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SOLIDARITE - Page 16

  • UN HANDICAPE DE VANVES A L’ORIGINE DE « REVE DE GOSSE » CONCRETISE LUNDI PROCHAIN AUX MUREAUX PAR LA JCE GPSO

    C’est  le projet  2016 de la JCE (Jeune Chambre Economique) de GPSO (Grand Paris Seine Ouest), cette association constituée de jeunes de 18/40 ans  a installé une antenne à Vanves depuis 3 ans  qui est très active, tout  en étant très présent sur  ce territoire de 8 communes et surtout à Vanves,  Issy les Moulineaux, Boulogne. Mais c’est aussi la concrétisation d’un projet auquel tenait énormément  Guillaume Benhamou  (sur la photo), résident de Simon de Cyréne et ex-président de la JCE GPSO qui a toujours voulu dépasser ses limites. Il avait la  volonté de faire participer sa JCE locale à ce tour aérien et national lancé voilà 20 ans par les Chevaliers du Ciel et les JCE dont l’organisation des étapes est confiée à une JCE locale. Il s’agit de faire un tour en avion à des jeunes handicapés mais aussi non handicapés sensibilisés à l’handicap .

    « On a mis en avant un théme « Tapis volant » pour amener ces jeunes à penser aller loin malgré leur handicap. Nous avons créé des binômes handicapé/non handicapé à partir d’une école de Bondy, d’Issy les Moulineau, de Boulogne, de Neuilly,de  Paris, avec des élèves de CM1/CM2  pour travailler ensemble à partir d’un projet pédagogique avant ce baptême de l’air qui se déroulera à l’aéroport des  Mureaux (Yvelines) avec un départ de Boulogne » indiquait récemment  Souleymane Sylla, successeur de Guillaume Behamou à la tête de la JCE GPSO. Une classe de Vanves aurait pu en faire parti, mais l’inspectrice dela circonscription de Vanves/Malakoff a refusée ( ?). Ses élèves ont participés à deux types de rencontres dont la première s’est déroulé avant les vacances de  printemps : Ses élèves ont partagés une journée de rencontres au cours de laquele ils ont pu échanger avec des témoins : Corine Bourneton, 1ére femme à avoir obtenu sa qualification de pilote pro-handicapé, Philippe Hubert qui est multi-diplomé en situation d’extrême handicap et  Guillaume Benhamou, directeur pédagogique de ce projet.

    Celui-ci a témoigné de la façon dont il a réussit au quotidien à repousser les frontières de son handicap et à faire des voyages qui l’ont amené au bout du monde, dernièrement en Lituanie, ou sinon en Roumanie relaté dans « Handirection du monde » où il leur a raconté son son voyage en train couchettes assez croustillant (p.61 et 62 de ce livre) où il a failli – et c’est rare – perdre ses nerfs, car il était ballotté dans tous les sens.  Lundi sera le point d’orgue de cette opération, avec cette « vol découverte », où  ses enfants pourront réaliser ce rêve d’Icare grâce à la Jeune Chambre Economique  avec un baptême à l'aéro-club Roger Janin, aux Mureaux, à côté d'Airbus. La journée sera rythmée par un nique nique à midi, l’ouverture du village  « Rêve de gosse » à 14H avec des baptêmes dans des avions de tourisme, des jeux et des animations dans le village. « L’objectif de cette journée est le dépassement de soi même, de permettre à ses enfants de  voler comme Icare ou Saint Exupery ! »   

  • ECHANGES SUR L’ACCUEIL DES REFUGIES A VANVES ALORS QUE LE PAPE FRANCOIS LES RENCONTRAIT A LESBOS

    Vanves a été au cœur de l’actualité samedi dernier : Alors que le pape rencontrait les réfugiés sur l’île de Lesbos (Gréce)  et ramenait 3 familles au Vatican, des vanvéens débattaient de « l’accueil des réfugiés » à la brasserie Le Tout Va Mieux dans le cadre du Café Théo. Un lieu d’échange initié des chrétiens ouvert à tous, croyants et pratiquants de toute religion, non pratiquants et athés comme l’a rappelé Henri Paul qui est l’un des animateurs de ces échanges.  

    Cette rencontre  a été introduite par Claire Papy : « Ce sont des fréres et sœurs en humanité. Tout homme est une histoire sacrée. La leur a été très souvent mouvementée. Mais des trésors d’hospitalités se mettent à leurs services » a t-elle expliqué en rappelant tous les textes religieux et juridiques traitant de l’étranger. « Mais notre société oublie ses droits. Leur dignité est atteinte trop souvent ( expulsion du Camp de Calais). Les discriminations sont fréquentes – L’Etat français ne satisfait pas au droit  international (droit à l’hébergement, à la santé, à l’éducation…). Enfin, il faut lutter contre les préjugés pour aboutir à une société d’inclusion. Plus qu’il ne coûte à la société, les réfugiés nous apportent des valeurs oubliées et perdues». Mais aussi par le témoignage d’Olivier qui accueille, en province, des familles de migrants depuis 5 ans : « Ils ont un moral en béton armé, joyeux et ouvert. Les encadrants sont contaminés par eux. Ils disent des choses fortes, fraternelles. Ces kurdes irakiens m’expliquaient que jamais ils ne pensaient être ainsi accueillis en France, qu’ils n’ont pas choisi, qu’ils ont tout perdus , et qu’à  Calais la police les réveillait la nuit sans aucunes raisons, et les aspergeait de gaz lacrymogéne » racontait il en ajoutant : «  Je me pose vraiment des questions sur l’attitude du gouvernement  et des préfets au comportement incompréhensible. Les maires se sentent isolés face à cette question lorsqu’ils s’engagent ». L’un des participants a cité en exemple le maire de Grande Synthe qui a eu l’audace d’accueillir

    Sœur Mireille a indiqué que sa communauté des Xavière de la rue d’Issy accueille régulièrement des étrangers : « Même si on ne comprend pas, cela nous déplace ! » constatait elle en racontant  que « les sœurs ont  accueillies un dentiste syrien très ouvert, un boudhiste quine comprenait pas pourquoi on accueillait des musulmans,  un centrafricain qui en voulait aux chrétiens qui tuaient et bouffaient des musulmans. Mais ils étaient très étonnés qu’on les accueille si chaleureusement. Si chacun de nous en fait un petit peu, cela peut déplacer » concluait elle. Mairie,  dont la sœur est très impliqué à Clermont Ferrand rappelle alors que chaque paroisse était invitée par le pape à accompagner une famille.Olivier indique que 70 paroisses à Paris se sont mobilisées et 40% des paroisses des Yvelines aussi.   « A Vanves, une cellule de crise a été créé ! Il faut que Vanves se tienne prêt ! » remarque un participant alors qu’un autre constate « qu’on n’en jamais parlé dans notre paroisse ». Un troisiéme ajoutait « qu’à notre niveau, on ne peut pas faire grand chose à Vanves ».  Sœur Mireille mettait en garde : « Si on entre dans un dispositif, il faut durer, sinon, on donne à rêver »

    Mais le thème de la peur et des préjugés vis-à-vis de l’étranger était prégnant : « Cela commence lorsqu’on parle de quelqu’un qui est différent. On vit dans une société qui a beaucoup de préjugés par rapport à l’autre alors qu’il est source de richesse. Regardez les relations avec les jeunes ! » constatait Françoise. « On n’est plus dans une société de lien mais d’exclusion, de rejet de l’autre ! Regardez ce que l’on fait avec nos personnes âgées et handicapées ! On se renferme ! » réagissait une participante. Un autre rappelé ce qui a été fait aux rapatriés d’Algérie voilà plus de 50 ans, et la façon dont ils ont été accueillis en  métropole : « On ne veut pas de vous ! Rentrez chez vous ai-je entendu. Depuis, on a fait quelques progrès ! ». Il n‘empêche comme l’a reconnu l’animateur de ces échanges : « On voit que beaucoup d’entre nous veulent faire quelques choses ! Ces personnes de bonnes volontés devraient faire entendre leur voix et dans notre église de Vanves ! ».  

  • L’EQUIPE SAINT VINCENT DE PAUL DE VANVES ARRETE SES ACTIVITES FAUTE DE COMBATTANTS

    L’une des asssociations caritatives  des paroisses de Vanves vient de se mettre en sommeil,   faute de relève, dans l’indifférence générale : la  société Saint Vincent de Paul très présente à Saint François… Beaucoup connaissent cette association septuagénaire sous le nom de « conférence Saint Vincent de Paul » et se sont demandés pourquoi elle portait ce vocable de « conférence » : Tout simplement parce que cette association caritative  a été créée en 1833  sur le plan national, par de jeunes universitaires qui souhaitaient réagir contre l’anticléricalisme ambiant de l’époque et du quartier latin à Paris, et développer une certaine forme de solidarité. Et c’était un terme à la mode pour désigner une telle association par des étudiants.

    Elle avait choisi pour siège une église et un quartier qui ne ressemblaient à rien  à ce qu’ils sont devenus aujourd’hui : Un ensemble de pavillons, sans caractère, hérissé de quelques immeubles de 3 ou 5 étages, manquant de tout confort, habité par des émigrés des faubourgs du XVéme, des réfugiés des inondations de 1910, de bretons et vendéens voulant rester à proximité de la gare Montparnasse, et une petite colonie russe. En 1941, c’était la guerre et le pére Renaud, alors curé de la paroisse Saint François, décidait de réagir pour aider les familles qui se débattaient au milieu de nombreuses difficultés. Il avait convoqué quelques paroissiens le 13 février 1941  dont Maurice Jardin, qui en fit son premier président, et leur avait proposé de créer un groupe de  charité qui fut agréé ensuite par la société Saint Vincent de Paul le 28 Janvier 1942, apportant ainsi à ce petit groupe local l’appartenance à un grand mouvement de chrétiens laïcs fondé par un jeune homme de 22 ans, Frédéric Ozanam, vers 1833. Cette petite équipe a suivie l’exemple de ces femmes qui, à l’époque de Saint Vincent de Paul, ont créée dans la paroisse Saint Remy, une association semblable, « les dames de la charité », pour venir en aide aux nécessiteux de l’époque. 58 vanvéennes avaient ainsi entre 1461 et 1672/75 sous la houlette de l’abbé Oudin alors prieur-curé de Vanves œuvré dans cette confrérie qui avait son statut et son réglement.

    « Durant la guerre et l’immédiat après-guerre, ce petit groupe a réalisé de véritables prouesses pour apporter une aide matérielle, un réconfort, une amitié à des familles qui se débattaient tout comme eux dans de nombreuses difficultés. Ils fournissaient là, un surplus de nourriture, un meilleur chauffage, l’un d’entre eux n’hésitant pas à aller jusqu’à Monthléry pour aller chercher  du ravitaillement chez des maraîchers. Ils faisaient ici la queue chez des commerçants à la place des impotants, récupérer tout ce qui pouvait l’être pour le redistribuer à des familles dans le besoin, multipliant les démarches pour toucher des allocations ou des tickets supplémentaires, suivre les jeunes en partance au sanatorium car la tuberculose faisait des ravages, soutenant les familles endeuillées… »  racontait l’un de ces premiers vincentien vanvéen.

    Les années ont passées et les situations ont changé en s’améliorant bien sûr : « dans les années 50, cette équipe a lancée les aides ménagères à domicile qui furent reprises quelques années plus tard par la mairie. Un de ses membres donnait des cours de français à des ouvriers algériens dans la salle de la paroisse, faisant de l’alphabétisation avant l’heure ». Plus tard, elle s’est mise à distribuer des aides ponctuelles pour épauler une famille dans une mauvaise passe en attendant l’intervention des services sociaux de la mairie avec lesquels elle entretienait d’excellent rapport. Ses derniers temps, elle participait à la Banque alimentaire, à l’épicerie sociale intercommunale d’Issy/Vanves dont elle était membre fondateur avec le Secours Catholique et la Croix Rouge. Elle a apportée surtout, par des visites, pierre angulaire de son action, une présence suivie auprès des aînés bien souvent seuls, et notamment ceux du Foyer Danton et des maisons de retraites. Elle a longtemps organisé un réveillon le soir même de Noël avec les Petits Fréres des Pauvres, qu’elle a remplacé par une distribution de colis,  continue 2 à 3 fois par an d’organiser ses goûters-spectacles avec notamment Pierre Meige et sa petite équipe, et une excursion par an. Mais depuis la disparition de Geneviéve Poupardin cet automne, qui en était l’âme, tout s’est délité jusqu’à cette décison prise voilà quelques jours de la mette en sommeil…en atendant peut être que des paroissiens plus jeunes prennent la relève