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clos montholon - Page 5

  • HAUTS DE VANVES : DES NOUVEAUX LOGEMENTS ET UNE EXTENSION DE L’ECOLE DU PARC EN PERSPECTIVE

    L'un des autres exercices obligatoire de cette réunion publique du quartier des Hauts de Vanves, qui s’est déroulé lundi dernier à Larmeroux sous l’orage, concerne les projets immobiliers et leurs conséquences. Cette fois-ci, le promoteur immobilier Atome, spécialisé dans les opérations de 20/30 logements, a présenté son projet (sur la photo) de 22 logements à l’angle des rues de l’Avenir et Larmeroux, à l’emplacement de 3 pavillons. Un bâtiment R+6 avec  des appartements traversants, des studios, avec terrasses/balcons/loggias (à 7400/7500 € le m2), 11 parkings jouant sur un dénivellé de 9 m du terrain

    Des riverains de la rue de l’Avenir se sont tout d’abord inquiété du chantier, avec son emprise (côté Larmeroux), la circulation des camions, alors qu’il est arrivé que des conducteurs de mastodontes s’engagent rue de l’avenir, sans pouvoir reculer, à cause de Gooogle. «Il faudra étudier avec vous des solutions pour assurer le maximum de sécurité » a rassuré le maire de Vanves. « Lors de la présentation du chantier de construction de l’immeuble rue du docteur Arnaud, on ne nous a pas annoncé que le trottoir serait neutralisé, rendant difficile la circulation des piétons » s’est plainte à cette ocassion, une riveraine du stade. Un autre de la rue de l’Avenir s’est étonné du faible nombre de places de parkings : « La proximité de la gare du GPE explique ce choix » selon un représentant d’Atome. « Notre PLU ne prévoit pas un parking par logement neuf en cas de logement social » a indiqué le maire qui a insisté sur la nouvelle ligne de bus qui devrait desservir ce secteur entre la gare du GPE et Paris à partir de 2019.  

    Enfin, des riverains ont souhaité savoir où on en était le dossier du classement en voie publique de la rue de l’Avenir qui traîne : « Sur 60 copropriétaires, il en reste 6 à 8 convaincre. Mais on n’arrive pas à les toucher ! Nous réfléchissons à comment pouvoir se passer de 2 à 3 signatures manquantes pour ne pas pénaliser les autres. Mais on a besoin d’avoir votre accord à tous pour pouvoir paramétrer ! »

    Parmi les conséquences de tous ces chantiers immobiliers dans ce secteur du Clos Montholon, présenté au fil des réunions publiques du quartier des Hauts de Vanves, il y a bien sûr la question des équipements publics qui vont accompagner cet accroissement démographique, en surtout de l’école, notamment celle du Parc comme l’a évoqué un habitant, sûrement parent d’élève. Ce qui a permis une très longue intervention du maire sur le travail d’anticipation en cours et de concertation services municipaux-Education Nationale-association de parents d’élèves-enseignants  sur cette école du parc où seront scolarisés ses nouveaux écoliers. D’autant plus qu’elle a le potentiel de s’agrandir vu son site, sans pour cela détruire les pavillons (de type Mansard) qui existent comme l’a précisé le maire adjoint chargé de l’urbanisme  : Deux classes de maternelles et trois classes d’élémentaires sont prévus, dans un contexte où, les effectifs baissant, des classes sont supprimées. Mais la ville doit anticiper une capacité d’accueil et en profiter pour rénover cette école. L’équipe du maire a imaginé comme pour Cabourg, d’installer une école provisoire à l’emplacement d’une partie du garage municipal  pendant le chantier. Une affaire qui demandera cinq ans.

  • LE CHANTIER DU GRAND PARIS EXPRESS FAIT AUGMENTER LA TAXE D’AMENAGEMENT DANS LE TRIANGLE D’OR DE VANVES

    La Note de Conjoncture publiée par l'Observatoire Foncier de la Région Ile de France  fait ressortir une forte dynamique des marchés fonciers en 2016. En progression de +7% avec 20,5 milliards d'euros échangés, les ventes se concentrent avant tout dans la zone urbaine, en particulier dans les territoires de la Métropole du Grand Paris (MGP), et autour des futures lignes de transport comme c’est le casà Vanves du côté du Cos Montholon. «Les quartiers des futures gares du Grand Paris Express ont vu les transactions foncières progresser de +26% en 2016, pour des valeurs cumulées en hausse de +28%. Cette forte dynamique en 2016, qui prolonge la reprise relevée en 2015, fait suite à la période de contraction des marchés observée depuis 2011. Cependant, elle s'accompagne d'une hausse des prix des terrains constructibles ». Mais ce n’est pas le cas à Vanves, car il n’y en pratiquement pas. 

    Vanves est bien sûr concerné, au clos Montholon, dans ce fameux triangle d’or pavillonnaire pour l’instant (Av. de la Paix, av du Général de Gaulle, Rue du Clos Montholon) et en environnement immédiat, où 700 logements devraient être construit d’ici 2024 et s’ajouteraient  à la centaine existant. La pression est forte sur les propriétaires sollicités par les promoteurs qui leur promettent des ponts d’or. «Des désenchantements sont prévisibles  s’ils ne sont pas attentifs alinéas (écrits en petits) des contrats qu’ils signent avec eux. Ils risquent fort, au final, d’être payé moins que la valeur de leur terrain et de leurs biens » prévient une vanvéenne spécialiste de l’irbanisme et du foncier. Tout en regrettant que la ville laisse faire, sans avoir prévu un plan d’aménagement  d’ensemble dans cette partie de Vanves, sans prononcer le mot de ZAC car depuis le traumatisme de la ZAC Saint Remy dans les années 90, les élus ne veulent plus en entendre parler. Avec le risque du n’importe quoi !

    La municipalité s’est bornée à instaurer un taux majoré de la part communale de la taxe d’aménagement (qui comprend deux autres  parts régionale et départementale. Son taux était de 5% jusqu’à présent et varié selon le rythme de construction constaté dans la commune : Elle a rapporté 194 549,80 € en 2015, 99 577,97 € en 2016. Alors que la gare est en cours de construction, la commune a déjà été saisie de demandes de permis de construire représentant 144 logements dans le triangle d’or. Comme l’arrivée de nouveaux habitants va générer des besoins en équipements, notamment scolaires – La ville envisage d’agrandir le groupe scolaire du Parc – elle a décidé lors du conseil municipal du 27 Septembre dernier de porter à 10% le taux de sa part communal dans ce secteur, le taux de 5% étant maintenu sur le reste du territoire. « Il est normal que les promoteurs soient mis à contribution » a déclaré le maire de Vanves.    

  • LE MAIRE ET LES QUARTIERS PAVILLONNAIRES A VANVES : « La ville ne pousse pas à la suppression des pavillons. Je ne peux pas spolier leurs propriétaires ! »

    La fin de l’année 2016 et ce début d’année 2017 a été marqué par un fort mécontentement de riverains vis-à-vis de projets immobiliers dans des zones pavillonnaires de Vanves que ce soit du côté de la gare SNCF-Transilien de Vanves/Malakoff que du Clos Montholon prés du PMS André Roche. Il était intéressant de connaître l’avis de Bernard Gauducheau maire de Vanves sur cette polémique

    « Entre 2009 et 2014, Paris a perdu 13 000 habitants, et la petrtite couronne en a gagnée 137 000. La clef est là. Le mouvement d’urbanisation et d’extension de Paris est inéluctable. La petite courone est en  pleine croissance alors que Paris se vide parce que beaucoup de ménages parisiens préférent aller en petite couronne où ses villes étaient aussi attractives que la capitale. Très souvent, ils peuvent s’agrandir pour le même prix, avec une ou deux pièces de plus. Les propriétaires qui ont la chance d’avoir des pavilons sur des parcelles intéressantes, se rendent compte que leur pâtrimoine s’est largement revalorisé et pour un certain nombre d’entre eux qui sont prés de la retraite, ou qui ont envie de s’installer en province, ils se rendent compte que leur patrimoine a une vraie valeur et que, pour ceux qui pourront en retirer des bénéfices, cela leur donnera des moyens importants pour s’installer ailleurs ou réaliser un projet immobilier particulier » constate Bernard Gauducheau maire de Vanves

    « La mairie ne pousse pas à la suppression et à la disparition des pavillons. Ce sont les propriétaires qui sont libres de choisir de ce qu’ils vont faire de leurs biens. En tant que maire, je ne peux pas les spolier. Et j’ai pris des mesures au niveau du PLU qui tendent à limiter la densificaion : on est limité à  R +4 alors que dans le reste de la petite courone, c’est plutôt le minimun. Et on va à l’enconte des directives de l’Etat qui nous encourage à densifier de façon plus importante. Je n’ai pu faire valider mon PLU que parce que je pouvais déjà me prévaloir d’une densité importante de la commune sinon les services de l’Etat auraient refusé » explique t-il face à une montée du mécontentement

    « Les vanvéens doivent, au contraire, se réjouir des mesures de protection que nous avons mis en œuvre. Mais ils doivent aussi comprendre que la MGP inévitablement,  avec la création du réseau de métro automatique Grand Paris Express, va encore contribuer à cette densification. C’est un  mouvement inéluctable de croissance démographique, et de croissance économique. Notre rôle des élus est aiussi de répondre à cette demande d’habitation, de logement pour les familles.Le rôle du maire est de bien prendre en compte l’intérêt général et de faire attention d’accorder une importance relative aux intérêts particuliers. Je comprends l’inquiétude légitime de certains riverains qui sont mécontent de l’arrivée de nouveaux immeubles à la place de pavillons, générant des nuisances et quelques contraintes supplémentaires. Je suis chargé de préserver l’intérêt général. Et c’est logique que des quartiers proche d’une gare, favorisent la création de logements. Je comprends que des personnes isolées puissent réagir et trouver des prétextes pour explique que ce n’est pas cela qu’il fallait faire ! »