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politique - Page 57

  • LE GRAND DEBAT NATIONAL : VANVES OUVRE SON CAHIER DE DOLEANCES

    Un cahier de doléances devrait être ouvert mardi à la mairie de Vanves dans le cadre du Grand Débat National ouvert par le président de la République cette semaine, qui a mouillé sa chemise, par deux fois devant les maires de Normandie et d’Occitanie. Mais dans d’autres villes franciliennes, de tels cahiers ont été ouverts depuis le début Décembre à l’initiative de l’AMIF (association des Maires d’Ile de France)  Evidemment, ce sont les maires des départements de la grande couronne qui ont fortement participé, avec la Seine-et-Marne (77) en tête, suivi de l’Essonne (91) et des Yvelines (78) – confirmant ainsi la concentration des difficultés dans les territoires les plus éloignés – mais aussi dans quelques communes de la petite couronne comme Malakoff

    «Parmi les demandes les plus fréquentes, celle concernant la réduction du train de vie des ministres, des parlementaires et des hauts fonctionnaires arrive en tête. Le retour de l’ISF fait aussi partie des demandes récurrentes, tout comme la hausse des retraites, du Smic, des salaires des métiers de la santé et de la sécurité, la mise en place d’une Flat Taxe, la taxation des GAFA, la suppression du CICE, l’équité fiscale…L’organisation d’un référendum d’intérêt citoyen (RIC) est souvent réclamée, ainsi que des consultations citoyennes régulières. À ces propositions concernant les processus démocratiques, s’ajoutent celles de la reconnaissance du vote blanc, davantage de services publics et qu’ils soient moins dématérialisés» indiquait l’AMIF dans un communiqué.

    Mais les contributions n’étaient pas exemptes de quelques propositions «originales» comme elle le notait : «Certains réclament «l’embauche obligatoire d’un chômeur par chaque milliardaire», ou offrent leurs services pour participer à des commissions. Des Maires ont aussi pris la plume pour adresser «une lettre ouverte au Président de la République». D’autres contributeurs insistent sur la nécessité de prendre en compte toutes les propositions parce que «tout est prioritaire», et suggèrent que l’on supprime tous les «comités Théodule».

    Une autre association dans les Yvelines, Génération Terrain, créé à l’initiative des Maires de Poissy et de Saint Germain en Laye a incité ses membres à en ouvrir un dés Décembre : Elle indiquait en débit d’année que 31 % des 2000 premières contributions concernaient l’expression démocratique, 21 % la réduction des dépenses publiques et l’exemplarité, 13 %, les retraites, 9 % la fiscalité, 8 à 5% pour l’écologie, les transports, la sécurité et la santé qui sont secondaires.

  • LE GRAND DEBAT A VANVES ET DANS LE GRAND PARIS : SERVICE MINIMUM DES MAIRES

    Le «Grand Débat National» imaginé par l’exécutif pour réconcilier le pays a été lancé le 15 Janvier par Emmanuel Macron. Ainsi, des débats locaux «à l’échelle du quartier, du village ou de la région» pourront être organisés par «des citoyens, des collectifs, des élus, des entreprises, des syndicats, etc…» avec mise à disposition d’un «accompagnement» (kits, stands, ateliers) pour la tenue des débats  Il est intéressant de noter que selon un sondage d'Opinion Way, 1 français sur 2 a l'intention d'y participer.  Mais voilà si les maires ruraux ou de petites villes et certains maires rurbains comme dans les Yvelines ont précédé ce débat en ouvrant dés décembre des cahiers de doléances, et participeront à ce grand débat parce qu’ils souhaitent saisir l’occasion pour faire des propositions, beaucoup de maires urbains, pour la plupart, dans les grandes métropoles et l’agglomération parisienne  feront le service minimum.

    La plupart des maires de la métropole du Grand Paris sont sur cette ligne, à quelques exceptions prés, émettant des réserves même s’ils sont favorables à ses cahiers de doléances comme les maires LR des Hauts de Seine qui en proposeront sous différents formes. Ainsi le maire de Clamart enverra un questionnaire à chaque habitant inscrit sur la liste électoral d’ici Février : «On n’est pas dupe de la démarche du gouvernement. Ils redécouvrent les élus locaux quand ils ont besoin de nus. Mais j’ai entendu la volonté des citoyens de s’exprimer même hors des élections. Et on veut jouer le jeu» expliquait Jean Didier Berger (LR). A Rueil Malmaison Patrick Ollier son maire a ouvert depuis le 3 Janvier dernier des cahiers d'expression citoyenne et une consultation en ligne.

    Le maire de Vanves est prêt à en ouvrir un qu‘il voit qu’il y a une demande, et même à prêter une salle pour un débat. Mais comme la plupart des maires, il  refuse de s’impliquer dans l’organisation des débats. D’ailleurs Bernard Gauducheau constate qu’il connaît bien les problèmes de ses administrés ayant mis en place des structures participatives, animant régulièrement des réunions publiques de quartiers, en étant toujours sur le terrain. Tout comme André Santini, lors de ses vœux 2019 le 11 Janvier dernier qui  mettait en avant l’émergence de la ville collaborative, fondé sur le dialogue et l’échange constants avec le citoyen, la transparence et la co-construction, en prenant pour exemple, sa stratégie open data, avec un agenda participatif ou l’ensemble des détails du budget municipal sont consultables en ligne : «Contrairement à l’Etat jacobin, nous n’avons pas besoin de cahiers de doléances pour connaître les préoccupations de nos concitoyens et nous n’avons pas besoin d’intermédiaire pour échanger avec eux ! Cet Etat qui, après des mois de mépris et de saignées budgétaires, vient aujourd’hui nous demander de l’aider à rétablir l’ordre et prendre le pouls de la population… Quelle ironie ! Quel revers cuisant !» ironisait il 

    Il existe bien des maires enthousiastes au grand débat, mais ils sont minoritaires. C'est le cas par exemple des maires PCF de Malakoff et de Bagneux (Hauts-de-Seine), Jacqueline Belhomme et Marie-Hélène, cette dernière ayant déjà prévue une date : le 7 Février prochain.  Jean Christophe Fromantin maire de Neuilly  organisera un «Dialogue local […] Débat national» avec l’ouverture d’un registre sur le site Internet de la ville et en mairie afin de recueillir les contributions de la population, l’organisation d’une grande réunion publique en février autour de la question «Quel modèle de société pour la France, et la mise en place en mars et avril d’une consultation des administrés sur l’action publique locale suivie de l’organisation d’ateliers sur les thématiques qui auront été les plus demandées. Enfin, à Paris, Anne Hidalgo organisera une conférence du consensus

  • GALETTE DES ROIS DE MOBILISATION POUR LLES MARCHEURS DU 92 A VANVES

    Pour le neuviéme samedi de mobilisation des gilets jaunes, les marcheurs des Hauts de Seine n’avaient pas trouvé mieux que de se retrouver pour une galette des rois de cohésion et de mobilisation. A L’école Marceau samedi en fin d’aprés où prés de 300 d’entre eux se sont retrouvés autour de leurs parlementaires dont Florence Provendier, le ministre Gabriel Attal, et Stanilas Guerini, délégué LRM (sur la photo).

    «En 2018, on s’était retrouvé ici pour célébrer le premier anniversaire de l’élection d’Emmanuel Macron. Depuis, on a porté des réformes importantes et on fait face à un mouvement social, inédit, dur. Il y a encore beaucoup de soutiens pour LRM, dans sa volonté de réforme, dans un pays qui ne se résigne pas» a déclaré Gabriel Attal secrétaire d’Etat à la Jeunesse qui a ajouté :«On est dans un département qui n’a pas été marqué par les gilets jaunes. Mais leurs habitats ont des choses à dire !».

    « On va avoir beaucoup de travail de terrain. On est comme dans la conquête des présidentielles et des législatives, avec maintenant un gros challenge : les élections européennes. On s’est aperçu que l’on manquait d’ancrage local et d’enracinement. Ce qui peut expliquer ce que nous vivons actuellement. Il est indispensable que l’on  soit des relais pour prendre le pouls de cette France» ont insisté avec les référents départementaux LRM 92. «Peut être n’a-t-on pas assez veillé à ce que vivent les gens comme difficulté. Mais on a aussi changé la vie des gens ! Il faut que l’on soit sur le terrain les prochaines semaines. Le mouvement doit prendre part à ce débat en étant là où cela se passe. Il faut que l’on soit contributeur et en profiter pour que ce soit un moment d’affirmation de notre mouvement. On a mis en place des groupes de travail pour en être le réceptacle» a indiqué Stanilas Guerini délégué LREM.