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MEMOIRE ET SOUVENIRS - Page 19

  • VANVES RAVIVE LA FLAMME DE LA NATION AVEC PAUL GUILLAUD COMMISAIRE DU COMITE DE LA FLAMME

    La section UNC de Vanves Malakoff a eu l'honneur de raviver la Flamme sous l'Arc de Triomphe hier soir à 18H30 en présence de Paul Guillaud son président mais aussi commissaire du comité de la Flamme, avec 3 maires adjoints, MF Goloutbzoff, F.Djian, X.Lemaire,   et d’une grande école de Marseille ( ALUMINI)

    Cette pieuse et simple cérémonie  a lieu tous les soirs à cette heure sous l’Arc de triomphe « pour évoquer le souvenir constant que nous devons garder de ceux qui donnèrent sans compter leur sang pour la France », avec plus ou moins d’ampleur, selon les jours, les anniversaires, devant cette tombe du soldat inconnu, mort pour la France pendant la guerre 1914-18, représentant de tous ceux qui sont tombés au champ d’honneur depuis. Ainsi, depuis le 11 novembre 1923, date à laquelle André Maginot, ministre de la guerre alluma pour la première fois la Flamme sous l’arc de triomphe, chaque soir au cours d’une cérémonie simple et émouvante, une association d’anciens combattants vient refaire le geste symbolique, volonté de mémoire en hommage aux soldats morts pour la France.

    Le culte du Soldat Inconnu est perpétré par une union d’association « La Flamme sous l’Arc de triomphe »créée dés 1923 qui fédère plus de 700 associations d’anciens combattants qui  assurent cette cérémonie 365 jours sur 365 et un Comité de la Flamme. Il comprend une cinquantaine de commissaires en services considérés comme les « sentinelles de l’invisible » et sont des « serviteurs anonymes », tous bénévoles, ainsi que des commissaires honoraires. Parmi eux, des généraux de l’armée française. Ils veillent chaque jour sur l’organisation des cérémonies et accueillent les délégations françaises et étrangères. «Nous sommes des facilitateurs. Nous devons faire en sorte que, dans le respect du cérémonial et du protocole, les autorités et les présidents d’associations, ainsi que l’ensemble des personnes qui participent, se sentent cornaqués, gentiment dans une communion de respect et de recueillement, mais avec le solennité nécessaire» explique Paul Guillaud, officier de réserve, président de l’UNC Vanves, et  commissaire à la Flamme depuis 2005 en faisant remarquer que jusqu’à encore récemment « les postes de commissaires, étaient encore pratiquement réservés aux anciens combattants ou anciens militaires » et désormais ouverts à tous les citoyens volontaires, après une période de formation en tant qu’aspirant.

    « J’ai souhaité intégré ce groupe, car il est nécessaire que les actes de mémoire perdurent. Le tombeau du Soldat Inconnu, est un lieu privilégié, rassemblant sous la voute, le souvenir des sacrifices de tous nos morts depuis le premier conflit mondial, jusqu’à nos morts pour la France ou en service en OPEX, et désormais malheureusement en OPINT sur le territoire national ». D’ailleurs cette Flamme du Soldat Inconnu est désormais la « Flamme de la Nation » à l’initiative du général Combette, ancien président de la Flamme (de 1999 à 2009) qui la voulait moderne et tournée vers l’avenir et la Jeunesse, cette modification ayant été officialisé dans les nouveaux statuts de la  « Flamme de la Nation ». «Elle représente tous les morts pour la France. Car les Morts pour la France ne sont pas des morts comme les autres. Leur mort concerne bien entendu leur famille charnelle à quelle ils ont fait si cruellement défaut. Mais au-delà de cette cellule humaine, elle concerne la communauté nationale toute entière et si leur souvenir ne restait pas vivant, alors ils seraient vraiment morts ! » explique t-il

    Cette cérémonie du ravivage, selon un protocole immuable est comme « une piéce de théâtre qui se renouvelle tous les soirs avec des acteurs différents » faisait remarquer le général Combette, avec ces commissaires chargés de l’accueil, de l’organisation et du bon déroulement  en liaison avec les services de police, éventuellement les services du protocole, français ou étrangers.  Sa sécurisation, depuis les attentats est assurée par des unités militaires assurant la mission « Sentinelle » et des unités de la sécurisation de la préfecture de police de Paris.  Pour les sonneries réglementaires, au minimum un tambour et un clairon sont présent, provenant, à tour de rôle, des musiques de la Garde Républicaine, de la gendarmerie mobile, des gardiens de la paix ou  de la BSPP, voire d’autres musiques militaires ou harmonies locales. Pour des circonstances plus exceptionnelles, lors de la présence d’un chef d’Etat ou d’anniversaires des associations d’anciens combattants une musique complète peut être présente.

    Le cérémonial immuable fut conçu par Jacques Péricard, ancien combattant et père de l’ex-député maire de Saint Germain en Laye, célèbre chroniqueur Radio-TV, quelque peu modifié au fil du temps, avec depuis l’arrivée du Général Dary à la tête du Comité de la Flamme, un texte lu en début de cérémonie pour rappeler l’historique et le sens de ce ravivage. « A chaque cérémonie, je ressens la même émotion lors du ravivage proprement dit ou durant la minute de silence et la Marseillaise chantée en force sous l’Arche. Cette cérémonie, journalière, s’est tenue chaque soir, au crépuscule, lors de l’occupation allemande, et c’est un honneur d’y participer aujourd’hui, plus de 90 ans après sa création » confie Paul Guillaud  qui considère « qu’un peuple sans mémoire est un peuple sans histoire. Le monde combattant évolue, les témoins des conflits anciens disparaissent, de nouveaux conflits émergents, mais il ne faut pas que nos enfants oublient, et il faudra qu’ils transmettent ce souvenir à leurs enfants. Se souvenir, ce n’est pas seulement l’affaire des anciens combattants, mais aussi et surtout celle de la jeunesse. C’est à elle de forger le monde en y associant le passé qu’elle a à connaitre, et l’avenir qu’elle a, à construire. Ainsi, dans le souvenir et l’hommage à nos morts, la participation au ravivage doit être pour tous les jeunes, une ouverture vers leur citoyenneté, pour la préservation de la paix et un avenir de fraternité ». 

  • L’EVENEMENT DU WEEK-END A VANVES : UNE A.G. 2.0. DE L’UNC A SAINT REMY

    IL parait que certains paroisisens n’en sont pas revenus. La 71 éme section UNC de Vanves/Malakoff a tenu son assemblée générale dans la salle au rez-de-chaussée de la maison paroissiale de Saint Remy, samedi matin. Rien de plus normal aux yeux du pére curé Bertrand Auville qui faisait remarquer que l’église  (Saint Remy)  principale de Vanves depuis les origines, avait pour adresse place de la République.

    Une assemblée Générale pas tout à fait normale, comme le faisait remarquer Jean Baptiste Romain, directeur de l’ONACVG 92 (Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre des Hauts de Seine), en parlant d’A.G. 2.O, car les interventions du président (de l’UNC Vanves)  Paul Guillaud étaient accompagnées d’un power point avec textes, illustrations et photos. En présence du maire Bernard Gauducheau, de la vice président du Conseil Départemental du 92, en charge du monde combattant, Isabelle Debré, des adjoints au maire Marie Françoise Goloubtzoff (Anciens Combattants), Françoise Qaimpert (Associations), ou d’élus comme Nathalie Le Gouallec (Déléguée aux Cultes) mais là par solidarité militaire.

    Le Blog reviendra sur cette réunion qui s’est clôturée par un dépôt de gerbe devant le monument de la place de la République,  avec de curieuses coïncidence : Non seulement les cloches de Saint Remy sonnaient Midi lorsque le cortége s’est dirigé au centre de la place, mais aussi lorsque l’ensemble des participants ont entonné, à capela, la Marseillaise

  • JOURNEE INTERNATIONALE DES VICTIMES DE L’HOLOCAUSTE : DES RENCONTRES DE LA MEMOIRE A VANVES PLEINE D’ESPOIRS

    Entre la journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l’holocauste, de prévention des crimes contre l’Humanité célébrée hier Vanves place de l’Insurrection, sous la pluie, et la journée nationale du souvenir des victimes et héros de la déportation fin Avril, des associations comme la LICRA avec sa section vanvéenne,  depuis 20 ans, organisent des rencontres de la Mémoire dans les collèges, à Saint Exupery, et cette année, pour la premiére fois à Michelet, entre ces jeunes collégiens/lycéens et des déportés : « A travers les livres, les musées et les cours d’Histoire d’une rigueur scientifique, il fallait ajouter une dimension humaine, le témoignage des survivants de ses camps. Au fil du temps plus de 3000 élèves ont participé à ces rencontres de la Mémoire, de nombreux témoins anciens déportés se sont succédé : Les époux Farnoux aujourd’hui décédés, fondateur de l’association Mémoires des déportés et Résistants d’Europe, Charles Baron et Yvonne Broder,  les frères Zelti, le hongrois Nicolas Roth auteur de l’ouvrage «  avoir 16 ans à Auschwitz »,  Esther Senot 91 ans et Robert Wajman dont les témoignages sont conservés à la fondation de Steven Spielberg à l’université de Californie du Sud.  Tous ont laissé leur empreinte dans l’esprit de ses jeunes » indique Monique Abecassis, présidente de la LICRA de Vanves

    «C’est au travers le témoignage de nos ainés, derniers survivants de cette tragédie, que nos jeunes réalisent jusqu’où peut mener la haine de l’autre, le mépris de la vie humaine, la barbarie et aussi jusqu’où peut conduire l’indifférence et la passivité de ceux qui laissent faire sans réagir. A l’heure où notre jeunesse est dangereusement exposée aux propagandes haineuses sur internet et les réseaux sociaux, plus que jamais nous restons convaincus de la nécessité de perpétuer ce travail de mémoire avec les scolaires. Certains assureront le relais de cette mémoire, ils en parleront à leur entourage et plus tard à leurs enfants, d’autres disent qu’il faut savoir dire Non à la haine et se battre pour que ces horreurs ne se reproduisent plus »expliquait elle à la derniére assemblée générale. Ces rescapés racontent tout cela face à des jeunes toujours très silencieux, très attentifs, souvent très réceptif, certains quelquefois les yeux humides « Cette intervention m’a ouvert les yeux sur l’Histoire, sur notre Histoire. C’est une chose qu’on ne pourra pas effacer et oublier » réagissait Marléne, collégienne, après le témoignage d’Esther Senot par exemple..  « Après le témoignage, j’en ai parlé avec ma grand-mère. J’ai appris que son père avait repris son métier de boulanger pour nourrir les maquis. Il aurait pu être dénoncé mais il les a quand même aidés. Je suis fière de descendre de cette famille. De mon coté je n’oublierai jamais le témoignage de cette personne et cette inhumanité des nazis» confiait Lucille à  Monique Abecassis qui prend toujours soin de terminer cette séquence mémorielle par une note d’espoir : Elle parle de ces « Justes » qui n’étaient pas des héros, des gens extraordinaires mais tout à fait ordinaires qui ont sauvés beaucoup d’enfants.