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HISTOIRE LOCALE - Page 35

  • LES ANNIVERSAIRES DE L’ANNEE 2017 A VANVES

    Le rappel de quelques anniversaires qui marqueront cette année 2017 sont à bien des égards en lien avec  ce que nous vivons actuellement à Vanves et dans notre région, entre les grands chantiers, TGV Atlantique en 1987, Grand Paris Express en  2017, la  circulation alternée appliquée pour la première fois en 1997, et au moins six fois en 2016, et le déménagement programmé, de nouveau, du secrétariat du Stade de Vanves.

    VOILA 30 ANS  : Un chantier semblable à celui mené pour le Grand Paris Express prenait fin au printemps 1987, après 2 ans et demi de travaux menés par Nord France et Chantiers Moderne pour le TGV Atlantique : Le saut de mouton Vanves/Malakoff  réalisé parallélement avec le réaménagement de la plateforme de Montrouge/Chatillon où étaient prévus les ateliers d’entretien et le stationnement des rames. Il s’agissait de permettre aux voies du TGV de passer au dessus des voies de la ligne Paris Montparnase (N du Transilien,) pour bifurquer versMalakoff grâce à un ouvrage en béton armé qui recouvre les deux tranchées couvertes empruntées par la ligne N du Transilien  dont une nouvelle voie avait été construite et et une autre rallongée avec une estacade permettant de rejoindre direcrtement la gare de Vanves/Malakoff. Les deux ponts au dessus de l’avenue ErnestLaval (CD 50) ont été reconstruits, élargis et ripés  en deux temps, dans la nuit du 20 au 21 décembre 1986 et du 31 Janvier au 1er Février 1987  suscitant là aussi une interruption du trafic mais uniquement la nuit

    Les premiers containers faisaient leur apparition chez les particuliers et immeubles collectifs ( 2 922 ) pour remplacer les poubelles disparates et sacs en plastiques. Le canarval de Juin  célébrait le millénaire capétien. D’importants travaux de rénovation étaient réalisé au chalet du Croz à la Féclaz  et inaugurés le 16 Décembre 1987, pour lui donner son aspect actuel, et ne recevoir qu’une seule classe de neige au lieu de deux. Un premier forum du commerce et de l’artisanat était organisé  au gymnase Maurice Magne  réunissant 62 acteurs économiques. Et la première pierre des lotissements larmeroux sur les anciens terrains militaires était posée à la fin de l’année 1987.

    VOILA 20 ANS : José Alfarroba prenait la direction du théâtre de Vanves. La municipalité dirigée par Guy Janvier(PS) lançait le projet d’aménagement du Macdonald Driver  avec ses immeubles qui accueillent un hôtel, l’espace Gazier et des habitations  à la pointe de la rue J.Bleuzen qui a suscité la mobilisation de beaucoup de riverains qui ont manifesté devant la mairie le 18 Octobre et avaient crée une association contre la coulée de béton . Le secrétariat du Stade de Vanves déménageait le 3  septembre  du pavillon à l’angle M.Besseyre/G.Mocquet à celui du PMS A.Roche alors qu’il s’apprête 20 ans après,, à déménager de nouveau dans les bureaux de la piscine à côté du service des sports. La circulation alternée était appliquée pour la 1ére fois à Vanves et 22 autres communes dont Paris  à cause d’un pic de pollution le 1er Octobre 1997. Les associations d’anciens combattants s’installaient dans leur pavillon du 40 rue S.Carnot. Le déménagement du dépôt de voirie avec le garage municipal rue de solférono était lancé. Enfin le feuilleton de pollution aux hydrocarbures  de la pièce d’eau du parc F.Pic débutait le 6 Octobre 1997 pour durer plus de dix ans avec de nombreux contentieux,  

    VOILA 10 ANS : Nicolas Sarkozy, encore ministre de l’intérieur,  remettait la légion d’honneur à Bernard Gauducheau maire de Vanves lors de la récepton des vierux à l’Hôtel de ville. Le Commissariat de police s’installait dans ses nouveaux bureaux de la rue Raymond Marcheron avec 9 mois d’avance en Mai 2007, et était inauguré par Michéle Alliot Marie ministre de l’intérieur le 26 septembre, tout le secteur des Hauts de Vanves ayant été alors bloqué suscoitant de multiples protestations. La nouvelle place de la République était inaugée en Mai, ainsi que la salle Michel Latapie rue de Châtillon en Octobre, en hommage au fondateur des Ateliers d’Arts et Plastiques qui célébreront leur 40 ans en Octobre 2017.   L’association pour le renouveau de l’orgue de Saint Remy était constituée pour mener à bien la reconstruction de l’orgue

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 28 – UN BUDGET COMMUNAL TOUJOURS DIFFICILE A BOUCLER

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil  de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der », depuis deux ans maintenant. La comparaison  entre 1916 et 2016 est incroyable à cent ans de distance. L’année dernière, le blog faisait le parallèle entre les problèmes posés par réfugiés belges en 1915/16, syriens et irakiens en 2015/16. Cette année, alors que pour la 3éme fois consécutive, les communes vont avoir des difficultés à boucler leur budget 2017, à cause du gel des dotations de l’Etat et de la péréquation, cent ans plus tôt, Aristide Duru et son équipe avait du mal à boucler son budget à cause de la guerre, de la baisse des recettes, devant faire appel aux bons communaux

    A l’époque, le conseil municipal votait son budget annuel  en Novembre/Décembre, c'est-à-dire le 30 Novembre 2016 pour le BP  2017. Il s’élevait à 680 965 francs de l’époque, pour une ville de 15 500 habitants. « C’est un budget d’attente comme ceux des années 1915 et 1916, les principales recettes ayant été réduite très sensiblement par l’état de guerre. Ainsi les taxes d’octroi ne rapportent plus que 61 090 Frs au lieu de 135 000 frs ». Cet « octroi »  était payé par tout transporteur de denrées alimentaires en entrant dans Vanves, contre lequel pestait Frédéric Pic, maire de Vanves entre1919 et 1939, lorsqu’il n’était que conseiller municipal et  maire adjoint d’Aristide Duru, en souhaitant sa suppression  dés la fin de la guerre : « Impôt tout à fait anti-démocratique, parce que non proportionnel d’une part avec la valeur des substances frappées, mais d’autre part avec les facultés contributives de l’assujetti, parce que frappant des objets de premières nécessité, parce que coûteux, difficile à percevoir et de prêtant à toutes les fraudes » expliquait il en mettant en avant les frais de gestion, 23 000 frs sur 140 000 frs perçus, un personnel insuffisant pour surveiller toutes les voies d’accès de la commune. « Impôt désuet et impopulaire que l’on demande de supprimer de toute part. La France est le seul pays où cet impôt a gardé un caractère universel » ajoutait il  en considérant qu’il ne suffisait pas de le supprimer mais de trouver une source de revenus nouveaux correspondants aux droits privés. Si les recettes de l’octroi avaient rapporté 140 715 frs en 1913, elles avaient diminué considérablement de 679 356 Frs, passant de 183 724 frs en 1913 à 146 487 frs en 1914 et 80 957 frs en 1915

    Mais « les crédits 1917  ont été maintenus intégralement de façon à ce que, la guerre terminée, la vie normale de la commune, puisse reprendre immédiatement » indiquait alors le rapporteur du budget, M.Fourmet,  en annonçant une augmentation du traitement du personnel communal  avec un crédit de 1400 frs pour l’indemnité de cherté de vie. Il avait inscrit des subventions de 2500 frs pour la soupe populaire, 1000 frs pour le Bureau de Bienfaisance pour secourir les permissionnaires nécessiteux, 2000 frs au Fonds municipal du chômage, 5000 frs pour  l’Œuvres des prisonniers de guerre et des combattants de Vanves , 10 000 frs pour les secours aux réfugiés…

    « Comme nos budgets se trouvent en déficit par suite de la guerre, une émission de 100 000 frs de bons communaux est prévu en recettes » avait-il annoncé en rappelant que le budget 1915 avait été équilibré grâce à 130 000 frs, celui de 1916 grâce à 95 000 frs, et celui de 1917 grâce à 110 000 frs de bons communaux . « Malgré le chiffre élevé de bons communaux communaux prévus pour équilibrer nos budgets, il a été possible jusqu’à présent de se passer de ses bons » expliquait il. Rappelons que ces bons communaux  étaient émis pour assurer les services municipaux indispensables, et notamment les secours aux familles privées de ressources du fait de la guerre. Ils étaient remboursables dans un délai d’un an à compter de leur émission    

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 27 – LA VIE CONTINUE MALGRE LA GUERRE

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil  de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans à l’occasion des célébrations du centenaire de la « der des der », depuis deux ans maintenant. Le dernier article avait fait part des soucis d’une commune de 15 500 habitants pendant ce dur et long conflit, marqué en cette année 1916  par Verdun bien sûr qui a vu tomber 96 vanvéens cette année là

    Cette année 1916 était marqué par l’une des plus grandes offensives les plus meurtrières de la guerre qui a durée  10 mois en faisant prés de 70 000 morts : Verdun. Le Conseil  municipal s’était réuni un dimanche, 23 Juillet 1916, à 6H du matin pour adresser un « salut fraternel aux collègues du conseil municipal de Verdun si cruellement éprouvé » et exprimer «  les voeux d’un prompt retour dans le cité martyre dont ils sont les dignes représentants ». Au Conseil municipal du 11 Août 1916, Aristide Duru donnait lecture d’une lettre d’un élu de Verdun , Lejeune-Morin, qui  était réfugié à Vanves et faisait état des terribles événements que vivait cette commune.

    Le 21 Octobre 1916, le conseil municipal  créait un diplôme d’honneur remis aux familles des soldats morts au champ d’honneur. « Il constituera le souvenir et l’hommage de notre commune envers les enfants qui ont sacrifié leur vie pour sauver la France » expliquait Aristide Duru, le maire de l’époque. Il continuait, grâce à l’oeuvre des prisonniers de guerre et des combattants de Vanves, à envoyer des colis aux soldats prisonniers : « Nous cherchons ainsi à adoucir leur sort. Nos combattants ne sont pas ainsi oubliés et reçoivent aussi des douceurs qui leur  rappellent que nous pensons toujours à eux et aux dangers qu’ils affrontent pour libérer notre pays de l’envahisseur » indiquait le rapporteur du budget. Ce conseil municipal avait fait confectionner 500 chandails pour la campagne d’hiver dont 161 ont été envoyé aux prisonniers, les autres étant vendus.   

    Aristide Duru avait pour principal souci  d’assurer le ravitaillement de la population afin qu’elle ne manque pas de vivres -  une boucherie municipale frigorifique ayant été ouverte pour permettre de trouver de la viande à des prix avantageux -  de ménager le stock de charbon disponible dans la ville, en constituant des stocks de précaution, et organiser des distributions aux indigents, aux familles des mobilisés… d’un côté et  des ventes spécifiques  aux vanvéens et aux industriels d’un autre. Mais dés le Conseil municipal du 21 Octobre 1016, il fixait le prix de la tonne de charbon à 80 frs et décidait qu’il sera exclusivement destiné à des usages domestiques et non industriels. Il prévenait que les blanchisseurs ou les industriels qui tenteraient de s’en fournir frauduleusement feraient l’objet de sanctions et ne pourraient plus bénéficier de charbon provenant du stock de la commune.

    Le Conseil Municipal du 11 Août 1916 décidait de l’achat de 510 paires de chaussures pour aider les familles qui se plaignaient de difficultés à s’en procurer à la veille de la Rentrée scolaire, et de les vendre à un prix variant de 11,95 à 12,95 fr. Il instituait une indemnité de cherté de la vie à tous les employés communaux  (0,75 Frs par jour) jusqu’à la fin des hostilités. Sans compter qu’il subventionnait le comité d’organisation de la soupe populaire…Un conseiller municipal avait même demandé au Conseil municipal du 21 Octobre qu’il s’intéresse au bois utilisé par les boulangers qui éprouvaient des difficultés à s’en procurer…

    Et tout cela avec un budget communal 1917  qui se montait à 680 965 €, difficile à boucler, la ville devant faire appel à des bons communaux comme elle l’a fait pour 95 000 € le 21 Octobre 1916  puis pour 100 000 frs le 15 Novembre 1916, afin équilibrer le Budget supplémentaire de 1916. Les recettes avaient baissé, comme l’indiquait le rapporteur du budget,  les taxes spéciales d’octroi qui ne rapportant plus que 61 000 fr au lieu de 135 000 fr, ou les impositions extraordinaires. La commune  n’en continuait pas moins à effectuer quelques travaux malgré l’état de guerre : goudronnage des cours des écoles du centre, travaux de viabilité rue Falret.