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politique - Page 56

  • LE MAIRE DE VANVES GAUDUCHISE REPUBLICAINS ET MARCHEURS AVANT LES MUNICIPALES DE 2020

    Personne à Vanves ne conteste que le maire UDI de Vanves est un fin stratège politique en matière de campagne électorale. Pour ces municipales de 2020, ou il effectuerait son 4éme mandat, il a déjà posé ses jalons depuis un an et demi qui commence à donner leurs fruits.

    Ainsi à l’occasion du renouvellement des instances du parti Les Républicains (LR) cet automne, sa belle fille, Sandrine Bourg, maire Adjoint LR candidate pour le poste de secrétaire LR de la 10éme circonscription (Issy/vanves) contre Bertrand Voisine maire adjoint (LR) fidéle 1er adjoint qui risque de ne pas lui porter ombrage, donc aucun danger de ce côté là. Sachant qu’Isabelle Debré a décidé de ne pas se représenter et que Maxime Gagliardi, maire adjoint s’est mis hors jeu après avoir tenté de rouler les mécaniques sans grand résultat, après s’être couché. Mais chez les Républicains de Vanves, c’est une habitude, ce qui explique les 61% du maire au 1er tour des dernières municipales, après une opportunité ratée.

    Quand aux marcheurs, sa danse du ventre commence à donner des résultats, surtout avec les conditions posées par LREM pour les municipales où finalement où il suffira de ne pas avoir avoir soutenu une liste concurrente à la liste LREM aux Européennes pour obtenir l’investiture. Pas difficile pour l’UDI qui est dragué par LREM sur le plan national afin de constituer une seule liste d’européens convaincus. Une porte ouverte dans laquelle s’est engouffrée le maire de Vanves qui devait seulement craindre la limitation à 3 mandats successifs abandonnée en rase campagne par les marcheurs, faute de révision constitutionnelle.

    A tel point que s’il a refusé que la ministre Cluzel – qui lui en veut énormément selon un journaliste de Paris Match et de BFM habitant Vanves - et le député Attal l’accompagnent sur la scéne lors du feu d’artifice le 13 Juillet au parc F.Pic,  il a laissé ce dernier prendre la parole lors de la cérémonie de naturalisation de 42 Vanvéens jeudi dernier à l’hôtel de ville, à la grande surprise de certains élus et militants

    Ainsi le maire de Vanves est en train de suivre la voie de son mentor en politique qui a non seulement,  santinisé les gaullistes à Issy les Moulineaux avec des méthodes digne de l’ancien monde devant lequel le nouveau monde va se coucher, mais a ensuite viré ses leaders pour ne pas avoir soutenu son poulain lors des législatives de Juin 2017. Marcheurs et Républicains devraient se méfier. 

  • GABRIEL ATTAL : UN DEPUTE DE VANVES TRES SAGE QUI RESTE PORTE PAROLE DE LREM

    Qu’aurait il été faire finalement dans cette galère ? C’est-à-dire être élu président d’un groupe  politique à l’Assemblée Nationale, ce qui est tentant, mais en plus du groupe majoritaire, c’est à dire l’un des pires jobs de la République à entendre ou à lire les témoignages dans les médias d’anciens titulaires de ce poste comme JM Ayrault, Bernard Accoyer, Jean François Copé cités notamment par Le Monde 

    «C’est le poste le plus ingrat de la République », « le travail le plus dur avec celui de premier ministre, où il y a peu de reconnaissance et beaucoup de médicance », « quand vous êtes président de groupe, vous êtes une machine à créér des ingrats et des aigris », « Il faut gérer les ambitions, les caprices, les susceptibilités…C’est un boulot très fatigant et très prenant, car on partage les joies et les mauvaises humeurs des députés », «Un travail d’abgnétion, ingrat car on n’est pas dans la lumière comme un ministre ou un député investi sur une question », « Il faut payer de votre personne, être très présent, recevoir dans son bureau, écouter les demandes et les frustrations ». Sans compter que «vous êtes en permanence entre l’exécutif et les parlementaires. Il faut collaborer avec le gouvernement pour faire adopter les réformes et, dans le même temps, obtenir des modifications sur les textes pour tenir son groupe », « Il faut apparaître comme le défenseur des députés, y compris contre le gouvernement, mais aussi avoir la confiance du président de la République et du Premier Ministre , pour être capable de peser auprés d’eux… », «il faut laisser une vraie respiration aux députés, avec une loyauté sans faille envers l’exécutif », « Si vous verrouillez et que vous menacez d’exclusion,  cela créé une cocotte-minute et les députés deviennent agressifs. C’est ainsi que naissent les frondeurs »

    Peut être a-t-il pensé à tous cela le week-end dernier entre ses apéros de campagne. En tous les cas, dans un message adressé à ses collègues, Gabriel Attal a justifié son choix de se retirer en début de semaine  par le fait qu'il ne veut pas «contribuer à la dispersion» due à la présence de nombreux candidats (10 à 12 au départ, 7 à l’arrivée). «J'ai pris tôt ce matin la décision de retirer ma candidature. Ce n'est pas une décision facile, surtout lorsque l'on a des chances sérieuses de l'emporter. Mais je souhaite que celui ou celle qui présidera notre groupe bénéficie, dès le 1er tour, d'une assise la plus large possible, parce qu'il nous faudra tous travailler ensemble autour de lui, ou elle", écrivait Gabriel Attal à la veille de l’élection par le groupe  de son président. Il a voté Roland Lescure, député des français de l'étranger. Mais c’est Gilles Le Gendre, député de Paris,  qui a été élu

    Et il a repris son boulot de porte parole en commentant la décision de Gérard Collomb d’être candidat à la mairie de Lyon (Rhône) en annonçant qu’il quittera le gouvernement mi-2019, en se disant «pas surpris ! Il reste très attaché à sa ville. Il se posait la question. Il a clarifié les choses ! Il restera aux côtés d'Emmanuel Macron, il l'était avant d'être ministre, il le sera après. Il part avec un bon bilan. Il était encore lundi soir dans l'Essonne pour donner des moyens aux forces de l'ordre pour reconquérir quinze quartiers populaires ». Et bien sûr le plan santé qui «va faire retomber la pression sur le milieu hospitalier. On va réduire la tarification à l'activité et développer le financement au forfait et valoriser la qualité »

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    CONSECRATION EPISCOPALE :  Le pére-curé de Vanves Bertrand d’Auville (sur la photo) sera bien sûr présent cet après midi à la cathédrale Sainte Geneviève à Nanterre pour la messe d’ordination épiscopale du nouvel évêque Matthieu Rougé, avec quelques vanvéens. Il avait organisé jeudi soir une veillée spirituelle pour préparer cet événement diocésain avec un temps de louange puis un temps de prière, après un temps d’enseignement où il a expliqué «ce qu’est un évêque et ce qu’il fait : Il enseigne sanctifie, guide… Vatican II ayant élargi son horizon : Administrateur de son diocèse, il doit avoir le souci de l’église universelle. Il participe à un collége épiscopal. Le pape est l’évêque de Rome qui permet aux évêques de vivre en communion ; Là où est l’évêque, là est l’église »

    MINISTERE :  Voilà 3 ans que le pére Bertrand Auville assure son ministère à Vanves, à un moment particulier, et douloureux : « J’aime l’église. Elle est le peuple de Dieu, elle est le temple du Saint Esprit, elle est le corps du Christ qu’elle célèbre. Les affaires actuelles  mettent à mal l’amour et à la confiance envers l’église. Ses péchés sont d’abord ceux de chrétiens et non de l’Eglise, d’hommes et de femmes déchus. Ne jetons pas la pierre à l’église ! Que chacun balaie devant sa porte » s’est il exprimé Jeudi soir en citant le pape Benoit XVI : « La plus grande persécution vient du péché dans l’Eglise ». « Peut être que ce qui s’abat sur nous doit nous permettre de purifier notre église » s’est il interrogé. « On ne peut s’en sortir avec des postures incantatoires » en citant le cardinal vingt-trois, ex-archevêque de Paris,  qui voit dans cette crise, un sursaut, car l’église fait du bien au monde !

    APERO : Gabriel Attal député LREM de Vanves/Issya bien déposé sa candidature jeudi dernier pour la présidence du groupe LREM à l’Assemblée Nationale. Ils sont dix sur la ligne de départ,  chacun mène campagne durant ce week-end jusqu’à mardi où interviendra le vote. Gabriel Attal a choisi d’organiser des apéro tous les soirs, alors que d’autres tiennent une permanence pour recevoir ses collègues. Les jeux sont très ouverts pour cette élection sans favoris, mais où il n’aurait aucune chance selon les spécialistes. Mais la politique réserve quelquefois des surprises