Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

boulevard périphérique - Page 10

  • PORTE DE VANVES : 40 ANS DE PERIPH ET DES RETARD POUR LA DALLE COMME POUR LE JARDIN

    Comme ce Blog l’expliquait déjà la semaine derniére, dés le départ ce projet de couverture du Périph à la Porte de Vanves avait du  plomb dans l’aile, l’Etat tardant à  financer ces travaux qui ont été retardés plus d’un an puisque le coup d’envoi n’a été donné qu’en Juin 2006. Mais après la fin du chantier de gros œuvre, il en a été de même pour le jardin Anna-Marly inauguré ce matin à 11H15 en grande pompe par Bertrand Delanoë, Bernar Gauducheau et Catherine Margaté, puisque son aménagement devait commencer à l’automne 2008 pour se terminer au printemps 2009. 4 ans de retard dû parait il à des erreurs dans les appels d’offres de la part des services administratifs de la ville de Paris  

     

    Ne revenons pas sur ce tunnel  410 m de long entre les portes Brançion et de Vanves recouverte d’une dalle de béton de 10 000 m2 de superficie et 75 cm d’épaisseur, et   un jardin de 7000 m2 sur  dalle. Il est vrai qu’il n’avait pas failli se faire à cause du désengagement de l’Etat qui reculait devant le coût des travaux qui dépassait très fortement (plus de 50%) les prévisions des études. Quant au jardin, son aménagement a été aussi retardé, notamment à cause d’un appel d’offre national alors qu’il aurait dû être lancé au niveau européen. Ce qui a été fait. Du coup, les travaux qui devaient commencer à l’automne 2008 pour se terminer au début 2009, ont été énormément retardé puisqu’il est inauguré le 25 Avril 2013, exactement 40 ans après l’inauguration  du dernier tronçon, le 25 Avril 1973 par Pierre Messmer entre Porte Maillot et Porte d’Asnières.

     

    L’aménagement de ce jardin de 8000 m2 a été  confié à l’atelier Arpentière qu’il l’a conçu comme une bande boisée, avec des chemins au milieu des pins, bouleaux et bruyéres, dont un parcours naturel et ludique sur la biodiversité, une pelouse, des arbres à escalader, des jardins partagés d’un côté, et de l’autre avec  un terrain  multisport (football-basket), une aire de glisse dédié aux adolescents et jeunes adultes. «L'enjeu était de rétablir un terrain de plain-pied entre Paris et Malakoff, deux quartiers qui se tournaient le dos» indiqueThibault de Metz chez Arpentère, le concepteur.  Le Conseil de Paris a décidé de donner à cet espace, le nom d’Anna Marly (1917-2006), née Betoulinskya, qui est une chanteuse et guitariste française, d'origine russe. « A Londres, où elle s’engage dans les Forces françaises libres en 1941, elle a composée la musique du Chant des partisans, ainsi que les paroles, en russe. Joseph Kessel et Maurice Druon (ancien éléve de Michelet), eux-mêmes d’origine russe, se seraient inspirés du texte russe et l’auraient adaptés.

     

    Cette inauguration intervient à un moment où sont célébrés les 40 ans du Périphérique, lrsque le dernier coup de pioche a été donné sur la derière tranche (Portes Maillot-Asnières). Mais  le premier tronçon avait été creusé entre les portes d’Italie et de Chatillon et inauguré en 1960,   le tronçon entre la Porte de Vanves et la porte de la Plaine qui longe le Plateau de Vanves, a été réalisé dans la foulée et ouvert en Novembre 1963, ce qui fera 50 cette année. Les idées ne manquent pas aujourd’hui pour « faire exploser cette ligne maginot de 35 km » de la plus écolo -  les élus Verts verraient bien une   canopée solaire coiffer en partie cet axe routier - à la plus radicale: organiser une Exposition universelle au-dessus de l'anneau, ainsi recouvert d'équipements, de monuments, de jardins. En tous les cas, une chose est sûre : Il ne pourrait jamais être enterré à 100% à cause de ses passages en viaduc, notamment au dessus du parc des expositions de la porte de Versailles, et même entre les portes Briançon et de la Plaine à cause des longs échangeurs.

     

    « Ce qui fut autrefois un symbole de la modernité triomphante est pourtant devenu, en quatre décennies à peine, un «égout à voitures» comme certains qualifient l'infrastructure aujourd'hui. L'autoroute urbaine la plus empruntée d'Europe, en tout cas,  a généré un certain nombre de nuisances »reconnaît un  architecte-urbaniste de l'agence TVK. « Cependant, il faut se projeter dans l'idée que la mobilité de cette route va changer. Dans vingt ou trente ans, les déplacements y seront plus collectifs, plus apaisés, moins polluants», parie cet expert . En attendant, il est envisagé de faire passer la vitesse de 80 à 70 km/h sur cette voie rapide de 35 km alors que le trafic a baissé de – 8,9% ses dix dernières années, et que sa vitesse était déjà passée de 90 à 80 km/h pour ses 20 ans en 1993. 

     

    Rappelons à cette occasion, que le Périph est une ceinture bitumée de 35 km comptant 253 ponts, 32 tunnels et 35 000 sources d’éclairage (soit mille par kilomètre) saturée en permanence, souvent au-delà des normes de pollution admises.  36 000 accidents ont été recenses entre 1998 et 2012. Il parait qu’en 2004, un motard a bouclé le tour complet en moins de dix minutes et a été flashé à 211 km/h, ce qui est parfaitement illicite bien sûr. Les services de police ont recensés plusieurs événements insolites comme en 2007,  ses 25 tonnes de viande tombées d’une benne de camion qui se sont répandues sur la chaussée, bloquant la circulation toute une journée ou ses poneys échappés d’un centre équestre qui avaient aussi emprunté le célèbre boulevard. Ils ne sont pas les seuls puisque des brebis ont été engagés par le service de la voirie pour remplacer les tondeuses dans certaines zones escarpées. Enfin, en  2010, un cortège de mariage s’était arrêté sur l’artère – ce qui est formellement interdit – et un participant s’est livré à quelques pas de danse avant d’être interpellé, et qu’en Février 2012, dans un véhicule en panne protégé par la police, une policière a mis au monde le bébé de la passagère, une petite fille, avant l’arrivée des secours. Autre phénoméne, il est devenu un lieu d’habitat pour les SDF.

  • POUR LES 50 ANS DU BD PERIPH A VANVES, UN JARDIN EST INAUGURE SUR LA COUVERTURE DE LA PORTE DE VANVES

    Même si Vanves et Malakoff n’y sont pour rien (sur le choix de la date) pour l’inauguration de la couverture de Bd Périphérique entre les portes Brançion et de Vanves et de l’espace vert aménagé dessus,  la mairie de Paris a choisit la date du Jeudi  25 Avril 2013, vers 11H15/11H30 pendant le prochain Conseil Régional. 40 ans plus tôt, Pierre Messmer alors premier ministre de Georges Pompidou, inaugurait le dernier tronçon de ce boulevard périphérique de 35 km de long, entre les portes Maillot et d’Asnières, dont l’aménagement avait débuté en 1959. Le premier tronçon a été creusé entre les portes d’Italie et de Chatillon et inauguré en 1960  et  le tronçon entre la Porte de Vanves et la porte de la Plaine dont une partie longe le Plateau de Vanves, a été réalisé et ouvert en Novembre 1963, ce qui fera 50 cette année.

     

    « Cette grande oeuvre n’a été possible que parce que deux conditions ont été réalisées. La première, c’est la continuité. Il n’était pas possible de réaliser une œuvre comme celle-ci s’il n’y avait dans le dessein d’abord, dans l’exécution ensuite, une continuité suffisante. Une continuité au niveau de l’administration de la ville de Paris (qui était dirigé alors par un Préfet et non un maire), une continuité aussi dans le district ( ancêtre de la Région Ile de France) et au Gouvernement. Et cette grande œuvre n’a été possible que dans la coopération, la coopération des services ente eux, et Dieu sait si la coopération des services à Paris et dans la régon parisienne est complexe et difficile, et une coopération surtout entre Paris, le District et l’Etat puisque de ces 2 milliards qui ont été dépensés,  l’Etat et la ville ont apportés chacun 40% et le District 20%. Cette cooopération qui était nécessaire et cette continuité qui a été utile sont pour nous un enseignement pour l’avenir de ce que nous voulons faire à Paris, car l’achévement du Périphérique est pour nous le début d’autres projets, mais aussi un enseignement pour l’avenir de tout ce que nous ferons dans la région parisienne et dans la France entière » s’exclamait Pierre Messmer dans son discours en vantant le « succés » du Périph où l’on enregistrait alors 160 000 passages de véhicules par jour (270 000 actuellementy) .

     

    Il était loin, d’imaginer que 40 ans plus tard, ce serait l’enfer, quite à chercher à le couvrir par certains endroits pour lutter contre le bruit et la pollution, «  recoudre le tissu urbain » comme c’est le cas à la Porte de Vanves. Le projet remonte au 18 Mai 2000 lorsque la mairie de Paris a signé un accord pour un projet ambitieux de couverture de cette voie rapide dans le cadre du Contrat de Plan 2000/06 signé par l’Etat et la Région, dans les secteurs des portes des Lilas, Champerret, Ternes et de Vanves. Mais voilà, ce projet a eu dés le départ du plomb dans l’aile, l’Etat tardant à à financer ces travaux qui ont été retardés plus d’un an puisque le coup d’envoi n’a été donné qu’en Juin 2006. il s’agissait de réaliser un tunnel de 410 m de long entre les portes Brançion et de Vanves recouverte d’une dalle de béton de 10 000 m2 de superficie et 75 cm d’épaisseur, et   un jardin de 7000 m2 sur la dalle. V.I. titrait alors : « un chantier nommé désir ». Il est vrai qu’il n’avait pas failli se faire à cause du désengagement de l’Etat qui reculait devant le coût des travaux qui dépassait très fortement (plus de 50%) les prévisions des études. Bernard Gauducheau avait reçu un courrier de Gilles de Robien, ministre de l’Equipement alors, UDF alors comme lui, qui lui expliquait que l’Etat ne pourrait verser sa participation financière au projet en 2005 et demandait à la ville de Paris et la Région de revoir la programmation du chantier qui a été retardé d’un an. Quant au jardin, son aménagement a été aussi retardé. Les travaux devaient commencer à l’automne 2008 pour se terminer au début 2009. Il ne sera inauguré que le 25 Avril 2013, car  la ville de Paris a pris son temps pour en se concertant avec les villes de Malakoff et de Vanves.

     

    A SUIVRE….  

  • VANVES ET PARIS : Un plan anti pollution automobile vécu comme anti banlieue

    Il ne va bientôt plus rien rester des protocles d’accord entre Paris et ses voisines. La porte Brançion en est un des exemples criant. Son co-aménagement est bloqué par la volonté du maire de Paris d’installer un dépôt à l’emplacement de l’ex-parking entre deux bretelles du Périph qu’a refusé le Maire de Vanves. Et pourtant, on entend parler de Paris Métropole, de métropolisation de l’agglomération parisienne, de Grand Paris etc… alors que les élus parisiens prennent des mesures que leurs collégues de la petite et de la grande couronne considérent comme antiè-banlieue. Il suffisait d’entendre le président du Conseil Général des Hauts de Seine lors d’un débat sur la gouvernance du Grand Paris se lancer dans une diatribe contre cette capitale qui considére la banlieue comme une poubelle en y rejetant toutes ces nuisances. Ce n’est pas la guerre Paris Province mais bien la querelle Paris-banlieue avec ce Paris qui se boboise. Et le débat qui se déroulera au Conseil de Paris lundi prochain sur le plan anti pollution automobile de Bertrand Delanoë en sera une nouvelle illustration 

     

    Bertrand Delanoë présentera une batterie de mesures nouvelles  afin de lutter contre la pollution automobile prévoyant de nouvelles restrictions de circulation pour les véhicules les plus polluants et des mesures très contraignantes qui pourraient révolutionner les modes de déplacements en Ile de France. La plus radicale est l’interdiction dés Septembre 2014  des véhicules les plus anciens dans la zone dense de l’IDF. « La « limite d’âge » pourrait être fixée à 18 ans pour les poids lourds, à 17 ans pour les véhicules particuliers et les petits utilitaires et à 10 ans seulement pour les motos dont le nombre a explosé dans la capitale ». Il souhaite réactiver la mise en place des Zapa ( zones d’action prioritaires pour l’air) où les véhicules polluants seront interdits et l’étendre jusqu’aux limites de l’A 86, incluant les villes de la Petite Couronne comme Vanves.

     

    Par contre, il ne suivra pas les Verts qui veulent « substituer des véhicules propres aux véhicules à moteur diesel », en  visant les automobiles de la Mairie de Paris, des agences de location, les taxis et les bus de la RATP qui fonctionnent à 60% au diesel. « C’est une question de santé publique. En juin, l’Organisation mondiale de la santé  (OMS) a classé les particules émises par les moteurs diesel comme cancérogènes. Or, depuis le début de l’année, Airparif a enregistré 22% de pollution aux particules dans le centre de Paris » indiquent les élus EELV. Mais voilà «interdire la circulation des véhicules diesel à Paris dans un délai rapproché reviendrait donc à rendre impossible la majorité des livraisons et à empêcher les artisans d'exercer leurs activités professionnelles» constate t-on à la Mairie de Paris. « De même, un grand nombre d'usagers devraient changer leur voiture alors qu'ils n'ont pas les moyens ». Du coup, le maire renvoie la balle dans le camp du gouvernement pour qu'il réfléchisse à «la réduction progressive des avantages fiscaux actuellement accordés aux véhicules diesel».

     

    Tout en s’étant prononcé contre un péage urbain (comme à Londres), le maire de Paris  plaide en revanche pour l’instauration d’un péage sur les autoroutes gratuites de l’Ile de France, pour lutter notamment contre le trafic de transit des poids lourds autour de Paris. Sachant que les communistes franciliens ont toujours été contre. Il suffit de se rappeler des luttes épiques lors de l’aménagement de l’A4 voilà très longtemps dans le Val de Marne où cette question avait été soulevé d’avancer les péages aux portes de Paris.  Par contre, il souhaite prélever l’écotaxe poids lourds (une taxe nationale au kilomètre parcouru qui sera prélevée sur tous les véhicules de plus de 3,5 t) qui  s’appliquera sur le Périph dès juillet 2013. D’ailleurs il attend du gouvernement qu’il l’autorise à baisser la vitesse de 80 à 70km/h sur le Périph. Et il devrait étendre les zones 30 qui représentent 30% du territoire parisien autour des écoles, des équipements sportifs ou culturels et  notamment à la Goutte-d’Or, dans le XVIIIe, ou sur les grands axes comme l’avenue de Clichy ou les grands boulevards. Face aux critiques, Bertrand Delanoë rappelle  les précédentes mesures anti-voitures (réduction des voies de circulation, suppression des places de parking…) ont permis de diminuer le trafic automobile de 25% en dix ans.