Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

HISTOIRE LOCALE - Page 33

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 33 – LES HEROS VANVEENS D’UNE GUERRE FRATICIDE

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil  de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der », depuis trois ans maintenant. Chaque 11 Novembre, depuis maintenant 3 ans, au carré militaire du cimetière, sont lu le nom des morts pour la France de Vanves voilà 100 ans, 53 en 1917. Le service des Archives a réalisé  avec un nouveau panneau de « Vanves endeuillé » qui évoque le souvenir de certains d’entre eux : Henri Isaac, René Audigier, Raoul Chenu, Jean Vigouroux  

    Jean Vigouroux, maréchal des Logis, artilleur devenu pilote aviateur a trouvé la mort au mont Mesnil Amelot (77) lorsque son avion s’est écrasé le 8 Janvier 1917. Le sous-lieutenant Henri Emmanuel Isaac, promis à un bel avenir de magistrat colonial, meurt le 20 Juin 1917 des suites de ses blessures après la chute de son avion lors d’un vol d’exercice. Il était un engagé volontaire comme simple soldat dans l’infanterie, après avoir été réformé. Il avait été blessé une première fois en Champagne en 1915, décoré de la Croix de Guerre, et promu sous-lieutenant. De nouveau blessé dans la somme, il a dû subir une mutilation partielle du pied. Mais pas question de lâcher, il obtenait d’être affecté dans une école d’aviation.

    Le 27 Juillet, le sous lieutenant à la 17éme Compagnie du 228e RI, René Audigier trouve la mort à Longueval (Aisne) après avoir été présent dans les désastreux combats du Chemin des Dames qui vaudront à sa compagnie d’être cité dans l’ordre de l’armée. Il avait, lui aussi, été affecté dans l’infanterie, à sa demande, en 1915, à l’âge de 21 ans. Enfin Raoul Chenu, a combattu sur le front français comme soldat de 2éme classe dans l’artillerie jusqu’à l’été 1917, après avoir été blessé deux fois, en Lorraine en Août 1914, et en Champagne en 1916, ce qui lui vaudra d’être cité à l’ordre de son régiment en Juillet 1917 après l’offensive du Chemin des dames. Il s’est porté volontaire dans l’armée d’Orient, où il a fait partie du 241éme RA, régiment d’artillerie qui a débarqué en Gréce en 1916. Il trouva la mort à cause de bombardements ennemi à Kupa village grec situé au nord de Salonique 

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 32 – LA VIE SE DEGRADE AVEC LA PENURIE

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil  de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der », depuis trois ans maintenant. Novembre 1917 est marqué par l’arrivée de Clemenceau à la tête du gouvernement, le début de la bataille de Cambrai...

    « Dans ce grand naufrage de tant de projets d’avenir, partout élaboré avec tant de soins, du moins nous reste t-il ici la consolation que les nôtres n’ont pas sombrés. Ils sont retardés, sans doute, mais ils se réaliseront » déclarait le maire Aristide Duru avec le rapporteur du budget, lors du vote du budget municipal 1918 qui s’élevait à 910 965 frs, équilibré grâce à une émission de 340 000 € de bons communaux. « La commission des finances a envisagé de dédommager les employés communaux pour surcroît de travail, dans la mesure où ils n’ont pas eu de repos pour ainsi dire depuis longtemps, tout en étant conscient de ne pouvoir faire plus »annoncait-il. D’un autre côté, le conseil municipal décidait de l’acquisition de coton pour la confection de chaussettes pour les soldats qui ont été  confectionnés par les petites filles des écoles communales, et l’ouvroir municipal, le magasin de l’habillement militaire installé à Vanves, ayant réduit la quantité d’étoffes attribué pour cette confection

    Mais les vanvéens, comme les parisiens, voient leur vie se dégrader. Les produits de première nécessité, comme nous l’avons vu avec le charbon hier, mais aussi l’essence, le sucre, la viande…commencent à manquer, contraignant les autorités à mettre peu à peu en place des cartes de rationnement, à interdire aux restaurant de servir de la viande. Sous l’impulsion d’Aristide Duru, la municipalité a organisé l'approvisionnement alimentaire, avec un comité pour enrayer la hausse constante des denrées de premières nécessité, créé un comité des actions agricoles qui a favorisé la culture de petits potagers, jusqu’aux pelouses et jardins de la mairie,  a distribué des légumes aux familles nécessiteuses, et fit ouvrir une boucherie «réfrigérée» par l'Union des coopératives en 1916 etc…

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 31 – TOUJOURS LA QUESTION DU CHARBON

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil  de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der », depuis trois ans maintenant, et reprend cette rubrique ce week-end à l’occasion de la commémoration du 99éme anniversaire de l’Armistice. L'année 1917 finit comme elle avait commencé. Mi- décembre, une tempête de neige a paralysé le nord et l'est de la France. On a mesuré 13 cm de poudreuse à Paris, neige qui ne disparaîtra totalement que le 15 janvier 1918. La dernière semaine de décembre, une vague de froid intense s’abattit. On releva -12° à Paris...

    Rappelons que pas un seul conseil municipal, pas un jour entre 1914 et 1918, ne s’est déroulé sans que la question du charbon ne soit abordée tant pour assurer l’approvisionnement des vanvéens, constituer des stocks, que limiter les effets de la hausse de son prix à cause de sa rareté. La ville devra constituer des stocks de précaution, le maire allant jusqu’à user de relations personnelles avec les milieux industriels et charbonniers pour pouvoir constituer ces stocks et organiser des distribution aux indigents, aux familles des mobilisés… d’un côté et des ventes spécifiques aux vanvéens et aux industriels d’un autre. Mais la pénurie se fait sentir à un tel point qu’il décide dans un premier temps (Août 1917), de vendre à la population le charbon (7 frs le sac de 50 kg) dans la limite de  100 à 200 kg par foyer selon le nombre de pièces et de personne par logement, puis dans un second temps (Septembre 1917), d’instituer des cartes de charbon pour pouvoir en acheter aux chantiers communaux durant les mois d’Octobre et de Novembre.

    Les provisions mises à disposition par l’Etat pour Vanves sont de 600 tonnes par mois dont une partie arrive par la Seine, l’autre par voie ferrée, la commune devant assurer le déchargement et le transport jusqu’aux Chantiers Communaux, où les vanvéens venus en acheter, doivent le transporter eux même chez eux. Suite à des démarches de la municipalité, durant l’automne 1917, la Chambre de commerce et d’industrie a mis à disposition des commerçants et industriels vanvéens du charbon par l’intermédiaire de deux charbonniers de la Ville, MM Long et Piemont. Ce qui a facilité leur approvisionnement, car  ils n’avaient  droit qu’à une tonne par mois, s‘ils n’avaient pu s’en procurer eux même, par la ville et encore, en faisant une demande écrite