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SOLIDARITE - Page 17

  • INAUGURATION DES ESPACES BLEUZEN : UN NOUVEAU POLE DE SERVICES A VANVES

    La municipalité de Vanves a inauguré un nouveau pôle services « Les espaces Bleuzen » au rez de chaussée d’un immeuble datant des années 30 et géré par le bailleur social privé Ossica en cours de rénovation. Il regroupe le centre médico-psychologique pour enfants et adolescents Erasme, le point information Jeunesse, l’antenne locale de la Croix Rouge, et une salle polyvalente municipale qui a été aménagé pour les associations et notamment le CESEV (Conseil Economique social environnemental de Vanves) qui y tient ses réunions de commissions.

    « Ses locaux au rez de chaussée de cet immeuble à l’architecture des années 30 qui a été l’une des premières résidences sociales à être construite à Vanves, étaient libre pour reloger un certain nombre d’organismes » a indiqué Bernard Gauducheau entouré par de nombreux maires adjoints et élus dont Isabelle Debré Vice présidente du Sénat, Marie Laure Godin, vice présidente du Conseil Départemental chargée des affaires sociales et de la solidarité. Ce qui tombait à point nommé car la ville fait construire 160 logements sur le terrain Aristide Briand par Bouygues Immobilier avec sa résidence Niwa, et devait trouver une solution pour reloger Erasme et la Croix Rouge installés sur ses terrains, après l’avoir fait pour la PMI et l’antenne de la Direction de la Vie Sociale du Département qui se sont installés au début de l’été dans l’ancienne trésorerie principale à côté du bureau de poste du carrefour de l’Insurrection. Une solution a ainsi été trouvée dans ces nouveaux espaces de solidarité et de convivialité grâce à ce concours de circonstances. « Les élus ont respecté leur engagement et ont tenu parole » a insisté le maire de Vanves, à juste raison. Et Isabelle Debré qui était alors encore maire adjoint aux affaires sociales s’y était engagée avec lui, notamment vis à vis du centre médico-psychologique Erasme, après de nombreux échanges de courriers.

    Ce qui explique qu’une partie du financement de ces aménagements  l'a été par le conseil départemental à hauteur de 398 520 € sur un coût total de 615 000 € dont 81% consacré spécifiquement à ce centre médico-psychologique Erasme pour enfants de 0 à 16 ans. Il est l’un des 12 implantés dans les Hauts-de-Seine. Il accueille des enfants accompagnés de leurs parents pour toutes les difficultés psychologiques, scolaires, comportementales et pour les troubles de l'apprentissage et du développement. Il assure un suivi régulier et de qualité de 320 enfants et adolescents confrontés à des difficultés psychologiques, scolaires, comportementales ou des troubles de l’apprentissage et du développement. « A l’heure des grands regroupements hospitaliers, l’inauguration des nouveaux locaux de ce CMP pour enfants montre la volonté de la psychiatrie de s’inscrire dans la ville » a indiqué le professeur Francis Brunelle, président du Conseil de Surveillance de cet établissement public de Santé.

    Les invités à cette inauguration ont pu visiter ces locaux ainsi que ceux du Point Informations Jeunesse, structure municipale qui propose aux jeunes vanvéens une aide et un soutien en matière de solidarité et de recherche d’emploi. Et bien sûr l’antenne de Vanves/Malakoff de la Croix Rouge Française, « installée dans du dur » comme l’ont noté l’ensemble de l’équipe secouriste qui était hébergée dans des préfabriqués à Aristide Briand. Là, ses membres disposent d’une pièce de vie, de deux locaux de rangements pour le matériel, de vrais sanitaires avec une douche, et même une machine à laver, un bureau… Seul handicap pour l’instant : Ils ne peuvent pas garer leur véhicule de secours à proximité, ce qui est quelque peu gênant lors des permanences secours. « Un bailleur social peut faire beaucoup chose » s’est contenté de constater le représentant d’Osica en faisant référence non seulement à cette opération mais aussi à d’autres à Vanves dont les 6 logements du petit bâtiment à l’angle Verdun/Jean Bleuzen.

  • VANVES N’EST PAS EPARGNEE PAR LE MAL L OGEMENT ET LE MAL VIVRE ENSEMBLE AUQUEL VEUT REAGIR « VIVRE ENSEMBLE 92 » DANS LES HAUTS DE SEINE

    14 associations caritatives altoséquanaises dont certaines antennes sont présentes à Vanves comme le Secours Catholique,   viennent  de créer un collectif « Vivre Ensemble dans le 92 »  afin de lancer une campagne, le 5 Novembre prochain à Notre Dame de Pentecôte à la Défense,  en faveur d’un plus large vivre ensemble et contre toute forme d’exclusion.

    « Face à un coût de la vie en augmentation  et un prix de l’immobilier élevé, il est de plus en plus difficile pour les personnes aux ressources moyennes ou faibles de vivre dans les Hauts de Seine. Notre département se fracture socialement  (familles monoparentales, personnes de facto exclues parce que sans papiers, migrants, ceux que l’on dénomme aussi les invisibles), mais aussi territorialement (entre communes du 92,  au sein d’une même commune, d‘un même quartier, ou même d’un immeuble lorsque les voisins ne se parlent pas et s’ignorent ). Le risque est grand que cette tendance perdure » constatent ses responsables qui donnent quelques chiffres : « 185 000 personnes pauvres dans le 92, soit 11,8% de la population. La part des ménages pauvres s’est légèrement accrue entre 2008 et 2011en  passant de 10,1% à 10,7% » .

    L’observatoire précarité mal logement 92 lancé à l’occasion d’une campagne semblable mais sur le logement par une partie de ces associations,  donne une idée partielle de la situation à Vanves de cette population qui concernerait plus de mille familles ou personnes seules. Plus de 500 familles sont bénéficiaires du RSA dont les 4/5 sont à bas revenu, et plus de la moitié (275) ne perçoivent pas de prestation logement, plus de 160 étant hébergés chez des particuliers et prés d’une centaine connaissant des situations diverses de mal logement mal identifiées. Plus de 1000 familles vanvéennes percevraient des prestations logements dont 550 logent dans le parc social, 560 dans le parc privé dont plus de 360 ont un taux d’effort net (coût du logement, allocation réduite ramené au revenu du ménage) de 30% et plus.  Par contre il est difficile d’avoir des renseignements sur les conditions de logement des 116 familles à bas niveau qui ne perçoivent ni prestations logement, ni RSA. « On peut penser qu’elles sont dans des conditions difficiles »  

    Or, un plan national de lutte contre la pauvreté et l’inclusion sociale  a été lancé par le gouvernement avec une incitation forte à un développement territorial qui  ne s’est pas fait dans les hauts de Seine. C’est pourquoi ces responables associatifs ont souhaité une première démarche inter associative auprès du préfet  pour être plus impactant et déployer une campagne de façon à ce que l’environnement dans lequel il va se devoir se déployer, soit plus  réceptif à de nouvelles idées. Leurs objectifs est de favoriser l’émergence des projets qui rendent possible un mieux vivre ensemble et favorisent la participation de tous au bien commun ; Promouvoir de nouvelles formes de solidarité dans les territoires en s’appuyant sur la créativité et l’expérimentation.

    Ce collectif lancera le 5 Novembre un site – citoyens.fraternels.org – qui rendra visible de nombreuses initiatives qui s’appuient sur le partage et les capacités de tous telles que les colocations solidaires, les épiceries communautaires, les ressourceries, les réseaux d’échanges de savoirs les accorderies…. A Vanves, ils existent de telles initiatives, mais timides,  avec les veilleurs de proximité – que deviennent ils ? -  les diners 4x4 lancés au niveau des paroisses,  le SEL (Service d’échange local) lancé par Guy Janvier etc…sans parler des actions menées sans relâche par des associations caritatives quotidiennement et invisibles.  

  • VANVES ET L’ACCUEIL DES REFUGIES : « Des communes comme Vanves ont mis en place des dispositifs pour répondre à une 2éme vague ! »

    Pour la dernière séance de la Commission Permanente du Conseil Régional, ses membres ont tous votés, sans la participation des Républicains, les premières individualisations du Plan d’Urgence Réfugiés-Migrants, c'est-à-dire 108 subventions pour un montant total de 1,08 M€ (sir les 5,5 M€ votés le 25 Septembre dernier) versées à deux départements dont les Hauts de Seine, de nombreuses villes comme Malakoff, Sceaux… ou des associations comme la Croix Rouge Française…

     « On  peut se réjouir de la réactivité de la Région ! Des communes ont mis en place des dispositifs pour répondre à une seconde vague comme c’est le cas dans ma commune de Vanves » a déclaré Bernard Gauducheau (sur la photo en commission permanente à côté du maire de Vincennes) pour le groupe UDI  en s’inquiétant de la pérennité de ces aides. « On voit bien que notre délibération est confrontée aux réalités du terrain car tout se met en place. Les réfugiés ne sont pas encore là, des locaux sont disponibles et non occupés. Peut être que les associations seront confrontées à d’autres dépenses. Je ne suis pas sûr que l’on ne doive pas convoquer une nouvelle CP pour répondre à l’urgence sur le terrain » ajoutait Gabriel Massou (FG/PC) par ailleurs conseiller départemental des Hauts de Seine 

    C’est le même constat fait par Marie Françoise Goloubtzoff (UDI), maire adjoint que le maire de Vanves a désigné pour suivre ce dossier, devant les adhérents de la LICRA lors de l’Assemblée générale de la section de Vanves, mercredi soir. « On attend et on n’a pas encore de réponses aux questions posées » a-t-elle constatée en faisant le point de la situation. « Nous avons proposé à la Préfecture des Hauts de Seine la mise à disposition d’un logement de 8 lits totalement équipé. Nous avons créé une cellule d’accueil avec les services municipaux, des associations susceptibles d’apporter leur quote-part à cette action comme le Secours Catholique, la Croix Rouge, l’Institut Lannelongue, l’ASTI. Mais nos associations sont pauvres et démunies face à l’ampleur de l’action. Enfin des vanvéens se sont manifestés pour proposer des logements. Mais dans ce cas là, ce sont des associations comme France Terre d’Asile par exemple, qui prennent en charge ces logements, pas la mairie » a-t-elle précisée.