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SOLIDARITE - Page 19

  • L’ACCUEIL DES REFUGIES EN ILE DE FRANCE FAIT POLEMIQUE JUSQU’A VANVES !

    Manifestement, les socialistes sont décidé à profiter de tout à l’occasion de la campagne des régionales. Et à polémiquer à propos de l’accueil des réfugiés en France, comme ils l’ont démontré lors de l’inauguration, jeudi dernier,  de la permanence de campagne de Claude Bartolone, leur tête de liste, où étaient d’ailleurs présent des élus vanvéens qui ont interpellés le maire de Vanves sur ce qu’ils comptaient faire. Il est vrai que certains, à droite, leur facilitent la tâche, et pas des moindres, de Nicolas Sarkosy à Patrick Devedjian avec sa boutade douteuse.

    1er round régional : Anne Hidalgo maire de Paris et Claude Bartolone président de l’assemblée Nationale se sont attaqués à l’attitude de la droite régionale face à ce drame : « Où est madame Pécresse sur la question essentielle des réfugiés. Elle a disparue des radars » constatait la maire de Paris. Mais voilà, la veille, lors du baptême du tunnelier de la ligne 14 Valérie Pécresse, tête de liste des Républicains (LR) indiquait qu’elle mettait mis une sourdine à sa campagne car l’attention des franciliens était focalisé sur la solidarité avec les réfugiés. C’était sans compter avec l’interview (désastreuse)  de Nicolas Sarkozy dans le Figaro et les déclarations de certains maires : « Je ne savais pas que notre slogan de campagne « une IDF humaine » allait devenir un signal pour les franciliens qui ne peuvent pas accepter les propos de la droite sur les réfugiés qui fuient la désespérance. Nous voulons une IDF humaine qui ne peut accepter de choisir parmi les réfugiés à accueillir. Après l’étoile jaune, le croissant vert et après le triangle rose ? La droite fait une campagne très démagogique. Dans quel monde vivons nous ? » s’emportait Claude Bartoloné en accusant Les Républicains d’être « les marionnettes du ventriloque FN.   Ils bougent les lèvres mais c’est le FN qui parle à leur place.(....) L’extrême droite, ce n’est pas leurs voix qu’elle prend, c’est leur intelligence et leur tête . Le devoir de cette région est d'accueillir ceux qui fuient la guerre » comme en témoigne un tract de campagne: «Pour moi, l'accueil c'est oui ! ».

    2éme round local : Ce soir là, les 4 conseillers municipaux socialistes (AL Mondon, JC Le Goff, V.Mathey et G.Attal) avec le secrétaire de la section PS (A. Dos Santos) de Vanves signaient et envoyaient une lettre ouverte à Bernard Gauducheau : « Depuis une semaine, de nombreuses initiatives ont été prise sur notre territoire, pour répondre à la détresse des milliers de réfugiés qui ne cherchent rien d’autres qu’échapper à la guerre, protéger leur vie et celle de leur famille » constataient ils en s’étonnant après l’envoi d’un courrier du ministre de l’Intérieur aux maires de France, « alors que de nombreux maires de toutes étiquettes politiques, ont d’ores et déjà annoncé accueillir une famille de réfugiés », qu’il n’avait toujours pas pris position. « Vanves se doit d’être fidèle à sa tradition de solidarité » affirmaient ils en lui demandant s’il participerait à la réunion de travail avec 600 Maires organisée hier matin au ministére de l’Intérieuret et « quelle manière, vous envisagez de faire participer notre ville à cette mobilisation nationale de solidarité ». Les socialistes ne sont pas les seules à avoir interpellé le maire, d’autres l’ont fait, en restant discret, par mail ou par courrier

    3éme round vanvéen : Dés Vendredi, Bernard Gauducheau (UDI) répondait aux socialistes en publiant sa réponse sur son blog et en indiquant que Marie Françoise Goloubtzoff (UDI), maire adjoint chargée de la Sécurité, représentait la ville à la réunion au ministère de l’intérieur considérant que « l’arrivée massive de réfugiés en cours en France doit être organisée par l’Etat à l’échelle du pays en liaison avec les différentes collectivités et entités publiques concernées ». Et en indiquant « qu’il y a déjà longtemps, je suis personnellement intervenu afin qu’une famille syrienne ayant des proches à Vanves bénéficient d’une autorisation administrative pour rejoindre notre territoire.Je partage le point de vue du Président de l’Association des Maires d’Ile-de-France (AMIF) qui vient d’écrire à Monsieur Manuel Valls, en lui rappelant que dans un contexte de baisse brutale des dotations de l’Etat aux collectivités locales, les Maires franciliens ne pourront accueillir dignement les réfugiés qu’avec le soutien de l’Etat. Une mobilisation efficace pour accueillir les réfugiés et leurs familles et les accompagner socialement dépendra du montant des crédits qui seront alloués aux communes par le Gouvernement ». Enfin, il annonçait « la mise en place une cellule d’accueil pour organiser et coordonner toutes les initiatives locales qui viendraient à être prises au sein de la commune ». Ce qui fit réagir tout de suite l’un des signataires de l’interpellation socialiste : « Il n 'a pas résisté à la tentation de parler encore de la baisse des dotations de l'état. La démagogie et les petits coups, c'est une seconde nature chez lui ! »

    4éme round altoséquanais : De nombreuses villes ont commencé à  s’organiser pour accueillir les réfugiés, mais cela ne se fait pas du jour au lendemain,  à l’instar de Boulogne, Suresnes  et  d’Issy les Moulineaux dont les maires ont réunis les représentants de tous les cultes et associations qui participent déjà à la solidarité locale, de Malakoff qui accueille 16 réfugiés au sein d’une association conventionnée avec la Ville et chez quelques particuliers et va mettre à disposition son centre de loisirs de Saint Pierre du Perray (91). D’autres recherchent des solutions d'hébergement, en liaison avec les hôtels, les bailleurs sociaux, les résidences étudiantes et les habitants qui ont manifesté leur souhait d'accueillir une famille, et essaient de faire ce qu’elles peuvent avec peu de moyens. D’autres villes sont plus réticentes : Clichy par exemple qui a une très nombreuse population vivant encore dans des quartiers en difficultés et sont en demandes de logements (décents)  : « Je ne me vois pas accueillir des réfugiés dans des logements alors des clichois vivent encore dans des logements vétustes. Ils ne comprendraient pas » confiait Remy Muzeau (LR) son maire avec tous les précautions d’usages, contrairement à certains collègues franciliens et altoséquanais  plus abrupts : « Je leur dit quoi à ces gens là ? Qu’on va faire passer les réfugiés en priorité ? » explique l’un d’entre eux. « Comment pourrais-je accueillir des réfugiés alors que je n’arrive pas boucler mon budget » s’interrogeait même un autre. 

    Il n'en reste pas moins, comme l'explique un maire des Hauts de Seine que "nous ne pouvons rester à l'écart des  défis de notre temps, ni sourds au devoir élémentaire d'humanité. Cette question dépasse les clivages politiques et ne préjuge pas des réponses complexes à apporter aux problèmes de fonds que posent les flux migratoires, le traitement des demandes d'asile, la coordination européenne des politiques d'immigration, le contrôle de nos frontières, la préservation d'un modèle d'intégration respectueux des valeurs nationales ou le renforcement de la lutte contte les organisations criminelles qui sont à l'origine de l'exode de populations civiles menacées"  

     

  • RETOUR SUR LES EVENEMENTS PASSES A VANVES ET AILLEURS : SWISSLEAKS, ACCUEIL, COMBATTANTS, FOOTBALL

    SWISSLEAKS : Avec cette affaire "HSBC", les vanvéens devraient vite faire un tour sur le blog de "Suisse Magazine" dont le siége est installé à Vanves, pour avoir quelques commentaires des suisses qui vivent en France, tout en gardant un lien avec leurs pays: "Affaire HSBC, quand les journalistes perdent pied" titrait il hier. Dans cet article, ces auteurs constataient que « des journalistes se transforment en auxiliaires de police pour aider une brigade financière qui manque cruellement de ressources et au passage en auxiliaires de communication politiques pour sortir au bon moment le message souhaité par le pouvoir ». Bigre. Mais on n’en attendait pas moins. Mais c’est pas fini : «  Les héros du jour sont un français employé à Genève par une banque suisse et qui a cherché à tout prix à se faire des recettes de poche en vendant des documents volés » et « une directrice de la communication d'une filiale française de banque suisse, qui ne comprenait pas bien de quoi il retournait » et «  a collaboré pendant des années avec la brigade financière » et « pleurniche de médias en médias parce qu'elle n'a pas été payée pour cette "mission civique ». On comprend mieux la hargne de certains journalistes à attaquer la Loi Macron et à protéger leurs sources. Quand le journalisme d'investigation agit sur ordre et publie dans le sens du vent, la démocratie préfère sans doute ignorer que la source du journaliste est .. la police ». Et d’inviter à prendre du recul en lisant  un article de  Myret Zaki sur : http://www.bilan.ch/myret-zaki/redaction-bilan/swissleaks-linvestigation-commandee où son auteur explique que « Swissleaks est une opération qui s'apparente à du journalisme d'investigation organisé par les services de l'Etat ».

    ACCUEIL  : Ce week-end a été marqué par un conseil paroissial élargi qui s’est tenu samedi après-midi sous la présidence de Vincent Hauttecoeur, curé des paroisses de Vanves. Occasion de réfléchir sur le sens de l’accueil après l’intergénérationnel l’année dernière. « Accueillir quelqu’un, lui laisser une place, se laisser déranger et déstabiliser n’est pas aussi évident que  cela, surtout pour un groupe ou une communauté » a expliqué le pére curé devant de nombreux responsables de groupes et animateurs eed la vie paroissiale . « Tout groupe qui n’accueille plus et ne sait pas accueillir, est un groupe qui se meurt » disait Mgr Favreau, ancien Evêque des Hauts de Seine » a-t-il rappelé. Plusieurs thémes devraient être développé cette année autour de la formation à l’écoute et l’accueil, la création de passerelles entre groupes proches (au niveau de l’activité), rappeler qu’il faut aller vers l’autre, comment bien, diriger les gens vers les différents groupes

    FOOTBALL : Pas de match Dimanche pour l'équipe de football du Stade de Vanves qui devait rencontrer Montrouge sur sa «  pelouse » du terrain d’honneur : « Le service des sports a fermé le terrain d'honneur en mauvais état dû, il est vrai aux gelées de ces derniers jours. Ceci étant, il aurait fallu le fermer déjà la semaine précédente, des entrainements et des matchs ont eu lieu sur cette surface » constate Jean Claude Vignal président de la section Football. Le match est reporté au 22/02/2015. Le 8° de finale de la coupe des hauts de seine contre l'équipe première d'Antony ( Division Supérieure Régionale ) deevrait se dérouler dimanche prochain.

    EXPOGRAH : L’équipe d’expograph a rencontré Nike Samedi dernier à Vanves : « Les joueurs vanvéens ont rendu une copie de 2 pages distinctes ! La première, en noir et blanc, au début du match, et pendant 20 mn où ils ont essayé de poser leur jeu académique, agréable à regarder, mais manquant encore d'efficacité dans la finition et l'agressivité . Ils furent surpris à la suite d'un très beau débordement sur le côté gauche du numéro 10 de Nike, qui après avoir passé en revue 3 de nos défenseurs, repiqua vers l'axe pour fusiller Emmanuel, notre gardien, à créditer d'un bon match, en remplacement de Marc Casas, présent sur le banc. La fin de cette page en noir et blanc, nous mène à 15 mn de la fin du match où Expograph mène 3/1 puis se fait reprendre à 3/2 après un coup franc sévère sur Steevenson, puis 4/2 et retour de Nike 4/3 après un raid solitaire de l'attaquant de Nike. La sérénité du 2ème du championnat DH, n'est pas encore revenue, et les dernières minutes seront crispantes, mais le coup de sifflet final, va permettre de voir enfin la page en couleur! » raconte le coach Jean Royer.  « Les cris de victoire dans le vestiaire des Vanvéens montrent que ce match a été remporté de haute lutte, il n'y à plus de matches faciles, que l'esprit de groupe est revenu, et par la même occasion la confiance »   

    UNC VANVES-MALAKOFF : La 71éme section de l’UNC rassemble une quarantaine de membres en 2015, alors qu’elle e réunissait plus de 500 au lendemain de la guerre 1914-18. Elle accueille certes des anciens combattants, de conflits plus récents, mais aussi des jeunes qui intègrent Soldats de France parce qu’ils défendent certaines valeurs de la République et de la France  chères à l’UNC. L’un d’entre eux est même l’un des 4 portes drapeaux de la section.  Elle est très présente aux cérémonies patriotiques organisées par la ville, mais aussi grâce à son président Paul Guillaud tout d’abord au Plan Hommage : Ainsi à chaque passage du convoi funéraire de soldats morts en opération extérieur, escorté par une garde d’honneur de la Garde Républicaine sur le pont Alexandre III, il est présent  avec des civils et militaires ainsi que des drapeaux qui s‘inclinent. Ensuite à l’Arc de triomphe pour le ravivage de la Flamme dont il est l’un des commissaires et permet aux Vanvéens d’y participer une fois par an comme ce sera le cas ce printemps prochain avec des élus et de jeunes écoliers ou collégiens. Enfin, son site internet reçoit de nombreuses visites,  7100 à ce jour, par plus de 5600 visiteurs provenant de 78 pays différents dont Mayotte, le Mali, le Niger ou le Cameroun.   

  • LA GALERE D’UN JEUNE DE VANVES, BRIAN : « J’ai arrêté au Petit Vanves parce que je me sentais plus à ma place dans ce restaurant en me retrouvant dans la rue »

    La galére se rencontre à tous les coins de rue de Vanves, et pas nécessaire là où on l’attend, d’autant plus qu’elle est très souvent invisible. C’est le cas pour Brian, au look branché de ses jeunes trentenaires sportifs, bien dans sa tête, que rien ne distingue des autres, qui est pourtant,  aujourd’hui,  à la rue. Beaucoup de Vanvéens l’ont rencontré, tout au moins ceux qui ont fréquenté Le Petit Vanves, lorsque ce restaurant était dirigé par  JP Coupé, puis maintenant JP Anselme qui a repris ce restaurant, où il était serveur-barman. Et pourtant, comme on dit, il vit la galère de la rue, alors qu’il a un boulot, bien payé, chez Picard maintenant. Tout simplement parce qu’il s’est vu refusé un logement. Heureusement, il bénéficie de la solidarité d’amis et de rencontres qui l’hébergent, mais cela ne dure qu’un temps.   « Je ne l’ai pas choisie (cette vie de galère), mais on m’y a contraint en ne cassant de chez moi. « Bouger vous le cu pour ne pas rester dehors » est mon crédo. Je ne baisse pas les bras ! J’ai pas mal pris de coup dans la tronche au niveau vécu. Cela a fait que peu importe la galère, il faut rester la tête droite et ne pas baisser les bras, toujours avancer, ne pas s’arrêter. C’est comme à la Légion, tu marches ou tu crèves »

    Il vous explique que seretrouver dans la rue, ce n’est pas difficile : « Bêtement sur un coup de tête, ou autres. Cela peut être vis-à-vis des parents ou d’une petite amie. Ce qui a été mon cas, deux fois de suite. La première fois, à cause de mes parents, à l’âge de 18 ans. Cela dépend si on est une tête brulée ou pas, parce que je n’étais pas facile lorsque j’étais plus jeune, à 17/18 ans, car je me laissais pas faire facilement. J’avais une belle mére qui ne me considérait pas comme de la famille, plus cela allait, plus je m’éloignais et je m’engueulais avec elle. Un jour elle m’a dit « si tu n’es pas content, tu prends tes affaires et tu te casses ! ». C’est ce que j’ai fait à 18 ans en 2004/05. Je me retrouvais pour la première fois dehors, sans savoir comment faire » raconte t-il.  Il ne s’est pas dégonflé, rejoignant un endroit où il y a de nombreux SDF, pour bénéficier de quelques conseils, comme Saint Michel par exemple, auprès de SDF avec qui, il a sympathisé, et lui ont appris à jongler et à cracher le feu pour gagner quelques pièces grâce à des spectacles de rues. Il a dormi dans le parking sous le parvis de Notre Dame. Il a appris des petits trucs pour s’en sortir, lutter contre le froid en hiver en mettant plusieurs couches de vêtements,  être toujours prêt d’une association pour pouvoir aller prendre un café, manger car c’est très important, se laver pour garder un  minimum d’hygiéne, disposer d’une adresse pour son courrier, chercher du boulot… « Ce qui permet de relever la tête d’avoir des personnes qui vous soutiennent ! ». Cette première galère a durée tout de même 3 ans et demi, entrecoupé par quelques petits boulots, ayant passé son CAP de boulanger, ce qui ne l’a pas empêché de travailler dans le bâtiment, ramasser les ordures chez Veolia… « Pas question d’aller dans les centres d’hébergement où c’est l’enfer au niveau hygiéne, sécurité etc… Je préférais rester dans la rue, aller à Roissy CDG où on pouvait dormir dans l’aéroport avec d’autres… »

    La rencontre avec son ex-petite amie, Zoé, lui a permis de retrouver une vie quasiment normale : « Je l’ai rencontré à Chatelet où je passais tous les jours à la fontaine des Innocents, avec les tauffeurs, les gothiques, les métalleux qui trainaient sur les marches. Le courant est passé, et elle a demandée à son père si je pouvais rester à la maison. A ce moment là, j’ai pu  trouvé un travail au Petit Vanves comme serveur-Barman en touchant un peu à la cuisine durant 6 ans et demi.  C’était 56 H de travail par semaine, ce qui est lourd à supporter et m’a éloignée de ma petite amie » reconnait il.  Il s’est alors installé dans un  logement de 12 m2  qu’il a loué rue  Solférino, voilà 2 ans, qui a malheureusement brulé suite à un court circuit, les gaînes électriques n‘étant pas aux normes, les murs prenant l’humidité…. « J’ai été logé par les parents d’un ami qui habitait pas très loin, la mairie de Vanves ne pouvant pas me reloger avant 4 ou 5 ans alors que j’avais un boulot bien payé. Résultats : J’ai arrêté au Petit Vanves parce que je me sentais plus à ma place dans ce restaurant en me retrouvant dans la rue. alors que j’avais un travail. Je ne cache pas pas que je voulais déjà arrêter à cause des horaires de travail, mais je n’avais pas de quoi rebondir derrière. Je me suis dit « autant rester » Mais lorsque c’est arrivé à saturation, j’ai arrêté, n’ayant de toute façon, plus rien du tout ».

    Seule satisfaction : Il a pu jusqu’à maintenant, éviter la rue. Il avait rencontré une autre petite amie à Clamart qui habitait un pavillon qui l’a hébergé : «  J’ai cherché du boulot à gauche, à droite, travaillé comme « doc sitting »,  puis chez Picard où je suis  en CDD, à Clamart. Et je suis logé grâce, là encore à un ami, Frédéric, ex-SDF qui a son propre passé, et m’évite de connaitre de nouveau la rue. Lorsqu’on l’a connu, une fois, on n’a pas envie d’y retourner ! » confie t-il en n’en voulant à personne : « Ce serait dégueulasse d’en vouloir à la société parce que d’un côté, on n’est pas non plus tous des anges.  J’ai un peu poussé la chose, mais cela ne devrait pas pouvoir se passer de se retrouver dans la rue, à 18 ans ! C’est un peu dur » ajoute t-il en reconnaissant qu’il a constaté comme beaucoup de vanvéens,  ses derniers temps, de plus en plus de jeunes parmi les SDF. « Beaucoup ont choisis cette vie » vous explique t-il en connaisseur. Mais ce n’est pas une raison !