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Vanves et le Département des Hauts de Seine - Page 12

  • VANVES PAS ENCORE TOTALEMENT EQUIPE DU THD 92 ALORS QUE LE DEPARTEMENT A RESILIE LA CONCESSION AVEC SEQUALUM-NUMERICABLE POUR MANQUEMENT GRAVE

    Les vanvéens ont donc appris ce week-end, par le Parisien, que le Conseil Général a  voté, vendredi dernier,  la résiliation de la DSP (délégation de Service Public)  à l’unanimité (35) - UMP/UDI/PS/EELV ayant voté pour,  les  8 élus PC n’ayant pas pris par au vote -  pour faute et aux torts exclusifs  de Sequalum-Numéricable qui « n’a pas respecté ses engagements ». Cette DSP attribuée en 2007 prévoyait le raccordement de 800 000 logements à terme. Le 21 Juillet 2014, à un an de la fin du délai, il n’y en avait que 113 000 raccordés avec uniquement 19 000 abonnés. Mais le plus grave dans cette affaire, est que si Numéricable n’a finalement fibré que les zones denses, il faisait même la différence dans ces zones denses entre les immeubles collectifs et les secteurs pavillonnaires. Ainsi Guy Janvier faisait état de cette résidence de la rue Ernest Laval (au 25) où l’immeuble collectif a été équipé de la fibre mais pas ses 8 pavillons de l'avenue de verdun (1 au 15), et ce ne doit pas être la seule dans ce cas là.

    Le conseiller général de Vanves fait partie des trois élus  avec Patrice Leclerc (PC) maire et Conseiller Général de Gennevilliers, Vincent Gazeilles (EELV) conseiller général de Clamart,  qui n’ont cessé de critiquer ce choix  et de dénoncer cette erreur : « La faute originelle, c’est votre majorité qui l’a faîte et vous en particulier ! » s’est exclamé Guy Janvier en rappelant au président Devedjian qu’il avait fait part de son scepticisme lorsqu’en 2004 Nicolas Sarkozy avait fait  voter par le conseil général le versement d’une subvention à une société privée pour fibrer le département. « Et vous avez décidé en 2007 de faire une DSP avec une somme importante (59 M€) alors que le SIPPEREC aurait pu le faire » a-t-il constaté. Patrick Devedjian (UMP) a défendu sa démarche « qui était bonne pour plusieurs raisons : Les opérateurs ne pensent qu’à tirer le maximum  de profit et cherchent à se constituer des territoires le plus juteux possible où ils ont le monopole. Dans cette logique, ils préfèrent les  zones denses et délaissent les autres. La  démarche du département partait du principe d’avoir un territoire totalement fibré en THD. Elle prévoyait un systéme de prévention obligeant le délégataire à fibrer des zones peu rentables, en les compensant par les zones rentables plus nombreuses. Le département versait une subvention avec 2 conditions : un libre accès à l’ensemble du réseau de tous les autres opérateurs. Le prix devait être le plus faible possible. Cette idée était la bonne pour notre territoire. Et la commission Européenne a considéré que c’était un modèle qui pouvait être étendue »

    « Mais la Cour Européenne de Justice ne s’est pas encore prononcé sur le délit de favoritisme accordée à une société privée » a répliqué Guy Janvier. « Le département ne s’est pas lancé à l’aventure. Mais les opérateurs continuent de se réserver à eux seuls les territoires. Quand on a lancé l’appel d’offre,  il a été boycotté par tous les autres. Un seul a répondu : Numéricâble. C’est pourquoi nous avons constitué un cahier des charges rigoureux. Et chaque défaillance a fait l’objet d’une mise en demeure. Numéricâble a essayé de se faire financer en privilégiant les zones rentables. Et ils ne se pressent pas de le faire pour les autres. C’est pourquoi, on a fait un calendrier. Mais Numéricâble n’a pas respecté ses engagements » a reconnu Patrick Devedjian. « Vous ne pouviez pas dire que nous ne vous avions pas prévenu. Vous êtes, dans de dossier, complètement responsable d’une gestion irresponsable » l’accusaient ses trois opposants en rappelant les 6 avenants votés malgré leurs cris d’alarmes : « La majorité départementale, après 10 ans d’alerte répétée sur les incohérences de ses choix en matière de déploiement du THD dans les Hauts de Seine, réalise enfin que la DSP consentit à la société Sequalum –Numéricâble n’était pas une solution efficace et utile à nos concitoyens » ajoutaient ils face à un président qui a donc entamé une procédure de résiliation après des mises en demeure, puis une procédure de différents, avec même référé « car nous avons affaire à des gens de mauvaises fois. L’adversaire du département est Numéricâble qui nous a trompé » a-t-il même reconnu

     

    La question est de savoir ce que va devenir ce réseau qui a une valeur de 80 M€ (liocaux techniques, fibres…), c'est-à-dire bien supérieur aux sommes versées par le département (27 M€ jusqu’à présent): «  Il y a un impératif. Le service public doit ête sauvegardé. Et ce réseau a une valeur qui doit être préservée et maintenu » a indiqué Patrick Devedjian. Cette résiliation devrait être effective le 30 Juin 2015. Jusqu’à cette date, la responsabilité de l’exploitation et de la maintenance du réseau incombera toujours au Délégataire. Par ailleurs, le Département mettra à profit cette période pour préparer la continuité du service. Et à compter du 1er juillet 2015, il deviendra propriétaire des infrastructures construites dans le cadre de la DSP et « attachera une attention toute particulière à la poursuite de l’exploitation et de la maintenance des colonnes d’immeubles qui ont été fibrées par Sequalum et grâce auxquelles de nombreux alto-séquanais disposent déjà de services à THD activés ».

  • VANVES : DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    DEMI JOURNEE SANS COURS : MAL VECUE

    L’éducation Nationale est arrivé à un résultat inespéré après les élections au conseil des écoles des représentants des parents d’élèves avec cette demi-journée  de classe « banalisée » sans cours devant permettre aux enseignants d’être consultés sur les programmes entre le 22 Septembre et le 18 Octobre et qui se déroule aujourd’hui à Vanves et dans les Hauts de Seine. « En fermant les écoles, elle met tous les enfants à la charge de la commune, logistique et financière, pendant toute cette journée alors qu’elle a demandée à tous les communes d’ouvrir les écoles le Mercredi matin pour donner cours pourtant avec ces nouveaux rythmes scolaires. Est-ce que vous vous rendez-vous de l’aberration.  Tous les enfants vont se retrouver à l’école, car les parents n’ont rien prévus comme lorsque c’était le cas pour le mercredi, l’année derniére. Et les communes comme Vanves ont dû se dérouiller, pour mobiliser les animateurs afin qu’ils s’occupent de tous les enfants, en dépassant sûrement pour la matinée, les effectifs qui fréquentent habituellement les centres de loisirs, afin qu’ils ne se retrouvent pas sur le carreau » tonnaient des parents d’éléves de l’API, l’une des associations de parents d’élèves présent à Vanves. A Noter que toutes, FCPE comme PEEP dénoncent la forme qu’a prise cette consultation, l’une d’entre elle, ayant même déposé un recours pour la faire reporter, sans succès.   «  Une majorité » de parents ne sont pas dûpes. Ils  auraient pu faire leur concertation pendant les vacances scolaire ou lors d’un pont de Novembre. Utiliser ce mercredi matin qui était le cheval de bataille des nouveaux rythmes scolaires, en fermant les écoles, c’est aberrant. Les parents le vivent mal ».

    ELECTIONS : La FCPE qui se targue d’être la seule association présente dans toutes les écoles primaires, collèges et lycées est  arrivée en première position lors des élections de parents d’élèves le week-end dernier à Vanves avec 63 élus (58%) contre 37 à l’API (34%) et 9 aux indépendants (8%). Mais si l’on s’en tient aux écoles primaires et maternelles, l’écart est moins grand avec 47 élus pour la FCPE et 33 pour l’API, 4 pour les Indépendants n’étant représentés qu’à l’école élémentaire Larmeroux avec. Et l’API a la majorité d’élus devant la FCPE aux Maternelles Gambetta (3 contre 2), Marceau (5 contre 0), et Parc (5 contre 2), ainsi qu’aux écoles élémentaires Marceau (6 contre 2) et Parc (8 contre 5).

    PLAN SENIOR 92  DU PS DEFENDU PAR GUY JANVIER

    A l’occasion de la Semaine Bleue, le groupe PS du Conseil Général des Hauts de Seine demande le lancement d’un « plan senior » dans le département afin de développer des maisons de retraite à prix accessible pour les Altoséquanais. « Alors que de trop nombreuses personnes âgées n’ont pas les moyens de financer leur accueil en EHPAD, du fait du nombre trop limité de structures publiques, il est de la responsabilité du conseil général  de financer de nouveaux établissements publics à prix accessible », déclare Luc Bérard de Malavas, nouveau Président du groupe PS-EELV. « En dehors des maisons de retraite publiques, il est en effet exceptionnel de trouver un accueil en EHPAD à moins de 2.000€ mensuels dans les Hauts-de-Seine, alors que le montant moyen de la retraite est inférieur à 1.300 euros mensuels ». C’est l’un des chevaux de bataille de Guy Janvier, Conseiller général PS de Vanves,  qui avait dénoncé voilà quelques années, les tarifs pratiqués par ces EHPAD. Il présentera lors de la séance publique de Vendredi prochain  un amendement au budget 2014 visant à financer le lancement de ce « plan senior », grâce à des économies réalisées sur d’autres dépenses superflues. « Chaque euro dépensé doit être un euro utile pour les Altoséquanais. Investissons dans les maisons de retraite publiques accessibles afin que nos anciens puissent vieillir dignement dans les Hauts-de-Seine ! Ce sera une dépense réellement utile au regard de la gérontocroissance de notre Département… » 

    CHAUFFAGE URBAIN : TOUT N’A PAS ETE DIT !

    Une communication avait été faite au dernier Conseil Municipal par Philippe Thieffine (UMP) sur les travaux que doit réaliser la CPCU (compagnie Parisienne de Chauffage Urbain), sur sa chaufferie de Grenelle pour la mettre aux normes, et lui permettre de passer au gaz naturel les trois chaudières en abandonnant le systéme fonctionnant au fuel lourd.  Ces travaux inquiétent les écologistes car cette chaufferie est installé  rue Georges Pitard  et ses annexes de stockage de fioul lourd de 2ème catégorie  rue Castagnary, dans ce secteur, le long des voies ferrées Montparnasse, qu’empruntent les vanvéens lorsqu’ils entrent  dans Paris par cette voie. Or ces annexes sont constituées de 2 cuves de 2830 m3 chacune, deux zones de dépotage de camions-citernes et  de wagons-citernes), avec des canalisations CPCU de forte section (visibles) qui acheminent du fioul lourd chauffé entre 50 et 70° (pour réduire sa viscosité) vers la chaufferie CPCU de la rue Georges Pitard.  Or il se trouve qu’un chantier est réalisé par la RIVP (Régie Immobilière de la Ville de Paris) qui construit un  nouvel immeuble, et qu’un mur sépare seulement de ces canalisations. Ce qui inquiéte fortement ls écologistes parisiens qui ont sensibilisé les pouvoirs publics sur le risque d’un écroulement (du mur)  du fait de ce chantier.

  • LE CANTON DE VANVES MIS EN AVANT PAR SON CONSEILLER GENERAL GUY JANVIER (PS)

     

    Il a été quelquefois question de Vanves lors du débat budgétaire au Conseil Général des Hauts de Seine Vendredi dernier. Il est vrai que Guy Janvier était l’intervenant principal du groupe PS dans le débat général qui a précédé l’examen des rapports qui s’est terminé dans la soirée. Dans son intervention, il a pris l’exemple du canton de Vanves à propos du regroupement des services sociaux du département : « Nous ne sommes pas opposés, par principe à la mutualisation des moyens si cette réorganisation entraîne une amélioration des services rendus à la population. On peut douter que ce soit le cas, et je prendrai un exemple que je connais bien, celui du canton de Vanves. Profitant d’une opération immobilière privée – la mairie et le département sont en train de vendre à un promoteur privé, les terrains qui leur appartenaient – la circonscription d’action sociale a été regroupée avec celle d’Issy les Moulineaux. Aujourd’hui, nous n’avons plus à Vanves, qu’une simple permanence. C’est regrettable car les usagers de ces services, qui sont la plupart du temps, des citoyens connaissant de grandes difficultés, ont besoin d’être aidés au plus proche de leur domicile. Et les travailleurs sociaux manquent cruellement ».

    Vanves bénéficiera de quelques crédits provenant de ce budget 2014 du Département :  Par exemple 10 107 € pour la télé-alarme, 1 170 € pour la Compagnie de l’Echaugette. Sans parler des 150 000 € d’études inscrites pour la restructuration partielle-extension du  Collége Saint Exupery cité par Eric Berdoati, rapporteur du Budget et maire UMP de Saint Cloud. Guy Janvier n’a pas manqué de demander à Patrick Devedjian, président du Conseil Général : « Est-ce un clin d’œil de votre part en offrant, pour Noël, aux conseillers généraux ce livre « Le pouvoir absolu » d’Arlette Jouanna qui a reçut le prix Chateaubriand. « J’aurais préféré du même auteur « le devoir de révolte ». Du coup, le présisdent lui a répondu : « l’Assemblée Nationale est devenue la chambre d’enregistrement des promesses des candidats. C’est cela le pouvoir absolu ». 

    Guy Janvier est aussi monté au créneau sur le déploiement du Très Haut Débit (THD 92) dans les Hauts de Seine en constatant que « leurs critiques étaient justifiés »,  avec ses collégues Patrice Leclerc (FdeG/PC) futur maire de Gennevilliers et Vincent Gazeilles (EELV) son collégue de Clamat avec lequel il fera bientôt « canton commun » grâce au découpage cantonal. Il a fait part de ses inquiétudes : Manque de contrôle du Conseil Général sur le délégataire du Service Public (Numéricâble), ce qui se traduit par des informations parcellaires sur les déploiements horizontaux. Manquement aux obligatoires du délégataire pour équiper les sites publics comme les colléges (40 sont équipés contre 99 pour la 1ére phase)  ou les logements sociaux en fibre optique. Difficultés et retard dans la mise en œuvre, notamment dans les zones moins denses, car Numericable a axé les travaux de Sequalum sur les zones les plus denses et la rénovation de son réseau. Gaspillage de l’argent, car « on n’avait pas besoin de financer une opération qui se serait faite (avec les opérateurs privés) ». Mais il y a plus grave, car « lorsque les alttoséquabnais vont découvrir qu’ils ne sont pas raccordés alors qu’ils sont raccordables, ils vont se tourner vers Orange » -  « Vous criez au loup à chaque fois que l’on est en retard. Il y a eu des mises en demeure faites, et les retards ont fait l’objet de pénalités. Nous n’avons pas payé 2 M€, car tant que les obligations ne sont pas remplies, on ne paie pas » ont répondu Patrick Devejian et Thierry Solére. « Ailleurs ce réseau en fibre se développpe dans les zones profitables.  Dans les Hauts de Seine, nous voulons l’homogénéité. Ce n’est pas facile, c’est un parcours du combattant ! Mais est-ce que des villes comme Fontenay, Vanves etc…aurait été fibré (complétement) sans ce plan THD92 ? »