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MEMOIRE ET SOUVENIRS - Page 18

  • VANVES A SUIVI LES ONSEQUES DU PRINCE PHILIP D’EDIMBOURG A LA TELEVISION

    Beaucoup de Vanvéens ont suivi les obsèques prince Philip d’Edimbourg à Vanves chez soi, car la famille royale britannique fait partie de la vie des britannique, comme ils se sont précipités sur les numéros spéciaux des magazines, Paris Match, Point de Vue Images etc… Durant toute l’après midi, ils ont été devant leur poste TV comme cette retraité britannique, ancien fonctionnaire de l’UNESCO qui vit à Vanves depuis plus de 60 ans qui, à l’instar de Charlotte Ramplin, cette star qui a choisi de vivre en France , expliquait : «Je vis en France, mais je me sens profondément britannique. C’est comme si, on avait perdu un membre de notre famille. Nous avons toujours vécu avec lui, avec elle ! » confiait Hillary Devreux devant sa TV.

    Cette septuagénaire avait 4 ans lorsqu’Elisabeth et Philip se sont mariés, un peu plus bien évidement lorsqu’Elisabeth a été couronné. Elle se souvient très bien de cette retransmission en direct à la TV de son couronnement « grâce à Philippe qui avait insisté pour faire entrer les caméras tv dans Westminter », de ses fêtes dans les rues de Londres. « Beau, intelligent, il était admiré par les jeunes filles que nous étions à l’époque, et encore aujourd’hui. Certes, il marchait deux pas derrière la Reine, mais il l’a beaucoup influencé et soutenu. On l’aimait et on attendait qu’il fasse des gaffes » se souvient-elle en relevant que tous les générations se retrouvent aujourd’hui pour dire qu’elles l’appréciaient. «Même ceux qui ne sont pas royalistes respectent l’institution royale car elle est importante à leurs yeux, et surtout parce que chacun de ses membres n’expriment pas une opinion politique »

    Hillary Devreux reconnait «qu’on vit la fin d’une époque, même si la Reine semble éternelle. Nous pensons beaucoup à elle, car elle était heureuse avec lui». Au fil des années, elle reconnait, comme beaucoup de monde, en dehors de son histoire personnelle très riche à travers l’Europe, avoir découvert un homme qui était écologiste avant l’heure, qui s’est beaucoup occupé des jeunes pour leur venir en aide, un érudit qui avait 13 000 œuvres dans sa bibilothèque et a écrit 14 livres, un francophile qui parlait un français parfait, un grand père très présent auprés de ses petits fils, surtout à la mort de Diana : « sans lui, sa précense à leur côté, ils n’auraient pas défilé comme ce fut le cas derrière son cercueil à travers Londres». Ce sont les images, les impressions, les souvenirs de cette vanvéenne britannique, que laisse Philip comme pour beaucoup de Vanvéens.

  • HOMMAGE AUX MORTS DE LA GUERRE D’ALGERIE ET DES COMBATS DU MAROC ET DE TUNISIE A VANVES

    Comme chaque année le 5 décembre, en fin de matinée, mais petite comité, devant le monument de ce petit square de l’avenue de Verdun, la municipalité a rendu hommage aux morts de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de Tunisie,  en petit comité, maire, maire adjoint aux amciens combattants député et président de l’UNC de Vanves. Une commémoration instituée le 5 Décembre 2002 par Jacques Chirac alors président de la République date de l’inauguration du Mémorial quai Branly qui rend hommage aux 24 000 français morts pour la France dans ces trois pays d’Afrique du Nord entre 1952 et 1964.

    «Cet hommage ne fait pas de distinction d’origine ou de religion : militaire d’active et du contingent, troupes coloniales, fonctionnaires et civiles, métropolitains, pieds noirs, ou harkis, chrétiens, juifs, musulmans, athée, etc…Rappelons-nous que de 1952 à 1964, toute une génération de français s’est trouvée engagée dans ce drame. Cet hommage n’oublie pas, en particulier, les morts et disparus, les anonymes victimes d’attentats, d’exactions, de vengeance, de représailles, de tortures, du simple fait qu’ils étaient français » a rappelé Paul Guillaud, président de l’UNC de Vanves  dans un discours avant les dépôts de gerbe. « Cet hommage n’oublie pas tout ceux qui ont souffert dans leur cœur et dans leur chair, contraint de quitter l’Afrique du Nord, pour un exil définitif, en abandonnant leurs biens et leurs racines, et qui ont été obligés de reconstruire une vie dans une France qui n’était pas prêtre à les accueillir. Protégeons leur mémoire en ne laissant pas certains propagandes d’Etat récurrentes les dénigrer et exiger une repentance unilatérale pour les années de présence française au Maghreb, durant les périodes de colonisation et de décolonisation. Soyons fier d’eux et de l’héritage qu’ils ont laissé à ces trois pays au moment de l’accession à leur indépendance respective» a-t-il conclu. Des paroles qui feront chaud au cœur à tous ces pieds noirs, dont  les vanvéens qui ont créé voilà plus de 35 ans une amicale à un moment où les événements sanitaires les empêchent de se réunir et où des anniversaires vont rappeler de douloureux souvenir comme le 60e anniversaire du soulèvement indépendantiste du 11 Décembre 1960, et du putsch des généraux en Avril 1961…

  • UN 11 NOVEMBRE SOBRE ET SANS PUBLIC A VANVES

    En raison de la crise sanitaire, des consignes gouvernementales et préfectorales, la commémoration du 11 novembre se déroulera aujourd’hui à huis clos. Le public et nos anciens combattants sont invités à rester chez eux afin de respecter les mesures sanitaires et lutter contre les risques et la propagation du virus.

    Cette date anniversaire de l'Armistice de 1918 est traditionnellement marquée par une série de cérémonies rendant hommage aux soldats de la Grande Guerre auprès des quelques 30 000 monuments aux morts édifiés dans les villes et villages français, dont bien sûr à Vanves, le monument aux Morts de la rue René Sahors le long du mur du cimétière où généralement débutent les cérémonies dans le carré militaire, avec des prières oecuméniques, l’appel des soldats OPEX tués dans l’année malheureusement après celle des nombreuses victimes vanvéens de 14-18 durant les célébrations du centenaire de la Premiére Guerre Mondiale suivi d’un «Mort pour la France», et l’hommage rendu aux soldats russes enterrés dans ce carré militaire par la communauté orthodoxe de Vanves avec ses prêtres. Rien de tel ajourd’hui, à 11H alors que le président de la République déposera une gerbe sur la tombe du Soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe dont on fête le centenaire de l’inhumation, «en présence d'un nombre très restreint d'autorités civiles et militaires ». A L’heure précises à laquelle les combats ont été suspendus en 1918, les cloches sonneront dans tous les villages et villes  françaises, et le maire de Vanves avec le président de l’UNC, le maire adjoint chargé des anciens combattants, le commissaire de police,  déposera devant le monumentaux morts une gerbe. Ils auront auparavant déposé une gerbe devant le monument aux de 1870 pour les 150 ans de ce conflit célébré cette année, dans le cimetière communal

    Pour beaucoup d’anciens combattants tant de l’UNC que la FNACA à Vanves et ailleurs, ce 11 novembre «sans anciens combattants» est une véritable « déchirure », après un 8 Mai semblable et bientôt un 5 Décembre similaire. Occasion de rappeler que « ces associations ont été créées dès l’origine pour permettre à ceux qui ont vécu la même expérience traumatique du feu d’échanger» et «soutenur les plus démunis et nécéssiteux ». Les cérémonies des 11 Novembre de l’après 1ére guerre mondiale n’avaient rien à voir avec celles de notre époque, marquées par une ferveur inégalée, avec cortèges ouverts par les pupilles de la Nation, dépôts de gerbes au cimetière, devant le monument aux morts inauguré en 1924 alors le long de l’avenue Antoine Fratacci. L’UNC à l’époque qui était la seule association d’anciens combattant, rassemblait plus de 500 adhérents et organisait de multiples manifestations, kermesse notamment dans le parc du lycée Michelet, soirée cinématographique, bal du Muguet, élection de la Madelon de l’année parmi les jeunes filles vanvéennes, des excursions, notamment à Compiégne bien sûr ou l’ancien front d’Arras… Mais en ce jour du 11 Novembre, si la matinée était consacrée aux hommages, l’après-midi et la soirée était plus festive dans la grande salle des fêtes de la mairie, avec banquet et bal. Les responsables de l’UNC de Vanves de l’époque, considéraient que « si le 11 Novembre devait être considéré comme une fête du Deuil, mais qu’elle devait être célébrée comme le jour de l’armistice»