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  • VANVES COMME L’ILE DE FRANCE A ECHAPPE A UN PASS NAVIGO A 12O EUROS...POUR L'INSTANT

    «Si nous ne faisons rien, le passe Navigo finira à 120 euros» avait avertit David Belliard (EELV) vice président d’IDFM  à la veille d’une réunion très intéressante lundi dernier au siége du conseil régional : Valérie Pécresse avait réunie des assises du financement qui ont rassemblés pour la première fois l’ensemble des acteurs des transports. Dans une démarche inédite, économistes, universitaires, représentants des entreprises, opérateurs de transports, collectivités et Etat, politiques de tous bords, ont échangé et dressé un constat objectif et partagé de la situation :  des financements pérennes sont nécessaires pour faire face à l’ouverture des nouvelles lignes de transport en ÎDF

    Le réseau de métro va doubler d’ici 2030 avec plus de 300 km de lignes nouvelles et 70 gares. Dès 2024, le besoin de financement d’ile  de France Mobilités (IDFM) pour ces nouvelles lignes s’élèvera à 600 M€ et à 1,6 milliard d’euros en 2030 chaque année. Ces besoins doivent augmenter ces prochaines années, au fur et à mesure de l'ouverture de nouvelles infrastructures: prolongement des lignes 11 et 14 du métro, de la ligne E du RER, des trams T1, T3a, T7, T8, ouverture du T12 et surtout du métro du Grand Paris. lDFM doit en outre commencer à rembourser à l'Etat 2 milliards d'euros d'avance remboursable de la «dette Covid». Mais ce n’est pas tout, les coûts de fonctionnement du seul métro du Grand Paris devraient atteindre le milliard d'euros par an à partir de 2031, année prévue de son achèvement. A cette date, IDFM aura besoin de 2,6 milliards d'euros supplémentaires par rapport à la situation actuelle.  Ainsi, l'exploitation du réseau francilien coûte actuellement près de 11 milliards d'euros par an, dont 80% environ vont à la RATP et la SNCF. Le tiers de la somme vient des usagers (36%) et 48% du versement mobilité, une taxe sur la masse salariale des entreprises de plus de 11 employés, le solde étant des contributions publiques. Si ce n’était pas le cas le Pass navigo s’éléverait à 254 € par mois

    Valérie Pécresse s’est engagée, grâce à la bonne gestion d’ÎDFM, à financer l’ensemble des besoins du réseau actuel, sans baisser l’offre, sans sacrifier les investissements nécessaires à sa modernisation et en s’appuyant sur la dynamique actuelle des recettes existantes. Elle a dû se battre pour que l’Etat décaisse 200 M€ pour permettre de limiter la hausse du passe Navigo (passé tout de même de 75,20 euros à 84,10 euros mensuels au lieu de 90 ou 100 €) ou celui des tickets de bus. Et de prévenir : « Pas question de réaugmenter massivement le Navigo. Je n'ouvrirai les nouvelles lignes de métro et RER que si je peux les financer avec de nouvelles recettes identifiées» a-t-elle prévenue. Son objectif : penser un nouveau modèle plus large, en vue de décisions fiscales au printemps, et inscrites dans prochaine loi de finances 2024 L’objectif est de trouver ces nouvelles recettes promises par le Premier Ministre Edouard Philippe il y a 3 ans avant le printemps afin qu’elles puissent être inscrites au projet de loi de finances

    Ces  assises ont permis de chercher de nouvelles pistes de finances : Les touristes qui ne contribuent à l’heure actuelle que faiblement au coût de leur déplacement en Ile de France pourraient ainsi payer une surtaxe d'hébergement sur chaque nuitée d'hôtel (2 à 5 euros de plus qu'actuellement), tandis que les locations Airbnb seraient soumises à une TVA de 10 % ; les bénéficiaires de la plus value foncière autour des nouvelles gares, avec des modalités qui restent à affiner ; Une taxe sur les bureaux ou une fraction additionnelle aux frais de notaire ; une hausse du «versement mobilités» tout au moins dans les départements les plus riches ; la suppression de la tarification sociale à demi-tarif pour les personnes en situation irrégulière ; la réduction de la TVA sur les transports du quotidien à 5.5%, le taux appliqué aux services essentiels. Clément Beaune le ministre des transports a annoncé la mise en place d’une mission d’expertise qui devrait être rendue en mars 2023 pour obtenir, d’ici l’été, une «trajectoire de financement pérenne», en examinant ces propositions

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

     VŒUX DE LA DEPUTE CLAIRE GUICHARD

    Beaucoup de monde aux vœux de Claire Guichard, député de la 10e circonscription des Hauts de Seine et de Gabriel Attal ministre des comptes publics au restaurant Le Moulin à Issy les Moulineaux, avec le maire André Santini, le sénateur des Hauts de Seine Renaissance Iacovelli… Claire Guichard a beaucoup parlé de ses débuts à l’Assemblée Nationale, étant considérée comme l’une des plus présence et active dans le groupe Renaissance. Elle s’est beaucoup impliqué sur la famille et l’enfance, étant membre de la Commission des affaires sociales.  Gabriel Attal n’a pas manqué de rappeler que c’est grâce au local, à tous ceux qui l’ont aidé à Vanves surtout et à Issy les Moulineaux qu’il est aujourd’hui là où il en est, c’est-à-dire député, membre du gouvernement,  au ministére du budget, après la jeunesse, le porte parolat du gouvernement. Et bien sûr qu’il est trés actif pour défendre la réforme de sretraites ayant entamé un tour de France en province pour expliquer cette réforme comme s’en fait l’écho, ce blog. Ces derniers jours, il assurait que le Gouvernement est prêt à « enrichir la réforme avec l’apport de tous ». Tout en posant une condition à cela, la garantie de « l’équilibre du système en 2030 sans augmentation d’impôt ». 

    AS EXPOGRAPH 2 -SCPO2 : QUELLE REPRISE !

    «Nos joueurs recevaient le second du championnat R1 les cheminots de SCPO pour le premier match retour samedi dernier. S’ils ont encaissé à la 45e minute un but contre le cours du jeu et dans un temps fort pour nos couleurs, les joueurs d’Expograph ont su renverser la vapeur en 3 minutes et dès la reprise prendre l’avantage 2/1 avec 2 buts stratosphériques dignes de la première division professionnelle !» commente Jean Royer Co-président de ce club. «Malheureusement sur un coup franc excentré, nos adversaires sont parvenus à revenir au score sur un but de la tête ( les coups de pieds arrêtés doivent encore être travaillés) In fine bonne prestation  de nos joueurs qui restent sur un série de 4 matches sans défaite (2 nuls et 2 victoires)Ils ont peut-être fait perdre l’accession aux Cheminots de SCPO en les tenant en échec!! Encore un peu de travail et de réussite et les victoires vont s’enchaîner».

  • VIVES INQUIETUDES SUR LA VILLA DUPONT A VANVES

    Des vanvéens ont remarqués que des travaux d'installation d'un muret paraissent engagés villa Dupont,  un petit coin bucolique de Vanves avec ses pavillons disposés en arc de cercle auquel on accède par un petit cheminement piétonnier, comme les dirigeants de l’ARRM (Association des Riverains de la Rue Raymond Marcheron) ou des vanvéens attentifs à ce qui se passent dans leur ville surtout au niveau urbanisme : «Connaissez-vous svp les intentions du ou des propriétaires des maisons de la villa Dupont ? Comme d'autres, je remarque que  la plupart des villas sont inoccupées, des travaux d'installation d'une grille paraissent engagés. Quelles sont également vos intentions en terme de protection éventuelle de ce bel ensemble ? Voire les démarches que vous avez engagées» demande Sophie Germain présidente de l’ARRM sur Facebook qui essayé, sans succés d'inciter la mairie de faire classer ce site pour le protéger. «Cet endroit était un plaisir pour les enfants et les passants  De l’architecture, des arbres, un passage amusant. Il aurait été possible pour la mairie de dialoguer avec le propriétaire des maisons (oui un seul) pour proposer des locataires avec caution, des projets participatifs, des tiers lieux. Au lieu de cela : fermeture du passage et probable destruction de cet ensemble. La ville de Vanves perd son histoire, ses arbres et son architecture. Chacun peut le constater dans tous les coins de la ville» constate sur twitter Laurent Delrieu, un vanvéen très attentif sur ce qui se passe à Vanves. Mais voilà, son propriétaire qui a des problèmes fiscaux refusent de louer ces pavillons, on ne sait pourquoi, alors qu'il ne manque pas de potentiels locataires qui ont fait des propositions. Beaucoup de riverains craignent que Bouygues qui a un projet immobilier en face, contesté, lorgne sur ce site bucolique

    Ce petit joyau a vu le jour en 1898, dont l’initiateur était, J. Dupont, architecte, rue Raymond Marcheron en face du Centre des Impôts. Il se compose de neuf pavillons dont deux doubles, le long d’une voie (piétonne) privée. Soucieux d’éviter la monotonie, son architecte avait disposé ses maisons en éventail parmi les arbres d’un vieux domaine. A l’époque, visant une clientéle moyenne en quête de maisons confortables, mais d’un coût modéré, il avait prévu quatre pavillons en meulière et cinq en brique locale. La gamme des logements variait de trois à huit piéces, réparties sur deux niveaux. L’ensemble s’efforçait de cultiver les références au « cottage » par l’espacement de maison dans un cadre arboré et par l’accés privatif d’une allée ombragée protégée alors par des grilles. « Si la composition générale s’inscrit dans l’axe d’un pavillon central, la diversité formelle des constructions et la variété des matériaux mis en œuvre – meulière, brique blanche, brique de Vaugirard façon brique de Bourgogne – conférent à l’ensemble un effet sagement pittoresque … Avec des toits en tuiles mécaniques à long pans débordant » expliquait Antoine Le Bras dans un ouvrage de la collection « Inventaire générale des monuments et des richesses artistiques de la France » consacré à Vanves en 2004.

    Comme l’ensemble des villas à Vanves  (Dupont, Quincy, Jeanne Léger et Colsenet) qui sont les plus remarquables et qui portent le nom de leur propriétaire de l’époque, il semblerait qu’à l’origine, à la fin du XIXe siécle, leur création ait répondu plus à un souci de rentabilité financière immédiate qu’à des préoccupations urbanistiques. Mais aujourd’hui, les vanvéens, comme tous les français sont sensibles à leur environnement et leur patrimoine et cherchent à le préserver, comme c’est le cas pour ce petit joyau 

    C’est pourquoi certaines associations veillent au grain comme Agir sur le Plateau,  l’ARRM (Association des Riverains de la Rue Raymond Marcheron) etc…comme c’est le cas sur le petit joyau de la Villa Dupont pour cette dernière. D’ailleurs, à la suite d’une question d’un vanvéen sur la Villa Dupont, voisine de ses deux pavillons et de l’école, la municipalité avait eu l’occasion de préciser lors d’une réunion publique, qu’en cas de transaction concernant l’un de ses pavillons, le nouveau propriétaire ne pourrait  pas construire plus haut, ce qui est prévu dans le PLU