De tous les (jeunes) candidas à cette élection, Boris Amoroz, c’est l‘enfant du pays, qui est (presque) né à Vanves et y a vécu jusqu’à présent, aujourd’hui conseil municipal, élu et militant communiste à fond. Et comme tous ces camarades, il a très mal vécu cette rupture avec la France Insoumise après cette très belle campagne présidentielle qui a suscité des espoirs. Mais pas question de se soumettre à l’insoumi, c'est-à-dire à ces conditions pour faire l’union.
Forcément, il y a du regret, de la déception, parfois même de la colère, et pas uniquement chez les militants communistes, car avec l’espoir suscité lors de la campagne présidentielle, ils auraient souhaité que les législatives puissent être cette suite d’un beau rassemblement unitaire sur des contenus de changements profonds. Et qu’il se traduise par l’élection du maximum de députés PC et de la France Insoumise, à l’Assemblée Nationale, car il y en aura bien besoin face au gouvernement et la politique mise en place par Emmanuel Macron. Les communistes ne regrettent pas cette campagne parce qu’elle a semée de très belle promesses pour l’avenir. Mais il s’agit aujourd’hui de pouvoir récolter tous ensemble, de poursuivre, avec tous et toutes celles qui aspirent à des changements profonds
En dehors de la 10éme circonscription elle-même, à ses yeux comme pour tous ces camarades, il faut mobiliser les gens pour ce qui n’a pas été fait au 1er tour de la présidentielle, c'est-à-dire avoir un vote progressiste, humaniste, pour se doter dans ce département d’élus qui seront du côté de la mobilisation, des salariés, des parents d’élèves, des enseignants qui se battent et qui ne vont pas laisser les mains libre à Macron pour démanteler le code du travail, l’école pour tous. La législative c’est aussi le début de la suite, de la gauche qui renonce pas, qui doit relever la tête et reconstruire au lendemain de cette présidentielle, dans le cadre de la recomposition qui s’opère. Et Boris Amoroz ne manque pas de courage, même s’ils sont peu à l’entourer sur cette terre de mission pour le PC, faisant campagne sur les places, marchés, bouches de métro…avec ses tracts sur « l'école de l'égalité », « L'hôpital en crise, il faut une politique santé de service public », « Tous mobilisés pour défendre nos bureaux de Poste ! », « Pour un droit au logement digne pour tous ! », «Défendre nos emplois et les services publics » et « L'été, ce n'est pas fait pour casser le code du travail ! »