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concertation - Page 3

  • LOUIS DARDENNE A VANVES : UNE ZONE « 20 » COMME A SADI CARNOT ?

    Pour cette réunion publique lundi soir sur la requalification de la rue Louis Dardenne, le maire avait choisi, pour la première fois, l’école maternelle Cabourg dans la salle de motricité. Occasion pour les riverains de cette rue mais aussi de cette école de la découvrir avec les commentaires ravis de Bernard Gauducheau : « Je suis très fier de cette réalisation » leur a-t-il confié avant d’aborder la question du jour. « Vous m’avez souvent fait des remarques sur l’état de la rue Louis Dardenne, de ses trottoirs, du stationnement. Je vous avais demandé d’être patient. J’avais expliqué d’attendre que le chantier de l’îlot Cabourg soit terminé à part des ravalements et  la construction d’un petit immeuble » a-t-il déclaré gêné par une toux extinctive de voix et sauvé par une bouteille d’eau apportée par la gardienne (de l’école) et des pastilles (de menthe) offerts par des participants. « J’avais prévu de refaire cette rue. L’objectif est de l’améliorer, de la remettre en état, et d’entendre ce que vous voulez » a-t-il ajouté.

     

    Les services de GPSO et de la ville ont présenté le diagnostic de cette rue qui s’étend sur 220 m entre les rues de la République et Raymond Marcheron avec une forte déclinivité de 8%, avec 27 places de stationnement, une chaussée en mauvais état où tout est à reprendre sauf l’assainissement, une largeur variant de 1m avec, à certains endroits, des trottoirs très étroits, parfois inacessible pour les PMR (Personnes à Mobilité Réduite). La loi impose dorénavant d’avoir un trottoir accessible de 1,40 m. En tous les cas les trottoirs sont à sécuriser. Les services n’ont recensés aucun accident dans cette rue depuis 2007 sauf au carrefour R.Marcheron/L.Dardenne concernant un vélo. Il faut reconnaitre qu’à ce carrefour les jardinières empêchent une bonne vision pour les véhicules débouchant de Louis Dardenne, ce qui a provoqué quelques tôles froissées par le passé. Mais GPSO prévoit de requalifier et de réadapter aux usages urbains, le jardin Jean Monnet à cet angle dans le cadre d’un plan touchant les 70 parcs et jardins gérés par l’agglo, tout comme de sécuriser les accés du LEP Dardenne et de refaire l’éclairage public. Ce dernier de type routier, est vétuste, disparate, disposé en quinconce. Là aussi, il bénéficiera du plan de rénovation mené par GPSO et étalé sur 7 ans sur plus de 10 000 pints lumineux. L’interco prévoit d’éclairer au plus juste, en intégrant la télégestion permettant d’économiser l’énergie tout en améliorant l’éclairement et en assurant la sécurité lumineuse. Grâce à un éclairage esthétique avec des mats moins hauts.

     

    Les riverains se sont exprimés après cette présentation : Le premier a posé la question principale : « Faut il garder ou non des places de stationnement, car de là dépendra son réaménagement ? ». Ce qui a provoqué des réactions : « Mais où se gareront nos visiteurs ? » - « Dans le parking Cabourg ? » - « mais on risque d’augmenter la vitesse des véhicules ! » - « Depuis la fin des travaux de Cabourg, beaucoup de véhicules et camions empruntent cette rue, alors qu’un panneau à l’angle République/Dardenne interdit le passage au poids lourds ? »- « Ce qui est gênant, ce n’est pas tellement le bruit, mais ce sont les trottoirs très étroit ? » - « la priorité est de monter ou de descendre de chaque côté sans caillou, sans trou…Le reste on s’en fout ! » - « Tout le monde devrait respecter le stationnement,  les trottoirs, et les bateaux ! Allez-vous mettre des gendarmes couchés, source de bruit supplémentaire ? Est-ce que le square sera autre chose qu’un crottoir ? ». Des riverains de Marc Sangnier se plaignent de stationnement anarchique, notamment sur l’accés Pompiers et devant les grilles des deux parkings qui empêchent la vissibilité. Une mére de famille demande une véritable sécurisation de cette rue et des trottoirs. « Les éléves qui restent groupés devant l’entrée du LEP sont gênant »….

     

    Bernard Gauducheau a répondu à toute cette série de questions et de constats… en commençant par rappeler que la ville avait aménagé un parking dans l’îlot Cabourg et institué le stationnement réglementé pour éviter les voitures ventouses. Et qu’il fallait maintenir quelques places de staionnement pour les riverains qui n’ont pas les moyens de louer un parking. « Avec des déposes minutes,  plutôt qu’une place livraison que les commerçants ont tendance à s’approprier, et qui servent tant à leurs livraisons et à leurs clients » a indiqué Bernard Gauducheau en annonçant que « les maires de GPSO ont mandatés des agents asermentés pour verbaliser les propriétaires de chiens et des auteurs de dépôts sauvages comme les excés de vitesse ou le stationnement illégal » suite à des questions sur la propreté.  « Pourquoi ne pas s’inspirer de Sadi Carnot où nous avons trouvé un compromis avec cete zone 20. Ce qui permet de créer et de donner plus d’espace en supprimant les trottoirs et des obstacles, tout en ajoutant des potelets, pour les gens puissent circuler en toute sécurité »

  • LA RENTREE A VANVES ET EN ILE DE FRANCE : LANCEMENT DE LA CONCERTATION SUR GRAND PARIS EXPRESS

    La première des 21 réunions publiques prévues dans le cadre d’une nouvelle étape de la concertation des habitants avant l’enquête publique sur la ligne Rouge Sud de Grand Paris Express entre Pont de Sévres et Noisy-Champs, se déroule ce soir à Arcueil. A Vanves, elle est prévue le Lundi 15 Octobre 2012 à la salle La Palestre

     

    Ainsi à chaque réunion, une présentation du projet de cette ligne Rouge sud sera tout d’abord faite avec l’aide d’un Power Point pendant 40 mn. Rappelons que cette ligne Rouge est une vaste rocade de 100 km autour de Paris desservant notamment Roissy, l’Est du 9.3, traversant l’ensemble des départements des Hauts de Seine et du Val de Marne, et reliant le Val d’oise et la Seine et Marne au réseau du Grand Paris. « La ligne Sud Rouge est la première étape de cette rocade. Ce qui n’a jamais été fait pour les transports en commun » indique Etienne Guyot président du directoire de la Société du Grand Paris (SGP) en se référant à l’A 86 et à la Francilienne. Elle s’étend sur 33 km du Pont de Sévres à Noisy-champs en traversant 22 communes qui accueillent plus d’un million d’habitants. Entièrement souterraine, ce sera une ligne de métro automatique où les rames à grand gabarit (largeur d’au moins 2,80 m) circuleront de 55 à 60 km/h. 16 gares sont prévus, en correspondance avec les lignes RER, de métro, tramway, dont Fort d’Issy/Vanves/Clamart au niveau du Clos Montholon et de la gare SNCF de Clamart…

     

    Le chantier  devrait démarrer fin 2013 pour se terminer 2018. 7 tunneliers devraient être mis en service en même temps pour creuser un tunnel qui passera notamment sous la Seine à Sévres, dans notre secteur.  L’insertion du tunnel sous une immense zone de carrières souterraines entre Issy les Moulineaux et Arcueil-Cachan sera sensible, car sur plusieurs niveaux, elles n’ont été que partiellement remblayées après leur exploitation. Les premières acquisitions foncières (à l’amiable) devraient débuter cet automne. 1800 parcelles sont à acquérir sur ce tronçon (sur un total de 5500 impactées par le tracé du Grand Paris Express). Le tracé, principalement en rocade, obligera  à passer majoritairement sous des propriétés privées pour les 2/3, à la différence du métro parisien qui a suivi les rues. Moins d’un tiers du tracé est sous voie publique. Pour environ 90% des parcelles, seul le tréfonds sera concerné.

     

    Le coût des travaux sur ce tronçon, s’éléve à 5,025 milliard d’euros hors acquisition foncière (270 M€) et matériels roulants (275 M€) qui devraient être financé par trois sources : la fiscalité, les dotations de l’Etat, et l’emprunt. « Nous verrons s'il y a dotation en capital ou s'il faut avoir davantage recours à l'emprunt, et plus tôt » explique Etienne Guyot président du directoire de la SGP qui est toujours dans l'attente de l'arbitrage sur le milliard de la dotation en capital qu'elle attend. Tout en ajoutant que « le montant de l’emprunt peut être recalibré en fonction de la dotation en capital » 

     

    Cette présentation sera suivie de 1H20 de débats où le public pourra poser des questions sur le tracé, les gares, les conditions de réalisations du chantier, les précautions à prendre au niveau environnemental, l’évacuation des déblais… « qui ne sont pas figées, car ses réunions pourront faire évoluer les choses. Elles pourront nous aider à faire remonter les demandes pour ajouter un accès, un escalier mécanique, un ascenseur à une gare par exemple… » insiste t-il en ajoutant que « ces réunions ont pour objectif de présenter les avancées du projet d’informer les habitants, de leurs permettre de s’exprimer, de répondre à leurs questions et de prendre en considération, leurs observations.  Ce n’était pas une obligation. Mais nous avons souhaité revenir vers les gens, avec cette disposition de réunion publique par gare et commune,  car la concertation est un état d’esprit à la SGP. On ne peut pas mener un projet d’une telle ampleur sans revenir régulièrement devant les habitants ». Il y aura un rapport qui fera le bilan de cette concertation et sera joint à l’enquête publique dont elle sera un des éléments.

     

    Ces réunions seront complétées par un site Internet dédié – www.lignerougesud.fr – où les franciliens pourront déposer leurs avis, des expositions dans chaque commune concernée, la diffusion de 600 000 dépliants d’informations dans toutes les boites aux lettres…. Et pour les vanvéens qui ne pourraient pas être présent le 15 Octobre à La Palestre, ils pourront alors assister aux réunions prévues  - toujours à 20H - à Issy les Moulineaux le 25/09 au PACI,  à Boulogne le 05/10 à l’amphithéâtre Landowski, à Malakoff le 09/10 à la salle des Fêtes, à Clamart le 13/11 au préau de l’école élémentaire Jules Ferry.

  • VANVES, SES PROJETS, SES REUNIONS PUBLIQUES QUI DECOIFFENT, SES RIVERAINS QUI NE S’EN LAISSENT PAS COMPTER, ET DES PROMOTEURS DANS LEURS PETITS SOULIERS

    La seconde réunion consacrée aux projets dans le secteur de la rue Aristide Briand a été aussi chaude lundi soir que la première le 14 Novembre 2011 mais avec plus de monde dans la salle de séjour de la Maison de Retraites Larmeroux. 3 projets étaient présentés : Une résidence rue René Coche réalisée par un architecte et un promoteur qui connaissent Vanves, y  habitent ou y travaillent. L’ex-CAT où le projet projet de résidence hôtelière a été  abandonnée grâce à la mobilisation des riverains et remplacée par une résidence plus classique et acceptable par les voisins, réalisée par un grand groupe qui a du savoir faire, Vinci Immobilier Résidentiel. Enfin, à l’emplacement du garage, le promoteur Sofiane a présenté un projet qui a manifestement fait l’unanimité des riverains contre lui. A tel point que l’un d’entre eux faisant la comparaison avec celui de Vinci Immobilier a déclaré : « J’ai hâte que le projet présenté aupartavant (donc Sofiane), soit repris dans deux ans par Vinci ». Ambiance ! 

     

    Et le maire a eu fort affaire en animant les débats avec autorité et bonhommie, tout en précisant la régle du jeu : « Cette réunion s’inscrit dans une pratique habituelle : les riverains doivent être informé sur les projets en cours d‘instruction par les services de l’urbanisme, grâce à ces réunions publiques où ils peuvent s’informer et réagir ». Il a remis quelquefois les choses à leur place  tant du côté promoteur (sofiane) – « On va surveiller l’intégration de ce projet dans ce quartier. Si des réunions comme celles-ci sont organisées, ce n’est pas pour voir des plans faux, mais pour voir ce qui sera réalisé et implanté. C’est à vous d’apporter les bons plans ! »  ou encore « On part du principe à Vanves que si quelqu’un pose une question, c’est avec raison, que ce n’est pas un abruti ! » - que des riverains notamment lorsque certains se sont plaints de subir des travaux depuis 6 ans rue Marcheron (commissariat, Jésuites, Rossi, Cogedim…) : « Ce n’est pas moi qui suis allé voir les Jésuites, ni Rossi pour qu’il déménage son hangar et ses bureaux. Si vous avez envie de réaliser un projet chez vous, vous ne me demanderez pas mon avis » a-t-il réagit.    De même lorsqu’une riveraine a demandé « pourquoi des logements sociaux ? » en laissant entendre que c’était à la demande du maire : « Sofiane a fait ce qu’il a voulu. Je ne lui ai pas demandé de faire du logement social ou privé. Sachant que j’ai 800 demandes à Vanves. 10 logements sociaux c’est néligeable  » a t-il répondu. « C’est toujours 10 logements de plus ! » a répliqué le promoteur.

     

    Celui-ci a conçu à l’emplacement du garage de la rue Raymond Marcheron un projet qui comprend 2 immeubles, l’un sur la rue (12 logements en accesssion) avec 5 étages + comble, et un autre derrière avec 10 logements sociaux donnant sur une ruelle et des espaces verts que ses auteurs ont cherché « à optimiser en dégradé vis-à-vis du voisinage » selon leurs explications. L’architecte a expliqué « s’être inspiré du voisinage, avec de la brique ». Mais les riverains ne l’ont pas entendu ainsi, le questionnant sur les vis-à-vis, le respect de la régle des 20 m, la hauteur des immeubles, sur la densité – « Tout autour, les immeubles sont beaucoup plus denses ! » a tenté le promoteur en constatant que « c’est plus facile de parler contre » alors que les voisins directement concernés le questionnaient sur la réalité des hauteurs et des espaces verts à l’intérieur de la cour, sur la disparition de luminosité pour ceux qui résident en face, rue Marcheron. « On peut  rien faire aussi » a répliqué à un moment le promoteur excédé, revenant sur les matériaux utilisés, pierre de taille, enduit... « C’est plutôt élégant comme traitement ! » - « Et vous avez des gens au fond de l’impasse qui vont se retrouver un bloc en face d’eux » a surenchérit un riverain, alors qu’un second lui disait carrément : « Vous ne faites pas la preuve d’une bonne insertion » en revenant sur « la non prise en compte des hauteurs, ce qui rend ce projet intolérable » - « C’est un travail d’un an ! Les critiques sont le bienvenu. Ce projet ne porte pas atteinte au site, mais le met plutôt en valeur » s’est à un moment énervé l’architecte.

     

    Les deux autres projets ont suscité des questions, mais beaucoup moins vives. Rue René Coche, il  comprend deux immeubles de 4 étages à taille humaine, s’intégrant dans l’existant et atténuant l’effet d’un mur pignon d’un immeuble voisin. L’immeuble en façade accueille des logements (12) avec porte cochére, façade traitée avec de la pierre et du zinc, l’autre derrière des duplex (2) et une petite coulée verte. Les riverains se sont inquiétés de la durée des travaux, de l’ampleur du chantier, du coût des logements – 7000 € le m2 et de leur étendue (70 à 90 m2). Une question a été posée sur le devenir de l’ex-DDE et de l’ex-CPAM 92 : « Il n’y a pas de projets définis pour l’instant ».

    Sur l’ex-Cat, Vinci a réalisé un  projet beaucoup moins dense que le projet précédent d’une résidence hôtelière de 120 studios, et beaucoup mieux intégré dans le site pavillonnaire et résidentiel, en jouant sur la déclinivité du terrain sur ses 1700 m2 de surfaces constructibles : 34 logements en accession et 34 places de stationnements, répartis dans un immeuble donnant sur la rue Aristide Briand avec 25 logements répartis dans deux cages d’escaliers, porche d’entrée, et 8 duplex dans l’autre bâtiment derrière, - tous à 7000 € le m2 -  avec des espaces verts en  terre plein, et un accés piéton par l’impasse donnant sur la rue R.Marcheron.

     

    « Ce projet montre un apport manifeste (par rapport au précédent) car les riverans se sont battus. Vous vous êtes imposé des contraintes supérieures au PLU. Nous apprécions les efforts faits » a déclaré l’un des riverains qui avait été à la pointe du combat contre le précédent projet, en ajoutant « n’avoir joué que son rîole de citoyen ». Les questions ont concernés le statut de l’impasse, les hauteurs, les espaces verts… Un riverain est revenu sur la question qui décoiffe dans ce quartier, c'est-à-dire la succession de 3 chantiers important rue Aristidfe Briand : « nous allons regarder comment phaser les chantiers pour pénaliser le moins possible les riverains. Il y a là un rapprochement à opérer entre ville et promoteur » a répondu le maire en assurant qu’il regardera cela « d’une façon draconienne ». il est vrai que les chantiers de ces trois opérations vont se réaliser pratiquiement en même temps.