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député de vanves

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    JUMELAGE : Sandrine Bourg aurait été nommé par le maire de Vanves conseillère municipale délégué au jumelage aux côtés de Françoise Saimpert, maire adjoint au jumelage, alors que la municipalité accueille depuis Jeudi, une délégation de Lehrte dans le cadre de ses échanges réguliers. A mi-mandat, elle n’est que la 3éme titulaire du poste qui a fait des victimes : Héléne Gengoux-Freke (LR) était la première, qui a dû démissionner et quitter Vanves dans des conditions épiques, à laquelle a succédé Catherine Scibilia (UDI). Mais voilà, cette dernière a perdu pied lors du séjour- épique -  à Ballymoney (Irlande) d’une équipe de 17 adolescents de la section football du Stade Vanves. Avec la nomination de sa belle-fille, 3éme titulaire du poste en 3 ans et demi tout de même, le maire de Vanves devrait être rassuré, car c’est l’une des rares jeunes pousses entrées au Conseil Municipal depuis 2014 à avoir la tête sur les épaules, un sens politique plus affirmée qui créé des jalousies de la part de ses jeunes collègues pas très présent sur le terrain

    Député : Gabriel Attal avait sa photo sur la « une » du journal Le Monde daté de Samedi, preuve que le député LRM de Vanves est l’un de ses jeunes macronistes qui monte et sur lequel le président de la République compte pour défendre sa politique « bec et ongles ».  Et les vanvéens qui l’ont rencontré à différentes occasions, ou vu à la TV, ont pu s’apercevoir qu’il se débrouille bien. Mais voilà, si l’une des marques du président Macron et de ses ministres, est de prendre le temps, quitte à prendre du retard ou zapper un rendez-vous, ce n’est malheureusement pas le cas des députés LRM et de celui de Vanves. Il ne reste pas longtemps présent à ses différentes obligations locales qu’il a tenu à honorer, s’éclipant rapidement. Ce qui pourrait lui jouer des tours notamment vis-à-vis de ses opposants qui ne vont pas manquer de le remarquer et de le dire d’autant plus qu’avec la loi sur le cumul, il n’a pas d’autres mandats. Il suffisait d’assister à la réunion du Challenger Club Mercredi dernier, pour s’en apercevoir, le maire restant obstensiblement plus longtemps à cette réunion, et revenant même après un rendez-vous, suivre les débats, alors qu'il avait un agenda particulièrement chargé cette semaine.  

    ACTRICES : Danièle Darrieux qui vient de disparaître, a vécue une partie de sa vie de senior, dans la discrétion, à Vanves, dans un bel appartement de l’avenue du parc, face au parc F.Pic, qu’elle a apprécié. Un grand réalisateur américain, victime du Mac Carthysme a vécu aussi dans cette résidence bien avant elle : John Berry. Enfin, Vanves a vu aussi séjourner Alice Sapritch qui habitait un petit pavillon proche de l’église Saint François où ses cendres auraient été enterrées dans le jardin. Elle aurait fait sensation en débarquant en rolls rose, faire ses courses dans une petite épicerie de la rue Louis Blanc, avec Thierry Le Luron

  • LE DEPUTE DE VANVES, UN SURCUMULARD QUI ASSUME : « Cumuler n’est pas tromper ! »

    3 élus des Hauts de Seine ont été retenu dans « le palmarés des cumulards » du magazine  l’Express de la semaine dernière à quelques jours du débat sur le cumul des mandats au Sénat qui débute ces jours-ci : Dans l’ordre ex-aequo les deux fréres ennemis à la 50éme place : Philippe Kaltenbach (PS) sénateur maire de Clamart avec un total de 4 fonctions et mandats, André Santini (UDI), député maire d’Issy les Moulineaux avec 6 mandats et fonctions. Tous les deux ont un indice de cumul de « 33 ». A la 56éme place, Jacques Kossowski (UMP) député maire de Courbevoie avec 4 mandats ou fonctions et un indice de 32.

     

    L’indice de cumul  moyen est de 20 sachant qu’être parlementaire ou maire d’une grande ville  «équivaut à un plein temps soit 10 points, l’élu passant au stade de « surcumul » lorsqu’il  franchit l’indice « 20 », soit l’équivalent de deux mandats à temps plein, ce qui est le cas d’André Santini, député (10 points) et maire d’une ville de plus de 50 000 habitants (10 points).  On ajoute 1 à 3 points pour des fonctions annexes dont 3 pour les présidences de syndicat intercommunal : SEDIF (3),  Agence de l’Eau (3), Président du Conseil de Surveillance de la SGP (3),  Président du MNEL (1)….

     

    Les auteurs de cette enquête sont très sévères et réalistes en notant grâce aux relevés des sites nosdéputés.fr et nossénateurs.fr que la plupart des cancres de l’assemblée et du sénat sont bien des cumulards en citant bien sûr André Santini (UDI). « Ils participent moins aux travaux des commissions et aux séances publiques. Plus leur mandat est important, plus cet écart grandit. Ils concentrent leur activité au Palais Bourbon sur des sujets qui touchent soit à leur circonscription, soit à la gestion des collectivités locales » indiquent ils en se référant aux travaux de l’universitaire Laurent Bach. Enfin, cette enquête indique que l’UDI est le parti champion des cumulards avec un indice de cumul moyen de 20,1  devant le PRG (20), l’UMP (19,4), le PS (18,3) et EELV (12,7).  

     

    André Santini avait répondu aux critiques sur le cumul dans son magazine politique « dialogues » d’Octobre 2011 : « cumuler n’est pas tromper » : « Imposer le non cumul des mandats est une aberration car cela signifie que demain, la politique sera conduite par des notables. C’est confier l’administration aux fonctionnaires, faire en sorte qu’il ne se passe plus rien. C’est alimenter la défiance des électeurs vis-à-vis de leurs élus. L’interdiction du cumul créerait une classe politique à deux vitesses, d’une part des technocrates ignorant les problèmes de terrain, trustant les ministères et l’assemblée nationale, et d’autre part des élus locaux sans pouvoir. Quel régal pour les journalistes qui se délecteraient des gaffes d’élus nationaux déconnectés et de l’impuissance des délégués locaux. Les deux espèces ne se croiseraient quasi jamais mais cumuleraient le mépris de leurs électeurs mécontents » écrivait il en rappelant que jamais il n’aurait pu faire d’Issy les Moulineaux la cité numérique du 21éme siécle « si je n’avais eu qu’un seul mandat pour oeuvrer » : « C’est la complémentarité de mls mandats qui m’a donnée les leviers pour agir ».

     

    Sans parler bien sûr de la nécessité de garder un lien étroit avec le quotidien de ses concitoyens. « De plus, il faut que les lois soient ancrées dans la réalité et correspondent véritablement aux aspirations des français ». Quant aux maires, il est essentiel qu’ils soient en capacité d’agir, de peser sur leur territoire afin de mener à bien des grands projets. « Il en va de même pour le Grand Paris. Mon expérience municipale m’aide considérablement pour conduire ce projet séculaire. Je n’aurais certainement pas le même regard sur le tracé du futur GPE si je ne connaissais pas les problématiques concrètes liées à la présence d’une gare sur un territoire, à l’implantation de logements, etc »…André Santini  considère que le libre choix revient aux électeurs.