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  • UNE VANVEENNE ARCHIVEE : CLAUDINE CHARFE OU 36 ANS DE LA VIE DE L’UNIVERSITE PANTHEON SORBONNE

    « Me voici archivée, cela  me donne un coup de vieux ! » a réagit Claudine Charfe, ex-conseillére municipale et vice présidente de l’association « Agir Pour le Plateau » (Sur la photo à droite, devant le stand d'Agir sur le Plateau lors du forum des associations). « Ton nom est définitivement inscrit dans l'histoire de l'université et de la nation car la destination finale des archives est les Archives nationales » lui a fait savoir la chef de service Archives de l’université de Paris 1 Panthéon Sorbonne, 3 ans après avoir pris sa retraite.

    Peu de Vanvéens savent que l’enfance et la vie active de cette vanvéenne a été profondément marqué par cette université. Elle a vécu dès sa naissance à la Sorbonne, dans l’appartement de service de ses parents situé sous les toits de la Sorbonne. Son père était bibliothécaire à l’Institut d’histoire de l’art, tandis que son oncle était maître d’hôtel du recteur. Toute sa carrière s’est déroulée au sein de l’Education nationale et de l’enseignement supérieur. Elle a été nommée en 1970  au Service du baccalauréat (maison des Examens) du Rectorat de Paris situé à Arcueil. Elle rejoint l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en 1978 au Service des bourses puis au Service des relations Internationales  où elle s’est s’occupé de l’accueil des étudiants étrangers. Après avoir collaboré activement à la création du service, elle a pris  la responsabilité du Département des Sciences humaines. Elle a ensuite, mis en place une antenne du Service de la vie étudiante et des activités culturelles au centre Pierre Mendès France/Tolbiac qui compte plus de 12000 étudiants majoritairement de 1er cycle). Elle a assurée également la mise en place d’actions d’information et de prévention en collaboration avec les personnels du service de médecine préventive et de l’infirmerie, sur l’alcool, les drogues, la contraception, les dangers des sectes... Elle a  créée et diffusée jusqu’en 2009 le «Journal de la vie étudiante». En 2007, elle a créée le Relais handicap pour faciliter l’accueil des étudiants en situation de handicap.

    Parallélement à cela, elle a eu des engagements syndicaux puisqu’elle a adhéré dés 1969  à la CGT qu’elle a représentée au sein du Conseil d’administration de l’Université, au CEVU en temps de membre élu et dans différentes commissions paritaires académiques. Elle  a siège également à la commission de site du centre Pierre Mendès France. Enfin militante au PCF, elle a été conseillère municipale de Vanves et maire adjoint chargée de la jeunesse durant le mandat de Guy Janvier. Et elle reste très active sur le Plateau notamment au sein de l’association Agir Pour le Plateau. D’ailleurs à Tolbiac, elle a eu l’occasion de côtoyer toute cette génération de quadras et quinquas socialistes dont on parle beaucoup actuellement,  car ils sont tous passés par là :  Jean Marie Le Guen, Patrick Cohen, Stéphane Rozés, Harlem Désir, Didier François, Marc Rozenblat…  et bien sûr Manuel Valls. Elle a témoigné dans l’un des livres consacré à Manuel Valls,« Manuel Valls, les secrets d’un destin »,  dans le chapitre consacré à ses années étudiantes  « les séducteurs de Tolbiac ». Et l’ambiance était plutôt chaude à l’époque, car elle a vécu des situations paroxystiques : « Quand les russes ont envahi l’Afghanistan (fin 1979), on s’est fait massacrer dans l’amphi H où les lumières avaient été éteintes. On a reçu des coups de barre de fer ». La fac était tenue par les mitterrandistes et JM Le Guen (député de Paris), « socialistes et lambertistes se livrant à un étrange jeu de séduction/répulsion » et « les heurts étaient hebdomadaires avec l’extrême droite ».

     Elle pourrait en parler des heures de ses souvenirs dont une partie est maintenant archivée après ses 36 années passées à l’université Paris I Panthéon Sorbonne. Ses archives contiennent des notes manuscrites prises à l'occasion des réunions auxquelles elle a participé, de tracts et des articles de presse sur des problèmes sociaux (emploi, pouvoir d’achat, sécurité sociale, réformes...), sur l’organisation nationale de la CGT, sur diverses affaires nationales et internationales. « L’intérêt de ce fonds est double : il témoigne, d'une part, de l'activité locale menée parla CGT dans l'Université et, d'autre part, des liens entretenus avec l'action nationale. Il apportera également des éléments complémentaires concernant la mobilisation des personnels ATOS lors de la grève de 1989 ».

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : INQUIETUDES, SURCOUTS ET DEGRADATIONS DANS LES TRANSPORTS !

    Durant la semaine passée les vanvéens comme les franciliens ont appris que la Société du Grand Paris  a fait ses premières acquisitions foncières pour 5,4 M€ à Issy les Moulineaux pour pouvoir réaliser la gare Issy RER de la ligne Rouge Sud du super métro automatique qui passera par Vanves au niveau du clos Montholon. Mais surtout que Grand Paris Express coûtera plus cher que prévu : 30 Milliard au lieu de 20.

     

    Jean Paul Huchon, président de la Région Ile de France a évoqué un surcoût de 10 milliards d'euros devant les députés siegeant à la Commission du Développement Durable de l’Assemblée. Une estimation qui prépare le terrain à l'annonce par le gouvernement d'un étalement des travaux en ces temps de crise. « J’ai fait valoir que cette opération coûtera plus cher que prévu,  de l'ordre de 30 milliards au lieu de 20 milliards…Bien sûr qu' on le sait depuis le début…mais nous sommes conduit à aller jusqu’au bout » a-t-il expliqué en revenant sur le rapport de Pascal Auzannet qui doit faire le point sur le coût estimé de ce projet majeur d'infrastructures de transports et  permettre au gouvernement de décider de l'étalement des travaux en fonction des besoins des populations. Il a indiqué « qu’une grande partie de ce surcoût proviendra des interconnexions, des nouvelles gares », au nombre de 72 pour rythmer les 200 km de nouvelles lignes en rocade autour de Paris. Il a aussi mis en cause la SGP ( Société du Grand Paris) qui aurait fait une erreur dans ses calculs :  « Elle  n'a compté que sa participation et pas le montant total des travaux ».  Ses propos ont suscité quelques réactions notamment dans l’entourage de la ministre de l’Egalité des Territoires : « Si ce que dit Jean-Paul Huchon est vrai, cela vient plutôt confirmer des inquiétudes qu'avait Cécile Duflot, et ce depuis un moment ». Rappelons qu’opposante au projet quand elle était chef de file des écologistes au conseil régional, elle avait dénoncée un coût sous-estimé. Mais depuis qu’elle est chargée du dossier Grand Paris, elle n'a eu de cesse de dire que l'Etat poursuivrait ce chantier de supermétro automatique, qui doit voir le jour à l'horizon 2025.

     

    Dans le même temps, il est intéressant de noter que les organisations syndicales CGT, UNSA, SUD, CFDT, FO de la RATP et de la SNCFse  sont unies pour déposer une « alarme sociale ». Leur objectif était de mettre en lumière les dysfonctionnements qui touchent notamment la ligne B du RER – qui traverse du Nord au Sud toute la Région Capitale – et la nécessité de prendre des mesures  pour améliorer la qualité de service et la ponctualité sur cette ligne parce que sa situation est devenue invivable tant pour les salariés que les usagers. Mais à travers leurs déclarations, c’est une situation explosive qui était décrite et qui touche l’ensemble du réseau de transports franciliens, métro, RER et transilien comme peuvent le constater les vanvéens qui empruntent régilèrement la ligne 13 sursaturée, ou la ligne transilien Paris-Motparnasse : « Les employés viennent travailler la boule au ventre. Les menaces verbales et physiques, les agressions se multiplient » indiquaient ses syndicats qui tirent la sonnette d’alarme après avoir constaté une progression de ses événements depuis 5 ans, et essaient de se rapprocher des usagers pour interpeller le gouvernement. 

     

    Ces syndicats ont aussi insisté sur une situation des transports qui se dégradent, sur un réseau vieux de 30 ans : « Faire rouler  des trains sur les mêmes infrastructures est devenu une prouesse quotidienne » expliquaient ils en s’inquiétant des déclarations d’élus qui invitent les franciliens  à laisser leurs véhicules dans leur parking et prennent des mesures pour les dissuader de venir en auto à Paris : «Si nous avons 5 à 7% de franciliens en plus, nous ne pourrions plus les transporter, car les transports sont sur-bookés » indiquaient ils donnant cet exemple significatif : « Il est devenu courant d’avoir 200 à 250 km de bouchons chaque matin, alors que nous n’avions atteint ce chiffre qu’en 1995 lors de la grande grève ». C’est pourquoi il est, certes, urgent de bien programmer le réseau de transport de demain comme Grand Paris Express mais surtout d’améliorer le réseau de transport existant avec un plan de mobilisation lancé par la Région qui tarde à se faire sentir.

  • MANIFS A VANVES CONTRE LA REFORME ET A LEHRTE CONTRE LES DECHETS NUCLEAIRES

    A VANVES, LE PS SE FAIT CHAMBRER PAR L’ULTRA GAUCHE

    Pour cette semaine de Rentrée après la trève de la Toussaint, certains ont continué à manifester. Evidemment hier sous la pluie contre la Réforme des Retraites pour la 8éme fois et surtout Jeudi matin à Vanves lorsque les militants de la CGT et du personnel de France Télévisions sont venus soutenir un représentant syndical de France 3 qui aurait été agressé par un délégué régional aux antennes lors des gréves d’avant la Toussaint, et qui avait été convoqué pour un entretien préalable à des sanctions disciplinaires pouvant aller jusqu'au licenciement. Ce qui a provoqué cette gréve de 59 mn du personnel de France 3 IDF et la présence de collégues venus le soutenir devant le siége rue J.Bleuzen, juste avant l’entretien avec le soutien de  Guy Janvier, Conseiller Général, Fabian Estellano secrétaire de la section PS et quelques représentants vanvéens des Forces de Gauche…

    Ce qui a valu à ses deux élus PS de se faire chambrer par la gauche de la gauche sur Internet. Extraits avec les fautes d’orthographes etc… : « Ouai et alors? Tu crois que tu peux venir faire ta pub pour le PS ici au motif que tu as « défendu le droit syndical?! » Encore heureux pour des "socialistes", vous boulez pas une médaille quand même?? »… « On verra quand ils seront à nouveau au Pouvoir si les Socialiste seront au côtés de ceux qui luttent,... j’en doute ! »… »Je pense,en effet qu’ils méritent un bon point...Dans la gueule ! »… « Si vraiment vous soutenez le droit syndical serai mieux d’essayé d’être cohérent avec vous même, et par exemple vous pouvez commence a condamne publiquement Bertrand Delanoë pour avoir essaie de casse la grève dans les TIRU d’Ivry sur Seine et de Saint Ouen, de condamne publiquement François Dagnaud, adjoint PS à la propreté à la mairie de Paris pour avoir dénigré les grévistes utilisant la même phraséologie de Sarkosy a propos des greviste…mais bon enfin ils vous reste de vous virer vous meme de cet parti que fait tous le possible pour remplace le gouvernement actuelle pour gere le pays avec la meme politique... »… « Le PS au gouvernement sous Mitterrand : champion du licencement des délégués syndicaux (CGT) protégés...en principe par le droit du travail ! »… « Les socialistes mangent à tous les râteliers, à Vanves comme ailleurs, ils servent leur soupe, et profitent de la notre quand ça les arrange... Ils ne sont venus que pour se faire prendre en photo et pouvoir dire "on y était camarade !" pas de quoi en faire un fromage ».

     

    PAS TRES LOIN DE LEHRTE !

    Tout le monde a entendu bien sûr parler, et suit, ce week-end le lent cheminement du « convoi le plus radioactif de l’histoire » selon GreenPeace entre la Hague et Gorleben en Allemagne (V+Basse Saxe) qui se trouve à 147 km de Lehrte, la ville jumelle de Vanves. 147 km c’est loin et c’est très prés à la fois, d’autant plus que Lehrte est le nœud ferroviaire de cette partie nord de l’Allemagne par lequel devrait passer automatiquement ce train composés de 14 wagons contenant 123 tonnes de déchets vitrifiés. Selon Sortir du nucléaire, la radioactivité du train « représente deux fois celle dégagée par la catastrophe de Tchernobyl ». D'après cette association, des militants sont parvenus à réaliser ces mesures du côté de Sotteville-Rouen qui montrait que «  la radioactivité émise par le convoi, à 6 mètres de distance, est 20 fois supérieure au taux de radioactivité naturel».  Ce qui a provoqué de nombreuses manifestations des écologistes français et allemands qui ont réussi à faire dévier le convoi de son trajet initial selon les dernières informations samedi sachant que depuis quelques jours Gorleben est en état de siége, que les militants écologistes convergent vers ce village de Basse Saxe et le long du trajet emprunté par de convoi qui pourrait bien passer inévitablement par Lehrte.