquiétude de l’administration préfectorale. Il n’est pas trop tard pour se rappeler que Michel Debré proposait de fusionner les départements deux à deux, il y a soixante-dix ans». Une opinion intéressante à la veille d’un conseil Métropolitain jeudi et d’un Conseil Départtemental vendredi