Le département des Hauts de Seine a un nouveau président, Georges Siffredi (LR) , élu par l’ensemble des 38 élus de la majorité départementale. Isabelle Debré était permi eux, bien sûr, lundi après-midi, lorsqu’ils se sont retrouvés dans la vaste salle polyvalente de l’ARENA où chacun était dans ses 2 m2 délimités par des bandes jaunes avec son masque. A peine installé dans le fauteuil de président, il s’est adressé à Sophie Devedjian, pour la remercier de sa présence à cette séance exceptionnelle, très émue, tous les intervenants ayant rendu hommage à son époux. Isabelle Debré qui l’a connait bien, est venu longuement la saluer lorsd’une interruption de séance. C’était l’un des deux mentors du nouveau président avec Charles Pasqua, dont Georges Siffredi a partagé 38 années de fidélité, lequel a été plongé dés sa jeunesse dans le bain de ce fief gaulliste et pasquien. Pour une simple raison : Son pére avait été le secrétaire général du Conseil Général à l’époque d’avant la décentralisation, ce qui l’avait amené à cotoyer, tous ces jeunes qui l’entouraient alors dans les années 80 et qui ont conquis des mairies comme Balkany (Levallois), Schosteck (châtillon), Dupuy (Suresnes), Pemezec (Le Plessis Robinson), Devedjian (Antony)…Jusqu’à Didier Morin, maire de Vanves(1990-95) qu’il a perdu à 2 voix lorsqu’il gagnait Chatenay en battant un maire socialiste un certain 18 Juin 1995.
Pas besoin de revenir sur son parcours politique que les médias ont rappelés ces jours-ci, mais il est intéressant de rappeler que, parmi les fonctions qui lui avaient confiés Patrick Devedjian comme 1er vie-président de l’assemblée département, il avait le suivi des contrats Ville-Départements qui permettent aux Hauts de Seine de venir en aide aux communes et dont Vanves a profité depuis le début. Il a beaucoup insisté, dans son intervention inaugurale sur le rôle décisif de l’échelon local : « Cette crise sanitaire sans précédent aura montré, aussi, la réactivité et l’agilité dont savent faire preuve les collectivités et les élus locaux, pour compenser les lourdeurs des administrations centrales, voire rattraper les retards et les manquements d’un État qui s’est avéré, à bien trop d’égards, défaillant. A ceux qui en doutaient encore, elle aura permis de démontrer le rôle décisif de l’échelon local, au plus près des réalités du terrain, et tout particulièrement du couple commune/département, essentiel au bon fonctionnement de notre démocratie. Le Département des Hauts-de-Seine, que d’aucuns voulaient supprimer il n’y a encore pas si longtemps, en a fait tout particulièrement la démonstration» a-t-il déclaré. Et surtout, il a beaucoup insisté sur le soutien aux communes : «Elles ont été en première ligne, à nos côtés, dans la gestion de cette crise sanitaire, elles le seront encore demain, pour accompagner nos concitoyens confrontés à la crise économique et sociale, et nous devons les aider d’autant plus à faire face ! ». Il n’a rien changé à l’Exécutif départemental, Isabelle Debré étant 5e vice présidente chargée des transports et des anciens combattants.