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coronavirus - Page 3

  • COMMENT VIT ON ET GERE T-ON CE CONFINEMENT HISTORIQUE A VANVES ET AILLEURS AU NIVEAU DES MAIRES

    «Il n’y a pas un seul maire de France qui se planque chez lui. Ils sont tous au turbin. Macron a cité 6 fois les maires lors de sa dernière allocution. Il n’y a qu’un seul présent en cas de crise, c’est le maire !»constatait l’un des collégues altoséquanais du maire de Vanves qui travaille comme un malade avec ses équipes à un rythme tellement soutenu, qu’ils ont l’impression d’être plus occupé que durant la campagne électorale en étant au four et au moulin, du matin, jusqu’au soir.

    Dés les premiers jours de cette crise sanitaire, il a dû balayer tous les champs possibles d’intervention d’une commune, grâce à ses services et le personnel communal, des créches et des écoles jusqu’aux EHPAD et  personnes âgées et vulnérables isolées, en faisant respecter les mesures de confinement et la tranquillité publique grâce à la police municipale, en venant en aide aux personnels de santé (distribution de masques, de blouses…)  comme aux commerçants et artisans (pour leur faire bénéficier des aides de la Région notamment des 500 € à ceux qui sont fermés,  de GPSO qui abonde d’autant), en suscitant un réseau municipal de solidarité, et en mobilisant associations et bonnes volontés 

    Ces maires ont même dû gérer quelques flottements, avec ordres et contre ordres venus d’en haut : Tout d’abord, les marchés alimentaires qu’il a fallu fermer, puis laisser ouvert, aprés la déclaration du premier ministre qui ne faisait pas la distinction entre couverts et pas couverts, en s’entremêlant les pattes, même s’ils avaient prévu un dispositif de sécurité et de vigilance qui fonctionnait bien comme à Vanves. Il a appris, ainsi en milieu de matinée, un jeudi semble t-il à 10H30 grâce à la réception d’un mail du préfet annonçant, la suspension des marchés, avec effet immédiat, annoncée la veille à la TV. Du coup s’ils étaient ouvert à Clamart et au Plessis, à Vanves il était fermé ! Les gens n’ont pas compris ! Ensuite, la désinfection des rues, qui a semé le zizanie, le temps que la haute autorité de la santé se prononce, et de s’apercevoir que cela ne servait à rien. GPSO a décidé d’augmenter la fréquence du nettoyage des rues en montant la température de l’eau à 120° .

    Sans parler des tests systématiques dans les EHPAD, des masques qui devraient être systématiquement distribués par les villes ( ?), et portés dés que l’on sort de chez soi.La prestigieuse et indépendante institution - placée par la loi «sous la protection du président de la République» - l’Académie de Médecine dans un texte intitulé « aux masques citoyen » a pris position, sans ambiguïté aucune, pour l’obligation du port d’un masque, fut il artisanal ou alternatif. «Le non respect de cette règle  citoyenne et «altruiste coûtera  plusieurs milliers d’infections, donc plusieurs centaines d’hospitalisation et plusieurs dizaines de morts supplémentaires.

    Ces maires sentent bien que sur le déconfinement va leur retomber dessus, parce que qu’il va falloir qu’ils le gèrent. Beaucoup ont largement anticipé avec une réunion spécial déconfinement avec tous les directeurs et chefs de service de la ville pour balayer tous les sujets de la jeunesse, des créches aux écoles, centres de loisirs, en passant par les colonies de vacances - est-ce qu’il faut les maintenir ou les annuler - sans parler des séjours linguistiques qu’il faut abandonner. Des tas de questions se posent à eux auxquelles ils ne peuvent pas encore répondre.  «Il est urgent de se mettre en ordre de marche, et c’est là où effectivement, l’expérience sert, car anticiper sur tout cela est un vrai plus» expliquait l’un de ses collégues. En dehors des écoles, dont on a beaucoup parlé, les services d’Etat Civil vont très probablement être confrontés à un afflux important d’activité : reprise des mariages et des enregistrements de pacs, mais aussi de toutes les opérations qui n’ont pu avoir lieu pendant le confinement, demandes de passeports, de CNI.

    L’associations des maires de France (AMF) a demandé, à propos des équipements sportifs et culturels que l’État fixe des consignes générales sur leur réouverture, en laissant là encore «une large liberté d’application». Certains équipements pourraient, selon l’association, «rouvrir assez rapidement pour des usages personnels en en excluant toute manifestation à caractère collectif » : ce pourrait être le cas des médiathèques, courts de tennis, golfs. En revanche, «les gymnases, piscines, patinoires, stades, salles de cinéma, théâtres, salles de spectacle, pourraient rester fermer dans un premier temps, voire jusqu’à l’été »

    En ile de France, la question du jour est aujourd’hui de faciliter la pratique du vélo et des nouvelles mobilités, pour éviter l’engorgement des réseaux de transports publics dont l’offre de services est évaluée autour de 50 % à l’horizon du 11 mai., 70% à entendre la PDG de la RATP sur France Info hier.  Le maire de Vanves a prévu de réunir en visioconférence, dans les tous très prochains jours, «un groupe de travail spécifique en coordination avec les acteurs de notre Plan Vélo Communal, pour accompagner cette reprise progressive et préparer cette nécessaire diversification des modes de déplacement pour la santé de tous». Anne hidalgo a prévu l’ouverture de piste cyclables temporaires sur les grandes voies parisiennes au dessus des lignes de métro ou de RER très fréquentées. Valérie Pécresse prévu de relancer son projet du RER du vélo etc…

  • CHRONIQUES DE VANVES EN CONFINEMENT : Rencontres furtives ce week-end de printemps !

    Comme chaque semaine, le mairede Vanves a fait le point de la situation, cette fois, en compagnie du commissaire de police Quentin Bevan, au lendemain de l’allocution du président de la République qui a constaté que les maires sont en première ligne. D’autant plus qu’ils vont êttre sollicité pour la mise en place du déconfinement notamment avec les écoles, ce qui suscite quelques inquiétudes dont la presse a fait état   «La Police Nationale assure des contrôles tous les jours : 2000 contrôles ont été effectués depuis le début du confinement avec  plusieurs centaines de PV dressés»  a indiqué le commissaire de police qui a constaté que «les Vanvéens respectent les mesures. La police ne ne peut pas être partout, même si des gens sont encore souvent dehors».  D’ailleurs en matière de service public, la poste, place de l’insurrection, est ré-ouverte mais seulement de 14H à 17H. Les chantiers à Vanves ne reprendront pas avant le 11 Mai a indiqué le maire alors que certaines reprennent ailleurs, mais au ralenti et en respectant les règles de barrières et de distanciation.

    Le maire a indiqué que la ville a commandé 30 000 masques lavables, et en a déjà distribués 14 500 aux professionnels de santé et aux EHPAD où 7 personnes âgées sont décédées depuis le début de la crise. D’ailleurs le blog avait fait état de la disparition du pére Xavier Nicolas parmi les cinq décès à l’Ehpad «Soins et Repos » de la communauté des Jésuites. Mais la Croix la semaine dernière a fait état aussi du décés dans cet EHPAD du pére Philippe Lécrivain qui était un «fin connaisseur de l’histoire de la vie religieuse et de la Compagnie de Jésus.  Ceux qui ont eu la chance d’avoir Philippe Lécrivain comme professeur au Centre Sèvres, où il a enseigné de 1987 à 2011 la théologie de la vie religieuse, ou à l’Institut catholique de Paris, où il enseignait l’histoire de l’Église, se souviennent d’un homme passionnant, prompts aux traits d’esprit et aux anecdotes pour mieux faire comprendre son sujet ».

    Plusieurs séniors vanvéens qui s’inquiétaient des annonces du président de la République de les obliger de rester confinés après le 11 mai, parce qu’ils ont plus de 65/70 ans, ont été rassuré par la mise au point de l’Elysée vendredi dernier. Ce qui les chagrine beaucoup, c’est de ne plus voir leurs enfants ou leurs petits enfants, surtout lorsque l’un d’entre eux est né juste avant ce confinement comme le confiait une retraité : «Je ne le verrai pas s’éveiller dans les premiers jours de sa vie. C’est dur de ne plus les voir ! ». Et Internet ce n’est pas pareil ! C’est dur aussi pour eux de rester confiné, certains totalement, ravitaillés par leur fils, des voisins ou des bénévoles du réseau municipal de solidarité qui « font un travail formidable » selon plusieurs témoignages. «L’un d’entre eux me confiait qu’il n’arrêtait pas ! C’est une très bonne initiative de la ville » confiait Guy Janvier ex-maire de Vanves (1995-2001). D’ailleurs dans son intervention, le maire de Vanves a salué la générosité des vanvéens et l’engagement des bénévoles qui s’engagent de plus en plus pour le  CCAS et le Réseau municipal de solidarité qui coordonne les initiatives locales, et  qui ne manquent pas comme ses vanvéens qui  ont confectionnés des blouses.

    Des retraités se rattrapent en s’installant dans le petit bout de leur jardin, pour lire,  lorsqu’ils habitent un petit pavillon, entouré de leurs fleurs : «Je n’ai jamais vu mes roses aussi belles ! » confiait une autre retraité qui souffre un peu de ne plus pouvoir sortir – « mon fils me l’a interdit ! » - et de voir ses copines...au restaurant. D’autres ont découvert, les vertus du potager urbain et s’initie à devenir jardiniers, en donnant même des conseils : «Beaucoup de vanvéens se sont mis à faire des choses qu’ils n’ont pas l’habitude de faire. A mon nivrau, je me mets à la culture maraichére de ville. J’ai récupéré des pots de yaourts dans lesquels je met un peu de terre, des graines, je les laisse pousser pendant 8 à 15 jours, tomates, radis, persil… Quand les petites pousses font 5 cm, je les mets dans un pot de fleurs avec un peu plus terre, puis  je les mets dans un bac un peu plus grand. Et tout cela dans mon jardin, mais on peut le faire sur un balcon ou un rebord de fenêtre. D’ailleurs je me suis fourni chez Lidl qui vend des petits pots. Et je  commence à avoir des petits plants de tomates» confiait récemment Guy Janvier, retraité actif.  

    Mais pour tous ceux qui vivent en appartements, surtout avec de jeunes enfants, c’est souvent, maintenant que cela dure, de plus en plus difficile. Beaucoup, ses derniers jours, sont sortis, même peu de temps, avec leurs enfants, ce qui est le cas place de la République, où ils peuvent courir, se dépenser, faire du vélo, avec ces quelques jeunes parents qui se retrouvent en respectant les règles de distenciations, prés du manège. Le pére Bertrand Auville, curé de Vanves, laisse la grande porte de l’église St Remy ouvert. Certains viennent y jeter un coup d’œil ou faire une priére rapide, sans trop savoir s’ils peuvent ou non entrer. Sur le Plateau la longue file des clients qui attendant d’entrer au carrefour Market est impressionnant, s’étalant jusqu’au carrefour Albert Legris. Patients, ses clients attendent jusqu’à 1h30-2H avant d’y pénétrer et ressortir avec un caddie hyper rempli comme samedi dernier. Instants vécus à Vanves ce week-end lors de rencontres furtives à l’occasion de courses

  • CHRONIQUES D’UN VANVES EN CONFINEMENT : « L’eau du robinet peut être consommé sans crainte » selon André Santini, président du SEDIF

    Beacoup de questions taraudent les vanvéens durant cette crise sanitaire : la durée du confinement et les conditions du déconfinement alors que la grande crainte des professionnels de santé est qu’elle ne provoque une nouvelle vague si elle n’est pas progressive, le port du masque obligatoire dont a fait état le maire de Vanves dans l’une de ses vidéos hebdomadaires, comme la désinfection des rues ou du mobilier urbain  etc… Est-ce que l’on peut boire l’eau du robinet revient aussi. Le SEDIF (Syndicat des Eaux d’Ile de France) qui regroupe 151 communes et distribue de l’eau à 4,6 millions de franciliens a apporté des éclaircissements ces derniers jours par la voixde Philippe Knusmann, son directeur général, et par ailleurs maire adjoint d’Issy les Moulineaux, et André Santini, son président  (sur la photo lors d'une visite d'un chantier de canalisation) 

     «L’eau potable n’est pas un vecteur de contamination comme l’ont dit et répété les autorités sanitaires. Parce que nous avons au sein de nos usines, des concepts multibarrières, une terminologie qu’on utilise depuis longtemps puisque les processus mis en place permettent de traiter et d’éliminer tous les éléments indésirables susceptibles d’infecter l’eau, y compris les virus. Nos filières actuelles de traitement, ce qui est commun à tous les producteurs d’eau gérant sérieusement leurs installations, traitent les virus et les bactéries avec un certain nombre de process qui s’accumulent au cours du processus de traitement, ce qui fait que tous les éléments indésirables susceptibles d’être dans l’eau, sont éliminés. Aux sorties d’usine et à travers le cheminement de l’eau à travers le réseau jusqu’au robinet du consommateur, l’eau ne comporte jamais aucun virus. On a des processus de contrôles tout au long du réseau qui permettent de vérifier constamment si l’eau partie de l’usine, présente au cours de son cheminement, les mêmes caractéristiques sanitaires. Il n’y a pas d’ambiguité, ni de crainte à avoir sur ce point là» précisait Philippe Knusmann, dans une lettre d’information politique des Hauts de Seine  

    L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)  a d’ailleurs préconisé le maintien d’un résiduel de chlore pendant la distribution de l’eau, afin de garantir sa qualité microbiologique jusqu’au robinet de consommation. Sur les installations du SEDIF, le contrôle continu de la qualité de l’eau montre que les consignes de chlore en vigueur avant la pandémie permettaient déjà une bonne couverture du réseau de distribution. Il n’a donc pas été nécessaire d’augmenter les résiduels de chlore sur le réseau du SEDIF. « Il faut savoir que sur le plan des installations proprement dite, elles sont très automatisées. Il y a peu d’interventions humaines, sauf en matière de surveillances et de contrôles, à partir d’écrans de contrôles qui surveillent le fonctionnement des installations, les différents paramètres que doit présenter l’eau avant d’être mis en distribution» ajoute -il .

    D’ailleurs dans Environnement Magazine.fr, André Santini président du SEDIF indiquait ces jours-ci que «sur le fonctionnement de nos installations,, tous les indicateurs sont actuellement au vert, grâce à leur grande fiabilité et à la compétence de ceux qui les font fonctionnerJe n’ai pas enregistré à ce jour de la part de mes collègues maires, une seule critique sur la manière dont le service est assuré au quotidien… Ce qui démontre l’efficacité de nos filières de traitement, qui reposent depuis longtemps sur le fameux concept « multi barrières », actuellement mis en avant pour nous prémunir du Coronavirus.  Et qui fait que l’eau du robinet, le produit alimentaire le plus contrôlé en France, peut être consommée sans crainte» indique t-il.. « Un bilan devra toutefois être dressé, et une réflexion menée, en coordination avec les services de l’Etat, sur les moyens de renforcer la prévention et l’anticipation d’événements de cette nature. C’est aussi le résultat de l’organisation depuis plusieurs années, d’exercices annuels de crise faisant appel à divers scénarios plus ou moins graves, qui nous apprennent à organiser nos processus de gestion de crise».