Ils étaient venus nombreux, plus qu’à la cérémonie officielle organisée par la mairie, pour célébrer le 76éme appel du Général de Gaulle, devant cette plaque du square Marceau avec le portrait du libérateur de la France et une phrase tiré de ses « mémoires d’espoirs », comme c’est chaque fois le cas, le 18 Juin et le 9 Novembre. Isabelle Debré y tient, comme de nombreux vieux gaullistes. Pas de lecture de l’appel comme devant le monument aux morts de la ville, ni discours (vain), mais la lecture d’un extrait de l’introduction des Mémoires du Général, un dépôt de gerbe par des enfants, la minute de silence, la marseillaise à capela… et toujours ce petit verre d’apéro pour se retrouver quelques instants entre gaullistes et républicains.
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LA PHOTO DU JOUR A VANVES : 18 JUIN, LA CEREMONIE DU COEUR
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VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE
YVETTE FARNOUX : La résistante Yvette Farnoux, survivante d’Auschwitz, est décédée samedi à son domicile de l’avenue du Parc à l’âge de 96 ans. Elle a été l’une des rares Françaises de l’histoire à être élevées à la dignité de Grande Croix de la Légion d’Honneur , la plus haute de l’ordre, le 31 Décembre 2008. Les honneurs militaires lui seront rendus aux Invalides mardi 17 novembre à 11H dans la cour des Invalides. « Cette combattante de la liberté est devenue après la guerre une militante de la mémoire qui n'a jamais cessé d’oeuvrer pour la transmission de l’esprit de Résistance aux jeunes générations » a souligné le président de la République. "Yvette Farnoux incarnait la Résistance », a témoigné le premier ministre saluant « ses combats, son courage, ses souffrances. Une grande héroïne de la nation ».
EXPOGRAPH : Jean Royer et le comité directeur de l'AS Expograph Vanves ont eu comme invité d’honneur, samedi dernier, Jean Claude Vignal,président de la section football du Stade de Vanves, pour vivre avec eux l'ambiance des grands jours avec les 32e de finale du championnat de France à Bordeaux, le 7 Novembre dernier. « J’ai tout de suite répondu positivement pour montrer le respect et la cordialité qui existent entre les 2 présidents » a t-il confié. Malheureusement, si c’était une journée exceptionnelle le match contre l’a moins été : « bonne concentration d'avant match, entame de match rêvé avec 1/0 au bout de 2 minutes, penalty râté à la 10e minute pour Expograph, et un... Tir d'Eric Alogo (2/0)... Dans les nuages. Alors la machine s'est déréglée trés vite, les joueurs ont été scotchés sur la magnifique pelouse de Bordeaux à 2/0 à la mi- temps. Trés insuffisant. La 2 éme mi-temps, à l'image de la fin de la 1ére, a été insipide, sans rythme face à une équipe courageuse, mais techniquement nettement en dessous, qui a remonté son handicap à 2 minutes de la fin…pour aboutir à 2/2 » raconte les co-président Jeandonnet et Royer très déçu. « Le seul point positif, c'était la présence de Jean Claude Vignal à nos côtés, occasion a’échanger de nombreux avis en étnt d'accord sur beaucoup de point pour l'avenir du football Vanves".
FOOTBALL : Défaite du stade de Vanves à l’occasion d’un déplacement à Nanterre pour la 5éme journée de championnat excellence des Hauts de seine. « Pourtant une équipe à notre portée compte tenu des résultats des précédentes journées. Première mi-temps équilibrée, en deuxième période nous avons eu plusieurs occasions de buts ( en football il faut les mettre au fond ) Nanterre a pris l'avantage sur un contre. Championnat très disputé, nous sommes toujours en tête, mais 8 équipes se tiennent en 2 points » indique Jean Claude Vignal, président de la Section du Stade de Vanves qui recevra le Plessis dimanche prochain : « déjà un match capital ».
9 NOVEMBRE : Isabelle Debré, vice président du Sénat a participé hier au traditionnel déplacement à Colombey les Deux Eglises des parlementaires Républicains pour marquer l’anniversaire de la disparition du Général de Gaulle un certain 9 Novembre 1970. Quelques vanvéens l’ont vu sur BFM aux côtés de Gérard Larcher, président du Sénat. Elle est revenue juste à temps pour participer square Marceau à l’hommage des gaullistes vanvéens au Général de Gaulle devant la stéle inauguré par Charles Pasqua le 22 Novembre 1990, voilà 25 ans, le jour du centiéme anniversaire de la naissance du libérateur de la France à Lille.Un dépôt de gerbe très simple avec beaucoup d’élus et militants Républicains, juste avant la 1ére réunion publique d’automne 2015 du Maire
REUNION PUBLIQUE : Il n’y a jamais eu autant de vanvéens , sauf pour la réunion consacrée à la Tour Triangle avec Unibail voilà 3 ans, pour cette réunion publique de quartier (Plateau) hier soir à Marceau. « A cause d’une éventuelle station GNV » a constaté le Maire qui a bien mis « les points sur les i » : « Malgré tout ce qui a pu être dit, lu, entendu, c’est un projet ! Les choses ne sont pas ficelés. Un projet est à l’étude et il n’est pas acté. Je veux dépassionner le débat. Je ne prends pas les gens en traite » a-t-il déclaré d’emblée avec son expérience de 15 ans de réunions de concertation et d’informations sur tous ces projets , en laissant le directeur général du SIGIEF et le chef du projet de le présenter avant de répondre aux questions sur lesquels reviendra le Blog demain
11 NOVEMBRE : Voilà 100 ans, la guerre des tranchées était bien entamée. Le front s’étant stabilisé de la mer du Nord à la Frontière Suisse, le général Joffre a lancé la bataille de Champagne pour rétablir une guerre de mouvement, mais sans véritable succès. Le général Gallieni devient ministre de la guerre, et lance une « chasse aux embusqués, alors que le gouvernement lance un emprunt de la défense nationale le 12 Novembre. A l’arrière, dans nos communes, les femmes remplacent les hommes à des travaux très masculins, conducteurs de tramways, aux guichets des postes et des banques, en dehors des hôpitaux. Enfin, à la fin Novembre 1915, Aristide Duru créera la fondation de l’œuvre des prisonniers de guerre et des combattants de Vanves sur laquelle le blog reviendra
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RETOUR SUR LE PASSE DE VANVES : L’ELECTION MUNICIPALE DU 18 JUIN 1995 S’EST JOUEE A 2 VOIX
Cette semaine est bien particulière pour Vanves qui ne célébre pas, et pour cause, l’anniversaire d’une élection qui s’est jouée à 2 voix un certain 18 Juin 1995. A un moment où 3 élections municipales partielles se sont déroulées ce week-end, parce que le scrutin de Mars 2014 avait été annulé à cause du faible écart de voix pour deux villes, 272 à Clichy et 70 à Asnières. Très loin des 2 voix de Vanves où l’élection n’avait pas été annulé. Le Blog de Vanves Au Quotidien a rencontré trois des protagonistes de cette élection historique dans les annales des Municipales qui vont s’exprimer au cours de cette semaine. En commençant par Didier Morin, le maire RPR de l’époque (1990-95)
DIDIER MORIN : « Certains n’ont pas joué le jeu pensant que c’était acquis et qu’il fallait minimiser le score ! ».
Vanves Au Quotidien - Quel regard portez-vous 20 ans après sur cette soirée électorale du 18 Juin 1995 ?
Didier Morin : « Un regard distant sur une soirée qui aurait pu très mal se passer parce qu’il y avait beaucoup de monde. Elle s’est déroulée dans une relative sérénité, dans le respect relatif des uns et des autres. Un regret : Le préfet n’a pas accepté, ni voulu qu’on ait les moyens nécessaires de recompter dans la sérénité et qu’il a demandé impérativement de proclamer les résultats.
VAQ – Ne les avez-vous-vous pas proclamé trop vite ?
D.M. : « J’ai proclamé les résultats à la demande du préfet après qu’il m’ait refusé de m’envoyer une compagnie de CRS pour faire évacuer l’hôtel de ville parce qu’il y avait trop de monde et pouvoir recompter dans la sérénité, y compris avec la liste opposante. Le magistrat qui était présent m’a dit qu’il n’y avait pas besoin de recompter. J’étais responsable des bâtiments, de la sécurité car il y avait du monde sur les balcons, la salle des fêtes était pleine, ainsi que l’escalier. Il était tout à fait irraisonnable de ne pas proclamer les résultats à partir du moment où le prefet refusait d’assurer la sécurité.
VAQ – Qu’est-ce que vous avez ressentit ce soir là ?
D.M. : « Rien, seulement une semaine de responsabilité, de passation de pouvoir. Et lors du conseil municipal d’installation de mon successeur, j’ai ressenti le départ de la charge, parce que c’en est une et que c’est mon successeur qui en hérite. Ceux qui n’ont pas assumé cette fonction, quels qu’il soient, ne se rendent pas compte des responsabilités, de tout ce que l’on ne peut pas dire et qui existe dans l’exercice d’une fonction au service d’une population importante avec des responsabilités considérables. J’étais soulagé et je n’ai pas manqué de prévenir mon successeur la veille que s’il y avait un incendie en ville, c’est lui désormais qui en assumerait la responsabilité
VAQ – Comment expliquez-vous cette défaite d’une à deux voix ?
D.M. : « J’explique cette défaite comme une absence de victoire, et par une première raison fondamentale : si les élections avaient eu lieu en Mars 1995, et pas décalés en Juin, à la demande du ministre de l’intérieur de l’époque, à cause des présidentielles, l’élection aurait été certainement acquise au 1er tour. Elle a été loupée de 15 voix. La deuxième liste était à 35%. On ne peut pas dire que ce soit un échec dans la mesure où on fait 49,98% au 1er tour. Il n’y avait pas d’opposition à droite, pas de FN, donc pas réserve de voix, alors qu’ils y avaient 3 listes à gauche. Et que c’était inespéré pour la gauche de passer le deuxiéme tour. A partir de là, mobilisation d’un camp bien plus fort, démobilisation certains dans le notre parce que c’était soi disant acquis. On a vu le résultat. Certains n’ont pas joué le jeu pensant que c’était acquis et qu’il fallait minimiser le score. Et il l’a été. Mais les impôts ont été maximisés !
VAQ - Est-il vrai que vous n’aviez pas envie de faire ce recours pour essayer d’invalider l’élection municipale ?
D.M. : « C’est une idée qui ne peut germer que dans les esprits qui méconnaissent ma personne. Le recours a été engagé au tribunal administratif, avec appel au Conseil d’Etat. Il n’y avait aucune raison que le recours n’ait pas lieu. Non pas par nécessité de revanche, car ce n’était pas mon esprit. Mais ne serait-ce que pour l’intérêt de l’élection d’avoir une majorité qui en soit une. Une majorité de 2 voix quelle qu’elle soit, n’en est pas une. Et lorsqu’on voit lors de ses dernières municipales, toutes ces élections qui ont été annulées avec des écarts de voix bien supérieurs, on peut se poser quelques questions sur les technocrates et les énarques qui sont au conseil d’Etat et aux Tribunaux administratifs
VAQ – Pensez-vous à Clichy ?
D.M. : « Surtout à cette époque là où certains des membre du tribunal administratif ou du Conseil d’Etat n’étaient peut être pas forcément en dehors de tout esprit corporatiste
VAQ - Est-ce que cette défaite est dûe à certaines erreurs faites durant ce mandat ?
D.M. : « Avec un 1er tour à 49,98%, cela réduit beaucoup la marge des erreurs ! Succéder à Gérard Orillard n’était pas forcément chose facile pour la simple raison qu’ils y avaient de grands projets engagés dont je n’avais pas la responsabilité, que j’ai dû clore, transformer ou poursuivre, ce qui n’était pas du tout évident. On peut penser éventuellement que j’avais des idées éventuellement clivantes, néanmoins, je me souviens de certaines interventions de Gérard Orillard qui étaient largement plus clivantes et choquantes que les miennes. On a fait preuve vis-à-vis de lui de plus d’indulgence que pour moi.
VAQ – Quelles ont été les succés et les échecs de votre mandat ?
D.M. : « Le maintien à domicile des personnes âgées et le pôle gérontologique, la rénovation de la maison de retraite, le développement des classes de découverte (péniche, aviation, spéléologie ..), l’animation avec thés dansants, soirée jeunes, carnavals, la braderie, la sécurité avec une police municipale trés présente et efficace, la modernisation des services avec l’informatisation des services, la mise en connexion par radio des services techniques et la police municipale, les rencontres inter-service avec l’homogénéisation de toute l’ équipe des fonctionnaires, la rénovation du PMS A .Roche, la création de la section escrime… Ce bilan explique effectivement qu’au 1er tour, on aurait pu être élu. Tout cela avec une maîtrise de la fiscalité. Le regret est de ne pas avoir pu réussir à ouvrir le parc du lycée Michelet. Cela ne s’est pas plus fait après, malgré que le proviseur soit devenu maire adjoint. Et j’avais plein de projet dans les caisses notamment avec le conservatoire qui sera déjà depuis longtemps fini si j’avais été maire.
VAQ – Comment réagissiez-vous aux attaques et critiques dont vous avez été l’objet sur les finances, la restauration scolaire et la voiture ?
D.M. : « Ce sont des questions de formes et pas des jugements de fonds, parce qu’elles paraissaient éminament accessoires. La restauration scolaire était indispensable car la liaison chaude était un risque permanent avec 3500 repas par jour. Ce n’était pas une question de confort, de passe droit ou de marché, mais une nécessité de responsabilité. Elle a permis aussi la mise en place des repas en liaison froide pour les personnes âgées le week-end à Danton. La voiture de fonction était un épiphénoméne qui n’était que de pure forme et de la calomnie. Pour les finances, on a même été jusqu’à m’accuser de détournements de fonds, avec enquête préliminaire auprès de la brigade financière qui a convoqué les ¾ du cabinet, avec une « Une » du Parisien, pour être classé sans suite. De la basse politique dans l’optique d’un recours qui risquait d’aboutir et qu’il fallait continuer à me calomnier comme on m’avait calomnié durant la campagne sur des sujets qui n’en étaient pas. « L’ami des promoteurs » par exemple.
VAQ - 20 ans après quel regard portez-vous sur Vanves ?
D.M. : « L’urbanisation qui devait être faite, l’a été, le cadre de vie est plutôt agréable. Je ne suis pas tellement favorable à ces zones 30, ces zones de rencontres, ces cyclistes en sens inverse car d’un point de sécurité, ce n’est pas une grande idée, en particulier dans des rues étroites où il n’y a même pas de la place pour qu’un vélo et une voiture se croisent, d’autant plus que le stationnement est à gauche et que l’automobiliste qui déboite ne les voit pas arriver.
VAQ - Toujours engagé au niveau politique ?
D.M. : « Toujours déterminé dans mes convictions et mes opinions, ayant pris beaucoup de recul par rapport à la politique. Les politiques aujourd’hui, n’ont pas de pouvoir. Ils croient en avoir, mais ils n’en ont pas. Ils ont exclusivement une visée électoraliste mais pas du tout réformatrice. Nous sommes dans une situation où l’intercommunalité, les agglomérations vont ajouter des couches, des dépenses, des fonctionnaires supplémentaires sans rien résoudre.
VAQ – Qu’est-ce que fait aujourd’hui Didier Morin ?
D.M. : « Il a une vie normale. Il avait une vie avant la politique, une vie en dehors de la politique, il avait un métier. A l’époque, j’étais à la fois maire, dentiste avec un cabinet et enseignant à la fac, en prise avec le terrain. Ce qui expliquait pourquoi j’avais besoin d’une voiture avec chauffeur car j’assumais des fonctions hospitalières à Créteil, un cabinet à Levallois, le conseil régional, où je pouvais travailler et signer les parapheurs
VAQ – Tenteriez-vous un jour d’être élu de nouveau maire à Vanves ou ailleurs ?
D.M. : « Absolument pas ! On ne peut pas être et avoir été. Quand on a acquis cette fonction à l’âge de 34 ans, ce n’est pas pour la reprendre à plus de 60 ans. Et le contexte ne me parait pas du tout intéressant : les maires n’ont plus de pouvoirs, les finances locales sont à la catastrophes. Il faudrait tellement réformer les choses, que nos politiques en sont tellement incapables. Car tout ce qui les intéresse est d’être réélu, avec les petites querelles de personnes. A partir de là, l’intérêt général n’est plus là. Mon modèle d’intérêt restera toujours le même : C’est le Général de Gaulle !: « Gaulliste je suis, gaulliste je resterai ». Malheureusement la phase qui est au square Charles de Gaulle et que j’ai choisi est une vérité qui devrait être mais qui ne se révèle pas !
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