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Vie Locale - Page 100

  • COMMENT VIT ON ET GERE T-ON CE CONFINEMENT HISTORIQUE A VANVES ET AILLEURS AU NIVEAU DES MAIRES

    «Il n’y a pas un seul maire de France qui se planque chez lui. Ils sont tous au turbin. Macron a cité 6 fois les maires lors de sa dernière allocution. Il n’y a qu’un seul présent en cas de crise, c’est le maire !»constatait l’un des collégues altoséquanais du maire de Vanves qui travaille comme un malade avec ses équipes à un rythme tellement soutenu, qu’ils ont l’impression d’être plus occupé que durant la campagne électorale en étant au four et au moulin, du matin, jusqu’au soir.

    Dés les premiers jours de cette crise sanitaire, il a dû balayer tous les champs possibles d’intervention d’une commune, grâce à ses services et le personnel communal, des créches et des écoles jusqu’aux EHPAD et  personnes âgées et vulnérables isolées, en faisant respecter les mesures de confinement et la tranquillité publique grâce à la police municipale, en venant en aide aux personnels de santé (distribution de masques, de blouses…)  comme aux commerçants et artisans (pour leur faire bénéficier des aides de la Région notamment des 500 € à ceux qui sont fermés,  de GPSO qui abonde d’autant), en suscitant un réseau municipal de solidarité, et en mobilisant associations et bonnes volontés 

    Ces maires ont même dû gérer quelques flottements, avec ordres et contre ordres venus d’en haut : Tout d’abord, les marchés alimentaires qu’il a fallu fermer, puis laisser ouvert, aprés la déclaration du premier ministre qui ne faisait pas la distinction entre couverts et pas couverts, en s’entremêlant les pattes, même s’ils avaient prévu un dispositif de sécurité et de vigilance qui fonctionnait bien comme à Vanves. Il a appris, ainsi en milieu de matinée, un jeudi semble t-il à 10H30 grâce à la réception d’un mail du préfet annonçant, la suspension des marchés, avec effet immédiat, annoncée la veille à la TV. Du coup s’ils étaient ouvert à Clamart et au Plessis, à Vanves il était fermé ! Les gens n’ont pas compris ! Ensuite, la désinfection des rues, qui a semé le zizanie, le temps que la haute autorité de la santé se prononce, et de s’apercevoir que cela ne servait à rien. GPSO a décidé d’augmenter la fréquence du nettoyage des rues en montant la température de l’eau à 120° .

    Sans parler des tests systématiques dans les EHPAD, des masques qui devraient être systématiquement distribués par les villes ( ?), et portés dés que l’on sort de chez soi.La prestigieuse et indépendante institution - placée par la loi «sous la protection du président de la République» - l’Académie de Médecine dans un texte intitulé « aux masques citoyen » a pris position, sans ambiguïté aucune, pour l’obligation du port d’un masque, fut il artisanal ou alternatif. «Le non respect de cette règle  citoyenne et «altruiste coûtera  plusieurs milliers d’infections, donc plusieurs centaines d’hospitalisation et plusieurs dizaines de morts supplémentaires.

    Ces maires sentent bien que sur le déconfinement va leur retomber dessus, parce que qu’il va falloir qu’ils le gèrent. Beaucoup ont largement anticipé avec une réunion spécial déconfinement avec tous les directeurs et chefs de service de la ville pour balayer tous les sujets de la jeunesse, des créches aux écoles, centres de loisirs, en passant par les colonies de vacances - est-ce qu’il faut les maintenir ou les annuler - sans parler des séjours linguistiques qu’il faut abandonner. Des tas de questions se posent à eux auxquelles ils ne peuvent pas encore répondre.  «Il est urgent de se mettre en ordre de marche, et c’est là où effectivement, l’expérience sert, car anticiper sur tout cela est un vrai plus» expliquait l’un de ses collégues. En dehors des écoles, dont on a beaucoup parlé, les services d’Etat Civil vont très probablement être confrontés à un afflux important d’activité : reprise des mariages et des enregistrements de pacs, mais aussi de toutes les opérations qui n’ont pu avoir lieu pendant le confinement, demandes de passeports, de CNI.

    L’associations des maires de France (AMF) a demandé, à propos des équipements sportifs et culturels que l’État fixe des consignes générales sur leur réouverture, en laissant là encore «une large liberté d’application». Certains équipements pourraient, selon l’association, «rouvrir assez rapidement pour des usages personnels en en excluant toute manifestation à caractère collectif » : ce pourrait être le cas des médiathèques, courts de tennis, golfs. En revanche, «les gymnases, piscines, patinoires, stades, salles de cinéma, théâtres, salles de spectacle, pourraient rester fermer dans un premier temps, voire jusqu’à l’été »

    En ile de France, la question du jour est aujourd’hui de faciliter la pratique du vélo et des nouvelles mobilités, pour éviter l’engorgement des réseaux de transports publics dont l’offre de services est évaluée autour de 50 % à l’horizon du 11 mai., 70% à entendre la PDG de la RATP sur France Info hier.  Le maire de Vanves a prévu de réunir en visioconférence, dans les tous très prochains jours, «un groupe de travail spécifique en coordination avec les acteurs de notre Plan Vélo Communal, pour accompagner cette reprise progressive et préparer cette nécessaire diversification des modes de déplacement pour la santé de tous». Anne hidalgo a prévu l’ouverture de piste cyclables temporaires sur les grandes voies parisiennes au dessus des lignes de métro ou de RER très fréquentées. Valérie Pécresse prévu de relancer son projet du RER du vélo etc…

  • COMMENT VIT ON CE CONFINEMENT HISTORIQUE A VANVES … AVEC GUY JANVIER, UN CONFINE ACTIF

    Un nouveau témoignage d’un vanvéen confiné : Guy Janvier ex-maire de Vanves (1995-2001) qui jardine, lit, réfléchit aux conséquences de cette crise sanitaire sans précédént,  travaille sur un appel dénommé « l’Appel du 9 Mai » avec le secours catholique, l’armée du salut, les petits frères des pauvres pour dire qu’il faut une Europe forte, une Europe sociale, une Europe des solidarités. Car il est le président de la branche française du réseau Européen de lutte contre la Pauvreté (EAPN), à un moment où l’Union Européenne (UE) est confrontée à deux crises majeures, avec cette pandémie et le Brexit. Il  recherche d’ailleurs un vanvéen, bénévole, pour lui donner un coup de main pour animer et gérer  son association afin de mieux la faire fonctionner. «Nous échangeons actuellement sur les fondements de l’Union Européenne puisque ce sera le 9 Mai prochain la fête de l’Europe et l’anniversaire de la déclaration de Robert Schumann».

    Vanves Au Quotidien – Que constatez-vous à la veille d’un conseil Européen des chefs de l’Etat ?

    Quy Janvier : «Qu’est ce qu’on va pouvoir dire, à cette occasion, lorsqu’on voit la façon dont la crise a été traitée au niveau européen. Un Etat (Hongrie) a intercepté des masques destinés à un autre état (Italie), alors que l’on constate une absence de fabrication de masques, de médicaments, de tests en Europe. Il faut que l’Europe reconstruise sa souveraineté européenne sur des questions aussi importantes que la santé et les soins. Or ces questions ne relèvent pas de l’Europe, puisque ces compétences sont restés dans la main des états membres. Il faut faire attention à ceux qui expliquent qu’il faut faire basculer ces questions de santé et sociale au niveau européens, car elles se régleront comme on le voit sur d’autres questions au plus petit dénominateur commun. Dans des pays comme la France, la Norvége, la Suéde, où on a une protection sociale importante, elle risque alors de diminuer. On se trouve confronté à des inégalités totales entre pays de l’UE.

    Depuis 10 ans, c’est-à-dire la crise de 2008/2009 des subprimes, l’UE a mis en place un système, le semestre européen : tous les ans la commission européenne sort un rapport sur la situation dans chaque pays des équilibres macro-économiques. Ainsi elle constate pour la France qui doit limiter son déficit à 3% du PIB,  qu’elle sera à 4% avec la crise, alors qu’elle reproche à la France de ne pas faire assez d’effort pour limiter son déficit budgétaire. Cette régle des 3% avec une dette inférieur à 60% du PIB, a volé en éclat, parce que les chefs de l’Etat et la Commission Européenne ont reconnu ne plus pouvoir la tenir.

    C’est le problème principal auquel est confronté aujourd’hui l’Europe.

    VAQ- Pourquoi cet appel du 9 Mai ?

    G.J. : « La crise actuelle est l’illustration confondante de la politique néo-libérale qui a été mise en place voilà une dizaine d’années.  Du temps de Jacques Delors, dans les années 1995, l’Europe s’est construite sur l’idée de la solidarité, du progrés qui profite à tous. Et cette idée d’une Europe solidaire, nous l’avons perdue. Et au contraire, aujourd’hui, il faut plus d’Europe, pas uniquement économique, mais sociale en revenant au principe initial : la concurrence libre et non faussée.  C’est ce qui nous met dedans aujourd’hui, car on n’arrête plus de dire qu’il faut que les entreprises soient concurrentes. Mais un certain nombre de choses ne doivent pas être mis en concurrence comme pour les masques par exemple. Et la réponse, à notre niveau, c’est l’économie sociale et solidaire dont on ne parle pas suffisamment. C’est pourquoi je travaille à cet un appel que l’on va dénommé « l’Appel du 9 Mai »  pour dire qu’il fait une Europe forte, une Europe sociale, une Europe des solidarités »

    VAQ - Comment vivez-vous personnellement au quotidien ce confinement ?

    G.J. : « Jamais nous n’avons vécu une telle crise ! C’est la première que l’on se retrouve dans une situation pareille. La grippe espagnol en 1918 avait fait 50 millions de morts. Aujourd’hui on n’en est pas là. Parce qu’on fait de la prévention d’une part, et qu’on a des soins meilleurs d’autre part. Néanmoins, c’est une catastrophe dans le sens où un certain nombre de nos proches ont été touché, comme Patrick Devedjian président du CD92, et sur Vanves,  Guy Marze et d’autres;..

    Mais aussi sur le plan économique : Et tant que fils d’artisan, je m’imagine ce qu’aurait dû faire mon pére, avec ses fils et son magasin de vélo fermé. 40% des brasseries et restaurants risquent de fermer. Certains petits patrons n’ont pas droit au chômage et doivent taper dans la trésorie de leur TPE. D’autres sont obligés travailler ! Et je le vois tous les jours avec ma boulangére de la rue Sadi Carrnot, à côté de l’église, qui a dû la reprendre, avec son mari,à 70 ans, alors qu’ils étaient à la retraite ; Et on ne sait pas du tout quand tout cela va terminer.

    Enfin, les conséquences sur le lien social ! La plupart des grands parents ne peuvent plus voir leurs petits enfants, ni les embrasser, les serrer dans leurs bras. On compense, pour ceux qui ont la chance d’avoir Internet. On ne s’en sortira pas si nous n’inventons pas de nouvelles réponses.  

    VAQ- Lesquelles ?

    G.J. : « J’en vois trois ! Tout d’abord lutter contre les inégalités. Alors qu’on voit actuellement que les inégalités sont très importantes en France, à travers le pouvoir d’achat ! Comment peut on vivre avec 1500 € en région parisienne si on n’a pas un logement social, et même si on n’est pas propriétaire de son logements  ! Ce n’est pas en offrant 2000 € aux personnels soignants pour ce qu’ils font, qu’on réglera le problème !

    Ensuite, les services publics : les hôpitaux, les transports, la poste, même difficilement, fonctionnent. Mais pour cela, il faut payer les services publics, l’Etat emprunte certes, mais il faudra rembourser la dette.

    Enfin, c’est l’accès de tous à Internet ! Cette crise a entraîné un rebond informatique ! Et je me souviens lorsque je siégais au Conseil Départemental, je n’ai pas arrêté voilà quinze ans, de demander que l’on donne une tablette numérique à chaque collégien sans être entendu. Et nous avions les moyens de doter tous les collégiens. Si cela avait le cas, nous n’aurions pas eu aujourd’hui, les difficultés que certains connaissent pour bénéficier de l’école à distance mis en place dans le cadre de la continuité pédagogique depuis la fermeture des établissements scolaires

    VAQ - N’êtes-vous pas trop pessimiste ? 

    G.J. : « Je ne suis pas pessimiste malgré tout. Lorsque je vois à Vanves, ce réseau municipal de solidarité, avec 150 bénévoles, c’est formidable ! Un voisin qui en fait partie me disait ces derniers jours, qu’il n’arrêtait pas pour porter les repas, faire les courses de ceux qui ont peur de sortir.  Et puis beaucoup de vanvéens se sont mis à faire des choses qu’ils n’ont pas l’habitude. A mon niveau, je me mets à la culture maraîchére de ville. Je vais sur Internet pur visiter des musées grâce à un site internet formidable mis en place par la fondation national des visites virtuelles qui permet de découvrir des musées, Picasso, National du Maroc, et le site de Sylvain Tesson, passionnant, dénommé «Ulysse dont s’occupe Sylvain Tesson…

    VAQ -Et vous n’irez pas au Festival de Cannes pour remettre ce prix de la citoyenneté puisqu’il a été annulé ou reporté ?

    G.J. : « On en aurait été à la 3éme édition de ce prix de la citoyenneté. On avait constitué le jury. Mais le festival n’aurai pas lieu à moins qu’il y ait un rapprochement avec la Mostra à Venise, qui serait extraordinaire à double titre. Thierry Fremiaux, son directeur général, avec Pierre Lescure, ont une discussion avec le directeur général de la Mostra.  Il n‘est pas impossible qu’il invite son homologue de Cannes à faire un festival en commun, Venise/Cannes.  Il faut se souvenir que le festival de Cannes a été créé en opposition au festival de Venise qui avait été crée sous le régime de Mussolini, en 1936. Or un certain nombre d’américains n’ont pas voulu venir en 1937 à Venise parce qu’en 1936, les films qui avaient été sélectionnés, étaient des films nazi, avec «le stade », et Italien sur «Mussolini en Ethiope ». Ils avaient demandé si on ne pouvait pas imaginer en Europe, un autre festival. Ils ont proposé à la France, alors que Jean  Zay était le ministre de la culture en plus de l’Education et des affaires sociales, et un passionné de cinéma, et qui me fait penser à G.Attal car il était le plus jeune du gouvernement du Front Populaire,  à 36 ans. D’ailleurs ses filles parrainent le prix de la citoyenneté. Ils ont choisi Cannes à cause de son hôtellerie. Mais le 1er festival qui devait se dérouler en 1939  a été reporté après la guerre. Ce serait un clin d’œil de l’histoire extraordinaire, si ces deux festivals qui avaient été crée l’un contre l’autre, se déroulent en commun  à cause du coronavirus. Ce serait une histoire formidable.

  • CHRONIQUES DE VANVES EN CONFINEMENT : Rencontres furtives ce week-end de printemps !

    Comme chaque semaine, le mairede Vanves a fait le point de la situation, cette fois, en compagnie du commissaire de police Quentin Bevan, au lendemain de l’allocution du président de la République qui a constaté que les maires sont en première ligne. D’autant plus qu’ils vont êttre sollicité pour la mise en place du déconfinement notamment avec les écoles, ce qui suscite quelques inquiétudes dont la presse a fait état   «La Police Nationale assure des contrôles tous les jours : 2000 contrôles ont été effectués depuis le début du confinement avec  plusieurs centaines de PV dressés»  a indiqué le commissaire de police qui a constaté que «les Vanvéens respectent les mesures. La police ne ne peut pas être partout, même si des gens sont encore souvent dehors».  D’ailleurs en matière de service public, la poste, place de l’insurrection, est ré-ouverte mais seulement de 14H à 17H. Les chantiers à Vanves ne reprendront pas avant le 11 Mai a indiqué le maire alors que certaines reprennent ailleurs, mais au ralenti et en respectant les règles de barrières et de distanciation.

    Le maire a indiqué que la ville a commandé 30 000 masques lavables, et en a déjà distribués 14 500 aux professionnels de santé et aux EHPAD où 7 personnes âgées sont décédées depuis le début de la crise. D’ailleurs le blog avait fait état de la disparition du pére Xavier Nicolas parmi les cinq décès à l’Ehpad «Soins et Repos » de la communauté des Jésuites. Mais la Croix la semaine dernière a fait état aussi du décés dans cet EHPAD du pére Philippe Lécrivain qui était un «fin connaisseur de l’histoire de la vie religieuse et de la Compagnie de Jésus.  Ceux qui ont eu la chance d’avoir Philippe Lécrivain comme professeur au Centre Sèvres, où il a enseigné de 1987 à 2011 la théologie de la vie religieuse, ou à l’Institut catholique de Paris, où il enseignait l’histoire de l’Église, se souviennent d’un homme passionnant, prompts aux traits d’esprit et aux anecdotes pour mieux faire comprendre son sujet ».

    Plusieurs séniors vanvéens qui s’inquiétaient des annonces du président de la République de les obliger de rester confinés après le 11 mai, parce qu’ils ont plus de 65/70 ans, ont été rassuré par la mise au point de l’Elysée vendredi dernier. Ce qui les chagrine beaucoup, c’est de ne plus voir leurs enfants ou leurs petits enfants, surtout lorsque l’un d’entre eux est né juste avant ce confinement comme le confiait une retraité : «Je ne le verrai pas s’éveiller dans les premiers jours de sa vie. C’est dur de ne plus les voir ! ». Et Internet ce n’est pas pareil ! C’est dur aussi pour eux de rester confiné, certains totalement, ravitaillés par leur fils, des voisins ou des bénévoles du réseau municipal de solidarité qui « font un travail formidable » selon plusieurs témoignages. «L’un d’entre eux me confiait qu’il n’arrêtait pas ! C’est une très bonne initiative de la ville » confiait Guy Janvier ex-maire de Vanves (1995-2001). D’ailleurs dans son intervention, le maire de Vanves a salué la générosité des vanvéens et l’engagement des bénévoles qui s’engagent de plus en plus pour le  CCAS et le Réseau municipal de solidarité qui coordonne les initiatives locales, et  qui ne manquent pas comme ses vanvéens qui  ont confectionnés des blouses.

    Des retraités se rattrapent en s’installant dans le petit bout de leur jardin, pour lire,  lorsqu’ils habitent un petit pavillon, entouré de leurs fleurs : «Je n’ai jamais vu mes roses aussi belles ! » confiait une autre retraité qui souffre un peu de ne plus pouvoir sortir – « mon fils me l’a interdit ! » - et de voir ses copines...au restaurant. D’autres ont découvert, les vertus du potager urbain et s’initie à devenir jardiniers, en donnant même des conseils : «Beaucoup de vanvéens se sont mis à faire des choses qu’ils n’ont pas l’habitude de faire. A mon nivrau, je me mets à la culture maraichére de ville. J’ai récupéré des pots de yaourts dans lesquels je met un peu de terre, des graines, je les laisse pousser pendant 8 à 15 jours, tomates, radis, persil… Quand les petites pousses font 5 cm, je les mets dans un pot de fleurs avec un peu plus terre, puis  je les mets dans un bac un peu plus grand. Et tout cela dans mon jardin, mais on peut le faire sur un balcon ou un rebord de fenêtre. D’ailleurs je me suis fourni chez Lidl qui vend des petits pots. Et je  commence à avoir des petits plants de tomates» confiait récemment Guy Janvier, retraité actif.  

    Mais pour tous ceux qui vivent en appartements, surtout avec de jeunes enfants, c’est souvent, maintenant que cela dure, de plus en plus difficile. Beaucoup, ses derniers jours, sont sortis, même peu de temps, avec leurs enfants, ce qui est le cas place de la République, où ils peuvent courir, se dépenser, faire du vélo, avec ces quelques jeunes parents qui se retrouvent en respectant les règles de distenciations, prés du manège. Le pére Bertrand Auville, curé de Vanves, laisse la grande porte de l’église St Remy ouvert. Certains viennent y jeter un coup d’œil ou faire une priére rapide, sans trop savoir s’ils peuvent ou non entrer. Sur le Plateau la longue file des clients qui attendant d’entrer au carrefour Market est impressionnant, s’étalant jusqu’au carrefour Albert Legris. Patients, ses clients attendent jusqu’à 1h30-2H avant d’y pénétrer et ressortir avec un caddie hyper rempli comme samedi dernier. Instants vécus à Vanves ce week-end lors de rencontres furtives à l’occasion de courses