Le Blog Vanves
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Le 3 Janvier
2023
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2023
«La colossale rénovation de l’ex-siège d’Orange signe une nouvelle ère de l’immobilier de bureau» selon le site Internet de Challenges dans un article très documenté, paru lundi qui n’hésite pas à dire que « C’est la plus grosse opération de Paris et de la première couronne : la rénovation des 30.000 m2 de l’ancien siège d’Orange, le long du périphérique, à Vanves. C’est aussi un cas d’école d’une restauration respectant la nouvelle - et obligatoire - frugalité énergétique, basée sur le «cycle de vie carbone». Ce paquebot de plus de 30.000 m², coincé entre la tour Insee et le Mama Shelter de la Porte de Versailles, et construit dans les années 90, était devenu, au fil du temps et de la réglementation, complètement obsolète. Il va devenir, avec cette opération, un symbole de la nouvelle façon de créer de nouveaux espaces de travail, plus respectueuse de l'environnement et davantage décarbonée que ce qui se faisait jusqu'alors ».
Il indique qu’une très grande attention est porté sur la rénovation avec ses émissions carbones indirecte (60%), c’est-à-dire «qu'on s'intéresse désormais davantage aux déchets, aux matériaux et à leur transport. Pour en tenir compte, les promoteurs et les constructeurs devront, à partir du 1er janvier, calculer et analyser les émissions de chaque bâtiment. Ces émissions seront comptabilisées sur toute la durée de vie du bâtiment, c'est à dire 50 ans. Le bilan ? Pas terrible, aujourd'hui. Chaque mètre carré de bâtiment construit engendre 1,5 tonne de CO2 sur ce cycle de 50 ans... ». Et d’expliquer que Mata Capital a opté pour la conservation des structures afin d’économiser du carbone. «La réutilisation de certaines parties d'un bâtiment existant, comme son enveloppe extérieure, permet d'éviter les émissions qui proviendraient de la démolition des fondations, des structures et de la maçonnerie. Et en moyenne, ce processus permet d'économiser 300 kg de CO₂ par m² » indique-t-il.
«Chirurgie opératoire pour la digestion et le système nerveux, autrement dit les fluides et les câblages. Chirurgie mécanique pour la structure, avec la création d’un restaurant d’entreprise, de garages vélos/deux-roues et d’un gigantesque rooftop (la photo d'ouverture de ce papier), sans doute une des plus belles vues de la capitale depuis le sud de Paris. Et chirurgie réparatrice pour les façades. Celle au nord, coté périphérique a été réveillée par l’enlèvement des trumeaux, ces panneaux qui séparaient les fenêtres. Cela a libéré de l’espace et permis de multiplier par deux les surfaces vitrées, apportant de la lumière sur cette orientation qui en manquait. Coté sud, l’architecte a travaillé les travées (la profondeur du bâtiment). Elles sont passées de 12 mètres de large à 18 mètres et ont permis la création de grandes terrasses. Elles seront plantées d’arbres pour créer des îlots de fraîcheur. C’est d’ailleurs tout l’immeuble qui a été verdi, et ses espaces plantés sont passées de 8 à 23% des surfaces».
«Le budget total de cette rénovation, incluant l’acquisition de l’immeuble en 2019, est estimé entre 250 et 300 millions. Il s’insérera dans ce marché des lisères de la capitale, à l’articulation de Paris et de la commune de Vanves, où les loyers sont compris entre 500 et 600 euros HT par m² et par an. Et sa maîtrise de l’empreinte carbone (les 60%) s’accompagnera d’un gros travail sur sa consommation, puisqu’il dépensera, en moyenne, 40% de moins d’énergie que ce qu’il consommait avant sa transformation… »
Le bistrot l’Appart a vécu un week-end animé qui a commencé par un dîner en faveur du téléthon comme ce fut le cas pour d’autres cafés-bars-restaurants de Vanves depuis quelques semaines. 5 € pour chaque repas a été versé à l’AFM pour la recherche lors de cette soirée qui a fait salle comble grâce à Mourad son patron qui vendait aussi des sachets de nougat à 3 € pour le téléthon. Mëme le maire de Vanves est passé boire une biére lors de cette soirée pour soutenir cette initiative et l’équipe du Téléthon animée par Daniéle. Il ne manquait qu’un groupe musical pour animer cette soirée que l’ensemble des participants a jugé sympathique et conviviale.
Mais ce n’était pas fini, car dimanche, Mourad et Taha avaient installé un vidéoprojecteur pour suivre la finale de la Coupe du Monde Argentine -France. Peut être l’un des rares et peut être le seul café de Vanves en ce dimanche après-midi gris et pluvieux. L’assistance était plus clairsemé, mais les passionnés du ballon rond habitués de ce café de « village » étaient présent et ont vécu des émotions en montagnes russes qui ont précédé la déconfiture de la fin d’un match historique, passionnants.
Les 80 premières minutes ont été maussades. Si les supporters étaient confiants en arrivant sur ce cfé-restaurant où ils pensaient célébrer la victoire des Bleus de Didier Deschamps – « Et un Paris, et deux Moscou, et trois Doha »pour reprendre un slogan de 1998 - ils ont déchanté lors de l’ouverture du score à la 21ᵉ minute par la star argentine Lionel Messi sur un pénalty. C’est une faute du numéro 11, Ousmane Dembélé, qui lui a offert cette opportunité. À la mi-temps, alors que l’Argentine mène deux buts à zéro, le moral n’était pas bon, beaucoup allant fumer une cigarette dehors
La deuxième mi-temps commence. Finalement ,à la 80e minute, Kylian Mbappé inscrit le premier but français sur un pénalty. Il enchaîne avec un deuxième but à la 81e minute qui permet à l’Équipe de France d’égaliser. Changement d’ambiance à l’Appart. On se remet à espérer. Pendant 20 minutes, il n’est même pas question de se rassoir. Jusqu’à la fin du temps additionnel, les supporters vanvéens sont en haleine. À la fin du temps additionnel, les deux équipes sont à égalité. Ce qui n’empêche pas les supporters de Bleus de se voir champions du monde pour la deuxième fois consécutive.
Pendant les prolongations, la confiance laisse place à la tension. Remontée de l’Argentine, égalisation de la France. «Mais quel match !» reconnaissent la plupart incertain maintenant avec cette séance de tir au but. «Je m’aime pas, ce n’est du foot, c’est le loto » juge un supporter. A 18h55, les Bleus perdent. Comme en 2006, l’Équipe de France s’incline en séance de tirs-au-but. La troisième étoile est pour l’Argentine. Dans le bar, on se console, on commente et on passe à autre chose, sans refaire le match