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politique - Page 56

  • VANVES ET LES MUNICIPALES DE 2020 : L’Etat d’esprit des maires à 15 mois des élections

    Un sondage sur «l’état d’esprit des maires à 18 mois des prochaines élections municipales» réalisé par l’IFOP pour le groupe Les Républicains au Sénat vient d’être rendu public. Commandé cet été, bien avant le mouvement des gilets jaunes, alors que les médias relataient la lassitude des maires, avec des démissions en cascade de maires et d’adjoints aux maires, à un niveau jamais atteint,  il a été réalisé après le 17 Novembre (et le Congrés des Maires)  auprès d’un échantillon plus large de maires (600) qu’à l’habitude.  

    89% sont satisfait d’exercer le mandat de maire sur leur commune (95% pour les maires ayant exercé 3 mandats et étant à la tête d’une commune de prés de 30 000 habibants comme Vanves), les enquêteurs de l’IFOP n’ayant pas constatés de clivage entre maire d’une petite ou d’une grande commune. Pour eux, être maire c’est d’abord agir, réaliser des projets (72%), rencontrer les administrés (65%), agir sur le cours des choses (31%).  Mais voilà, 87% considérent qu’il est difficile aujourd’hui d’exercer leur fonction de maire (84% pour ceux ayant exercé 3 mandats, et 86% pour les maires de villes de prés de 30 000 habitants). Parmi les éléments qu’ils mettent en avant dans l’exercice de leurs fonctions, apparaissent le manque de moyens pour agir (76%), le manque de reconnaissance de l’Etat (50%) et des administrés (22%), le fait de sacrifier sa vie personnelle et familiale (19%), les rivalités et les tensions liées à leurs fonctions (12%) .  Les premiers mots parmi les sentiments positifs exprimés sont «dévouement» (62%), «motivation» (54%), «enthousiasme» (29%), et négatifs sont «lassitude» (22%), «colére» 17%), «solitude» (9%). Ils mettent en avant, la lourdeur  de la tâche, la complexité des réglementations et des normes, le manque des moyens financiers, les relations avec l’intercommunalité, les agressions verbale et physiques….  42% ont l’intention de solliciter un nouveau mandat (39% des maires ruraux, 82% des maires de grandes villes, 75% des maires de villes de prés de 30 000 habitants et 37% de maires ayant exercé 3 mandats), Alors que 58% des français souhaitent que leur maire se représente.

    En matière de réformes, les maires souhaitent que le gouvernement mène à bien plusieurs réforme, mais pour l’instant, ils ne lui font pas confiance, que ce soit sur le statut de l’élu (66%), la clarification entre communes-intercommunalités-Etat (76%), la réforme des finances locales (80%). Seuls 49%   des maires considèrent que l’intercommunalité est une chance, 42% plutôt une menace. A ce propos, il est intéressant de noter que 68% considèrent qu’elle permet de porter des projets bénéficiant à leur commune (68%), d’être plus efficace dans les actions à mener (62%),  mais qu’elle complexifie et ralentit la prise de décision (67%), éloigne de la prise de décision ( 65%)… «Le développement d’intercommunalités imposées a fini par désespérer les élus locaux qui dénoncent, pêle-mêle, le temps perdu dans des réunions toujours plus nombreuses et l’illusion que le maire a encore les moyens de décider dans sa commune. Une relation asymétrique met en lumière une perte d’autonomie qui ne permet plus au maire de mener la politique pour laquelle il a été élu» notaient les présidents des groupes LR et UDI au Sénatn Bruno Retailleau et Hervé Marseille, dans un grand quotidien régional.

    70% des maires considèrent que le Sénat est utile pour défendre leurs intérêts et ceux de leurs territoires, les maires des grandes communes en étant plus persuadés que les autres. Ce qui fait dire à Bruno Retailleau : «Comment Macron pourrait il fragiliser le Sénat alors qu’il  dialogue de nouveau avec les maires».  Il compte apporter les résultats de ce sondage comme contribution au grand débat national.

  • GRAND DEBAT NATIONAL A VANVES : SERVICE MINIMUM ET PREMIERES DOLEANCES

    Depuis lundi dernier (et non mardi), les vanvéens peuvent venir remplir le cahier de citoyens mis à leur disposition dans le hall de l’hôtel de ville jusqu’au 15 Mars prochain. En complément, 4 permanences décentralisées pour recueillir les doléances des Vanvéens seront proposées :  Samedi 2 et 9  février 2019 de 10h-12h à l'Espace La Tuilerie sur le plateau, samedi 23 février et 9 mars de 10h-12h à l'Espace Latapie dans les Hauts de Vanves

    Le Blog de Vanves au Quotidien a demandé à quelques vanvéens, ces derniers jours ce qu’ils écriraient sur le cahier doléances de la ville de Vanves, sachant que selon le journaliste (vanvéen) Bruno Jeudy, «Macron préfère l'expression de «cahier des droits et devoirs» plutot que «cahier de doléances» car, dit-il, «ça voudrait dire qu'il y a un souverain qui pourrait donner des choses». Dés les premiéres réactions au café du commerce, c’est très clair : «Que les pensions ne soient pas amputées, qu’il revalorise nos retraites, qu’il dégréve la taxe d’habitation pour tout le monde» demande une retraitée en ajoutant « Qu’il ne nous casse pas les pieds avec des référendums, cela ne sert à rien, car les français répondent à côté de la question ». Alors qu’un actif, prenant son café considère « qu’il est nécessaire d’améliorer le pouvoir d’achat des français. Comme cela, il n’y aura pas de gilets jaunes ». Tout cela dit sur un ton légèrement excédé : « Que Macron fasse ce qu’il dit ! C’est très beau ce qu’il a promis, et va coûter 10 milliards, mais qu’il le fasse, comme devant les maires lorsqu’il a pris des engagements lors de ces débats qu’on a vu à la TV ! »

    « J’ai lu sa lettre aux Français » ajoute un autre vanvéen en listant ce qu’il écrirait sur le cahier de citoyens : « Réduire d’un tiers le Sénat et l’assemblée Nationale, remettre en vigueur les 90 km/h, baisser de 2 points la TVA, revoir les tarifs des autoroutes, car c’est un scandale ! »…  « Mais je suis heureux ! Si je veux de l’argent, une augmentation, je vais voir mon patron ! » explique son voisin, pas du tout macroniste en ajoutant : «Macron demande l’avis des Français, mais cela va changer quoi ! » - «Mais qu’ils arrêtent de fermer les quais (de Seine), de mettre des vélos partout ! Cela devient infernal ! » ajoute un artisan vanvéen (qui doit circuler beaucoup dans Paris)

    Une habitante du Plateau constate « qu’on parle beaucoup de villages qui perdent leurs services publics, mais dans une ville comme Vanves en région parisienne, dans un quartier, comme le Plateau, où il y a du monde, on supprime un bureau de poste ! ». D’ailleurs, sur la commune, beaucoup font état, comme dans les réunions de quartier, de revendications très terre à terre : « J’écrirais «revoir le carrefour du Clos Montholon», car c’est l’enfer avenue de la Paix pour passer le pont, avec Lidl et le chantier du métro ! » tonne un habitué etc… 

  • LE GRAND DEBAT NATIONAL : VANVES OUVRE SON CAHIER DE DOLEANCES

    Un cahier de doléances devrait être ouvert mardi à la mairie de Vanves dans le cadre du Grand Débat National ouvert par le président de la République cette semaine, qui a mouillé sa chemise, par deux fois devant les maires de Normandie et d’Occitanie. Mais dans d’autres villes franciliennes, de tels cahiers ont été ouverts depuis le début Décembre à l’initiative de l’AMIF (association des Maires d’Ile de France)  Evidemment, ce sont les maires des départements de la grande couronne qui ont fortement participé, avec la Seine-et-Marne (77) en tête, suivi de l’Essonne (91) et des Yvelines (78) – confirmant ainsi la concentration des difficultés dans les territoires les plus éloignés – mais aussi dans quelques communes de la petite couronne comme Malakoff

    «Parmi les demandes les plus fréquentes, celle concernant la réduction du train de vie des ministres, des parlementaires et des hauts fonctionnaires arrive en tête. Le retour de l’ISF fait aussi partie des demandes récurrentes, tout comme la hausse des retraites, du Smic, des salaires des métiers de la santé et de la sécurité, la mise en place d’une Flat Taxe, la taxation des GAFA, la suppression du CICE, l’équité fiscale…L’organisation d’un référendum d’intérêt citoyen (RIC) est souvent réclamée, ainsi que des consultations citoyennes régulières. À ces propositions concernant les processus démocratiques, s’ajoutent celles de la reconnaissance du vote blanc, davantage de services publics et qu’ils soient moins dématérialisés» indiquait l’AMIF dans un communiqué.

    Mais les contributions n’étaient pas exemptes de quelques propositions «originales» comme elle le notait : «Certains réclament «l’embauche obligatoire d’un chômeur par chaque milliardaire», ou offrent leurs services pour participer à des commissions. Des Maires ont aussi pris la plume pour adresser «une lettre ouverte au Président de la République». D’autres contributeurs insistent sur la nécessité de prendre en compte toutes les propositions parce que «tout est prioritaire», et suggèrent que l’on supprime tous les «comités Théodule».

    Une autre association dans les Yvelines, Génération Terrain, créé à l’initiative des Maires de Poissy et de Saint Germain en Laye a incité ses membres à en ouvrir un dés Décembre : Elle indiquait en débit d’année que 31 % des 2000 premières contributions concernaient l’expression démocratique, 21 % la réduction des dépenses publiques et l’exemplarité, 13 %, les retraites, 9 % la fiscalité, 8 à 5% pour l’écologie, les transports, la sécurité et la santé qui sont secondaires.