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ehpad - Page 3

  • VANVES : DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    DEMI JOURNEE SANS COURS : MAL VECUE

    L’éducation Nationale est arrivé à un résultat inespéré après les élections au conseil des écoles des représentants des parents d’élèves avec cette demi-journée  de classe « banalisée » sans cours devant permettre aux enseignants d’être consultés sur les programmes entre le 22 Septembre et le 18 Octobre et qui se déroule aujourd’hui à Vanves et dans les Hauts de Seine. « En fermant les écoles, elle met tous les enfants à la charge de la commune, logistique et financière, pendant toute cette journée alors qu’elle a demandée à tous les communes d’ouvrir les écoles le Mercredi matin pour donner cours pourtant avec ces nouveaux rythmes scolaires. Est-ce que vous vous rendez-vous de l’aberration.  Tous les enfants vont se retrouver à l’école, car les parents n’ont rien prévus comme lorsque c’était le cas pour le mercredi, l’année derniére. Et les communes comme Vanves ont dû se dérouiller, pour mobiliser les animateurs afin qu’ils s’occupent de tous les enfants, en dépassant sûrement pour la matinée, les effectifs qui fréquentent habituellement les centres de loisirs, afin qu’ils ne se retrouvent pas sur le carreau » tonnaient des parents d’éléves de l’API, l’une des associations de parents d’élèves présent à Vanves. A Noter que toutes, FCPE comme PEEP dénoncent la forme qu’a prise cette consultation, l’une d’entre elle, ayant même déposé un recours pour la faire reporter, sans succès.   «  Une majorité » de parents ne sont pas dûpes. Ils  auraient pu faire leur concertation pendant les vacances scolaire ou lors d’un pont de Novembre. Utiliser ce mercredi matin qui était le cheval de bataille des nouveaux rythmes scolaires, en fermant les écoles, c’est aberrant. Les parents le vivent mal ».

    ELECTIONS : La FCPE qui se targue d’être la seule association présente dans toutes les écoles primaires, collèges et lycées est  arrivée en première position lors des élections de parents d’élèves le week-end dernier à Vanves avec 63 élus (58%) contre 37 à l’API (34%) et 9 aux indépendants (8%). Mais si l’on s’en tient aux écoles primaires et maternelles, l’écart est moins grand avec 47 élus pour la FCPE et 33 pour l’API, 4 pour les Indépendants n’étant représentés qu’à l’école élémentaire Larmeroux avec. Et l’API a la majorité d’élus devant la FCPE aux Maternelles Gambetta (3 contre 2), Marceau (5 contre 0), et Parc (5 contre 2), ainsi qu’aux écoles élémentaires Marceau (6 contre 2) et Parc (8 contre 5).

    PLAN SENIOR 92  DU PS DEFENDU PAR GUY JANVIER

    A l’occasion de la Semaine Bleue, le groupe PS du Conseil Général des Hauts de Seine demande le lancement d’un « plan senior » dans le département afin de développer des maisons de retraite à prix accessible pour les Altoséquanais. « Alors que de trop nombreuses personnes âgées n’ont pas les moyens de financer leur accueil en EHPAD, du fait du nombre trop limité de structures publiques, il est de la responsabilité du conseil général  de financer de nouveaux établissements publics à prix accessible », déclare Luc Bérard de Malavas, nouveau Président du groupe PS-EELV. « En dehors des maisons de retraite publiques, il est en effet exceptionnel de trouver un accueil en EHPAD à moins de 2.000€ mensuels dans les Hauts-de-Seine, alors que le montant moyen de la retraite est inférieur à 1.300 euros mensuels ». C’est l’un des chevaux de bataille de Guy Janvier, Conseiller général PS de Vanves,  qui avait dénoncé voilà quelques années, les tarifs pratiqués par ces EHPAD. Il présentera lors de la séance publique de Vendredi prochain  un amendement au budget 2014 visant à financer le lancement de ce « plan senior », grâce à des économies réalisées sur d’autres dépenses superflues. « Chaque euro dépensé doit être un euro utile pour les Altoséquanais. Investissons dans les maisons de retraite publiques accessibles afin que nos anciens puissent vieillir dignement dans les Hauts-de-Seine ! Ce sera une dépense réellement utile au regard de la gérontocroissance de notre Département… » 

    CHAUFFAGE URBAIN : TOUT N’A PAS ETE DIT !

    Une communication avait été faite au dernier Conseil Municipal par Philippe Thieffine (UMP) sur les travaux que doit réaliser la CPCU (compagnie Parisienne de Chauffage Urbain), sur sa chaufferie de Grenelle pour la mettre aux normes, et lui permettre de passer au gaz naturel les trois chaudières en abandonnant le systéme fonctionnant au fuel lourd.  Ces travaux inquiétent les écologistes car cette chaufferie est installé  rue Georges Pitard  et ses annexes de stockage de fioul lourd de 2ème catégorie  rue Castagnary, dans ce secteur, le long des voies ferrées Montparnasse, qu’empruntent les vanvéens lorsqu’ils entrent  dans Paris par cette voie. Or ces annexes sont constituées de 2 cuves de 2830 m3 chacune, deux zones de dépotage de camions-citernes et  de wagons-citernes), avec des canalisations CPCU de forte section (visibles) qui acheminent du fioul lourd chauffé entre 50 et 70° (pour réduire sa viscosité) vers la chaufferie CPCU de la rue Georges Pitard.  Or il se trouve qu’un chantier est réalisé par la RIVP (Régie Immobilière de la Ville de Paris) qui construit un  nouvel immeuble, et qu’un mur sépare seulement de ces canalisations. Ce qui inquiéte fortement ls écologistes parisiens qui ont sensibilisé les pouvoirs publics sur le risque d’un écroulement (du mur)  du fait de ce chantier.

  • UN EHPAD SUR LE TERRAIN DES JESUITES A VANVES : NOUVELLE ETAPE DANS UNE PRESENCE PRESQUE CENTENAIRE

    Bernard Gauducheau posera ce matin à 11H,  la première pierre de l’EHPAD (Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes) Maison soins et repos,  en présence de Pierre-André Peyvel, préfet des Hauts-de-Seine, Claude Evin, ancien ministre et directeur général de l’Agence Régionale de Santé Ile-de-France, Danier Courtes conseil général en charge des persones âgées dépendantes et personnes handicapés et Jean-Yves Grenet, provincial de France de la Compagnie de Jésus. Car cette  Petite Unité de Vie remplacera l’établissement parisien des pères jésuites situé au 42 rue de Grenelles. Elle sera composée de vingt-quatre places d’hébergement permanent et d’une place d’hébergement temporaire sur le terrain de cette Compagnie à Vanves. Elle devrait ouvrir ses portes en septembre 2013, sachant que le coût totale de cette opération s’élève à plus de 5,7 M€. Le Département a accordé une garantie d’emprunt à hauteur de 60%.

     

    C’est l’occasion de rappeler l’histoire vanvéenne de ces péres jésuites de l’Action populaire fondée à Reims en 1903  qui ont émigré en région parisienne lors de la première guerre mondiale et se sont installé dans cette maison de la rue Raymond Marcheron en 1922. Elle s’est agrandit par la suite très vite, car dés 1923, ils entreprenaient des travaux d’agrandissement avec la construction bâtiment mongeant la rue Marcheron, dans le prolongement du pavillon, complété dix ans plus tard par le bâtiment Perret construit perpendiculairement vers le jardin, rehaussé d’un étage dans les années 50… donnant finalement à cet ensemble de bâtiments, un  alignement quelque peu disparate. Les façades ont été ravalées en 1997 et un silo à livres, partiellement enterré, a été aménagé en 1999 où sont abrités les Archives de la Province jésuite de France, avec  ses 90 000 livres, venant de la bibliothèque des Fontaines à Chantilly, sur l'histoire de la vie religieuse et jésuite. Et l’un des pavillons qui appartient à la communauté accueille une communauté d'étudiants et de jeunes professionnels, en discernement de vocation.

     

    Cette communauté dispose dans ces bâtiments  tout d’abord d’une chapelle construite par Perrin au rez-de-chaussée, rénovée en juillet 1994, avec une croix en bronze (du jésuite sculpteur Jean Marie Tézé), et des vitraux, création originale de François Chapuis (1994). Ensuite d’une bibliothéque qui date du début du XIXéme siécle, spécialisée en droit et économie. Cette maison s’est longtemps appelée « d’action populaire » pour devenir plus tard le CERAS (Centre de Recherche et d’Action Sociale) qui s’est constitué à partir d’un courant du catholicisme social qui a donné naissance, par exemple, à la CFTC. Là, ce groupe de jésuites s’étaient donné pour objectif d’étudier et d’efectuer des recherches sur les questions économiques, de droit social, de droit du travail… sur les enjeux de la société. Beaucoup enseignaient dans les facultés parisiennes et notamment à l’IES (Institut d’Etudes Sociales) qui dépendait de l’Institut Catholique. Et ils publiaient des Cahiers et une revue Projet.

     

    En 1984, ils ont déménagé » rue d’Assas et cédé  la place à une communauté de pères diversement engagés, réduite à une dizaine de membres. « On s'est interrogé sur l'avenir de cette maison, avant d'y faire d'importants travaux de rénovation et d'y accueillir des jésuites en formation. Jusqu'à la physionomie actuelle de la communauté » explique l’un des membres de cette communauté qui est composé de 25 prêtres et scolastiques,  dont 13 étudiants représentants 12 nationalités dont un bon tiers est renovelé chaque année, 12  autres engagés dans l’enseignement supérieur en philosophie, théologie, mathématiques, l’accompagnement spirituel, aumonerie de mouvements ou à la retraite. «  L'Eucharistie est notre principal rendez-vous quotidien. Nous nous retrouvons aussi un soir par semaine pour une soirée d'échanges en grand groupe ou en groupes de 5 ou 6 compagnons (groupes de compagnonnage), pour favoriser l'échange mutuel. Et 4 fois dans l'année pour des week-ends soit en grand groupe soit en groupes de compagnonnage » indique l’un des membres de cette communauté animée par animée par Michel Joseph. L’un de ses compagnons-prêtre,  Frank Chaigneau,  avait fait beaucoup parler de lui dans les années 80/90 lorsqu’il avait créé en 1985 »la Table de Cana », entreprise de réinsertion destionée aux jeunes qui galérent et qui avait été chargé du buffet de l’Elysée le 14 Juillet 1993.

  • VANVES ET SA REGION FACE AU PROBLEME DE LA DEPENDANCE

    La Dépendance est l’un des thémes sur lequel planchent actuellement plusieurs organismes, groupes et élus franciliens, depuis le débat de l’année dans le cadre du débat national initié par le Président de la République. A Vanves, à l’initiative de la Sénateur Isabelle Debré, sénateur et Vice présidente de la commission sociale, un groupe de travail s’est réuni chaque samedi matin à la permanence UMP de la rue Louis Blanc, pour plancher sur ce théme et faire des propositions, avec auditions de spécialistes et visites sur le terrain local.  La perte d’autonomie de la personne âgée devient une réalité concréte, un enjeu majeur de société car elle pose le problème de la dignité de la personne comme l’a souligné un très récent rapport sur la dépendance du Conseil Economique, Social et Environnemental de la Région ( CESER) Ile de France

     

    Notre région compte 2 052 524 personnes âgées (18%) dont prés de 90% ont moins de 85 ans. Mais la Région connait un vieillissement sous l’effet conjugué d’un accroissement de l’espérance moyenne de vie qui a d’ailleurs davantage  augmenté en Ile de France que dans les autres régions et l’entrée en retraite progressive des Baby boomers qui n’est pas encore parvenue à son terme. La part des 60 ans et plus varie de 19,5% à Paris qui avec les Hauts de Seine (18%) se classe dans les départements les plus vieux, et 15% dans la Seine Saint Denis (93)  qui se classe parmi  les plus jeunes  avec le Val de Marne (17,1%).  Fin 2008, notre région comptait 116 694 personnes dépendantes (5,6 % de la populations des plus de 60 ans ou plus), avec des disparités importantes, les Hauts de Seine avec les départements de la Grande Couronne présentant des taux sensiblement inférieur (entre 4,6 et 4,9%) à la moyenne régionale, alors que la Seine Saint Denis et Paris connaissent des taux supérieur ( 9,2% et 8,1% ).

    Mais l’ORS (Observatoire Régional de Santé) considère « que ses données sous estiment la réalité, la perte d’autonomie des personnes âgées recouvrant un champ beaucoup plus large que celui des seuls bénéficiaires de l’APA. En effet, on ne peut exclure les 135 000 franciliens ou plus qui seraient atteint de la maladie d’Alzheimer ou apparentée (3/4 ont dépassé 80 ans). Si la prise en charge des soins ne pose pas de problème, il n’en est pas de même pour la prise en charge de la perte corrélative : Si 42% des malades d’alzheimer échapperaient à l’APA, ils ne bénéficieraient ainsi d’aucune aide du seul fait que les  critères pour évaluer la dépendance ne sont pas d’ordre cognitif. Il faut en second lieu tenir compte des personnes ne bénéficiant pas de l’APA parce que moins lourdement dépendantes, mais qui ayant effectué une demande auprès  d’un organisme de retraites ont été classifiées GIR 5 et 6, des bénéficiaires de l’aide sociale légale départementale (70 000 dont 35 000 GITR 5 et 6), et les personnes qui demeurent à l’extérieur de tous les dispositifs d’aides…  ». 

       

    +23 600 personnes dépendantes en 2030

    Selon les projections, dans les 15 prochaines années, la population dépendante devrait s'accroître de 15 % (+ 23 600 personnes),  passant de 97 400 à 120 600, alors que la population francilienne âgée de 60 ans et plus s’accroitrait de 46%  (+61% pour les 75 ans et plus, +84% pour les 85 ans et plus). Avec un rééquilibrage régional puisque ce sont les zones les plus jeunes actuellement qui connaîtront le plus fort vieillissement : Sur les 440 000 personnes âgées de 75 ans et plus, 61% se trouveront en grande couronne, 29% en proche couronne, 10% à Paris. La perte d'autonomie se concentrant chez les 85 ans et plus, affecterait alors ¼ de cette tranche d’âge (79 700). La part de personnes vivant en institution diminuerait (29% au lieu de 33%) au profit du maintien à domicile. Les départements devront ainsi assumer une charge plus lourde avec des disparités régionales  (+ 54% de personnes supplémentaires à faible autonome en Yvelines, +48% en Essonne, + 26% dans le 9.3, +21% dans le 94, +13% dans le 92). Selon les analyses menées par l’ORS, 153 000 franciliens de 75 ans et + souffriraient de la maladie d’Alzheimer en 2015, soit 32 000 de plus qu’en 2006. L’Ile de France  étant la région la plus jeune, la perte d’autonomie des personnes âgées représente une charge relativement moindre pour les conseils généraux. « Le niveau des ressources des personnes dépendantes va exercer une influence déterminante sur les chances effectives qu’elles auront de pouvoir choisir entre maintien à domicile et l’entrée en institution et sur ce que sera, quelque soit le mode d’hébergement retenu, leur reste à charge ». Tous reconnaissent qu’avancer des prévisions en la matière est particulièrement difficile dans le contexte actuel d’incertitude quant au devenir des dispositifs de prises en charge, surtout pour les départements qui doivent prévoir leur dépenses, et pour les personnes âgées qui veulent pouvoir évaluer ce à quoi elles devront faire face en cas de dépendance.

     

    Déficit de places et de professionnels

    L’offre de services et d’équipements est moins développée en l’Ile de France que sur l’ensemble du territoire : Pour 1000 personnes âgées de plus de 75 ans, on compte tout d’abord 79 places d’EHPAD (89 pour l’ensemble du territoire) sachant qu’il y a 650 EHPAD (59 000 places) et qu’ils se recentrent de plus en plus sur la dépendance lourde et la prise en charge des résidents atteint de la maladie d’Alzheimer et de troubles apparentés. Ensuite 15,8 places dans les SSIAD (Services de Soins Infirmiers à Domicile) qui représentent 200 unités totalisant 16 000 places,  contre 17,2 en France. Seuls les accueils de jours se sont plus développés en Ile de France même si leur capacité se révélent insuffisant (2700 places).  Et les disparités régionales sont très fortes, la grande couronne ayant un plus grand nombre de places d’EHPAD par exemple (140 pour 1000 habitants en Seine et Marne, seulement 83 pour le 92, 61 pour le 94), même si l’Etat et les Conseils Généraux ont donné priorité à la création de places à Paris et dans le Val de Marne, car le coût du foncier est un obstacle pour corriger ses déséquilibre. De même pour les hébergements collectifs non médicalisés même si Paris et la Petite Couronne ont bénéficié de la création de logements foyers dés les années 70 (30 pour 1000 personnes âgées de 75 ans dans le 92, 48 dans l’Essonne). Par contre les services contribuant au soutien à domicile (SAD, SSIAD…) sont plus nombreux à Paris et à la périphérie qu’en grande couronne qui souffre du déficit en professionnels de santé et para médicaux.

     

    47 900 EMPLOIOS A CREER

    Un PRIAC (Programme Interdépartemental d’Accompagnement des Handicaps et de la perte d’Autonomie) a été mis en place pour 2008-13 qui témoigne d’une volonté de rattrapage en prévoyant de créer 7 139 places d’EHPAD, 5 989 de SSIAD, 20000 d’hébergements temporaire et d’accueil de jour. L’Agence Régionale de Santé (ARS)  mis en place en 2010 prévoit de créer 4300 places d’EHPAD et de SSIAD pour les deux dernières années du PRIAC. Les collectivités et la Région devraient être sollicitée pour prendre en compte dans leurs programmes immobiliers et de rénovation des besoins en logements collectifs et adaptés, pour développer des services et dispositifs de soutien, ce qui entraînera un besoin accru d’aidants professionnels à domicile : Il faudrait créer au moins 18 000 emplois en institutions et 2000 emplois à domicile pour répondre aux besoins à court terme. Mais ce sont prés de 38 000 à 47 900 emplois supplémentaires qui devraient être créér d’ici 2020 pour répondre aux besoins. Ce qui devrait impliquer la Région dans un  fort développement des formations à mettre en place.    Pour le CESER, La Région devrait jouer un rôle fédérateur dans le développement des politiques de prévention, favoriser la mise en place d’un guichet unique d’information, relais des acteurs locaux, être un élément moteur et dynamisant pour promouvoir quelques expérimentations d’utilisation des nouvelles technologies, encourager la lutte contre l’isolement par le développement des lieux permettant du lien social.