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bernard gauducheau - Page 12

  • VANVES PLEURE LA DISPARITION DE L’UN DES PERES DE LA REGION ILE DE FRANCE

    Deux vanvéens ont bien connu Michel Giraud qui vient de disparaître et a incarné la Région Ile de France pendant 22 ans, car ils avaient siégé au Conseil Régional pendant leur mandat de maire, tout comme Bernard Gauducheau actuellement : Gérard Orillard (1980-1990) et Didier Morin (1990-95)

     

    Le premier siégeait alors que Michel Giraud a connu la première interruption de cette longue présidence à cause de la nouvelle loi sur le cumul des mandats, et que les conseillers régionaux ont été élus au sufrage universel pour la première fois. Il venait d’être élu député de Perreux sur Marne dont il était déjà Maire depuis 1971, ce qui lui permettait à l’époque de présider la grande et renommée association des Maires de France (AMF). Il a donc dû délaisser cette région qu’il présidait depuis 1976 auquel il s’était interessée grâce à Roland Nungesser qui présidait le District Parisien (ancêtre du Conseil Régional) et dans lequel il a été élu dés 1967. Le second l’a connu lorsqu’il  est parti à la reconquête de la Région en 1992 et a emporté l’investiture  (sans primaires citoyennes) à la barbe d’Alain Juppé qui s’est retiré. Il avait rencontré chaque candidat de la liste RPR, un à un, en tout discrétion, quelquefois tôt le matin, comme ce fut le cas à Vanves… pour son dernier mandat qui fut le pire. La vie politique est cruelle car les chiraquiens lui ont fait payer très cher son soutien à Balladur durant la campagne présidentielle de 1995, alors qu’il était ministre du travail.

     

    Ce mandat  (1992-98) a été marquée par l’affaire des marchés publics d'IDF où il  a été condamné le 26 octobre 2005 (quatre ans de prison avec sursis et 80 000 euros d'amende) pour complicité de corruption visant le RPR, (alors dirigé par Jacques Chirac), l'UDF, le PS et le PCF. Michel Giraud n'a pas fait appel de sa condamnation contrairement à la majorité des autres inculpés. Et pour cause : « Tout s’est enchaîné, conseil général (1967), Maire (1971), conseiller Régional (1976), député (1986),  président de l’AMF (1983-88)  ministre (du travail) de 1993 à 1995…J’ai conscience, et ce n’est pas de la modestie mal placée, d’avoir eu un formidable parcours de deuxième division » confiait il alors à l’auteur de ce blog lors de la parution de son dernier livre « Eclats de vie ». « Parce que dans la vie publique comme dans la vie économique, lorsqu’on veut arriver en première division, il y a un moment où il faut avoir la capacité de « tuer ». Je préfére m’être contenter d’un parcours passionnant, et de pouvoir me regarder dans glace en me disant « est-tu sûr de rester toi-même ! ».

     

    Les vanvéens comme les franciliens ne se rendent pas compte aujourd’hui ce qu’ils doivent à ce professeur de lettres de formation, ce catholique pratiquant qui avait connu la réussite dans l'industrie du bois avant de commencer une carrière politique dans le Val-de-Marne. Il est à l’origine notamment du terme « francilien » pour désigner les habitants de la Région Capitale qu’il a même réussi à faire  reconnaître par l’Académie Française, de la rocade des villes nouvelles (RN 104) qui enserre la Région en grande Couronne comme l’A 86 en Petite Couronne, et  a réussi à la faire baptiser de « Francilienne » contre les technicrates de l’Equipement. Il a lancé l’association Métropolis qui réunit encore les grandes régions capitales et métropoles du monde entier, mis toute son énergie pour  l’installation du parc d’attraction Disneyland à Marnes la Vallée qui a transformée tout l’Est parisien… si l’on doit retenir que les grandes réalisations et réussites d’une Région qui s’était décentralisé sous ses mandats, prenant en charge les lycées, l’apprentissage, les transports….

     

    Quelques exemples de ce qu’il a lancé durant les mandats des deux maires conseillers régionaux de Vanves  : Disneyland France dont G.Orillard a participé au lancement en 1987 et D.Morin à l’ouverture en 1992,  création du CRIPS (centre régional d’information et de prévention du sida), ouverture de la gare RER St Michel, de l’interconnexion ouest (brachement de la ligne SNCF de Cergy sur ligne A  du RER), et de la ligne Ermont-Invalides, lancement du Schéma d’aménagement régional de 1994 qui a été révisé avec le SDRIF  actuel, lancement du projet Météor qui a donné naissance à la ligne 14 et d’Orbital qui a inspiré le réseau de Grand Paris Express,  ouverture de la premiére ligne de  tramway avec le T1  entre Saint-Denis et Bobigny, lancement du futur stade de France, création de  l’agence régionale de l’environnement et des nouvelles énergies (ARENE), créatin du parc naturel régonal du Vexin, ouverture de lla liaison verriéres-saint quentin la défense, et de la jonction centrale de la ligne D  du RER entre les gares de Lyon et du Nord…

     

    Pendant ses 22 ans à la tête de la Région, il avait finalement poursuivi 3 objectifs simples qui restent tout à fait d’actualité : « la prise de conscience de l’identité régionale, la préparation de l’avenir par l’amélioration des capacités économiques, et le mieux être des franciliens ». Avec une foi chevillée au corps dans le fait que « les hommes peuvent converger ». Comme de fois avait il envoyer son dircab négocier avec les écologistes répartis dans deux groupes (Verts et Génération Ecologie) qui avaient fait leur entrée en 1992 pour « trouver la voie de passage » face à un FN qui avait renforcé son groupe : « Le RPR a eu l’intelligence de choisir un homme coopératif et consensuel qui n’est pas un fana de l’esprit de parti et qui, en tant qu’élu de la Banlieue est bien perçu » observait alors Jean Pierre Fourcade qui était son 1er Vice Président.

  • SENATORIALES 2011 A VANVES : L’UMP VICTIME DE LA DISSIDENCE MAIS PAS DU NC !

       Si la campagne de l’UMP 92 pour les sénatoriales  avait été ouverte avec Jean François Copé à Neuilly le 7 Septembre dernier, elle sera pratiquement cloturée avec Gérard Larcher, président du Sénat le 22 Septembre à Antony chez Patrick Devedjian, président du Conseil Général. Entretemps, les grands électeurs de Vanves ont rencontré, avec leurs collégues d’Issy les Moulineaux, Roger Karoutchi et Isabelle Debré qui ménent la liste UMP (officielle) comme ils l’ont fait aux élections régionales de 2004, en ne cherchant peut être pas à trier sur le volet leurs interlocuteurs. Mais voilà, elle a suscité quelques dissidences rentrées dans le rang, sauf pour l’un d’entre eux, et pas le moindre, avec Jacques Gautier, sénateur maire de Garches et président de l’association des Maires du 92

     

    « C’est à la fois une liste qui territorialement représente la totalité du département des Hauts de Seine. Pour la première fois, on va de Villeneuve la Garenne au nord  à Châtenay Malabry dans la 13éme circonscription du sud des Hauts de Seine, qui n’était pas représenté au Sénat depuis des décennies. Elle représente toutes les sensibilités de l’UMP » expliquait Roger Karoutchi qui a joué les rassembleurs : « il y a eu dans les Hauts de Seine, des querelles, des tensions, des conflits. J’ai demandé aux uns et aux autres de faire un effort d’unité, de tourner la page et de faire en sorte que sur cette liste, il puisse y avoir des gens qui n’ont pas, dans des luttes internes, pris parfois les mêmes positions mais qui se retrouvent et comprennent que pour gagner demain dans les Hauts de seine, il faut évidemment revenir à autre chose. Mettre un terme à la machine à perde, reconquérir les territoires perdus, retrouver unité et dynamisme de manière à se préparer au mieux pour les élections présidentielles. Et tout le monde a accepté de jouer le jeu ! C’est pour cela que je regrette ces dissidences ! ». Et d’indiquer que la liste UMP est soutenue par  Charles Pasqua et Jean Pierre Fourcade qui étaient à la tête de deux listes dissidentes en 2004, par Patrick Devedjian, les époux Balkany et Aeschlimann, Christian Dupuy…

     

    Lundi soir à Issy les Moulineaux, ils ont parlé des thémes de la campagne qui porte sur 2 à 3  éléments : « sur le principe de l’unité qui seule, peut nous permettre de conserver des siéges et d’éviter d’en donner un troisiéme à la gauche. Sur le soutien au président de la République et au gouvernement. Cela veut dire que nos élus s’engagent au Sénat à soutenir l’action réformatrice du gouvernement, l’action de redressement, la régle d’or budgétaire, la réduction des déficits, la lutte contre l’émigration clandestine, le renforcement de la sécurité, la transformation de notre systéme éducatif. Et en même temps, nous sommes des élus et nous serons des élus libres et responsables. Cela veut dire que nous avons des convictions, des engagements politiques connus : nous soutenons François Fillon, Nicolas Sarkozy, mais nous avons, comme élu, la capacité dans le dialogue, d’améliorer des textes du gouvernement, d’amender, de défendre les collectivités territoriales parce que nous savons que nous sommes d’abord des représentants des élus locaux, des collectivités. Et nous avons la capacité en parallèle de dire, dans certains cas, en fonction de nos convictions, qu’il faut modifier les textes. J’ai clairement dit que tout ce qui était envisagé dans la gouvernance du Grand Paris, sur la structuration des collectivités notamment,  ne nous convenait pas. Et que nous ferions un certain nombre de propositions pour améliorer les textes et faire en sorte que nos communes ne soient pas sous tutelle, ne soient pas contraintes, que la péréquation, ne soient pas toujours en situation de contrainte supplémentaire sur les finances des communes des Hauts de Seine, que dans les textes qui arrivent sur les transports, notre département ne soit pas oublié »

     

    Ils sont revenus sur le risque de faire tomber à gauche le Sénat : « Le PS a une vraie chance d’accéder à la présidence du Sénat. Le problème est qu’il y a des dissidences à droite malheureusement dans beaucoup de départements. Nous avons donc un vrai risque de perte de la présidence du Sénat. Parce que la base électorale qui est celle des élections municipales de 2008, est déjà mécaniquement moins bonne pour la Droite de ce qu’était la base électorale de 2001. Mais en plus, la dispersion des voix existantes nous fera perdre un peu partout en France, des siéges. D’où le risque majeur ! le fait qu’il y ait une liste dissidente risque fort d’empêcher l’UMP d’avoir le 4éme siége dans les Hauts de Seine. En l’empêchant de l’obtenir, cela donne un 3éme siége à la gauche. Double punition : Nous perdons un siége, la gauche en gagne un, à un moment où , chacun le sait, la majorité au Sénat, va se jouer dans un mouchoir de poche. Et nous ne pouvons pas prendre ce risque » explique Roger Karoutchi. Mais la majorité présidentielle et départementale devrait garder un 4éme siége grâce à la liste NC conduite par Hervé Marseille qui est assuré d’être élu à la Haute Assemblée.

     

    C’est peut être pourquoi Bernard Gaucheau et ses colistiers NC vanvéens  iront voter pour lui, pour justement assurer ce 4éme siége au NC quels que soient leurs amitiés et sentiments pour leur collégue vanvéenne, la sénateur sortant Isabelle Debré (UMP).  La politique est un métier ! Commentateur politique l’est aussi ! Et tout cela avec l’accord de l’UMP comme l’expliquait récemment Roger Karoutchi en donnant les raisons pour lersquelles UMP et NC n’ont pas fait liste commune : «  C’était une hypothése que nous avions envisagé en premier lieu avec une liste unique conduite par Hervé Marseille et moi. Dans la meilleure entente qui soit, nous avons regardé ce qu’étaient nos électorats. Hervé Marseille nous a dit, et j’en étais pleinement d’accord, qu’il y a des électeurs centristes qui risquent de ne pas vouloir être sous la houlette de l’UMP, et sans inverse, des électeurs UMP risquaient de dire qu’on sacrifie certains des nôtres au profit des centristes sur la liste. Nous avons convenu que le plus simple est qu’il y ait deux listes officielles en bonne harmonie,  soutenues l’une par l’UMP, l’autre par le NC, avec des électorats différents mais complémentaires dans la majorité présidentielle »

  • AU FIL DE L’ETE 2011 A VANVES : LE DEPART DISCRET A LA RETRAITE D’UN GRAND MONSIEUR

    Un grand fonctionnaire territorial au service des sports est parti en retraite un certain 8 juillet, sur la pointe des pieds, après 40 ans de dévouement à la ville de Vanves : Gérard Clérin. A cette époque son fils s’est marié le jour où l’Union des Fédérations d’Aikido se réunissant pour attribuer les grades de haut niveau,  ont à l’unanimité attribué le grade de 7ème Dan à Gérard Clérin pour son expertise technique mais également son engagement pour le développement de l’aikido, de l’aikibudo et des disciplines affinitaires en France et autour du globe. Cette nomination en fait le 2ème plus haut gradé en Aikibudo dans le monde, et il est toujours au Stade de Vanves… Commençons par ses 40 ans passés à Vanves

     

    I – « IL S’EST OCCUPE DES EQUIPEMENTS SPORTIFS COMME SI C’ETAIENT LES SIENS ! »

     

    L’ensemble des stadistes et des élus, le Comité Directeur du Stade de Vanves ont rendu un hommage appuyé avant les vacances au directeur du service des sports qui a souhaité rester discret et ne pas se lancer dans de grands discours. C’est son fils, Emmanuel,  lors de la remise des Trophées qui a rappelé sa carrière : Il a été diplômé de l’Ecole d’Aéronautique, certifié Arts et Métiers en organisation scientifique du travail et Ingénieur eau et assainissement. Il s’est orienté vers le sport lors de son service militaire dans l’armée de l’air avec le diplôme de moniteur d’entraînement physique militaire. A l’INS (Institut National du Sport, futur INSEP), il a obtienu le titre de gestionnaire de piscine, centre sportif et de loisirs (BEESAN 1° BEES 2°). Il a encadré des colonies de vacances et séjours à l’étranger de 1964 à 1968, enseigné l’EPS à la Ville de Paris de 1968 à 1971 pour l’Eduction Nationale. Voilà pour la formation et le CV.

     

    Directeur des Sports à Vanves, il est à l’origine de la création du service en 1971 et de l’actuel ANDISS, lorsque André Roche était le maire de notre commune qui avait recruté cet ingénieur en eau et assainissement pour mettre en place ce traitement révolutionnaire de l’eau de la piscine municipale. Il est arrivé lorsque la piscine municipale ouvrait ses portes  - Elle a été inauguré le 16 Novembre 1971 -  voilà 40 an. Et repart après avoir mené à bien en 2005/06 la rénovation des instalations techniques de traitement de l’eau et du chauffage remis aux normes. « Notre systéme de traitement de l’eau consiste tout d’aborc en une filtration sur sable, ensuite par une désinfection par ozonation. C’est un systéme peu employé dans les piscines dont l’originalité provient de l’opération de désinfection qui se réalise en dehors du bassin tout en assurant un pouvoir permanent dans ce milieu » expliquait il en Novembre 1981 dans la Tribune Régionale dans une rare interview accordée à un journaliste en précisant que « chaque jour, 65 m3 d’eau étaient renouvelés et tous les trimestres, une vidange était réalisée avec lavage et désinfection des parois et des bassins ». Il était devenu le spécialiste, aux yeux de ses pairs de cette technologie, que beaucoup sont venus voir sur place et se faire expliquer, à l’époque.

    Il a été le précurseur de l’activité bébé nageur en 1973, a crée le programme de natation scolaire en 5 ans afin que les enfants sachent nager à leur entrée au collège – en venant s’initier à la natation une fois par semaine. Une génération, et même plusieurs, vanvéens lui sont reconnaissant de leur avoir fait surmonter une certaine peur de l’eau, notamment grâce à Maurice qui est partit plutôt à la retraite.  En 1977, il a permis à la ville de récupérer la conduite de l’enseignement du sport dans les écoles élémentaires et a mis en place un programme pédagogique innovant. Instigateur des Contrats-Bleus qui deviendront l’ARVE, le CEL puis le PJC qui seront repris au niveau national, il a  crée en 1998 les premiers stages sportifs externés à Tignes pour le ski et à Chamonix pour l’alpinisme où il encadre des enfants de 10 à 17 ans dont certains trouveront leur vocation dans le sport.

     

    Il a mené à bien de nombreux chantiers  depuis la construction du gymnase Maurice Magne, jusqu’aux transformations importantes de la piscine municipale, du PMS André Roche avec la construction de deux murs de soutainement pour remplacer le talus des trois plateformes qui lui a donné son aspect actuel, la remise aux normes du terrain de football annexe en mélange terre-sable stabilisée en une surface de jeu en sable fillerisé de schiste de houille stabilisé mécaniquement,  la réfection de la piste d’athlétisme qui est passé d’un revêtement en cendré à un revêtement synthétique tous temps, de 5 à 6 couloirs avec extension de la ligne droite et réaménagement des aires de concours (saut en longueur, javelot…), la construction d’un nouveau pavillon pour les Boules Lyonnaises et le tennis….avec d’importants travaux d’éclairage et d’électrivité, deux courts de tennis couverts très attendus (depuis 20 ans) qui sont venus compléter cet aménagement  en 2006, et l’aménagement du terrain de football annexe en synthétique qui se termine.

     

    Il a connu 5 maires,  avec lesquels il a travaillé en bonne inteligence, même si ce fut particulièrement difficile avec l’un d’entre eux qui a tenté de s’en séparer, et il a survécu à l’alternance politique. Grâce à sa droiture, même si son caractère n’était pas toujours facile, il a tenu bon la barre du service des sports, récupérant la direction des travaux réalisés dans les équipements sportifs malgré les réticences des services techniques à l’époque. Parce qu’il connaissait et maîtrisait très bien les connaissances nécessaires pour refaire par exemple une piste d’athlétisme  dans les régles de l’art notamment. «  J’ai toujours dit que je dormais de mes deux oreilles avec lui. Il s’est occupé des équipements sportifs de la ville comme si c’étaient les siens. Vous en avez toujours pris soin ! » a confié Bernard Gauducheau aux stadistes lors de la remise des Trophées 2011 à son propos. Et ce fut le cas d’André Roche, de Gérard Orillard, de Guy Janvier même si ce fut peut être difficile au début.