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cinéma

  • THEATRE LE VANVES (suite et fin ) : CREER DES PONTS AVEC LA GALERIE ET LE CINEMA

    Avec le théâtre et Artdanthé, l’accueil des compagnies émergentes, il y a la galerie et le cinéma dont la programmation devrait évoluer. Le Vanves reste « cinéma d’art d’essai et recherche », avec une programmation mensuelle pour coller à l’actualité, sachant qu’il n’a pas les films sortis tout de suite, par rapport aux Multiplexes. «Mais nous essayons de créér des ponts entre les spectacles et le cinéma, soit thématiques, soit avec des interprêtes qui jouent dans les films présentés, en les invitant à venir débattre avec les spectateurs après la projection  : Ainsi  nous espérons avoir Laetitia Duch avec laquelle nous avons fait un solo sur des textes de l’humoriste Zouc, repris  au Rond Point, qui vient de sortir un film « une jeune femme ». Comme ce fut le cas avec  Juliette Navis qui a présenté « JC » sur JC Van Dame, et qui  est l’une des interprêtes du film « une famille syrienne » présenté le 28 Septembre lors de la 1ére rencontre cinéma mensuelle de ette saison, venue avec le réalisateur » indique Anouchka Charbey

    « Pour la galerie, une exposition par mois, est contraignant, ce qui empêchait de réagir par rapport à l’actualité du théâtre. Nous essayons de créer des ponts, comme avec le cinéma et le théâtre, entre les projets. Nous aurons des expositions plus longues, à des périodes où on ne peut pas créer justement ses ponts avec les spectacles, et d’autres comme lors du festival Artdanthé, où nous aurons  beaucoup de plages et de liens avec les arts plastiques, la vidéo, que l’on remplira au fur et à mesure du festival  en créant de micros-événements autour des spectacles ou des soirées : Nous accueillerons l’artiste Jean Luc Vernat, plasticien, avec une exposition et des performances dans la galerie, et peut être une oeuvre monumentale dehors. Comme nous avions commencé l’année dernière avec un exposition photos qui avait accompagné un spectacle vidéo » annonce t-elle. Elle prévoit  une exposition sur le street art qui va s’étoffer avec le travail effectué auprès des écoles, en faisant intervenir des graffeurs pour parler de leur travail, une initiation des enfants à l’art du graph, aux techniques, aux influences, parler de leur travail… En lien avec un projet de la ville de dessiner sur un mur entre les écoles Gambetta et Marceau.

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    JUMELAGE : Sandrine Bourg aurait été nommé par le maire de Vanves conseillère municipale délégué au jumelage aux côtés de Françoise Saimpert, maire adjoint au jumelage, alors que la municipalité accueille depuis Jeudi, une délégation de Lehrte dans le cadre de ses échanges réguliers. A mi-mandat, elle n’est que la 3éme titulaire du poste qui a fait des victimes : Héléne Gengoux-Freke (LR) était la première, qui a dû démissionner et quitter Vanves dans des conditions épiques, à laquelle a succédé Catherine Scibilia (UDI). Mais voilà, cette dernière a perdu pied lors du séjour- épique -  à Ballymoney (Irlande) d’une équipe de 17 adolescents de la section football du Stade Vanves. Avec la nomination de sa belle-fille, 3éme titulaire du poste en 3 ans et demi tout de même, le maire de Vanves devrait être rassuré, car c’est l’une des rares jeunes pousses entrées au Conseil Municipal depuis 2014 à avoir la tête sur les épaules, un sens politique plus affirmée qui créé des jalousies de la part de ses jeunes collègues pas très présent sur le terrain

    Député : Gabriel Attal avait sa photo sur la « une » du journal Le Monde daté de Samedi, preuve que le député LRM de Vanves est l’un de ses jeunes macronistes qui monte et sur lequel le président de la République compte pour défendre sa politique « bec et ongles ».  Et les vanvéens qui l’ont rencontré à différentes occasions, ou vu à la TV, ont pu s’apercevoir qu’il se débrouille bien. Mais voilà, si l’une des marques du président Macron et de ses ministres, est de prendre le temps, quitte à prendre du retard ou zapper un rendez-vous, ce n’est malheureusement pas le cas des députés LRM et de celui de Vanves. Il ne reste pas longtemps présent à ses différentes obligations locales qu’il a tenu à honorer, s’éclipant rapidement. Ce qui pourrait lui jouer des tours notamment vis-à-vis de ses opposants qui ne vont pas manquer de le remarquer et de le dire d’autant plus qu’avec la loi sur le cumul, il n’a pas d’autres mandats. Il suffisait d’assister à la réunion du Challenger Club Mercredi dernier, pour s’en apercevoir, le maire restant obstensiblement plus longtemps à cette réunion, et revenant même après un rendez-vous, suivre les débats, alors qu'il avait un agenda particulièrement chargé cette semaine.  

    ACTRICES : Danièle Darrieux qui vient de disparaître, a vécue une partie de sa vie de senior, dans la discrétion, à Vanves, dans un bel appartement de l’avenue du parc, face au parc F.Pic, qu’elle a apprécié. Un grand réalisateur américain, victime du Mac Carthysme a vécu aussi dans cette résidence bien avant elle : John Berry. Enfin, Vanves a vu aussi séjourner Alice Sapritch qui habitait un petit pavillon proche de l’église Saint François où ses cendres auraient été enterrées dans le jardin. Elle aurait fait sensation en débarquant en rolls rose, faire ses courses dans une petite épicerie de la rue Louis Blanc, avec Thierry Le Luron

  • VANVES ET LE FESTIVAL DE CANNES : L’EMPREINTE VANVEENNE DU 7éme ART

    A l’occasion du Festival de Cannes qui a débuté Mercredi dernier,  les vanvéens devraient se plonger dans un ouvrage que posséde sûrement notre bibliothèque municipale,  « Le Cinéma et les Hauts de Seine », édité avec la concours du Conseil Général des Hauts de Seine. D’autant plus que notre commune de Vanves  est citée dans de multiples pages parce qu’elle a accuellie de multiples tournages mais aussi réalisateurs et techniciens de renoms

    L’hôtel de Ville avec sa salle des fêtes a été un site utilisé par plusieurs grands réalisateurs : Yves Boisset pour un film allemand. Claude Lelouch pour des scénes de « La bonne année » (1973) et même pour une publicité sur la bière Adelscot. Ainsi que le PMS André Roche pour un film avec Patrice Bruel où des jeunes footballeurs de la section du Stade de Vanves avaient joué les figurants.  Quelques séries TV ont été filmées à Vanves dont Julie Lescaut entre 1992 et 2008/09 lorsque son équipe de production s’était installé place de la République dans les anciens locaux de DEF Incendie à l’emplacement de l’immeuble où se trouve le magasin, ainsi que « le Commissaire Moulin »

    Mais c’est John Berry, réalisateur américain victime du Maccarthysme dont il faut retenir le nom, car il a vécut à Vanves. Il se fit connaitre avec « He Ran all the way » (Menace dans la nuit) en 1950, émouvante et âpre histoire d’un jeune gangster « à bout de course ». Son engagement dans le syndicalisme l’avait amené à être accusé « d’activités anti-américaines » par la commission du Sénateur Joseph Mac Carthy et à s’exiler en Belgique, puis en France. « Pourquoi pleurer sur de telles bêtises ? Elles existent partout » constatait il en se déclarant toujours engagé : « Constamment tenté par l’égocentrisme, il faut savoir regarder les autres qui crévent de faim, de maladies et qui se battent ». En France, il a réalisé « Ca va barder » (1954) avec Eddie Constantine, « Je suis un sentimental » (1955, « Don Juan «  avec Fernandel, « De Tamango » (1957), « O K Manbo » (1958). Il est tout de même revenu aux USA vers 1963 pour réaliser une série Tv et un autre film « Maya » (1966) et a même tourné une co-production USA-URSS : « un prisonnier de la terre » en URSS. 

    Du côté technique, Lucien Roux, inventeur du procédé Rouscolor a vécut dans notre ville. Cet ingénieur opticien avait inventé  le premier procédé français de film couleur : « Il s’agissait de filmer une scéne avec 4 objectifs accolés munis de 4 filtres de couleurs différentes (vert, rouge, jaune, bleu). Comme le projecteur était équipé de 4 filtres identiques lors de la prise de vue, les 4 images projetées au travers de ces filtres reconstituaient alors ne seule image couleur ». Ce procédé fut utilisé en 1948 par Marcel Pagnol pour « la belle meurtrière » avec Tino Rossi qui fut ainsi le premier film couleur tourné avec un procédé français. Les Actualitées filmées de l’époque l’ont beaucoup utilisés.